Garma
Jeune bulbe
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Ce sujet fait suite au débat entamé à la suite de ma présentation dans "Nouveaux venus" : nouvelle-venue-t16854.html
Je n'ai pas converti mon compagnon au végétarisme. Je lui ai seulement dit qu'avec tout ce que j'avais appris, je ne pouvais pas tout simplement pas continuer à manger comme avant. Mais je l'ai laissé libre de s'acheter et de se cuisiner ce qu'il voulait (il participait déjà aux courses et à la préparation des repas). Je n'aurai pas accepter qu'il m'impose de cuisiner de la viande pour lui, mais je ne lui ai jamais fait la morale par rapport à ce qu'il mangeait. Je lui ai juste donner quelques informations sommaires sur ce qui m'avait pousser à changer. Il a continué à manger du fromage, des steaks hachés, du jambon etc pendant plusieurs années.
Est-ce qu'il s'est lassé de ne pas partager les mêmes plats que moi, est-ce que j'ai progressé en cuisine végé ? Je ne sais pas. Toujours est-il que maintenant il n'y a plus de produits animaux à la maison et qu'il ne s'en plaint pas du tout.
Pour en revenir à mon fils (2 ans) : j'ai acheté les livres de Ruby Roth mais il est encore trop petit (c'est plutôt destiné à des enfants à partir de 4 ans). Mais je les trouve très bien fait (pas d'images ni de discours choquant, juste des faits expliqués de manière simple) et je pense qu'ils me serviront très bientôt.
La difficulté que je rencontre c'est de gérer l'alimentation entre le moment où l'enfant mange par imitation, sans conscience de ce qu'il ingère, et le moment où il prendra conscience et pourra faire ses choix. J'espérais secrètement qu'il développe, comme beaucoup d'autres, un phase de néophobie (rejet de tout aliment inconnu) qui m'aurait permis de gagner un peu de temps, mais là c'est complètement raté !!
J'ai l'immense chance d'avoir une nounou ouverte sur le sujet. Nous allons essayer d'utiliser des simili-carné (aliment que j'utilise assez peu) pour lui donner une assiette plus ressemblante à celle des autres, et voir si les repas se passent plus paisiblement. Je vais continuer à lui expliquer qu'on ne peut pas toujours manger pareil que les autres et que nous, nous ne mangeons pas les animaux.
Je voudrais essayer de faire le max pour qu'il mange le moins de "souffrances" possibles jusqu'à ce qu'il soit en capacité de décider ce qu'il pense être le plus juste.
Je suis parfaitement consciente que la vie de mon enfant ne m'appartient pas, de la même façon que la vie des animaux n'appartient pas à ceux qui les tuent pour s'en nourrir. Aucun être n'appartient à un autre, c'est une illusion. Je n'envisage pas du tout de lui interdire de manger de la viande lorsqu'il saura exactement ce que c'est (un morceau d'un animal qu'on a tué pour le manger), soit qu'il n'adhère pas à mes convictions, soit que le pression sociale autour de lui sera trop forte pour y résister. J'ai espoir qu'il fera le "bon" choix, mais aucune certitude.
Quant à ne pas faire d'enfant du tout, c'est vrai que c'est une solution. Faire un enfant, c'est prendre une immense responsabilité. Mais c'est aussi une très belle aventure pleine d'amour (et de pleurs, et de crises de nerfs... ). Je suis intimement convaincue que les enfants de végé ont une chance immense par rapport aux autres car ils ont dans leur entourage quelqu'un qui a fait un choix différent pour des raisons valables et parfaitement légitimes. Il aura alors plus le choix que celui qui aura grandi devant les pubs pour fast food et sur qui les parents auront crié chaque soir "Tais toi et mange ton steak!!".
Et je vais faire un peu de provoc pour finir 0 , mais si il n'y a que les c... qui font des enfants à quoi va ressembler le monde des humains dans une ou deux générations ? J'ai bien peur que la question du droit des animaux et de la protection de l'environnement n'auront pas beaucoup avancé...
Allez, bises à tous et merci d'être comme vous êtes !!
Je n'ai pas converti mon compagnon au végétarisme. Je lui ai seulement dit qu'avec tout ce que j'avais appris, je ne pouvais pas tout simplement pas continuer à manger comme avant. Mais je l'ai laissé libre de s'acheter et de se cuisiner ce qu'il voulait (il participait déjà aux courses et à la préparation des repas). Je n'aurai pas accepter qu'il m'impose de cuisiner de la viande pour lui, mais je ne lui ai jamais fait la morale par rapport à ce qu'il mangeait. Je lui ai juste donner quelques informations sommaires sur ce qui m'avait pousser à changer. Il a continué à manger du fromage, des steaks hachés, du jambon etc pendant plusieurs années.
Est-ce qu'il s'est lassé de ne pas partager les mêmes plats que moi, est-ce que j'ai progressé en cuisine végé ? Je ne sais pas. Toujours est-il que maintenant il n'y a plus de produits animaux à la maison et qu'il ne s'en plaint pas du tout.
Pour en revenir à mon fils (2 ans) : j'ai acheté les livres de Ruby Roth mais il est encore trop petit (c'est plutôt destiné à des enfants à partir de 4 ans). Mais je les trouve très bien fait (pas d'images ni de discours choquant, juste des faits expliqués de manière simple) et je pense qu'ils me serviront très bientôt.
La difficulté que je rencontre c'est de gérer l'alimentation entre le moment où l'enfant mange par imitation, sans conscience de ce qu'il ingère, et le moment où il prendra conscience et pourra faire ses choix. J'espérais secrètement qu'il développe, comme beaucoup d'autres, un phase de néophobie (rejet de tout aliment inconnu) qui m'aurait permis de gagner un peu de temps, mais là c'est complètement raté !!
J'ai l'immense chance d'avoir une nounou ouverte sur le sujet. Nous allons essayer d'utiliser des simili-carné (aliment que j'utilise assez peu) pour lui donner une assiette plus ressemblante à celle des autres, et voir si les repas se passent plus paisiblement. Je vais continuer à lui expliquer qu'on ne peut pas toujours manger pareil que les autres et que nous, nous ne mangeons pas les animaux.
Je voudrais essayer de faire le max pour qu'il mange le moins de "souffrances" possibles jusqu'à ce qu'il soit en capacité de décider ce qu'il pense être le plus juste.
Je suis parfaitement consciente que la vie de mon enfant ne m'appartient pas, de la même façon que la vie des animaux n'appartient pas à ceux qui les tuent pour s'en nourrir. Aucun être n'appartient à un autre, c'est une illusion. Je n'envisage pas du tout de lui interdire de manger de la viande lorsqu'il saura exactement ce que c'est (un morceau d'un animal qu'on a tué pour le manger), soit qu'il n'adhère pas à mes convictions, soit que le pression sociale autour de lui sera trop forte pour y résister. J'ai espoir qu'il fera le "bon" choix, mais aucune certitude.
Quant à ne pas faire d'enfant du tout, c'est vrai que c'est une solution. Faire un enfant, c'est prendre une immense responsabilité. Mais c'est aussi une très belle aventure pleine d'amour (et de pleurs, et de crises de nerfs... ). Je suis intimement convaincue que les enfants de végé ont une chance immense par rapport aux autres car ils ont dans leur entourage quelqu'un qui a fait un choix différent pour des raisons valables et parfaitement légitimes. Il aura alors plus le choix que celui qui aura grandi devant les pubs pour fast food et sur qui les parents auront crié chaque soir "Tais toi et mange ton steak!!".
Et je vais faire un peu de provoc pour finir 0 , mais si il n'y a que les c... qui font des enfants à quoi va ressembler le monde des humains dans une ou deux générations ? J'ai bien peur que la question du droit des animaux et de la protection de l'environnement n'auront pas beaucoup avancé...
Allez, bises à tous et merci d'être comme vous êtes !!