Fertilité et glycémie

Moineau

Massacre des légumes
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J'ai vu hier un gynécologue pour entamer un bilan de fertilité, un an après le retrait de mon DIU.
Je lui ai précisé que j'étais végétarienne, il n'a pas spécialement réagi ( :YE: ), par contre il a tiqué sur le poids de naissance de mon fils (>5kg). Même si lors de ma grossesse on ne m'avait pas diagnostiqué de diabète gestationnel, la glycémie pouvant jouer sur la fertilité, il me recommande de "ne pas abuser des sucres rapides".
Moi je veux bien, mais j'avais retenu de la conférence sur la nutrition à laquelle j'ai assisté récemment que "sucre rapide" ne veut rien dire, donc je cherche à traduire :whistle:
Il m'a dit par exemple "pas de problèmes pour les féculents, par contre préférez les légumes aux fruits, et le pain complet au pain blanc". En recoupant avec la conférence, je comprends que je dois surtout chercher à consommer beaucoup de fibres pour limiter l'effet "yoyo" de la glycémie après chaque prise alimentaire ; j'ai bon ?

Et là où ça se complique, c'est que je ne mange pas par faim, mais en réponse aux émotions négatives : angoisse, ennui, stress... en gros, je passe mes journées à grignoter. Là par exemple dans le tiroir de mon bureau, il y a une boîte de chocolats, un paquet de cacahuètes, et des barres chocolatées (Pép*to), et j'ai un soda devant moi (quand je ne bois pas de soda/jus de fruit/lait... je ne bois pas du tout, un vrai chameau, mais avec d'autres inconvénients à la clé).

Parfois je prends des amandes ou abricots secs aussi à grignoter, mais je reviens toujours à un moment ou un autre au Dieu Chocolat. :red:
Est-ce que vous auriez des astuces à me donner ?


(bon peut-être que je me prends la tête pour rien, parce qu'il m'a prescrit des analyses de sang mais pas de glycémie, donc si ça se trouve c'est vraiment très secondaire...)
 
Je dirais qu'il faut traduire "sucre rapide" par "aliment à index glycémique élevé", donc préférer des aliments à index glycémique bas. Pour ton histoire de chocolat j'ai bien envie de te reccomander de toute urgence une entrevue avec Zermati :whistle: (identifier les émotions, apprendre à déguster toussa...) Sinon de fabriquer les délicieuses fleur de coco d'Antigone ou tout autre mignardise à base de datte-cacao, parce que c'est à index glycémique bas.
 
Je ne comprend pas très bien : tu as un enfant, tu es enceint ou bien tu en veux un ?
Sinon, effectivement, "sucre rapide", ça ne veut plus dire grand chose. Par contre, ton gynécologue a probablement voulu dire par là de ne pas abuser d'aliments avec un index glycémique élevé, et donc utiliser le terme "sucre rapide" dans le sens "glucide qui élève trop vite la glycémie". Et donc, oui, les fibres freinent le yoyo, t'as bien compris :)
Bref, y a des tables avec les IG (index glycémiques) des aliments sur le net. Essaye de ne pas dépasser les 50 et ça devrait aller.
En gros : pas de problèmes avec les légumineuses, les oléagineux, les fruits et légumes crus (cuits, il y en a quelques uns à consommer avec modération. Il faut principalement éviter les pommes de terre)
Les produits céréaliers : choisir ceux qui sont fait à la farine complète
Les trucs à grignotter industriels, les sodas, tout ce qui contient du sucre blanc, par contre, oublie !
Le meilleur moyen de ne pas succomber à la tentation, c'est donc de vider ton tiroir et de ne plus y mettre que des trucs sains à grignotter. Et même, ne plus rien mettre dans ton tiroir, mais avoir ces petits grignottages sains sur une étagère + loin ? (ça te demandera un effort, du coup tu grignotteras petit à petit moins souvent. Et ça te fera un petit peu d'exercice parce que c'est pas bon non plus de rester assise trop longtemps sans bouger)
Pour le chocolat, tu peux privilégier la qualité à la quantité : 1 carré de bon chocolat, très noir et plein de goût, de temps en temps, ça fait du bien :)
Pour remplacer les sodas, tu peux aromatiser de l'eau pétillante
 
Merci Erulelya, je me renseigne sur ce Zermati de ce pas.

Tigresse, j'ai un enfant qui a bientôt trois ans, et ça fait deux ans qu'on essaie d'en avoir un second, j'ai consulté parce que l'attente commence à être longue :)
Je ne savais pas pour les pommes de terre (malheur ! c'est la base de mon alimentation !). Pour la boisson j'ai goûté récemment les volv*c aux fruits, je vais peut-être continuer là-dessus (à vérifier sur l'étiquette mais c'est très probablement plus sain que les sodas). Pour le stockage, le problème c'est que je ne dois rien laisser apparent (c'est mon lieu de travail, même si je reçois rarement du public, le chocolat sur les étagères ouvertes ferait désordre... sans compter qu'on risquerait de me le piquer !). Je ne sais pas si je serai capable de limiter les quantités c'est vraiment compulsif, par moment je ne sais même pas ce que j'avale...
 
Tu peux remplacer les pommes de terre par d'autres féculents : riz, pâtes, mais aussi quinoa, sarrasin, orge mondé, patates douces,... (mais pas le maïs ni le millet)
Pour le côté compulsif/irrésistible, je te comprend, j'arrive pas non plus à résister.
 
Remplacer par du "sain" ne change rien au problème, quand t'as envie de chocolat et que tu te force à te contenter de noix, ben, c'est atroce parque tu te frustre et en plus tu va tomber la tablette entière à la première occasion. Le noir c'est pas mieux parce qu'il contient autant de sucre que les autres (il est juste moins gras). Et perso rien de penser me contenter d'un carré ça me frustre d'avance^^

Je préfère soit :

-attendre d'avoir faim et manger sereinenement l'aliment qui me fait envie.

-Choisir de manger sans faim, en réponse a une émotion, en suivant le principe de la pompe à chocolat http://www.linecoaching.com/xsupport/po ... colat.html
 
Erulelya, sur le graphique, on respire et on attend 3 minutes, cycliquement, jusqu'à ce qu'on craque ? Ou y a d'autres options ?
Mais sinon, le chocolat noir, quand tu dépasses les 80%, je pense que, quand même, la proportion de sucre diminue.... en tout cas, au goût, il est - sucré.
 
Tu ne craque pas, tu choisi de manger. C'est totalement différent car choisir c'est contrôler, donc ne pas céder à la pulsion dévastatrice. La pompe c'est le même principe que la pompe à morphine, les malades peuvent choisir d'accepter une douleur gérable pour eux ou de prendre un shoot.

Là tu es sous le coup d'une émotion négative qui génère de l'inconfort, respirer permet d'identifier la source de l'inconfort, nommer l'émotion et ce qu'elle te fait ressentir. Ensuite tu as le choix, accepter le sentiment d'inconfort quelques minutes ou choisir un aliment que tu déguste (j'insiste sur déguster : regarder, sentir, palper, écouter, apprécier le bruit qu'il fait sous la dent, les saveurs qu'il dégage...). Si tu accepte l'inconfort tu essaie de le gérer par d'autres moyens que la nourriture, et si au bout des 15 min c'est trop dur, tu déguste quelque chose qui te fais envie. Si tu pense que tu peux toujours gérer sans manger tu reccomence ton espace de respiration, identifier et nommer l'émotion, sa source, la façon dont tu peux la gérer. Ça peut durer jusqu'à ce que l'émotion s'estompe ou soit assez basse pour rester gérable, ou que tu choississe de manger.

Un exemple, hier vers 18h j'étais pas bien, je n'avais pas faim mais j'avais envie de fromage blanc au sucre (pour des raisons liées à du stress, une envie de frais...). Je me sentais assez mal pour avoir besoin de faire passer le truc tout de suite, mais j'ai pu arrêter ma dégustation à la moitié de ce que j'avais prévu de manger. Bien sûr je n'avais plus faim du tout après, je n'ai pas mangé à table avec les autres mais le soir vers 23h j'ai eu soudain très faim et j'ai été manger à ce moment là.

Pour la convivialité on repassera, mais là le but c'est de réapprivoiser mon corps, sentation et émotions. N'empêche que j'ai déjà un peu dégonflé
 
erulelya":1e0mmhgb a dit:
-Choisir de manger sans faim, en réponse a une émotion, en suivant le principe de la pompe à chocolat http://www.linecoaching.com/xsupport/po ... colat.html
Je teste... avant de tendre la main vers le tiroir, je me dis "non, attends encore un peu". J'arrive à repousser une ou deux fois, mais de quelques minutes seulement. Mais peut-être qu'à force ça marchera un peu mieux ?
 
A mon humble avis, ce serait plus judicieux de faire d'abord un travail sur toi, dans le bouquin que je lis il y a plein de petits exercises à faire avant d'arriver à surmonter les pulsions. Le premier c'est d'écrire sur un cahier tout ce que tu mange, dans quelles conditions, les émotions qui accompagnent la prise de nourriture, si tu mange pour répondre à ta faim, si tu t'arrête à sasiété. Ça petmet d'abord de brosser un tableau pour comprendre ce qui te fait manger.

Si tu ne sais pas très bien recconnaître faim et sasiété tu peux faire un autre exercise, partir de chez toi le matin sans rien dans le ventre, juste de l'eau, et tenir le plus longtemps possible, le but c'est d'arriver à une grande faim en ayant ressenti une petite faim, une faim modérée et une grande faim. Une fois que tu as très faim tu peux manger ce que tu veux et arrêter quand tu pense être rassasiée. Tout le reste de la journée tu essaiera de manger au signal de faim, peut importe que ce soit 14h ou 22h ou que tu loupe le repas classique en famille. Il suffit de le faire une fois normalement pour renouer avec la vraie faim.

Une fois que tu as bien identifié la faim, tu peux faire autre chose. A midi (quand tu as faim), tous les jours pendant 4 jours tu ne mangera que ton aliment préféré, par exemple une tablette de chocolat, des cacahuètes...A table, dans une assiette, comme si tu mangeait normalement. Tu t'arrête quand tu n'as plus faim et tu garde la tablette sur toi. Si tu as de nouveau faim dans l'après-midi tu peux remanger jusqu'à sasiété. N'hésite pas à écrire ce que ressent pendant ces tests.

Et aussi à lire ça http://www.penseesbycaro.fr/category/zermati-et-moi/ (le premier article est à la dernière page), elle raconte ses entretients avec Zermati et décrit les exercises.
 
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