Shrimpiscool
Massacre des légumes
Elodiesill, je suis tout à fait sciée par ce que je lis ici.
Je ne sais pas trop quelles sont tes relations avec tes parents en dehors de l'alimentation, mais le côté "tu resteras devant ton assiette sans dormir comme si tu avais 6 ans et pas 19" m'a époustouflée.
Malheureusement pour eux, tu es une personne à part entière. Et une personne majeure. Si vivre sous le même toit qu'eux implique de suivre et respecter les règles du foyer, ça n'exige pas non-plus une obéissance absolue et irréfléchie.
Enfin c'est toi qui voit, c'est sûr que convaincre, éduquer et rassurer sera toujours le combo parfait pour la paix en famille, mais si ça bloque, que ça prend du temps, ou que tu trouves porte close, tu peux toujours affirmer ta condition d'être libre et trouver un consensus, un statut quo (montrer des analyses de sang impeccables par exemple, faire la cuisine, aider plus souvent, faire des efforts sur autre chose, etc).
Quand ma famille me prenait un peu pour une gamine écervelée et me criait dessus sans m'écouter, je gardais un silence de mort (pendant les disputes, pour éviter d'enchérir et leur laisser ce tant-désiré-dernier-mot) et je continuais à faire ce que je voulais (en rêvant à ce fameux jour où je partirai loin-loin-loin). Je ne discutais que lorsque, saoulée par la situation, la cheffe veuille bien faire un effort sur les decibels et accepte un terrain d'entente. Le calme d'après-tempête est parfois le meilleur moment pour comprendre l'autre, alors ne perd pas espoir.
Je ne sais pas trop quelles sont tes relations avec tes parents en dehors de l'alimentation, mais le côté "tu resteras devant ton assiette sans dormir comme si tu avais 6 ans et pas 19" m'a époustouflée.
Malheureusement pour eux, tu es une personne à part entière. Et une personne majeure. Si vivre sous le même toit qu'eux implique de suivre et respecter les règles du foyer, ça n'exige pas non-plus une obéissance absolue et irréfléchie.
Enfin c'est toi qui voit, c'est sûr que convaincre, éduquer et rassurer sera toujours le combo parfait pour la paix en famille, mais si ça bloque, que ça prend du temps, ou que tu trouves porte close, tu peux toujours affirmer ta condition d'être libre et trouver un consensus, un statut quo (montrer des analyses de sang impeccables par exemple, faire la cuisine, aider plus souvent, faire des efforts sur autre chose, etc).
Quand ma famille me prenait un peu pour une gamine écervelée et me criait dessus sans m'écouter, je gardais un silence de mort (pendant les disputes, pour éviter d'enchérir et leur laisser ce tant-désiré-dernier-mot) et je continuais à faire ce que je voulais (en rêvant à ce fameux jour où je partirai loin-loin-loin). Je ne discutais que lorsque, saoulée par la situation, la cheffe veuille bien faire un effort sur les decibels et accepte un terrain d'entente. Le calme d'après-tempête est parfois le meilleur moment pour comprendre l'autre, alors ne perd pas espoir.