Annonce Conférence à Paris lundi 28 novembre

Shambalah

Broute de l'herbe
Inscrit
30/7/11
Messages
267
Score de réaction
0
Localité
Toulouse
Bonsoir à tou-te-s,

C'est avec joie que je viens vous annoncer la tenue d'une conférence lundi 28 novembre à Paris sur la convergence des luttes, organisée par Vegan Folie's et L 214, animée par Frédéric Côté-Boudreau et moi-même !

Je reproduis la présentation ici (pour celles et ceux qui boycottent fb) :

"La question animale est une question de justice sociale".

Une discussion avec le public suivra.

ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE.

Organisation : L214, Vegan Folie's et Mairie du 2e.

==> Salle accessible aux personnes à mobilité réduite.


Intervenant-e-s :
1) Marie Bernadou est psychologue clinicienne à Toulouse. Son mémoire rédigé en 2011 (Université Toulouse II - Le Mirail) s'intitule "Animalité et Politique. Le végétarisme : une tentative d’objection au discours capitaliste ?". Elle a publié un article en lien avec son mémoire dans la revue de l'Association Végétarienne de France (déc 2013) : "Exploitation des animaux : où est la limite ?".

Son intervention "Animalité et Politique. Le véganisme : une tentative d'objection au discours capitaliste ?" portera sur :
Léon Tolstoï (« Tant qu'il y aura des abattoirs, il y aura des champs de bataille ») et d'autres considèrent que la façon dont s'exprime la relation de l'humain à l'animal reflète et conditionne les relations des êtres humains entre eux. En effet, de nombreux parallèles peuvent être repérés entre le spécisme et les autres formes d'oppression. Ainsi, le véganisme, en tant que posture profondément éthique et politique, ne peut-il être envisagé comme le prototype d'une nouvelle forme de lien social, profondément non-violente ?Aussi, plutôt que de hiérarchiser les luttes (le fait de considérer la cause animale comme mineure ou secondaire par rapport à d'autres luttes relevant bien du spécisme), et risquer de les desservir toutes (oubli des causes dites « mineures » et perte de crédibilité et de cohérence pour les causes dites « majeures »), ne devrions-nous pas envisager ces causes et luttes dans ce qu'elles ont de semblable et de commun, et s'inspirer des unes pour rendre plus efficaces et plus lisibles les autres ? Au-delà, ne pourrions-nous pas nous rassembler autour d'une cause commune, d'un intérêt supra-collectif autour du vivant et du respect de la diversité et de l'altérité ? N'est-ce pas le ressort même de l'anti-spécisme ?Ainsi, après avoir tracé quelques parallèles entre le spécisme et trois autres formes d'oppression (sexisme, racisme et antisémitisme), nous tenterons de voir dans quelle mesure une autre considération de l'animal -comme sujet, digne de respect et ayant droit à la vie- conjuguée au refus de la violence à son égard, pourraient permettre, par un effet de transmission, une pacification du lien social. Nous parcourrons pour ce faire, dans une démarche orientée par la psychanalyse lacanienne, les notions d'altérité, de discours capitaliste, de manque et de désir.

2) Frédéric Côté-Boudreau est étudiant en doctorat de Philosophie à Queen's University, Kingston (Canada), et spécialiste de l'éthique animale. Il a co-fondé le Réseau JASE. (https://coteboudreau.com/)
Son intervention "Justice animale et justice sociale" portera sur :
Pourquoi se préoccuper des animaux alors que tant d’injustices humaines sévissent jour après jour ? N’est-ce pas là un grave manque de priorité ?

Ces doutes sont largement partagés par la gauche, et c’est pourquoi le mouvement de libération animale est la plupart du temps ignoré par ceux-là même qui défendent la convergence des luttes. Il se pourrait, cependant, que non seulement la justice animale ne s’oppose pas à la justice sociale, mais qu’elle en fait partie et qu’elle peut même y contribuer. En effet, les arguments en faveur de l'égalité animale sont essentiellement les mêmes qui soutiennent la justice humaine ; et, inversement, les arguments s’opposant à la libération des animaux ressemblent beaucoup aux arguments entendus contre la gauche. Combattre un système d’oppression devrait donc aider à fragiliser les autres idéologies d’oppression, et c’est pourquoi nous devons réconcilier les luttes progressistes plutôt que de les opposer.

Nous étudierons ainsi, au cours de cette conférence, les recoupements entre la cause animale et les différentes causes humaines ainsi que les alibis mobilisés pour les divorcer. Dans certains cas, il faudra reconnaître que le mouvement de défense animale s'est souvent livré à des tactiques sexistes, racistes et capacitistes. C'est pourquoi il nous faut lancer une réflexion sur les manières dont les militant-e-s pour la cause animale pourraient s’allier avec les autres luttes progressistes et mieux intégrer leurs revendications.

Sinon la conférence est annoncée ici :

https://www.facebook.com/events/528587387340979/

Voilà, (j'ai un peu la trouille mais) c'est un grand plaisir de pouvoir venir présenter le fruit de mes recherches et échanger avec un public concerné ! Venez nombreuses et nombreux !
 
Bonjour, je viens rarement sur le site et je découvre cette annonce. Je vais tâcher de venir. C'est sur le site de la mairie que j'ai pu lire l'heure et le lieu du rdv. 19h30 salle Jean Dame.

Bonne journée
 
Retour
Haut