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  • Auteur de la discussion Anonymous
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Très pratique, ce système. Mail envoyé.

https://secure.avaaz.org/campaign/fr/horse_blood_loc/

C'est tellement affreux que ça me semble louche.
J'ai un peu cherché sur internet, mais je n'ai pas trouvé plus d'infos sur le sujet, en dehors de liens vers cette même pétition...
Tu es sûr que c'est une pratique réelle ?
 
V3nom":1b7p4zr9 a dit:
Je n'ai pas trouvé s'il y a un post à ce sujet, mais L214 a mis en place une page pratique qui permet en 3 clics d'envoyer un mail aux députés de sa région afin de faire connaitre les revendications du peuple concernant une ré-examination de certains amendements de Falorni (le 12, dans 2 jours) qui ont été retirés de son projet de loi récemment.

C'est ici : http://www.l214.com/p/2017/abattoir-vot ... -194976310

J'ai lu l'embryon de texte de loi proposé et heu... Aucune mention sur des quelconques caméras de surveillance ou autres avancées très concrètes pour les animaux. Je ne vois que des mesures très floues qui n'amèneront strictement rien, quand bien même le vote y serait favorable.

Un "Comité national d'éthique" aura pour mission d’émettre des avis sur l’évolution de la législation et de la réglementation relative à la protection animale dans les abattoirs -> Concrètement, ça revient à peu près à rien, on est d'accord ?

Le représentant de l’État dans le département crée, pour chaque abattoir, un comité local de suivi de site réunissant... (A peu près les mêmes gens que pour avant, donc un ensemble hétéroclyte de bouchers, vétos d'abattoir et membres de protection animale qui ne s'entendront jamais).

A la rigueur, la petite avancée serait ici : dans les abattoirs de boucherie de plus de cinquante salariés, un contrôle officiel permanent des postes d’étourdissement et de mise à mort est obligatoire sur toute chaîne d’abattage en fonctionnement.
Mais je doute qu'un gus en plus derrière le premier gus qui étourdit ou tue ne change grand chose.

Et pour ce qui doit être ré-examiné... J'ai bien peu d'espoir que quoi que ce soit ne passe. Au mieux, ce sera ce petit texte qui sera voté, pas plus :snif:

J'ai signé, envoyé, bref j'ai fait ma part. Mais ça me semble vaseux, fumeux et pas franchement utile tout ça :gné:
 
En fait l'action de L214 ici porte sur ce qui a été retiré du texte de loi initial de Falorni avant d'être voté, notamment (et surtout) la possibilité à des dirigeant de venir faire des inspections surprises sans rendez-vous, voire d'en faire tout court, comme le suggère très fortement la version remaniée.

L214":bc0i6uhb a dit:
Incitons les députés à voter jeudi 12 janvier 2016 pour les amendements (c'est à dire ceux qui ont été retirés) réintroduisant ces mesures et pour tout amendement allant dans le sens d’une réduction de la souffrance des animaux.

C'est de cette version passablement "censurée" puis votée que tu veux parler Scottish ?

Pour les personnes qui n'ont pas reçu le mail de L214 :

L214":bc0i6uhb a dit:
Le président de la commission d’enquête parlementaire, Olivier Falorni, a déposé une proposition de loi reprenant quelques mesures issues de son rapport dont le contrôle vidéo et un droit de visite inopinée des abattoirs par les parlementaires. Ces deux mesures majeures ont été supprimées lors de l’examen en commission des Affaires économiques et c’est un texte extrêmement affaibli qui sera soumis au vote de l’Assemblée nationale.
Soutenez la loi Falorni
Jeudi 12 janvier, des députés vont soutenir des amendements en faveur d’une réduction de la souffrance des animaux : contrôle vidéo, droit de visite inopinée des parlementaires, interdiction de l'abattage des vaches gestantes ainsi que d’autres mesures.
 
Manth":1oy78ftd a dit:
J'ai un peu cherché sur internet, mais je n'ai pas trouvé plus d'infos sur le sujet, en dehors de liens vers cette même pétition...
Pas trouvé non plus. Je me demande si ce n’est pas pour du dopage de chevaux de courses. Ou pour obtenir des hormones pour des produits vétérinaires.

Chocogrenouille, en sais-tu plus ?

H.
 
En effet, au temps pour moi ;)
 
Patronette":2jszx2ly a dit:
Où on apprend qu'à 13 ans on est "un petit garçon"...
http://www.bfmtv.com/international/ital ... 79690.html
Lui a-t-on au moins demandé son avis?

Ouais enfin ça c'est ce que la mère dit, et ce que les médias rand public racontent car ça fait bien vendeur. En france on a souvent ce genre de truc, des parents qui se plaignent qu'on leur a retiré leur enfant pour rien, sur des critères complètement farfelus, où l'opinion publique ne peux que s'offusquer et compatir.

Parfois c'est de la mauvaise foi pour donner une bonne image et s'attirer la sympathie; mais souvent ces parents sont de bonne foi, ils sont dans un déni de leurs défaillances et ne comprennent que ce qu'ils sont prêts à comprendre.

Alors que la réalité est bien plus complexe et qu'il y a souvent des raisons très sérieuses à ce placement. Sauf que les services sociaux et judiciaires sont soumis au secret et ne vont pas dévoiler publiquement toutes les difficultés des familles, donc il ne peut pas y voir de réponse détaillée pour chaque affaire de ce style.

Bref, évidemment que le sexisme est aussi présent chez les juges et les travailleurs sociaux que dans le reste de la société, et que l'évaluation des situations se fait en fonction de leurs propres représentations. Mais ce genre d'article racoleur qui ne repose sur aucun élément concret, faut pas les prendre pour argent comptant juste parce que ça flatte notre capacité d'indignation.

(Et dans le cas présent, que ça confirme notre position comme quoi la société est sexiste, c'est toujours tentant de sauter sur n'importe élément qui semble appuyer notre position pré-existante, mais ça n'est ni honnête ni souhaitable pour la cause défendue.)
 
Tu as raison akkana, en plus du fait que les médias raffolent des histoires aux personnages stéréotypés, tombés du ciel, sans background ni "pourquoi", et sans évolution autre qu'un enjeux à peu près toujours présenté comme une querelle personnelle dont l'issue restera elle-aussi très souvent hors contexte.

Sinon GrimRolak, le lobbying, c'est aussi ça (et pas qu'un peu) : Les alimenteurs <br /:><:br /> — Le 11 Jan 2017, 21:54, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br /> Rien à voir (à la base), mais voici une affiche de Mai 68 que je viens de retrouver

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Les députés se prononcent sur la vidéosurveillance dans les abattoirs

L’Assemblée nationale examine, jeudi en première lecture, la proposition de loi relative à l’abattage, dont le contrôle vidéo avait été rejeté en commission.

C’est un débat qui promet d’être musclé. L’Assemblée nationale va examiner en première lecture, jeudi 12 janvier dans l’après-midi, la proposition de loi « relative au respect de l’animal en abattoir », déposée par trente-trois députés de six groupes politiques (PS, LR, UDI, EELV, Front de gauche, radicaux) et visant à accroître la transparence et le contrôle dans les 960 établissements français de découpe. Le texte, le premier du genre, pris après des scandales à répétition l’an dernier, avait été vidé d’une partie de sa substance en commission des affaires économiques le 14 décembre : les parlementaires avaient supprimé deux des sept articles, dont la mesure phare rendant obligatoire la vidéosurveillance.

Le rapporteur Olivier Falorni (Charente-Maritime, divers gauche), qui avait dénoncé « un sabotage » et un projet « totalement dénaturé », a déposé deux amendements, lundi 9 janvier, pour rétablir les mesures « censurées ». « Je les ai retravaillées pour prendre en compte les arguments et les interrogations plus ou moins crédibles et légitimes des uns et des autres », explique-t-il.

Contrôle vidéo à partir du 1er janvier 2018

Le député propose ainsi de rendre obligatoire le contrôle vidéo seulement à partir du 1er janvier 2018, dans tous les lieux d’acheminement, d’hébergement, d’immobilisation, d’étourdissement, d’abattage et de mise à mort des animaux. « Cela permet ainsi d’expérimenter la mesure auparavant, comme le demandent des députés ou le ministère de l’agriculture, mais avec une durée limitée, détaille-t-il. Autrement, demander seulement une expérimentation, c’est renvoyer la mesure aux calendes grecques, c’est de l’hypocrisie. »

L’amendement rappelle de nouveau que « la finalité exclusive de cette installation est la protection animale », en donnant un outil supplémentaire aux vétérinaires qui, faute d’être suffisamment nombreux, ne sont pas toujours présents sur les lieux où les animaux sont manipulés. Les images, conservées un mois au maximum, ne seront plus visibles que des services vétérinaires et des responsables de protection animale – ces salariés des abattoirs qui doivent s’assurer du traitement correct des bêtes – et non plus des directions des abattoirs, comme le prévoyait le texte initial. Elles seront utilisées à charge ou à décharge, en cas de suspicion de maltraitance animale.

« Il s’agit de rassurer les représentants du personnel qui craignaient que les directions ne puissent fliquer les salariés, poursuit Olivier Falorni. Tout est bordé juridiquement avec la Commission nationale de l’informatique et des libertés. » Si un accord collectif le prévoit, les images pourront également être utilisées à des fins de formation des salariés.

Campagne sur les réseaux sociaux

Le 14 décembre, des députés de la commission des affaires économiques avaient dénoncé une mesure qui mettrait trop de « pression » sur les salariés, mais également trop coûteuse. « Selon des chiffres donnés en août 2016 par le Royaume-Uni, où le contrôle vidéo est presque totalement généralisé, 4 caméras coûtent entre 800 et 1 000 euros, soit très peu par rapport au budget des abattoirs, rétorque Olivier Falorni. Sans compter que la mesure permettrait de restaurer le lien de confiance qui s’est délité entre les professionnels de la viande et les consommateurs. » Selon un sondage IFOP pour la Fondation Brigitte Bardot réalisé en octobre, 85 % des Français se disent favorables à la vidéosurveillance dans les abattoirs.

La défense de cette mesure – proposition clé du rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les abattoirs, également présidée par M. Falorni – a fait l’objet d’une campagne intensive des associations sur les réseaux sociaux. Dix ONG de protection animale ont par ailleurs cosigné un courrier à l’attention des 577 députés, afin de les inviter à soutenir l’amendement d’Olivier Falorni.


« L’expérimentation se pratique déjà dans certains abattoirs en France et n’a pas besoin d’une disposition législative, car il n’y a aucun frein juridique à son installation, indique Agathe Gignoux, chargée des affaires publiques à l’ONG Compassion in World Farming. Ce n’est qu’une façon de repousser le problème. Au contraire, une loi serait utile pour encadrer le contrôle vidéo de la même façon pour tous, en protégeant ainsi de façon stricte les salariés concernés. »

« Ce serait une première étape, plutôt symbolique, estime de son côté Sébastien Arsac, porte-parole de L214. Il faudrait que par la suite les images puissent être vues par des tiers, notamment des associations, et pas seulement les services vétérinaires qui ne dénoncent pas toujours les actes de maltraitance. »

Droit de visite des parlementaires

Au-delà de la polémique des caméras, Olivier Falorni a également déposé un amendement pour rétablir le droit de visite des parlementaires dans les abattoirs, accompagnés par les services vétérinaires. La nouvelle rédaction du texte supprime cette possibilité initialement prévue pour les journalistes, « en raison de l’inquiétude que cela avait suscitée chez les professionnels ». « Par ailleurs, cet article ne s’insère plus dans le titre II de la proposition de loi relative au contrôle, mais dans le titre I, relatif à la transparence », précise Olivier Falorni.

Jeudi, l’Assemblée doit en outre se prononcer sur les autres articles de la proposition de loi qui avaient été votés en commission. Selon ces dispositions, un agent des services vétérinaires devra ainsi être en permanence présent aux postes d’étourdissement et de mise à mort dans les abattoirs de boucherie de plus de 50 salariés. Actuellement, le rôle des 1 200 agents de la direction générale de l’alimentation est davantage tourné vers l’inspection sanitaire que le bien-être animal.

Le texte instaure également, auprès de chaque abattoir, un comité local de suivi de site, réunissant exploitants, élus locaux, éleveurs, services vétérinaires, bouchers et associations de protection animale. A l’échelle nationale, un Comité d’éthique des abattoirs serait aussi mis en place, rassemblant les mêmes acteurs, avec pour mission d’émettre des « avis sur l’évolution de la législation et de la réglementation relative à la protection animale en abattoir ».

Enfin, la maltraitance des animaux en abattoir et dans les entreprises de transport serait qualifiée de délit pénal – une disposition à l’origine issue du projet de loi Sapin II, mais censurée par le Conseil constitutionnel.

Scrutin public


« Je vais demander un scrutin public sur le texte, de sorte que chaque député devra prendre ses responsabilités, affirme Olivier Falorni. J’espère que mes collègues voteront en conscience et non selon les consignes. »

Le parlementaire était parvenu de justesse à inscrire le texte à l’ordre du jour de l’Assemblée, avant la fermeture des travaux fin février, profitant d’une niche parlementaire de son groupe. La proposition de loi devra ensuite être examinée par le Sénat lors de la prochaine législature, après les élections législatives et sénatoriales de juin et septembre, avant de retourner à l’Assemblée pour la seconde lecture.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html
 
Vous en avez surement déjà tous entendu parler, mais au cas où... Tilikum est décédé le 6 janvier dernier à l'âge d'environ 38 ans (dont 36 en captivité), mélange de tristesse et de soulagement pour ma part.

Encore un qui crève avant 40 ans dans ces foutues piscines, mais au moins son calvaire est terminé...

J'en profite pour rappeler aux sudistes du forum qu'une action militante est organisée tous les mois devant les portes du marineland d'Antibes.
 
D'ailleurs la plus vieille orque sauvage connue est également décédée récemment. Elle avait été baptisée Granny et son âge estimé à 103 ans.
 
En effet, ça montre une fois de plus le gap énorme entre l'espérance de vie en captivité VS en liberté. Mais ça ne se sait pas encore assez, du moins la majorité des clients des parcs marins ne le savent pas :confus:
 
Comme le montre le film Blackfish, le parc Seaworld ment sans vergogne à ses visiteurs en leur disant que les orques sauvages n'atteignent pas 20 ans et qu'ils vivent plus vieux en captivité car "mieux soignés"... :rolleyes: :anger:

Ceci étant 103 ans est vraiment un âge exceptionnel et seules les femelles peuvent espérer l'atteindre. Mais les mâles sauvages atteignent quand même confortablement les 70 ans soit le double de l'âge de Tilikum. :(
 
Une moitié de vie volée et l'autre en captivité, c'est déjà intolérable. Marineland c'est pareil, j'y suis allé plusieurs fois quand j'étais petit, ils nous ont toujours persuadé que tous ces animaux étaient heureux, que la captivité ne posait vraiment aucun soucis. Je sais pas s'ils mentent ouvertement par rapport à l'espérance de vie des animaux aujourd'hui ou s'ils se contentent de ne pas aborder le sujet, mais en tout cas ils s'assurent que les spectateurs n'aient pas de doutes pouvant leur gâcher le spectacle.

On n'a commencé à douter que lors de notre dernière visite avec ma famille, c'était l'année où ils ont fait venir le 1er ours polaire, là on a vraiment réalisé que c'était pas normal, il devait faire 35 degrés et il avait vraiment pas l'air en forme...
 
Je m'imagine pas vivre toute ma vie sur l'équivalent de mon lit avec une température de 30° et des crétins qui me feraient faire des tours, genre attraper une balle.
C'est un peu ce que doivent ressentir ces pauvres animaux. :snif:
 
Zoos, delphinariums, même constat : ils n'ont que le mythe de l'animal heureux d'être prisonnier et de vivre plus longtemps (ça doit lui faire une belle jambe, s'il pouvait en avoir conscience) et une obscure sauvegarde d'espèce pour légitimer une vie en prison.
 
Au début, j'ai crié un grand "OUAIS" les bras en l'air... Et puis je me suis dit qu'entre temps il y aurait des présidentielles... :confus: ça a fait l'ascenseur émotif comme dirait l'autre !
 
En effet, comme écrit dans l'article dont chips a mis le lien :
L'article du Monde":2xn4kebz a dit:
La question de l’avenir de la proposition de loi est également posée. Alors qu’il ne reste que six semaines avant la fin des travaux du Parlement, elle devra être examinée par le Sénat lors de la prochaine législature, après les élections législatives et sénatoriales de juin et septembre. En présence, donc, d’un nouveau gouvernement et peut-être aussi d’une majorité différente.
Rien de définitif dans l'adoption de cet article, donc :confus: ...
 
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