Rejet scolaire

lola

Broute de l'herbe
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Bonjour à tous! J'ai pas pointé mon nez ici depuis un sacré bout de temps, mais c'était pour la bonne cause (trop de boulot à mettre en place un système de consults à distance en naturo, mais ceci est un autre sujet)...
Et je reviens donc avec un problème, comme il se doit.

Voici:
mon fils a quatre ans, il est dans sa deuxième année de maternelle. La première a eu des débuts chaotiques, avec un changement d'école au bout de dix jours, un enfant pas franchement rassuré, mais nous (son père et moi-même) étions plutôt très satisfaits de la gestion de cette situation par l'équipe de la nouvelle école, au vu de l'attitude du poussin.
seulement voilà, deuxième année, tout dégringole peu à peu depuis la rentrée. deux rdv en première période avec l'instit pour tenter de comprendre pourquoi poussin ne veut plus y aller, pas de changement, peu d'écoute: "tout va bien madame". nous en sommes aux crises de larmes bi quotidiennes en l'amenant, mais aussi (surtout?)un enfant qui ne veut plus apprendre, qui est persuadé qu'il ne sait pas alors qu'il sait, qui perd en autonomie et qui est à fleur de peau, d'une humeur massacrante, qui pleure à chaude larmes pour tout désaccords et qui adopte une attitude agressive... uniquement les jours d'école. le reste du temps, il est (à nouveau) capable de venir me rejoindre aux écuries en se levant le matin, après avoir fait tout seul le tour des prairies (enfin pas tout seul, avec le chien) et de me dire qui fait quoi qui va bien ou pas parmi les chevaux en soins, de m'aider pour toutes les tâches à la maison ou avec les animaux, de compter correctement les repas de tout le monde, de lire les noms des plantes et de préparer la complémentation des pensionnaires, enfin bref j'arrête sinon on va penser que c'est lui qui bosse! tout ça pour dire que quand l'instit me dit qu'il ne reconnaît pas les lettres... heu...

Alors, il me semble me souvenir que certain(e)s ici peuvent être de bon conseils dans ce domaine, et des bons conseils, j'en ai vraiment besoin... parce-que je vois me fils se flétrir comme une fleur coupée sans savoir quoi faire. Il refuse de me dire ce qui ne va pas, ce qui est tout à fait inhabituel, je cite "j'ai pas le droit de le dire", je sais juste qu'il trouve l'école difficile et que les copains qui mangent des animaux semblent être un problème, pourtant ils jouent bien ensemble.

Mais, tout va bien madame... sauf qu'il se rend malade.
 
A 4 ans, l'école n'est pas obligatoire. C'est envisageable pour toi (vous) de le garder à la maison ? J'ai l'impression qu'il apprend bien plus à la maison qu'à l'école.
Il y a aussi, sur le forum des parents qui pratiquent l'instruction en famille (IEF), peut-être une piste ?
 
oui, j'y ai pensé... oui je peux le garder à la maison, mais... ce qu'il y apprend, c'est en me suivant, ou en observant tout seul, ou avec les non humains qui habitent avec nous. et c'est énorme d'une certaine façon, il sait reconnaître des dizaines de plantes même sans toujours connaître leur nom, il sait où poser ses mains pour soulager une douleur sur un cheval, il sait suivre les traces d'un chevreuil (ça c'est les chiens, pas moi!), il sait prévoir un orage et où se mettre à l'abri (ça c'est les chevaux), il sait s'adresser à tout animal qu'il croise, etc...
Mais, c'est bien beau, mais mais mais... je bosse au moins dix heures par jour, tous les jours de l'année, alors comment je fais pour lui enseigner le reste?
Et même en admettant que je puisse le faire, il apprécie aussi de voir d'autres enfants, enfin je crois.
Et puis, après, quand l'école (enfin, l'instruction) sera obligatoire... si un inspecteur se pointe chez moi, il ne va pas en revenir, ça ne passera pas. Notre maison n'est pas vraiment... habituelle. Déjà, faut passer la barrière des chiens, qui sont chez eux autant que nous (oui monsieur, faut dire bonjour au chien, non on ne pousse pas le chat), il y des chevaux partout (non monsieur, un cheval ça ne vit pas attaché au mur), un renard dans le jardin, des couleuvres sous le perron, des corbeaux dans la véranda ou ailleurs, et comble du comble: des souris dans la maison!! En fait, en écrivant ça, je me rend compte que la simple idée d'un humain entrant sur mon territoire si durement protégé pour juger (on imagine comment) mon cadre de vie me rend malade... Ma maison est bien tenue, personne n'est jamais malade, et on est tous bien, mais personne n'est dans la NORME ici...
Donc, oui il serait plus heureux à la maison, mais n'est-ce pas juste masquer le problème, sans le résoudre?
 
Je pense qu'il se fait harceler. C'est arrivé à ma petite sœur en maternelle, mais les profs pensaient que tout allait bien, parce qu'il ne voyaient pas ce qui se passait. Je me souviens très bien qu'elle était exactement dans le même état que ton fils. Ce n'est pas pour te faire peur, mais je pense que tu devrais soit le garder à la maison comme vous avez dit (même si je comprends que tu aies peur pour les inspecteurs...) soit le changer d'école, mais très vite avant qu'il ait des séquelles.
Courage. :)
 
Arf... ici rejet de l'école de la part de notre fils aîné (5 ans, en grande section... et ça va pas depuis la petite section). Du coup, comme notre situation le permet, on va passer en IEF. J'ai pas vraiment de conseils à te donner, et je suis un peu remontée contre l'école, donc je serais de toutes façons très partiale.
J'imagine que tu as déjà fait des recherches en ce sens, mais n'y a-t-il pas une école alternative près de chez vous où ton fils pourrait s'épanouir ?
 
merci pour vos réponses
Hélène, as-tu pu identifier une (ou des) cause(s) au rejet de ton fils? L'as-tu sorti de l'école ou termine-t-il son année?
La première école dotée d'une pédagogie se trouve à 35 km de chez nous, trop loin.
Merci Didine pour les liens, je vais voir de ce pas.

Hier, il me parlait d'un camarade en me disant "il nous cache quelquechose, il n'est pas celui qu'il dit, ça me met en colère", je ne comprends pas trop, mais il a dit quelquechose, c'est déjà un pas.
 
Mmm ben mon fils aîné a toujours été un enfant "difficile" ("mal élevé" selon certains). Il a du mal à se plier à des règles dont il ne comprend pas l'intérêt, on ne peut pas le forcer à faire ce qu'il ne veut pas faire. Il adore apprendre, mais il déteste "travailler" (c'est-à-dire être forcé à faire quelque chose qui ne lui plaît pas). J'ai l'impression qu'on parasite certains apprentissages (la lecture, qui l'intéresse hautement) avec d'autres qui le frustrent (par exemple, apprendre à écrire son prénom en attaché).
 
Voici un descriptif qui collerait plutôt bien à mon fils... donc, ces contraintes étaient trop fortes dans le contexte scolaire, mais à la maison tu arrives à lui enseigner? et comment se passe les relations avec d'autres enfants?
je suis désolée de toutes ses questions, mais nos situations semblent avoir des points communs et ton expérience m'intéresse beaucoup

"mal élevé", j'adore... poussin aussi est mal élevé, il tient à comprendre les choses, c'est une tare dans cette société malade, et du coup il donne très mal la papatte... comme mes chiens d'ailleurs!
 
On n'a pas encore commencé l'IEF, on va les (lui et son frère) déscolariser après les vacances d'avril (qui arrivent dans 2 semaines et demi ici). On va d'abord prendre des grosses vacances, et on commencera les choses "sérieuse" en septembre. On a tous besoin d'un gros break pour se retrouver (après, ça veut pas dire qu'on va rien faire non plus, on a plein d'activités à faire, de gens à voir, de choses à visiter...)

C'est Erabee dont les enfants sont déjà instruits en famille, elle pourra t'en dire plus.
 
merci pour ton retour!

Erabee? es-tu là?

Ce matin, il se cachait de l'instit, et disait qu'il avait peur qu'on lui fasse mal si je partais... mais elle ne comprend pas, et continue à dire que tout va bien... c'est flagrant comme tout va bien!
 
Ouais, ce matin mon plus jeune ne voulait pas aller à l'école non plus... j'arrive à le rassurer, en prenant mon temps, mais ça a tendance à saouler l'instit' et l'atsem (faut dire que la plupart des autres parents ne prennent pas 10 minutes pour se séparer de leur enfant le matin, tant pis si "ça" pleure).
 
moi, j'ai quitté la classe après 30 min, et si ça saoule quelqu'un c'est tant pis, mes oreilles sont très sélectives..
ce que j'ai du mal à comprendre, c'est qu'à midi il trouvait que tout c'était bien passé, et il est reparti sans problème cet après-midi. maintenant que j'y pense, sa maîtresse n'était pas dans la cour quand je l'ai laissé...je vais faire des stats avec ou sans maîtresse!
il ne sait pas répondre à la question "est-ce que tu aimes l'école", posée sous toutes les variantes que j'ai trouvées, c'est dingue.
mais il m'a demandé si on pouvait aller voir un de mes clients qui est maraîcher pour qu'il apprenne comment on cultive des légumes, et il veut faire pousser des tomates. bon voilà une activité intéressante, on va s'accrocher aux apprentissages extérieurs en attendant d'y voir clair dans le magma scolaire.
 
Hello, et pardon pour l'attente, je viens de rentrer d'une semaine sans ordi ^^
Pour répondre un peu en vrac aux interrogations que j'ai cru relever (je peux en oublier/en avoir mal compris)

*Il est tout à fait possible de faire les rdv annuels de l'inspection au bureau de l'académie, ça évite l'intrusion au moins territoriale... et le seul "impératif" en instruction en famille, c'est que l'enfant maitrise le socle commun de connaissances à 16 ans... Certaines inspections peuvent se montrer tatillonnes et vouloir faire passer des tests (souvent très scolaires) aux enfants, mais c'est pas une obligation, les parents peuvent refuser, et c'est bien pour ça d'avoir un peu de matos à apporter sur ce qu'il se passe au cours de l'année (un agenda des activités, des photos, un bouquin où on note les avancées, où on met en langage scolaire les apports des activités des enfants, du "travail" libre sur papier desdits enfants, etc...)

A la limite, le plus emmerdant serait la visite tous les deux ans d'un personnel de mairie qui là se déroule au domicile (et dure environ 3 minutes grand max de ce que j'ai vécu), à voir en fonction de la mairie du domicile et des relations, quoi. Si c'est pas tendu, si c'est neutre voir inexistant, y'a pas non plus de raison de s'inquiéter :)

*avant l'école, peu de parents s'interrogent sérieusement sur leur capacité à enseigner la marche, la parole ou le jeu à leur enfant... parce qu'en fait, les enfants sont très doués pour apprendre d'eux-même, par l'expérience, l'observation et le questionnement au besoin de tiers (qui peuvent être autres que les parents par ailleurs...)
Bref, tout ça pour dire qu'en fait, les humains sont des machines à apprendre, et le font le plus souvent d'eux-mêmes... Et que nous parents juste on regarde et on est scotchés ^^
Un bon film sur les apprentissages autonomes, à voir et à revoir car il est vraiment dense dense dense, c'est "être et devenir" de Clara Bellar ;)

*le système scolaire actuel est une grosse machine qui s'intéresse peu à s'adapter aux enfants, et qui les formATE à l'individualisme et la compétition.
Je pense notamment à cette vidéo, qui résume bien ce que je peux penser moi-même https://www.youtube.com/watch?v=e1LRrVYb8IE
Du coup s'attendre à ce que les adultes de l'école (souvent âgistes et eux-même formatés de bien des façons) soient capables de détecter des signes de mal-être chez un enfant parmi de trop nombreux par classe, c'est que c'est pas franchement du tout leur boulot, quoi. Ou alors pour signaler au psy scolaire et envoyer vers du traitement de dys- et autres troubles du DSM5 :eek:

*nous sommes dans une société spéciste, sexiste, raciste, âgiste, validiste, et violente. La plupart des enfants dans les écoles grandissent malheureusement depuis leur naissance (et avant?) dans des ambiances de même. Et d'autant plus en groupes qui se veulent normatifs et fermés, ils reproduisent les schémas qu'ils observent.
L'Ecole est de fait un miroir de notre société: spéciste, sexiste, raciste, âgiste, validiste et violente. Autant côté matons que prisonniers :caillou:
Les enfants scolarisés passent éveillés plus de temps à l'école qu'à l'extérieur. de mon point de vue personnel qu'il est à moi, c'est risqué. Ou du mois idéaliste de penser qu'on pourra rattraper cette ambiance d'école par le temps où ils seront à la maison.
Si de plus un enfant sco est de base sensible, il sera potentiellement plus emmerdé qu'un autre. Et y'a aucun mal à développer une "phobie scolaire" et présenter des maux psy et physiques de plus en plus handicapants et douloureux avec le temps. D'expérience.

Bref, de ce que tu racontes Lola de l'énergie et des nombreux intérêts, des nombreux instructeurs humains ou animaux, des nombreuses passions de ton enfant, l'école, ça lui bouffe un temps et une énergie monstre sur ce qu'il a comme volonté d'apprendre et d'appréhender! Et il a l'air de se démerder bien mieux seul (ou avec toi et des adultes non éducation nationale...) qu'avec l'école finalement!
Et de ce que j'en sais, on a bien plus de contacts sociaux lorsqu'on peut parler, se déplacer, interagir avec qui on veut quand on veut toute la journée plutôt qu'en restant assis 4h le matin et 3h l'après-midi dans une salle de classe à écouter un adulte déblatérer sur des sujets qui ont peu de chance d'intéresser tous les enfants présents à l'instant T où ils sont abordés (et de la façon dont ils sont abordés!). En se taisant et en n'ayant pas le droit d'autre chose que d'obéir à l'adulte de la classe!

Oui parfaitement, mon post est absolument subjectif, il reflète mon point de vue plus que remontée contre l'Ecole puisqu'elle a été responsable de nombreuses souffrances pour ... toutes les personnes que je connais autour de moi et qui y sont passées à l'exception d'une, et qui franchement est pas recommandable tant elle a bien intégré les schémas oppressifs quoi.

Si y'a des questions particulières, je peux tenter d'y répondre sérieusement et de façon plus construite ou cohérente que ce post, 'suffira de me faire une liste 0:)

Pour finir plus sur la situation dans ma famille: le grand de 11 ans est en ief depuis ses 8 ans, on avait la volonté mais pas de possibilité de le retirer depuis ... le CP voir avant en fait :/ on a dû le sevrer de la dépendance à l'adulte, dans le sens où l'école l'avait totalement démoli au point où il était convaincu de ne rien pouvoir faire ou apprendre volontairement et sans qu'on l'y force! Ca lui a pris bien 3 mois de vacances + 5 mois où on est passés de leçons structurées à des apprentissages au gré du quotidien. Maintenant, il fait de la stop-motion, la projectionniste du cinéma du coin lui propose de lui montrer comment monter ses films et de les lui projeter sur l'écran du cinoche, il fait de la plongée et connait un nombre impressionnant de poissons et leur vie, il fait de la voile quand il va chez ses grands-parents, il s'est lancé dans le roller et le skate, il commence à écrire des histoires qui font peur, il a un bagage au niveau bouquins et BDs qui s'étoffe s'acrément, on se regarde ensemble les films de toutes époques à avoir vu, il regarde via le net des opéras, il apprécie d'ouvrir un dictionnaire, il a ses potes dans le village, il aide à la construction d'une maison pour tous associative, il gère son emploi du temps, il devient très autonome sur le quotidien d'une maison, il sait se cuisiner des trucs, il apprend beaucoup autour du maraichage et de la conduite d'un verger et d'un jardin forêt... ah, il fait aussi de l'escrime et du tir à l'arc ^^
La plus jeune de 3 ans et demi joue au boulier aussi bien qu'à des jeux de société, fait des activités avec le RAM du coin (en ma présence parano... haha), dessine fichtrement bien, chante et appréhende le piano (dont les notes) et d'autres instruments, a une mémoire assez hallucinante je trouve, observe énormément son frère, bref, évolue au moins aussi bien que si on la mettait à l'école quoi.
On sort faire des activités, des visites ou juste des pique-niques avec des familles ief, ils ont des amis aussi bien sco que pas, des amis de leur âge, plus jeunes ou plus vieux. Certains adultes, d'autres enfants, on revient d'une semaine où on est partis hors vacances scolaires voir les grands parents, là par exemple! C'est un luxe phénoménal d'accéder à tout sans une foule ou une attente folle! On part où on veut quand on veut, on va voir ce qu'on veut, on s'organise en fonction de leur rythme à eux (et à nous ^^), ils sont pas crevés par le rythme sco-militaire.
Oui, bon, bref, clairement, l'école, c'est pas la came de notre famille quoi ^^
 
Erabee":ad87j0st a dit:
Du coup s'attendre à ce que les adultes de l'école (souvent âgistes et eux-même formatés de bien des façons) soient capables de détecter des signes de mal-être chez un enfant parmi de trop nombreux par classe, c'est que c'est pas franchement du tout leur boulot, quoi. Ou alors pour signaler au psy scolaire et envoyer vers du traitement de dys- et autres troubles du DSM5 :eek:
en tant qu'ex-instit, je vais précher pour ma paroisse. C'est pas tellement qu'ils s'en foutent c'est surtout qu'ils n'ont aucun moyen de faire quelque chose. Tu ne peux pas faire la même chose avec 1, 2 ou 3 gamins ou 28. ;) (et il y en a qui n'en rien à foutre aussi, c'est vrai.)
 
merci pour ce long message qui résume assez bien notre situation, ses tenants et ses aboutissants, et sans doute les solutions aussi... papa n'est pas prêt, mais on va sérieusement discuter le sujet, avec poussin aussi.
en attendant, il se donne des missions à l'école, à savoir un peu la position d'un observateur, il va nous pondre une étude ethnologique sur cette société étrange qu'est l'école... et moi je tente de compenser en étanchant au mieux sa soif d'apprendre par ailleurs. tout en sachant que cette demie mesure ne pourra être pérenne...
yapuka, je ne reproche pas vraiment à l'instit cette situation, elle est il me semble réellement passionnée par son métier (c'est d'ailleurs pour ça que le courant passait à peu près bien jusqu'à maintenant),mais on est dans le contexte d'une classe avec 12 gamins et 3 à 4 adultes (instit, atsem et une ou deux avs selon les jours), donc si j'avais une chose à lui reprocher ce serait son incapacité à se remettre en question ainsi que son propre formatage. Mais peu importe, le problème vient du système scolaire lui-même, pas de la personne qui l'incarne.
 
j'ai des amis qui sont encore dans le système Ecole. Des apprenants mais aussi des professeurs.
On en a vu un mercredi, justement, et on a pas mal discuté autour de l'école, par rapport à nos enfants respectifs et de façon plus générale et "philosophique".
Il en est ressorti que quelle que soit l'implication des individus, l'éducation nationale est une grosse machine contre qui les volontés individuelles rament dans le vide à contresens, en gros...
Je ne remet pas non plus tant en cause les adultes présents dans ce système, vouloir le changer, ou même juste surnager et tenter d'aider des enfants spécifiques parait parfaitement impossible tant les chemins sont encadrés et surveillés :zen:
Juste, je pense que pour ceux qui y travaillent comme pour ceux qui sont sensés y apprendre, c'est dur de nombreuses manières à la fois!
 
Erabee":2bxsipxq a dit:
Il en est ressorti que quelle que soit l'implication des individus, l'éducation nationale est une grosse machine contre qui les volontés individuelles rament dans le vide à contresens, en gros...
C'st complètement ça ! Et parfois si tu rames à contresens trop fort, tu te fais taper dessus, non seulement par la machine mais aussi par les usagers de la machine. :mur:

En tous cas bon courage à toi lola et surtout ton petit bout.
 
J'ai fait l'IUFM il y a quelques années. J'en suis sortie un peu dégoûtée du système.

Et là je vois mon fils souffrir, parce qu'il faut le faire plier à tout prix pour qu'il rentre dans le moule. Stop.
Dès la petite section, j'ai remarqué que le fait qu'il ne prenne pas pour argent comptant ce qui venait des adultes, qu'il remette en question les choses quand il n'en comprenait pas l'intérêt, ça gênait beaucoup la maîtresse (et c'était même considéré comme un manque de respect). Mince alors, mon fils fait preuve d'indépendance d'esprit et on le lui reproche. Il n'a pas peur des adultes et ça fait peur (la maîtresse m'avait même dit : "on n'a pas d'emprise sur lui"... ben tant mieux, non ? apparemment non).
 
Hélène":1g48918j a dit:
(la maîtresse m'avait même dit : "on n'a pas d'emprise sur lui"... ben tant mieux, non ? apparemment non).
Bin s't'a dire que quand tu en as 35 à 30 à gérer d'un coup, c'est plus simple qu'ils ne manifestent pas trop d'indépendance. Mais il n'y aurait pas de besoin d'être rigide comme ça si on utilisait d'autres méthodes pédagogiques.
 
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