LeslieBo
Massacre des légumes
- Inscrit
- 10/2/15
- Messages
- 2 238
- Score de réaction
- 1
- Localité
- Pays de la Loire
- Site web
- www.youtube.com
Bonjour, bonsoir, bonne nuit, i don't know !
Alors, voilà, en ce moment, j'ai de gros débats avec mon copain sur le végéta*isme/veganisme. Il n'est pas végéta*ien ni vegan, mais dit comprendre notre vision des choses. Cependant, c'est un homme qui se pose beaucoup de questions et qui, finalement, m'a menée à une réflexion à laquelle j'aimerais moi aussi venir chercher des réponses.
Nous avons abordé beaucoup de sujet, finalement fait le tour de ce qui peut se rapporter au végéta*isme/veganisme.
1) La question de la sensibilité des végétaux.
J'ai bien entendu parler du fameux ''cri de la carotte'', mais sans y avoir plus penser. Bien sûr, pour moi, le plus illogique se trouve dans le fait que manger un animal qui a déjà mangé des végétaux serait finalement pire que de manger que des végétaux.
Donc, voilà ce qu'il avance : nous n'avons aucune preuve scientifique que les végétaux n'ont pas de conscience/sentience.
Il m'a aussi dit que biologiquement (je vous avoue qu'à ce niveau-là, je n'y connais pas grand chose), un champignon est plus proche du règne animal que du règne végétal (http://www.larousse.fr/encyclopedie/dat ... tes.HD.jpg). 1_ Les champignons sont hétérotrophe (comme les animaux) contrairement aux végétaux qui sont autotrophes. 2_ Les cellules des champignons sont composées de parois chitineuses (que l'on retrouve principalement chez les arthropodes, les insectes) et très peu chez les végétaux (surtout ceux proches des champignons en fait).
Pourquoi un végétarien serait-il donc autorisé à en manger ?
Est-ce que finalement, nous ne hiérarchisons pas les êtres vivants ?
Pour résumer : pourquoi est-ce plus légitime de manger des végétaux que des animaux ?
2) Que faire des animaux ?
Il a ensuite admis l'hypothèse que tout le monde arrête de manger de la viande. Nous aurions alors un "surplus animal", puisque nous savons tous que les "camps de concentration" (oui, c'est comme ça que je les définit) en sont remplis. Que faire alors de ces animaux-là ? Les laisser en liberté ne les conduirait-ils pas à une mort certaine ? Il dit que les animaux sont aujourd'hui habitués à être "domestiqués" et qu'ils n'auraient donc aujourd'hui plus de système d'auto-défense si on les relâchait. (Je lui ai précisé ici qu'il s'agirait donc d'une mort due à la loi de la nature, alors que quand nous tuons des animaux pour les manger, ce n'est pas naturel puisque notre corps n'est à la base pas prévu pour cela).
3) Convaincre toute une population ?
Point suivant : il m'a dit qu'en pratique, il serait impossible d'arriver à convaincre la population mondiale de ne plus manger de viande. Il y aura toujours des différences. Personne ne pense de la même manière. Imaginons un monde végétarien (mis en place grâce à des mouvements politiques, par exemple) : il y aura toujours des gens qui iraient tuer des animaux dans la nature. Ce serait trop compliqué de faire changer tout le monde d'avis au niveau culturel. (Bien sûr, ceci se retrouve dans d'autres sujets!)
Il voit plus le végétarisme comme un idéal, un peu comme le communisme : facile à petite échelle (pays), mais plus compliqué à échelle mondiale.
4) Les gens de pouvoir ?
Là arrive un problème que je savais déjà existant : celui des "grands". Les gens qui sont en tête du pays seraient les seuls à pouvoir faire changer les choses, mais ceci n'arrivera pas, du moins pas prochainement, puisqu'ils tirent beaucoup d'avantages à continuer de faire fonctionner l'industrie de la viande.
Solutions ?
Pour lui, qui est finalement contre l'exploitation (abattoir, élevage intensif...) quelle soit animale ou végétale, une des solutions serait de revenir à un élevage plus traditionnel : chacun élève pour soi, tue un animal de temps en temps et se nourrit avec ses propres productions potagères. (chose que je ne cautionne pas, puisque je ne suis pas seulement contre l'exploitation, mais contre le fait d'assassiner des animaux tout court!). Solution pas tellement envisageable, puisqu'il s'agirait d'un retour dans le passé.
Autre : http://www.lemonde.fr/planete/visuel/20 ... _3244.html . (chose que je ne cautionne pas non plus, car pas du tout assez naturel à mon goût).
Petit plus, un peu moins important, certes : dans la logique végane, faudrait-il arrêter de conduire ? Puisque la circulation routière ou aérienne ferait plusieurs milliers, voire dizaine de millier d'animaux morts par jour dans le monde. Cela peut paraître exagéré, mais finalement je me pose aussi la question.
En attendant vos réponses enrichissantes,
à très vite, Leslie.
Alors, voilà, en ce moment, j'ai de gros débats avec mon copain sur le végéta*isme/veganisme. Il n'est pas végéta*ien ni vegan, mais dit comprendre notre vision des choses. Cependant, c'est un homme qui se pose beaucoup de questions et qui, finalement, m'a menée à une réflexion à laquelle j'aimerais moi aussi venir chercher des réponses.
Nous avons abordé beaucoup de sujet, finalement fait le tour de ce qui peut se rapporter au végéta*isme/veganisme.
1) La question de la sensibilité des végétaux.
J'ai bien entendu parler du fameux ''cri de la carotte'', mais sans y avoir plus penser. Bien sûr, pour moi, le plus illogique se trouve dans le fait que manger un animal qui a déjà mangé des végétaux serait finalement pire que de manger que des végétaux.
Donc, voilà ce qu'il avance : nous n'avons aucune preuve scientifique que les végétaux n'ont pas de conscience/sentience.
Il m'a aussi dit que biologiquement (je vous avoue qu'à ce niveau-là, je n'y connais pas grand chose), un champignon est plus proche du règne animal que du règne végétal (http://www.larousse.fr/encyclopedie/dat ... tes.HD.jpg). 1_ Les champignons sont hétérotrophe (comme les animaux) contrairement aux végétaux qui sont autotrophes. 2_ Les cellules des champignons sont composées de parois chitineuses (que l'on retrouve principalement chez les arthropodes, les insectes) et très peu chez les végétaux (surtout ceux proches des champignons en fait).
Pourquoi un végétarien serait-il donc autorisé à en manger ?
Est-ce que finalement, nous ne hiérarchisons pas les êtres vivants ?
Pour résumer : pourquoi est-ce plus légitime de manger des végétaux que des animaux ?
2) Que faire des animaux ?
Il a ensuite admis l'hypothèse que tout le monde arrête de manger de la viande. Nous aurions alors un "surplus animal", puisque nous savons tous que les "camps de concentration" (oui, c'est comme ça que je les définit) en sont remplis. Que faire alors de ces animaux-là ? Les laisser en liberté ne les conduirait-ils pas à une mort certaine ? Il dit que les animaux sont aujourd'hui habitués à être "domestiqués" et qu'ils n'auraient donc aujourd'hui plus de système d'auto-défense si on les relâchait. (Je lui ai précisé ici qu'il s'agirait donc d'une mort due à la loi de la nature, alors que quand nous tuons des animaux pour les manger, ce n'est pas naturel puisque notre corps n'est à la base pas prévu pour cela).
3) Convaincre toute une population ?
Point suivant : il m'a dit qu'en pratique, il serait impossible d'arriver à convaincre la population mondiale de ne plus manger de viande. Il y aura toujours des différences. Personne ne pense de la même manière. Imaginons un monde végétarien (mis en place grâce à des mouvements politiques, par exemple) : il y aura toujours des gens qui iraient tuer des animaux dans la nature. Ce serait trop compliqué de faire changer tout le monde d'avis au niveau culturel. (Bien sûr, ceci se retrouve dans d'autres sujets!)
Il voit plus le végétarisme comme un idéal, un peu comme le communisme : facile à petite échelle (pays), mais plus compliqué à échelle mondiale.
4) Les gens de pouvoir ?
Là arrive un problème que je savais déjà existant : celui des "grands". Les gens qui sont en tête du pays seraient les seuls à pouvoir faire changer les choses, mais ceci n'arrivera pas, du moins pas prochainement, puisqu'ils tirent beaucoup d'avantages à continuer de faire fonctionner l'industrie de la viande.
Solutions ?
Pour lui, qui est finalement contre l'exploitation (abattoir, élevage intensif...) quelle soit animale ou végétale, une des solutions serait de revenir à un élevage plus traditionnel : chacun élève pour soi, tue un animal de temps en temps et se nourrit avec ses propres productions potagères. (chose que je ne cautionne pas, puisque je ne suis pas seulement contre l'exploitation, mais contre le fait d'assassiner des animaux tout court!). Solution pas tellement envisageable, puisqu'il s'agirait d'un retour dans le passé.
Autre : http://www.lemonde.fr/planete/visuel/20 ... _3244.html . (chose que je ne cautionne pas non plus, car pas du tout assez naturel à mon goût).
Petit plus, un peu moins important, certes : dans la logique végane, faudrait-il arrêter de conduire ? Puisque la circulation routière ou aérienne ferait plusieurs milliers, voire dizaine de millier d'animaux morts par jour dans le monde. Cela peut paraître exagéré, mais finalement je me pose aussi la question.
En attendant vos réponses enrichissantes,
à très vite, Leslie.