la mort

Tu as raison j'aurai peut-être dû préciser que ce n'était que mon simple avis, excuse moi. Mais personne n'ayant revenu de la mort pour en témoigner ou n'ayant aucun souvenir d'une possible vie antérieure, on ne pourra donc jamais savoir sur la mort de notre vivant, donc tout ce qu'on pourra émettre ne seront que des hypothèses, rien de plus, aucunement des véritées générales.
 
Coucou, ça va mieux ce matin. Bé, en fait, y a plein de témoignages intrigants à travers le monde, de souvenirs de "vies antérieures". Attention je ne sais pas si ce sont vraiment des vies antérieures mais des gens, surtout des enfants, naissent, ou du moins font mention après quelques années, de souvenirs qui ressemblent fortement à des vies antérieures. Bon, évidemment, y a aussi tous ceux ou toutes celles qui ont des souvenirs et comme par hasard, ils ou elles étaient Ramsès, Charlemagne ou Napoléon ce qui est suspect lol. Egalement comme phénomènes intrigants, les enfants qui parlent une langue étrangère parfaitement sans jamais l'avoir apprise ou avoir été en contact avec elle. Et bien sûr toutes les NDE et des expériences récentes de gens reconnus morts cérébralement et qui relatent des visions postérieures à cette mort, et revenus pour en parler (cf. une enquête d'un médecin anglais dont il a été question en début d'année).
Bon, je ne m'y connais pas plus que ça, je n'ai pas de certitudes, mais je sais qu'il existe des phénomènes qui posent vraiment question à travers le monde et qui mettent le doute, en tous cas me le mettent. Dans ma théorie bouddhique, il y a néanmoins quelque chose qui "meurt", ou se décompose plutôt, à la mort, c'est le "moi" qui est tributaire de l'agrégat temporaire de divers éléments mais chacun n'est pas qu'un moi et quelque chose de plus essentiel se poursuit à travers un courant de conscience qui va se réagréger, poussé par le vent karmique à moins de connaître l'éveil ce qui permet de mettre fin au samsara et donc au cycle infernal des "réincarnations" (bien que les boddhisatvas choisissent de se réincarner par compassion pour tous les êtres). C'est une théorie, pas une affirmation et je n'en sais fondamentalement rien.
 
Personne, je veux à la rigueur que l'âme disparaissent, ou qu'elle n'existe pas. Mais le corps lui il reste, il devient au mieux de la matière pour créer autres choses, soit il en reste quelques choses. Il ne disparait pas. On est donc quelques choses, si ce n'est des atomes qui continueront leurs cycles, jusqu'à une fin. Ou pas.

Je ne sais pas si tu as vu Mr Nobody mais j'aime bien l'idée du film ^^
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mr._Nobody_%28film%29
 
Y'a des gens qui racontent en effet, tels que dans cet article ou dans celui ci (Comme dit Picatau, des enfants qui parlent des langues qui ne connaissent pas c'est aussi dit.)

Je recopie les articles que j'avais mit sur un fo' d'enfants/ados(voir ce topic si ça vous intèresse:http://mome.exprimetoi.net/t1663-documentaire-sur-la-reincarnation ): (Je ne retrouve plus les liens donc je mets les article en complet désolée.)


Genre du site "gentside.com"
Louisiane, États-Unis - Un garçon de 11 ans serait la réincarnation d’un pilote de chasse abattu à Iwo Jima en 1945, lors de la Seconde Guerre mondiale. Perplexes de prime abord, ses parents y croient désormais . Bruce et Andrea, les parents de James Leininger, étaient sceptiques au sujet de la réincarnation. Mais dès l’âge de 2 ans, leur fils souffrait de cauchemars au sujet du crash d’un avion. Sa mère explique : "Au début, on ne comprenait pas ce qu’il disait. Mais quelques mois plus tard, je l’ai entendu crier 'Avion en feu, je vais m’écraser. Le petit homme ne peut pas sortir.'" La mère du jeune garçon lui a alors demandé plus de précisions, ce à quoi James a répondu qu'un Japonais avait abattu son avion. Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur FacebookPartager sur Twitter Facebook Twitter En feuilletant un livre, le garçon a montré l’île d’Iwo Jima et a précisé que c’était bien le lieu du crash. La famille Leininger a ensuite retrouvé les traces des parents de James Huston Junior, un pilote abattu en plein vol le 3 mars 1945 à Iwo Jima. Ils se disent impressionnés des souvenirs du jeune garçon.

En savoir plus: http://www.gentside.com/pilote/un-enfan ... t7705.html
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Ces enfants qui se souviennent de leur vie antérieure
Citation :
Un professeur de psychiatrie a mis en évidence
que des enfants, dans leurs premières années,
se rappelaient de leur précédente incarnation.


Plus de 2 000 cas de réincarnations avérées

Le professeur Ian Stevenson – professeur en psychiatrie orienté vers la médecine psychosomatique –, s’est particulièrement intéressé à ce phénomène. Il a parcouru le monde à la recherche de jeunes enfants manifestant de telles réminiscences mémorielles.

Il a accumulé ainsi des témoignages sur tous les continents. Au total, il se penchera sur plus de 2 000 cas de réincarnations dont beaucoup accréditent le fait que les jeunes sujets puissent se remémorer, avec plus ou moins de précisions, leur précédente existence.

Quelques cas parmis ceux qu'il a étudiés :
Elle était soldat
dans l’armée japonaise

En Birmanie, il eut ainsi connaissance de Ma Tin Aung Myo1, une petite fille qui à l’âge de 4 ans semblait avoir inexplicablement développé une phobie des avions. Un jour, elle raconta à sa mère qu’elle avait été tuée pendant un bombardement alors qu’elle était soldat dans l’armée japonaise. Cette fillette, qui plus tard demanda un fusil pour jouet, eut toujours un comportement masculin.

Une petite fille qui chante
dans une langue qu’elle ne connaît pas

En Inde, il se pencha sur le cas d’une autre enfant, Swarnlata Mishra2. Celle-ci, un jour, chantonna très naturellement en bingihi, un des multiples dialectes indiens courant en Inde alors que dans sa famille on ne parlait que le hinte. Personne dans son entourage ne lui en avait appris les paroles.

Deux jumelles qui portent sur leur corps
les traces de leur vie précédente

Dans le Northumberland de l’Angleterre , il eut connaissance de jumelles3 qui, dès qu’elles commencèrent à s’exprimer clairement, évoquèrent régulièrement leurs sœurs aînées décédées à l’âge de 11 ans et 6 ans, fauchées par une voiture bien avant leur naissance. Toutes deux manifestaient des marques corporelles aux mêmes endroits que leurs sœurs défuntes et un comportement propre aux aînées. Au village, elles surent « d’instinct » où se trouvaient l’école, la balançoire du parc…

Une petite fille va jusqu’à donner
une recette à sa mère

Au Minnesota, Etats-Unis, une petite fille4 parlait régulièrement de ses « vrais parents » qu’elle voulait revoir et compara la cuisine maternelle à celle de sa « vraie maman », allant jusqu’à rapporter un jour à sa mère une recette d’escalope de maïs que « son autre maman » cuisinait.

De quoi nous inciter à être plus attentifs à nos chers chérubins...


Ou encore:
Les recherches de Ian Stevenson sur la réincarnation : la transmigration de l’âme est elle objectivement vérifiable ?
Citation :
29 juillet 2010 | Classé dans: >Dossier,Mystère | Publié par: Néo Trouvetout
De nombreuses personnes de par le monde ont témoigné avoir existé avant leur naissance, dans un autre temps, un autre endroit, dans un corps différent. Le processus de la mort et de la renaissance est plus connu sous le nom de la réincarnation. Est-ce une façon de se rassurer sur la mort, ou, comme le disent de nombreux chercheurs, un fait objectivement vérifiable ?


Les chercheurs parapsychologues disposent de trois sources d’information possibles :
- souvenirs concernant une ancienne identité, une ancienne famille, une ancienne vie. C’est souvent le cas d’enfants jeunes (de deux à sept ans en général).
- régression sous hypnose.
- intervention d’un médium servant de relation entre le sujet actuel et le sujet tel qu’il était dans une vie antérieure.
Le premier cas est le plus intéressant dans la mesure où il n’y a pas eu d’influences s’exerçant sur l’enfant, et où les vérifications sont plus faciles. C’est ce domaine qu’a spécialement étudié le docteur I. Stevenson, psychiatre (Université Virginia – U.S.A.). Il a fait de cette recherche d’indices sa spécialité. Son premier ouvrage publié sous le titre » 20 cas suggérant le phénomène de la réincarnation » sert de référence. La première édition américaine date de 1966. Stevenson avait alors enregistré 600 cas. En onze ans de recherches supplémentaires, il aurait parcouru près d’un million de kilomètres pour réunir quelque 1700 dossiers ! Il a recueilli des témoignages fort spectaculaires . Onze années après la première publication de son ouvrage, Stevenson, toujours à la recherche de témoignages supplémentaires écrit : « qu’ils soient pris individuellement ou qu’ils soient pris dans leur globalité, ces cas ne présentent pas un commencement de preuve de la réincarnation. »
Le plus grand spécialiste mondial en matière de réincarnation est sans nul doute le professeur lan Stevenson (1918-2007). Canadien d’origine, il vivait aux États-Unis où il a enseigné la psychiatrie à l’Université de Virginie.
Il a publié ses recherches dans plusieurs ouvrages dont trois traduits en français sur des enfants alléguant se souvenir d’une vie précédente et donnant des éléments permettant de retrouver des traces de cette vie précédente.
Dans son dernier livre datantd e 1995 et traduit en français « Les enfants qui se souviennent de leurs vies antérieures » : Ian Stevenson aborde certaines des questions que l’on se pose fréquemment au sujet des enfants qui prétendent se souvenir de vies antérieures.
- Pourquoi est-on plus susceptibles de se souvenir de certaines vies – notamment celles qui ont eu une fin violente – que d’autres ?
- Pourquoi presque tous les enfants oublient-ils, entre cinq et sept ans, les souvenirs plus précoces de leurs vies antérieures ?
- Pourquoi rencontre-t-on plus de cas en Asie et dans certaines parties de l’Afrique qu’en Occident ?
- Quelles sont les principales interprétations de ces cas, en dehors de la réincarnation ?
- Pourquoi, dans certains cas, la réincarnation semble-t-elle être la meilleure interprétation ?
Au cours des années soixante Ian Stevenson rassembla quantité de témoignages en faveur de l’hypothèse de la réincarnation.
La journaliste Hélène Renard a effectué une analyse méticuleuse du travail de Stevenson a identifié sept critères de classement :
-désir de retrouver l’ancienne famille,
-affirmation répétée d’une autre identité,
-habitudes, comportements, réactions similaires à celles du défunt,
-malformations congénitales ou marques de naissance,
-talents, aptitudes insolites, connaissances particulières,
-connaissances historiques, érudition,
-reconnaissance de lieux ou de gens.
Ces témoignages de réincarnation ne se limitent pas à l’Asie et d’ailleurs la croyance en la réincarnation est plus répandue qu’on ne le croit (Liban, Alaska, par exemple). Stevenson a même trouvé des cas en Occident, dans un environnement qui ne croyait pas à la réincarnation.
Toute l’approche de Stevenson obéit à des critères de vérification les plus rigoureux, c’est pourquoi on peut dire que l’on est passé d’une croyance présente chez de nombreux peuples du monde à une démarche scientifique de collecte de faits inexplicables sans l’hypothèse d’une transmission de souvenirs ou de vécu entre deux identités corporelles différentes.

Phénomènes Inexpliqués : La Réincarnation
envoyé par vodeo. – L’actualité du moment en vidéo.
Stevenson a noté différents phénomènes troublants chez les sujets étudiés :
1) Des pré-vision de réincarnation
Certains tentent de choisir leur prochaine vie avant de mourir, accompagnant leur choix de
souhaits sur leur nouvelle apparence physique ou leurs qualités. On ne rencontre que cette
caractéristique chez les Tlingits ou les Tibétains (22% des cas chez les Tlingits)
2) Des rêves annonciateurs
Dans cette caractéristique, généralement quelqu’un d’apparenté au futur sujet rêve d’un
défunt qui lui fait part de son intention ou de son désir de se réincarner. Le «rêveur» est
souvent une épouse, mère éventuelle du sujet qui va re-naître. Parfois, c’est le mari, ou un
parent, ou un ami qui reçoit le message en rêve. On a appelé ce phénomène «rêve
annonciateur» parce qu’il se produit, à de rares exceptions près, avant la naissance ou
quelquefois même avant la conception du sujet.

3) Des marques et défauts de naissance.
Les sujets ont parfois des marques sur le corps, qui correspondraient à des blessures ou
marques congénitales de la personnalité antérieure.
Stevenson a pu vérifier le dossier médical des personnes mortes dont les enfants disaient être la réincarnation : dans 20% des cas, il a découvert une concordance parfaite entre les traces de naissance et les blessures.
Les défauts et marques de naissance correspondant à ceux du défunt constituent, selon
Stevenson, les meilleures preuves pour justifier la croyance en la réincarnation. Ce sont des
taches bien visibles. Stevenson en a photographié des centaines.
Il a également travaillé sur les traces de naissance apparaissant sur l’épiderme de bébés: grains de beauté, zones de peau sans pigmentation ou sans pilosité. Il a constaté qu’un tiers des enfants disant se souvenir d’une vie antérieure sont porteurs de traces de naissance qu’ils affirment être des blessures reçues lors de leur vie précédente.
Quelques-uns des enfants examinés par Stevenson présentaient des marques sur la peau ou étaient affligés de malformations congénitales décrites comme des stigmates en relation avec leur vie passée. Ils étaient supposés correspondre, plus ou moins nettement d’ailleurs, à des blessures, cicatrices ou autres particularités physiques que le parent dont l’enfant se disait la réincarnation aurait présenté de son vivant, voire, s’agissant de blessures mortelles, aux derniers instants de sa vie.
Lorsque les stigmates sont visibles dès la naissance n’y a-t-il vraiment d’autre choix que d’invoquer la réincarnation ou, pour les plus sceptiques, le pur hasard ? Ne pourrait-on envisager, dans certains cas, l’hypothèse d’une autosuggestion maternelle, largement inconsciente, d’une grande efficacité sur le foetus ? Il est tentant de conjecturer sur ces questions. Là n’est pas notre propos, mais nous retiendrons malgré tout que les certitudes des proches qui en appellent à la réincarnation d’un parent défunt, arguant de la réalité des stigmates, reposent la plupart du temps sur des éléments discutables. Que ce soit à propos de la localisation de ces marques singulières ou de leur véritable conformité avec celles que portait la personne décédée.
Le cas de Ravi Shankar, un petit indien, est néanmoins intéressant car on y trouve nombre d’autres éléments en faveur de l’hypothèse d’une vie antérieure. Stevenson affirme par exemple qu’il fut capable de reconnaître les hommes qui le tuèrent, à l’âge de six ans, lorsqu’il s’appelait Ashok Kumar. Témoignage tout à fait extraordinaire car les vérifications indiquèrent que ses allégations étaient fondées : les faits se déroulèrent exactement de la façon dont il les avait relatés. Il se souvint que ses meurtriers l’exécutèrent à l’arme blanche et, entre autres mutilations, le décapitèrent.
Dans son existence actuelle son corps conservait ce qui pouvait apparaître comme un stigmate de cette affreuse blessure : » Sa mère certifia qu’il avait une marque rectiligne en travers du cou, semblable à la cicatrice d’une blessure faite par un grand couteau. Elle déclara s’en être aperçue pour la première fois quand son fils avait trois ou quatre mois. C’était apparemment congénital. Quand Ravi Shankar parlait du meurtre, il attribuait cette trace sur son cou aux blessures du crime. Au fur et à mesure qu’il grandissait, celle-ci changeait de place. En 1964, elle était en haut de son cou, juste au-dessous du menton, et s’était quelque peu estompée. »
Le cas de Corliss Chotkin Junior, dont il fut question plus haut, évoque également le phénomène des stigmates. Son grand-oncle, Victor Vincent, avait annoncé à sa nièce, environ un an avant sa propre mort, qu’il reviendrait sous les traits de leur futur enfant. On notera en passant que cet exemple pourrait être interprété dans le cadre de la précédente hypothèse d’une autosuggestion maternelle.
» Je vais revenir, je serai votre prochain fils. J’espère que je ne bégaierai pas autant que maintenant. Votre fils aura des cicatrices. » Il enleva alors sa chemise et lui montra une cicatrice dans le dos, provenant d’une opération subie quelques années plus tôt.
Dix-huit mois environ après la mort de Victor Vincent sa nièce mettait au monde un garçon, Corliss Chotkin, qui portait effectivement deux marques sur le corps de même forme et, grosso modo, au même emplacement que son grand-oncle décédé. Très tôt, dès qu’il fut en mesure de se faire comprendre, il reconnu et nomma différentes personnes qui composaient l’entourage du vivant de celui-ci.
Stevenson ajoute que » Victor Vincent bégayait beaucoup et il avait exprimé le voeu de moins bégayer dans sa nouvelle vie. Corliss bégayait énormément dans sa jeunesse et cela dura jusqu’à ce qu’il suive, à l’âge de dix ans, un traitement avec un orthophoniste. Il n’avait plus de défaut de prononciation lorsque je l’interrogeai. »
Enfin, le cas de Wijeratne au Sri Lanka, ne manque d’intriguer lui aussi. Il présente à sa naissance, en 1947, une nette difformité au niveau du thorax et au bras droit ; ce que sa famille interprète comme une conséquence karmique. Dans ce témoignage on relève que la réincarnation intervient assez tardivement, près de 19 ans après le décès, contrairement à la norme énoncée par Stevenson.
Le père le Wijeratne nota également certaines ressemblances avec son frère défunt, Ratran Hami. Wijeratne avait comme lui le teint mat alors que ses autres frères et soeurs avaient plutôt la peau claire. Son père, observant d’autres similitudes de physionomie entre son fils et son frère, déclara à sa femme : » Mon frère est de retour. » Celle-ci ne semble pas avoir prêté grande attention à cette remarque et aucun des deux ne fit le lien entre la difformité du garçon et Ratran Hami.
Vers l’âge de deux ans, deux ans et demi, Wijeratne commença à marcher autour de la maison en parlant tout seul. Son comportement intrigua sa mère qui écouta ses propos. Elle le surprit en train de dire que son bras était difforme parce qu’il avait tué sa femme dans sa vie précédente. Il cita de nombreux détails en rapport avec un crime dont elle n’avait, jusqu’alors, jamais entendu parler. Elle questionna son mari et H. A. Tileratne Hami confirma l’exactitude de ces propos : son jeune frère avait été exécuté en 1928 pour avoir assassiné sa femme.
Le père de Wijeratne tenta de dissuader son fils de parler de sa vie antérieure. Pourtant l’enfant persistait, souvent seul, en un sombre monologue, ou se confiait à des personnes qui le questionnaient sur son bras. Il fit un récit circonstancié du meurtre, de l’arrestation et de l’exécution de Ratran Hami, donnant avec réalisme d’abondants détails (…). Selon la mère de Wijeratne, il racontait ses souvenirs par bribes. Elle ne releva pas de circonstances extérieures qui pussent susciter ses récits sur la vie de Ratran Hami.
4) Des propos des enfants sur leur vie antérieure.
Un enfant qui se rappelle sa vie antérieure commence en général à en parler vers l’âge de 2
ans, et à l’oublier vers l’âge de 5 ans. Les souvenirs peuvent se limiter à quelques «flashback
» ou, au contraire, couler à flots. L’enfant tend à se rappeler surtout les
événements de la dernière année, des derniers mois et jours de sa vie précédente. Environ
trois quarts des sujets affirment revoir leur mort, et avec plus de précision encore lorsque
la mort a été violente (dans les cas authentifiés, 94 % des sujets parlaient de leur mort –
par accident ou meurtre – contre 52 % lorsque la mort avait été naturelle ). Les
souvenirs sur les personnes ou objets qui entouraient l’ancienne personnalité pendant les
derniers temps de son existence ont priorité sur tout le reste. Les sujets ont habituellement
retenu le nom de leur ancienne personnalité et son entourage.
La plupart des sujets n’ont rien à nous révéler sur la période intermédiaire entre la mort de
l’ancienne personnalité et leur propre naissance.
Beaucoup de sujets affirment qu’ils reconnaîtraient leurs parents ou amis antérieurs si on
les amenait sur les lieux de leur ancienne incarnation. C’est ce qui s’est produit dans de
nombreux cas: ces «visites» ont permis aux sujets de se retrouver parmi ceux qu’ils
avaient aimés ou simplement connus. Stevenson attache peu d’importance à ces rencontres
car elles ont sont rarement contrôlées par des observateurs impartiaux. Lors de la
rencontre, l’enfant est mis souvent tacitement sur la bonne voie. Il y a pourtant deux sortes
de circonstances où la re-connaissance peut-être considérée comme positive: – Celle
où l’enfant reconnaît spontanément quelqu’un qu’il voit pour la première fois par hasard; -
Celle où la rencontre a lieu dans des circonstances très contrôlées.
5) Des talents ou dons particuliers
Certains réincarnés interrogés par Stevenson disaient bénéficier de talents caractéristiques d’une prétendue personnalité antérieure. Ce que confirmaient les familiers en précisant que ces talents évoquaient indéniablement un trait spécifique de la personnalité d’un proche défunt.
Il n’est pas rare, alors, que la virtuosité dont font preuve certains de ces enfants amène l’entourage à y répondre, en conformité avec les croyances locales, par la réincarnation ou par la re-naissance.
La xénoglossie est la connaissance d’une langue que le sujet n’a pas apprise. Les cas
authentiques de xénoglossie contribuent largement à prouver la survivance après la mort.
Cependant, fort peu de sujets, même s’ils se rappellent avoir habités un pays différent dans
une autre vie, sont aptes à comprendre ou à en parler la langue. Néanmoins, il semble
qu’ils l’apprennent plus vite que leurs frères et soeurs quand on leur enseigne.
Le comportement insolite des sujets, plus conforme à celui de l’ancienne personnalité qu’à
celui de leur entourage, a d’abord étonné Stevenson. Il mit encore plus de temps à se
rendre compte que ces comportements pouvaient aussi aider les psychologues et les
psychiatres à expliquer certains types de comportements jusqu’ici mystérieux, ainsi que
certains phénomènes biologiques et médicaux dont on ne connaît pas la cause .
En Alaska, Corliss Chotkin, prolongement supposé de la personnalité de son grand oncle Victor Vincent, Tlingit de pure souche, possédait une habileté remarquable dans la mécanique ; activité dans laquelle excellait son grand oncle. Et tout comme lui Corliss possédait l’âme d’un marin :
Victor Vincent aimait le bateau et la vie sur l’eau. (…) Il se montrait très compétent devant les bateaux et leurs machines. Corliss, lui aussi, appréciait l’eau ; il avait exprimé le souhait de parcourir le monde en bateau. Il se montra également très doué pour le maniement et les réparations de moteur. Il apprit tout seul, sans leçons, à les mettre en marche. Ce talent n’était pas hérité de son père qui ne connaissait rien aux moteurs et donc n’y touchait pas, tandis que Corliss réparait facilement un moteur cassé.
Svarnlata chantait et dansait en même temps, l’un n’allant jamais sans l’autre. C’est comme si elle avait appris simultanément chant et danse, ne pouvant les séparer. Le professeur P. Pal le croyait. Lors d’une entrevue avec Svarnlata et sa famille en 1963, il observa » qu’elle avait des difficultés à se souvenir des mots si elle n’exécutait pas les danses. » Elle fut capable de danser et de chanter de la sorte jusqu’en 1971, date à laquelle elle accepta gracieusement de me donner une représentation. Bien qu’incapable de comprendre les paroles, je fus très impressionné par sa voix et par son talent chorégraphique. Son père qui m’accompagnait, déclara que c’était en tout point identique à sa première démonstration, bien des années auparavant. Svarnlata n’avait rien oublié ! Le professeur Pal observa la représentation de manière bien plus approfondie, puisqu’il m’écrivit que » les airs semblaient être justes et les attitudes convenables et séduisantes. » (Svarnlata rejoua trois fois pour lui afin qu’il puisse transcrire les chants).
Le professeur Pal qui est originaire du Bengale identifia ces chants comme étant du bengali et il apprit, lorsqu’il retourna chez lui au Bengale occidental, que deux d’entre eux provenaient de poèmes de Rabindranath Tagore. Le troisième chant, lui aussi sans conteste en bengali, était un poème mineur inconnu du professeur Pal.
6) Inversion des sexes
On trouve dans le livre de Stevenson des histoires sur ces personalités insolites à qui on attribue à la réincarnation une aptitude ou un intérêt pour une pratique caractéristique de l’un ou l’autre sexe :
Paulo Lorentz, petit brésilien féru de couture, présentait une inversion de sexe estimée peu fréquente par Stevenson. La personnalité réincarnée en Paulo était l’une de ses soeurs, la défunte Emilia. Celle-ci, particulièrement douée pour la couture l’avait pratiquée avec génie. Après son décès aucune de ses quatre soeurs, qui montraient un goût très modéré pour ce genre d’ouvrage, ne l’avait jamais égalée. En revanche, Paulo, leur jeune frère, outre une exceptionnelle précocité, témoignait dans ses premières années d’une dextérité comparable à celle d’Emilia : » Les témoins, nous dit Stevenson, s’accordent pour trouver extraordinaires non seulement son intérêt et ses aptitudes, mais aussi une réelle habileté naturelle. Par la suite, alors que sa personnalité commençait à gagner en virilité, son aptitude pour la couture cessa de se développer, si bien qu’arrivé à l’âge adulte il était beaucoup moins compétent que ses soeurs. Le point important à prendre en considération est la spontanéité précoce de ses dons pendant sa toute petite enfance. »
6) Des phobies
Les phobies relatives aux circonstances de la mort de l’ancienne personnalité ont
particulièrement frappé Stevenson, et elles sont fréquentes. La peur de l’eau, la terreur des
armes à feu correspondent à une noyade ou à un assassinat par balle. Ces enfants ont
tendance à généraliser leurs aversions. Les préférences pour certains mets, le dégoût de
certains autres forment une catégorie importante.
Stevenson a par ailleurs étudié des cas de phobies (par exemple la peur de l’eau) se manifestant chez les enfants très jeunes. Ainsi, des enfants ayant refusé de se baigner dès leur plus jeune âge, lui ont affirmé, dès qu’ils purent parler, être morts noyés.
Beaucoup de sujets gardent l’impression d’être encore des adultes, et apparaissent ainsi à
leur entourage, c’est-à-dire plus mûrs que leur âge. Ils ont une attitude de condescendance
vis-à-vis des autres enfants. Les sujets ont souvent un sens des responsabilités qui manque
aux enfants normaux. On peut leur confier des tâches ménagères ou autres bien plus tôt
qu’à l’habitude.
Les sujets qui ont changé de sexe d’une incarnation à l’autre (selon leur propre
témoignage) ont intéressé particulièrement Stevenson par la persistance du comportement
antérieur. Leur façon de jouer, de s’habiller, de parler, reflète le genre de leur personnalité
précédente.
7) Quand la Réincarnation sert de preuve dans un procès
Et puis il y a eut ce cas troublant sur l’histoire de la réincarnation supposée d’une jeune Indienne nommée Sudha, dont le corps a été retrouvé le 26 octobre 1978 le long du chemin de fer du Gange.
L’enquête de l’époque a conclue qu’après avoir été étranglée, elle fut jetée d’un train en marche.
Quatre années plus tard, Meenu, une enfant de 3 ans habitant dans le village de Bethar, commença à raconter des détails étranges et très précis, concernant les circonstances de la mort de Soudha. Elle dit que c’est une de ses vies antérieures.
Meenu aurait donc vécue au travers du corps de Sudha, à Kânpur, et aurait été mariée à un médecin de renom, le docteur Vinay…
Le département de parapsychologie de l’université de Virginie aux Etats Unis, s’est intéressé au cas de Meenu. Selon le parapsychologue qui aurait étudié le cas de la réincarnation de Meenu, il lui semblerait très difficile pour une enfant de cet âge là, d’être capable d’une manipulation quelconque, afin de fournir des détails aussi précis sur la vie de Sudha.
Le témoignage de Meenu a servit dans le procès qui envoya le docteur Vinay, mari de Sudha, en prison pour meurtre.


Réincarnation de Meenu
envoyé par Introcrate. – Regardez les dernières vidéos d’actu.

Stevenson considère ces cas comme suggérant la réincarnation, rien de plus; tous présentent des points faibles, aucun d’eux ne met en évidence la preuve formelle de la réincarnation. Sa seule conclusion est la nécessité d’approfondir l’étude de cas analogues. La vingtaine de cas d’enfants présentés dans son livre (Twenty cases suggestive of reincarnation 1966) ne constitue qu’un mince échantillon d’une collection de mille deux cent cas à l’époque. Les enfants conservent et expriment mieux des souvenirs d’un hypothétique vécu antérieur.
Le nombre des cas de réincarnation est plus élevé dans certains pays : Inde, Sri Lanka, Birmanie, Brésil, Alaska, Liban… tiendrait surtout de ce que les récits des enfants y sont mieux tolérés.
Stevenson rejette toute possibilité de fraude; en vertu de la mise en scène qu’aurait imposé la concordance de très nombreux témoignages et du fait de l’absence d’un mobile qui justifierait l’intérêt d’une telle fraude.
Pourtant au delà de ces cas troublants, le doute sur ces « souvenirs » réels ou pas subsistent.
Si beaucoup d’éléments indiquent que la personnalité semble survivre à la Mort, d’importantes questions restent toutefois sans réponses. Par exemple, si nous avons tous vécu plusieurs vies, pourquoi se souviendrait-on de certaines plus que d’autres? Selon certains parapsychologues le rappel d’une vie antérieure s’effectuerait alors par « intrusion télépathique » dans la vie de quelqu’un d’autre. Mais, outre que cette interprétation soulève plus de mystères qu’elle n’en résout, cette thèse n’explique pas pourquoi la grande majorité des gens arrivant à se « brancher » sur des vies antérieures ne présentent aucune autre faculté extrasensorielle?
D’autres chercheurs avancent que le rappel des vies antérieures est un phénomène d’ordre biologique, le résultat d’une mémoire ancestrale, raciale ou collective qui s’étendrait sur de nombreux siècles. A travers un processus inconnu, sans doute génétique, le sujet se brancherait sur les expériences ou les processus mentaux d’un ancêtre, d’un homme ou d’une femme du même pays. Là encore, le mystère reste entier.
L’existence d’un lien entre les souvenirs de vies antérieures et des troubles multiples de la personnalité a aussi été avancée. Dans certains cas, on a vu apparaître accidentellement des sous-personnalités, notamment lorsque l’hypnose était utilisée à des fins médicales. Cette faculté pour l’esprit d’opérer une sorte de « scission » existe sans doute dans une certaine mesure chez tout individu, et ne se révèle que lorsque nous nous laissons glisser dans un état de conscience modifiée. Il demeure néanmoins délicat d’expliquer tous les détails historiques, précis ou obscurs, pouvant surgir à l’occasion d’une séance d’hypnose…
En définitive, ces différentes thèses explicatives n’abordent que partiellement les cas de rappels de vies antérieures et ne prennent pas en compte toutes les données de façon satisfaisante. Selon le docteur Stevenson, la réincarnation reste l’explication la plus vraisemblable. Si beaucoup d’éléments indiquent que la personnalité semble survivre à la Mort, d’importantes questions restent toutefois sans réponses. Par exemple, si nous avons tous vécu plusieurs vies, pourquoi se souviendrait-on de certaines plus que d’autres? Et, plus incompréhensible encore, pourquoi la plupart d’entre nous n’a aucun souvenir de vies antérieures ?
Le débat reste ouvert…

Et comme c'est dit dans le sujet, il parait qu'on peut voir ses vies antérieure(pour ceux qui y croient) avec le voyage astral et sous hypnose.

Après c'est juste des articles bien sûr. Vrai ou pas? A chacun de croire ce qu'il veut.


Shu, comme toi j'avais peur de la mort de 6 à 11 ans environ en y faisant des crises d'angoisses même (où je galérais à dormir et tout ça) mais j'ai apprit à relativiser et à se dire que sans la mort, ça serait assez nul quoi car être immortelle ce serai juste horrible quoi! (Après je suis trèssss trèsss trèsss loin d'être de bons conseil...! )
 
Merci kahte pour le partage du film :)

Interessant cet article, ça amène à réfléchir tout ça, bien que je reste encore très sceptique, je ne peux nier que le sujet de la réincarnation mérite d'être approfondie.

J'avais déjà eu un passage comme ça MVA vers 9-10 ans puis ça s'était arrêté et c'est revenu depuis l'année dernières, même si l'immortalité semble "horrible", je trouve que 100 ans c'est quand même trop court. Après je suis qu'au tout début de ma vie donc finalement peut-être qu'au bout de 100 ans de vie on en a marre.
 
J'avais écrit un texte sur le sujet : La réincarnation , un article qui illustre ma croyance et ma vision de la chose mais qui ne se base sur aucune certitude scientifique. Toutefois, cela me paraît logique, je pense que la vie, et en particulier la vie humaine, est signifiante. J'ai du mal à croire à l'idée que nous naissions, nous découvrions le concept de bien et de mal et que nous mourrons quelques années plus tard comme ça. Je pense que la compréhension de la vie nécessite de nombreuses vies et que nous vivons, vie après vie, afin d'apprendre et de nous améliorer. Je ne crois pas que l'on puisse devenir quelqu'un de bien comme ça d'emblée, dès notre première vie. Je ne pense pas par exemple que le végétarisme soit quelque chose qui se comprenne en une seule vie par exemple. Après, il y a des réalités comme le fait que notre corps s'allège lorsque nous mourrons, comme si notre âme quittait notre corps.

Avant, je trouvais ça farfelu et fou quand j'étais ado, puis au fil des années et après m'être laissé guider par ma curiosité, le sujet est tombé dans mes recherches et j'ai creusé la question, et ça m'est apparu comme la réponse à de nombreuses questions. J'ai toujours eu du mal à accepter et intégrer dans mon esprit le mode de vie que l'on nous oblige à suivre dès notre naissance, à savoir aller à l'école pour apprendre un métier pour travailler toute sa vie, etc... Je me suis toujours posé des questions sur le sens de la vie et avait la sensation que nous étions, tous ou presque, dans l'erreur.

D'ailleurs, mes convictions en la réincarnation ont grandi en moi au même moment où la nécessité d'arrêter de manger les animaux s'est imposée comme une vérité inéluctable dans mon esprit. Pour une raison qui m'échappait, les deux allaient de pair.

Après, je dis ça, mais quand je pense à ma vie dans ce monde, je n'aurais pas envie de revivre dans un monde tel que nous le connaissons. Heureusement, il y a comme un "reset" quand on est réincarné si on est bel et bien réincarné.

Enfin, j'avais vu un documentaire passionnant sur le petit James Leinninger. Je le recommande vivement si tu t'intéresses au sujet Shu. Et un ami à moi avait vécu une expérience avec un voyant ou un médium (je ne sais guère trop) qui lui avait révélé que son karma était noir, et lui avait expliqué que sa dernière vie remontant à la Révolution française, qu'il avait tué beaucoup de monde, pas forcément pour faire le mal mais pour faire la police et par égard à ses convictions, et qu'il avait notamment tué son âme sœur. Et il ne s'était réincarné que lors de ce siècle afin de gagner sa rédemption. Cette personne lui avait révélé des détails qui avaient troublé mon ami puisqu'il s'agit de points communs entre les deux vies que cet homme ne pouvait connaître.
 
ChrisRed":uet84vgu a dit:
Après, il y a des réalités comme le fait que notre corps s'allège lorsque nous mourrons, comme si notre âme quittait notre corps.
Enfin, réalité assez discutable car peu vérifiée. Certes, il y a eu cette expérience qui a conclu sur "l'âme fait 21 grammes", sauf que ça s'est fait sur seulement 6 personnes, et que sur les 6, 5 n'ont pas répondu ainsi.

Autre sujet d'ailleurs, qui mériterait un débat à lui seul : selon la théorie du "poids de l'âme", les chiens n'ont pas d'âme. Par extrapolation, l'auteur indique que l'humain serait le seul animal ayant une âme.

Dans ce cas, à quoi bon être animaliste, végéta*ien comme végane ? Après tout, au vu de cette expérience, on pourrait imaginer que seul l'humain a un "but" sur Terre, étant le seul possédant une âme.
Le reste serait un genre d'environnement, rien d'autre ?

Je pense que ce chercheur a biaisé tout seul son expérience, cherchant à prouver que l'âme avait un poids, il a réussi à le faire...
Un peu de la même façon que ces nombreux chercheurs croyants prouvant que le Suaire de Turin est une vraie relique en faisant appel à des arguments tels que "le rayonnement lors de la résurrection".

ChrisRed":uet84vgu a dit:
Et un ami à moi avait vécu une expérience avec un voyant ou un médium (je ne sais guère trop) qui lui avait révélé que son karma était noir, et lui avait expliqué que sa dernière vie remontant à la Révolution française, qu'il avait tué beaucoup de monde, pas forcément pour faire le mal mais pour faire la police et par égard à ses convictions, et qu'il avait notamment tué son âme sœur. Et il ne s'était réincarné que lors de ce siècle afin de gagner sa rédemption. Cette personne lui avait révélé des détails qui avaient troublé mon ami puisqu'il s'agit de points communs entre les deux vies que cet homme ne pouvait connaître.
Il existe de nombreuses explications plus rationnelles à ce type d'histoire, en particulier l'effet Barnum (façon horoscope) et la lecture à froid (tâtonnement sur des sujets d'abord vagues puis de plus en plus précis et analyse de l'attitude de l'interlocuteur face aux affirmations que l'on fait).
En mon sens, il est difficile d'affirmer que la réincarnation existe parce que les médiums ont vu le passé d'un-e ami-e à toi. C'est beaucoup de choses extraordinaires à accepter. Il faudrait d'abord donner du crédit aux médiums avant de faire des déductions sur la réincarnation.
 
Ce ne sont que des exemples qui peuvent corroborer ma conviction, rien de plus.

Ce ne sont pas les raisons qui m'ont poussé à croire en la réincarnation. Cela serait léger. Je pense que l'article que j'ai écrit explique sûrement mieux mon point de vue, même si j'ai perdu de vue les mots que j'ai employés. Après, je pense qu'il y a des réalités qui ne sont pas forcément faites pour s'expliquer scientifiquement parlant ou pour s'argumenter trop. Il faut accepter parfois de lâcher prise sur la volonté de tout expliquer à mes yeux. Et prendre un risque quelque part. Tout en acceptant la possibilité que l'on se trompe.
 
Je n'accusais pas ta croyance d'être fausse, je soulignais uniquement les arguments qui m'ont semblé inexacts.

De mon point de vue, il n'y a aucune raison pour que nous ayons une vie après la mort. La mort est tout aussi utile au monde que la vie. Je ne vois pas de raison pour croire qu'une fois mort, on ait accès à un "autre monde", où l'on n'est plus soumis aux mêmes lois, qui nous permet de vivre indéfiniment, souffrir sans cesse, ou bien revenir sur Terre pour recommencer.

Pour moi, il s'agit de se rassurer. De se dire que notre vie n'est pas vouée à disparaître. Se dire que le monde continuera avec nous ou ne continuera pas. Se dire qu'on n'aura pas vécu "pour rien". Mais c'est donner un but à la Vie, qui n'en a pas forcément un. C'est définir que notre existence est importante. Je doute qu'elle le soit.

C'est mon point de vue, il ne vaut pas plus qu'un autre.
 
Il ne vaut pas moins qu'un autre :)

C'est tout à fait plausible ce que tu dis. C'est une possibilité. Je ne pense pas avoir ces intentions-là, pas consciemment en tout cas. J'ai du mal à me dire "tout ça pour rien". Je ne veux pas donner un but à la vie, mais j'espère plutôt qu'il y en ait un et j'ai du mal à comprendre pourquoi la vie serait là si elle était insignifiante. Tout est si bien pensé dans la nature. Certaines espèces sont totalement complémentaires comme les anémones et les poissons clowns par exemple. Les quatre éléments qui gouvernent la vie, à savoir le feu, l'eau, l'air et la terre semblent se coordonner à merveille pour régir la vie sur Terre. J'ai du mal à imaginer que tout ça soit le fruit d'une coïncidence et que nous soyons emmenés à vivre les uns après les autres et à mourir, sans tirer aucune expérience ou aucun fruit de nos vies.

Bien sûr, le problème, c'est qu'on ne pourra jamais vraiment être sûr à 100% à part quand nous exhalerons notre dernier souffle. Mais ça reste toujours intéressant je trouve de se projeter sur ce genre de sujets. Je m'ennuyais énormément à l'Université quand mon esprit vagabondait et se posait mille questions alors que mes collègues parlaient de télé-réalité, de fringues, et de choses qui justement n'avaient aucun sens et aucune intérêt à mes yeux.
 
Concernant le "pourquoi la vie serait là si elle est insignifiante"... C'est en mon sens donner un but à la nature. Pourquoi la nature devrait-elle avoir un but ? C'est certes rassurant, cohérent de notre point de vue d'humain vivant voulant servir à quelque chose, mais ça ne justifie pas grand chose.

Pour moi, la vie est là parce que "ça s'est goupillé comme ça".

Ça permet d'ailleurs d'aller sur la suite, avec les espèces complémentaires les unes des autres. Je pense qu'on peut dire deux choses ces "espèces complémentaires" :
  • Dans le buisson évolutif, il a bien fallu que des espèces disparaissent. Celles qui ont su assurer la continuité de leur génome sont celles qui sont là aujourd'hui. Certaines ont donc pu y parvenir en devenant complémentaires les unes des autres, ce qui a permis de favoriser leur reproduction.
  • Attribuer une cohérence "au-delà de notre entendement" à cela, c'est oublier que nous sommes face au seul exemple que nous connaissions. Si cela n'existait pas, nous ne serions pas là pour en parler. Si cela fonctionnait différemment, nous ne nous en étonnerions pas et trouverions cela parfaitement cohérent.

Je comprends parfaitement qu'il soit difficile d'admettre que la vie ne servirait à rien d'autre qu'à être là, et qu'on n'en tire rien en tant qu'individu une fois décédé. Cependant, c'est en premier lieu oublier que l'on change d'autres vies, qui changeront d'autres vies, etc.

Ensuite, c'est une recherche de sens qui entraîne des déductions et croyances qui ne cherchent qu'à nous justifier, à nous donner un but. Pourtant, je vis très bien en me disant qu'un jour, je ne serai plus là, et que rien ne changera. Il faut simplement admettre que l'on n'est rien dans l'Univers, et que nous n'avons rien de plus qu'un autre, qu'un prédécesseur ou qu'un successeur.

Nous sommes là pour un temps, et nous en profitons. Nous vivons, et un jour, c'est fini. C'est la vie qui est importante, pas sa finalité. Et c'est le fait qu'elle ait une fin qui la rend si appréciable.
 
Ce que tu dis pour conclure correspond à ce que je pensais justement il y a quelques années, et cela me permettait notamment de justifier mes excès (alcools, drogues, etc.). Je pense que, même si ce que tu dis peut très bien être possible et vrai, ta conclusion ou le fait de penser que "ça s'est goupillé comme ça" est une façon de penser un peu "simpliste".

Je comprends qu'autant le fait que la nature ait donné un but puisse paraître rassurant, pourtant ça ne me rassure pas plus que ça, au contraire même car cela voudrait dire que nos actes ont du sens et donc cela impliquerait que nos agissements sur Terre auraient des conséquences, qui pourraient se répercuter sur nos prochaines vies. Ça aussi, le fait que l'on puisse agir impunément, j'ai du mal à l'accepter. Je ne crois pas que les êtres humains soient les mieux placés pour se juger les uns les autres. Et j'ai du mal à penser que l'on ait liberté totale de faire le mal, sans sanction ou retour de bâton, ou le bien, sans récompense ou épanouissement personnel. Du fait du caractère éphémère de notre existence, l'Homme se comporte n'importe comment avec la planète, et ne se soucie pas de l'héritage qu'il laisse aux générations futures. Tout ça me paraît bien trop facile. Ton explication me paraît quand même simpliste, trop facile. Le fait que la vie ait du sens pourrait certes nous conférer une certaine importance, mais également des responsabilités. La vie est importante comme tu dis, et nous faisons partie de la vie, nous sommes un fruit de la nature, et sans vouloir dire par arrogance que nous sommes importants, je pense qu'étant des êtres vivants, cela nous confère un certain but, un certain rôle.

Toutefois, je ne crois pourtant pas en un créateur barbu et en aucune religion que ce soit. le caractère divin ne me convainc pas et je crois surtout en l'importance de la nature.
 
ChrisRed":2larbclg a dit:
Ce que tu dis pour conclure correspond à ce que je pensais justement il y a quelques années, et cela me permettait notamment de justifier mes excès (alcools, drogues, etc.).
Non, c'est pas un "advienne que pourra, on ne vit qu'une fois". Justement, je n'ai qu'une vie, et je ne pense pas revenir après. Je ne vais donc pas me bousiller le corps et crever d'un cancer des poumons à 50 ans, le teint jauni par un foie malade, avec une seringue dans le bras, 4 cures de détox sans résultat plus tard.

J'essaie justement de prendre soin de moi. Je vis en respectant mes valeurs et mon intégrité. Je pense que quand je partirai, ce sera sans retour. Alors je fais gaffe à partir tard, et avec le meilleur état possible. Comme ça, j'aurai profité au max.

Ce que je voulais dire, c'était justement l'inverse de ce que tu as compris. À savoir que si la vie n'a pas de fin, à quoi bon en prendre soin ? Après tout, même si je crève à 20 ans écrasé en bas d'un immeuble, je reviendrai sur Terre pour un second tour.

ChrisRed":2larbclg a dit:
Je pense que, même si ce que tu dis peut très bien être possible et vrai, ta conclusion ou le fait de penser que "ça s'est goupillé comme ça" est une façon de penser un peu "simpliste".
Non, ce n'est pas simpliste. Simplement, ça aurait pu en être autrement. Mais c'est comme ça.
On explique quasiment tout de manière scientifique, même la création de l'univers à partir de rien (merci la physique quantique).
Je trouve au contraire que penser que c'est là parce que quelqu'un l'a mis là est plus simpliste. C'est une réponse simple à un problème compliqué.
Il faut la physique quantique, la physique, la biologie, la chimie, et des tonnes de sciences très pointues pour expliquer l'ensemble de ce qui nous entoure. L'expliquer uniquement par une conscience supérieure créatrice me semble bien trop simple.
Des causes et leurs conséquences, à l'échelle de l'infiniment grand comme de l'infiniment petit ont défini la réalité telle que nous la connaissons. Mais tout aurait pu se produire autrement que nous aurions exactement le même échange.

ChrisRed":2larbclg a dit:
Ça aussi, le fait que l'on puisse agir impunément, j'ai du mal à l'accepter. Je ne crois pas que les êtres humains soient les mieux placés pour se juger les uns les autres. Et j'ai du mal à penser que l'on ait liberté totale de faire le mal, sans sanction ou retour de bâton, ou le bien, sans récompense ou épanouissement personnel.
Le Bien et le Mal sont des valeurs que nous définissons nous-même, par rapport aux normes de notre société et à nos ressentis. Peut-être que manger végétarien, c'est mal ? Peut-être que ne pas se promener nu, c'est mal ? Comment savoir ce que ce "juge suprême" attendrait de nous ? Peut-être devrions-nous tous nous raser le crâne et manger des cailloux pour être bons.

ChrisRed":2larbclg a dit:
Le fait que la vie ait du sens pourrait certes nous conférer une certaine importance, mais également des responsabilités.
Je suis végane et je pense qu'il faut protéger la planète. Je me sens responsable et je pense que je dois me battre pour que les générations futures puissent vivre. Je me sens responsable pour tout ce qu'on détruit et qui était là bien avant nous.

À l'inverse, ceux qui croient à la vie après la mort ne se gênent pas forcément pour tout détruire. Les croyants en une vie post-mortem exploitent toujours du pétrole, du gaz de schiste, mangent encore de la viande, roulent encore en voiture diesel, déforestent encore l'Amazonie.

Je ne pense pas que l'écologie et la vie après la mort soient des sujets qui se connectent automatiquement dans le crâne de chacun d'entre nous. Surtout que c'est souvent égocentré : je dois être bon pour que le prochain MOI ait une bonne vie. Je m'en fous des autres, je veux juste ma récompense.

ChrisRed":2larbclg a dit:
je crois surtout en l'importance de la nature.
Moi aussi, mais je ne lui donne pas de projet. Je pense simplement qu'elle est là.
 
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