M
Membre supprimé 141585
Guest
Salut (attention pavé),
Je suis végétarienne depuis janvier 2015 et végétalienne depuis Mars.
Je souffre de troubles du comportement alimentaire (période du style anorexique, et en ce moment orthorexie-hyperphagie) et en ce moment ça ne va pas fort, je me rends compte que je m'enfonce toute seule dans mes problèmes (même si je n'ai pas vécu que des choses simples ces derniers mois).
Bref j'ai donc consulté mon médecin qui m'a aiguillée vers une médecin nutritionniste spécialisée dans l'adolescence.
Et là, problème : quand j'ai fini par lui dire que j'étais végétalienne (ça ne me paraissait pas si important car pour moi ce n'était pas une manifestation de mes problèmes, je suis végétalienne d'abord pour l'éthique).
Elle m'a dit qu'elle ne pouvait cautionner ça, le végétarisme aucun problème, mais que le végétalisme (avec ce contrôle très important de ce que l'on consomme, personne ne peut nier, je sais que je ne suis pas la seule orthorexique ici) était une manifestation de mon orthorexie, de mon envie de manger (trop) sain, de tout contrôler et non viable pour la santé. C'est vrai que ça n'a pas apaisé mon rapport compliqué à la nourriture, mais je ne pensais pas que ça pouvait l'empirer.
Mais qui dit végétalisme dit beaucoup moins d'aliment sur lesquels on peut craquer pendant une crise de boulimie...
De plus, sa seule vision du végétalisme fut une patiente embourbée dans une secte qui a fini par nourrir son nourrisson avec seulement du lait d'amande...Si seulement elle pouvait se documenter plus. Mais elle est comme les autres médecins, elle croit à ce qu'on lui a appris, et ce n'est pas simple à remettre en cause.
Si j'avais eu 50 ans, elle m'aurait laissé faire, mais là on dirais qu'elle a vraiment peur que je m'embarque "là-dedans" à 18 ans.
Bien sur, ça me pose problème de revenir au végétarisme par rapport à l'éthique, mais j'ai envie de guérir, d’être moins sérieuse, moins angoissée, que mon rapport à la nourriture redevienne normal.
Mes parents n'étaient pas opposés à mon végétalisme mais c'est vrai que ça complique les repas avec les autres et la vie sociale (je suis déjà assez isolée comme ça et vivre seule a failli me rendre dépressive je crois). J'ai envie de sortir, de vivre la tête plus légère.
Je dois tout vérifier, tout contrôler, me méfier de tout, c'est fatiguant, alors qu'il faudrait que je me lâche plus...je ne sais même plus me faire plaisir, pour moi me lâcher signifie manger n'importe-quoi d'un coup.
Pour les (jeunes) végétaliens, vous auriez fait quoi à ma place ?
Pensez-vous que redevenir végétarien le temps d'aller mieux, de me stabiliser et de sortir de ma déprime et des TCA, est une bonne idée, quitte a redevenir végétalienne plus tard si je me sens toujours concernée par l'éthique et les dommages causés aux animaux ?
Je suis un peu perdue, ça fait un peu conflit intérieur là, mais je voudrais mettre toutes les chances de mon coté pour redémarrer du bon pied.
En espérant qu'un jour le regard de la médecine change sur les végéta*ismes.
Merci d'avance.
Je suis végétarienne depuis janvier 2015 et végétalienne depuis Mars.
Je souffre de troubles du comportement alimentaire (période du style anorexique, et en ce moment orthorexie-hyperphagie) et en ce moment ça ne va pas fort, je me rends compte que je m'enfonce toute seule dans mes problèmes (même si je n'ai pas vécu que des choses simples ces derniers mois).
Bref j'ai donc consulté mon médecin qui m'a aiguillée vers une médecin nutritionniste spécialisée dans l'adolescence.
Et là, problème : quand j'ai fini par lui dire que j'étais végétalienne (ça ne me paraissait pas si important car pour moi ce n'était pas une manifestation de mes problèmes, je suis végétalienne d'abord pour l'éthique).
Elle m'a dit qu'elle ne pouvait cautionner ça, le végétarisme aucun problème, mais que le végétalisme (avec ce contrôle très important de ce que l'on consomme, personne ne peut nier, je sais que je ne suis pas la seule orthorexique ici) était une manifestation de mon orthorexie, de mon envie de manger (trop) sain, de tout contrôler et non viable pour la santé. C'est vrai que ça n'a pas apaisé mon rapport compliqué à la nourriture, mais je ne pensais pas que ça pouvait l'empirer.
Mais qui dit végétalisme dit beaucoup moins d'aliment sur lesquels on peut craquer pendant une crise de boulimie...
De plus, sa seule vision du végétalisme fut une patiente embourbée dans une secte qui a fini par nourrir son nourrisson avec seulement du lait d'amande...Si seulement elle pouvait se documenter plus. Mais elle est comme les autres médecins, elle croit à ce qu'on lui a appris, et ce n'est pas simple à remettre en cause.
Si j'avais eu 50 ans, elle m'aurait laissé faire, mais là on dirais qu'elle a vraiment peur que je m'embarque "là-dedans" à 18 ans.
Bien sur, ça me pose problème de revenir au végétarisme par rapport à l'éthique, mais j'ai envie de guérir, d’être moins sérieuse, moins angoissée, que mon rapport à la nourriture redevienne normal.
Mes parents n'étaient pas opposés à mon végétalisme mais c'est vrai que ça complique les repas avec les autres et la vie sociale (je suis déjà assez isolée comme ça et vivre seule a failli me rendre dépressive je crois). J'ai envie de sortir, de vivre la tête plus légère.
Je dois tout vérifier, tout contrôler, me méfier de tout, c'est fatiguant, alors qu'il faudrait que je me lâche plus...je ne sais même plus me faire plaisir, pour moi me lâcher signifie manger n'importe-quoi d'un coup.
Pour les (jeunes) végétaliens, vous auriez fait quoi à ma place ?
Pensez-vous que redevenir végétarien le temps d'aller mieux, de me stabiliser et de sortir de ma déprime et des TCA, est une bonne idée, quitte a redevenir végétalienne plus tard si je me sens toujours concernée par l'éthique et les dommages causés aux animaux ?
Je suis un peu perdue, ça fait un peu conflit intérieur là, mais je voudrais mettre toutes les chances de mon coté pour redémarrer du bon pied.
En espérant qu'un jour le regard de la médecine change sur les végéta*ismes.
Merci d'avance.