Starouarze : ni pour, ni contre, bien au contraire

La règle des deux est souvent enfreinte, même si ça n'est que temporairement le temps qu'une•e Sith soit tué•e pour revenir à cet "équilibre" : Sidious a Maul comme apprenti alors que son maître Plaguis est encore vivant (bon, ok, pas pour longtemps puisque Sidious tue son maître Plaguis juste après s'être fait élire Chancelier Suprême, et prend d'ailleurs Tyrannus comme apprenti juste après). Sidious autorise même Tyrannus a prendre Ventress comme apprentie, dans les films et séries sur la Guerre des Clones. Autre exemple, dans l'univers étendu : Vader prend un apprenti pour tuer Sidious dans le jeu Star Wars The Force Unleashed, et, même s'il y a plusieurs fins, il y a forcément un des 3 qui meurt à la fin, l'équilibre est alors rétabli.
 
Merci pour ces précisions
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. Je ne connais quasi pas l’univers étendu (et je n’ai même rien vu de la guerre des clones, sauf un bout de dessin animé moche).

H.
 
Jar Jar, c'est un Donal Trump sans le pognon ou le génie :
un rien stupide, exubérant, et incapable de réfléchir ...

Et pourtant il devient sénateur, chef de l'opposition,
seigneur de guerre et représentant de son peuple confiant :pouces:

D'ailleurs, Jar Jar meurt certainement lors de la destruction de la planète du IV.

De toute façon, il ne faut pas le jeté : il n'est pas illogique de rencontrer
ce genre de types dans une galaxie infini.
Et puis au final il aide plutôt bien.

En même temps, il vient de mon enfance ce brave type
(même la Joconde souffre des affres du temps :'( )
 
GrimRolak

Est-ce une prediction/esperance cachée pour l'avenir de D Trump? Je n'ai rien suivi au sujet de Starouarze (c'est bien Star Wars dont on parle..?) mais il me parait que Jar Jar à une très étrange ressemblance avec Donald T... de toute façon, il n'a pas l'allure saine d'un végé!
 
Perso, je me contrefous que Donald Trump meurt, mais si on pouvait garder la planète ça m'arrangerait quand même...
 
Pourquoi Jar Jar serait-il sur cette planète dans le IV ? C’est Alderaan qui a explosé, pas Naboo.

H.
 
HaricotPrincesse":376b116h a dit:
Pourquoi Jar Jar serait-il sur cette planète dans le IV ? C’est Alderaan qui a explosé, pas Naboo.

H.
Il me semble que c'était un endroit qui servait de repère aux vils démocrates de l'Empire. Jar Jar, en tant que sénateur (il n'a pas eu à rendre son poste, il est donc toujours le représentant de Naboo) avait une chance de s'y retrouver là bas ...
et du coup j'ai confondu avec Coruscent.
Et c'est avec tristesse que je m'aperçoit qu'en tant que proche du Chancelier et ayant une "dette de reconnaissance" (le gars à tout de même prononcé le discours qui proclamera les pleins pouvoirs), il a dût survivre aux guerres civiles, a dût survivre à la chute de la République et de l'Empire, et a dût mourir paisiblement sur Naboo entouré de ses amis ... Police partout, Justice nulle part
https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/or ... 9a1dcd.jpg
 
Je trouve la comparaison Jar Jar - Trump un peu scandaleuse. C'est vraiment pas sympa pour Jar Jar, qu'il soit ou non un seigneur Sith :jcapote:

Elle est bien la série Clone Wars ? Ou c'est du pur produit à la cartoon network ? J'ai vu qu'elle était sur netflix.
 
V3nom":1tz9jq6k a dit:
GrimRolak":1tz9jq6k a dit:
Le héros noir et le personnage féminin du VII, c'était un ppeu OSEF.

Tu peux développer ?

L'univers Star Wars faisait déjà la part belle aux personnages féminins et différents, c'est un vrai creuset de diversité.
Que le perso principal soit une femme et son pote un black ne change en rien leur rôle, leur histoire ou leur impact. Ca peut faire plaisir en se disant que c'est bien dans le cinéma 'ricain, mais en même temps la saga nous avait bien habitué.
On aurait eu un alien, un truc à la peau bleu ou un perso sans sexe défini que ça n'aurait rien changé.
 
Ha quand même... En effet il y a du boulot, la vache ! (je m'attendais pas à un truc aussi premier degré, ça fait peur)

Alors oui ça peut faire un peu "quota femme / noir respecté" forcé, oui, mais... Déjà comme tu le dis ça ne change rien aux rôles, preuve est que ni la couleur ni le sexe ne sont des conditions pour avoir des personnages forts et intéressants, donc... Pourquoi "OSEF" ?

Ensuite :

-Des personnages féminins ayant un impact narratif et non sexualisés ou étant un enjeu amoureux (parce-qu'à part Amidala/Padmé et Leïa, hum...), j'en ai pas vu des masses, et avoir un personnage noir qui ne soit pas un sidekick et / ou rapidement expédié et sans fort impact narratif (Lando, Mace Windu), ça ne change donc rien du tout ?

-Et la représentation des catégories de personnes minorées, qui peuvent être mis en avant selon leur propres arcs narratifs en tant que héro d'un enjeu personnel et non celui du héro masculin blanc, ça ne change rien non plus ?

-Avoir un vrai personnage qui représente déjà une altérité au mâle blanc dans la vie réelle endosser un tel rôle plutôt qu'avec un énième acteur (peu importe la couleur ou le sexe) planqué dans un déguisement d'alien random, quand ce n'est pas carrément un personnage entièrement numérique, ça ne change toujours rien ?

Enfin chais pas, tu peux avoir la flemme d'utiliser une grille d'analyse politique pour un objet cinématographique, voire considérer que c'est dévoyer l'intention de l'auteur (c'est toujours drôle à lire ça), mais de là à aller carrément affirmer que tout le monde s'en fout et que ça ne sert à rien d'employer autre chose que des hommes blancs pour des rôles principaux, il y a un gouffre.

Ou alors tu n'as aucun problème avec le fait que ces personnages soient incarnés par un noir et une femme, et du coup c'est le fait que certains ici (et ailleurs) apprécient ça qui te fait chier ? Mais j'ai peur que les ressorts soient exactement les mêmes...

Parce-que si toi tu t'en fou que des personnages non blancs ou non hommes ne soient pas des personnages principaux ou joués par des personnes vraiment noires ou femmes mais plutôt des créatures numériques ou des figurants déguisés, d'autres non.
Donc quoi qu'il arrive, tu peux remballer ton "OSEF" (qui signifie "On s'en fout") et cesser de parler à la place des autres pour commencer.
 
V3nom":1v98h6z0 a dit:
(qui signifie "On s'en fout") et cesser de parler à la place des autres pour commencer.

Il y a eu tout un battage entre les antis et les extasiés.
Ces persos sont bidimentionnels, sans saveurs, sans grain ou "truc" qui les rendent entiers (remarques, entre la Résistance et le Nouvel Ordre, ou le méchant Sith ...)
Ce que je demande à un perso, c'est d'avoir un minimum de personnalité. Que la coquille soit homme/femme/autre, je m'en tape, si le fond est inexistant, il n'est pas intéressant. On avait juste "héros en quête" avec "side-kick rigolo en rémission". C'est tout, au revoir bonjour.
Et oui, OSEF, ces persos étaient creux au possible, on peut les repeindre comme on veut, la peinture n'accroche à rien.

[Pour la diversité, on a aussi l'univers étendu]
 
Il ne s'agit pas de l'univers étendu, il s'agit d'un film analysé comme objet individuel ici. Et puis bon il y a toujours eu un certain manichéisme dans Star Wars c'est pas comme si c'était apparut avec le 7ème volet.

Et si tu trouves ces personnage creux, je ne vois pas ce que ça vient faire subitement ici, quand on parle de représentation et d'opportunité à des catégories sociales minorées d'être représentées par des rôles certes pas aussi parfaits que ton bon goût le voudrait, mais toujours mieux que de la figuration.
S'il fallait attendre qu'il n'y ai que des rôles super bien écris et super profonds avant de les filer à des femmes ou des noirs, on ne risque pas de sortir de la sous représentation actuelle. (car ça peut être "pas assez bien écris" sans être stéréotypé ou caricatural, la preuve)
Donc non "on" ne s'en fout pas. "Tu" t'en fout, sans doute, mais pas d'autres.

Tu vois c'est un de tes ressorts de discours le plus agaçant je crois sur les sujets où tu participe : tu ne te sens pas concerné par un problème, alors ce problème n'existe pas, mais en plus tu vas tenter de démontrer en quoi les personnes à qui ça importe se foutent le doigt dans l'oeil.

J'imagine que tu ne connais pas de sites comme "le cinéma est politique", et si oui, que tu ne vois pas à quoi ça peut servir à part brasser du vent...
 
V3nom":3ultgsfs a dit:
Tu vois c'est un de tes ressorts de discours le plus agaçant je crois sur les sujets où tu participe : tu ne te sens pas concerné par un problème, alors ce problème n'existe pas, mais en plus tu vas tenter de démontrer en quoi les personnes à qui ça importe se foutent le doigt dans l'oeil.
J'imagine que tu ne connais pas de sites comme "le cinéma est politique", et si oui, que tu ne vois pas à quoi ça peut servir à part brasser du vent...
Ecoutes, soi gentil et évite de me faire dire ce que je n'ais pas dit.

Le site que tu donnes, je l'avais un rien consulté. Pour moi, c'était surtout une bande d'hystériques qui aimait vérifier les coptas de femmes et de noirs.
Un film est une œuvre de fiction, et je peux largement supporter le fait de ne pas voir une majorité ou une minorité, visible ou invisible. Le cinéma de Hong Kong n'a pas de blanc, je m'en tape. Si il mette un blanc en premier rôle, ok. Mais si le rôle est naze, je m'en tape. Et Rey, quand même, niveau écriture ...
 
Donc pour toi (je vais passer outre ton incompréhension du site en question et l'insulte qui l'accompagne), on ne peut analyser une œuvre de fiction selon une grille politique (ou socio-politique si tu préfère) parce-que c'est de la fiction, voire parce-que c'est de l'art ?

Tu es tellement archétypal de l'homme occidental blanc : "je n'ai aucun problème MOI, alors les autres fermez un peu vos gueules, bandes d'hystériques !"
Quand ce n'est pas "hey mais moi aussi je souffre, pourquoi vous ne voulez pas écouter ma voix (pourtant déjà omniprésente) ?"

Et encore une fois, je n'ai pas parlé de qualité d'écriture, c'est toi qui avance ça comme soit-disant contre-argument au problème de représentation -et donc de sous représentation.

Sinon perso, si je veux regarder une œuvre de fiction avec de la profondeur d'écriture, c'est pas Star Wars qui me vient à l'esprit, autant les anciens que les récents...
 
V3nom":97armiys a dit:
Donc pour toi (je vais passer outre ton incompréhension du site en question et l'insulte qui l'accompagne), on ne peut analyser une œuvre de fiction selon une grille politique (ou socio-politique si tu préfère) parce-que c'est de la fiction, voire parce-que c'est de l'art ?

C'est à mon avis là d'où vient notre différence de point de vue.

Une œuvre est politique quand elle aborde des problématiques, quand c'est son thème, ou un de ses développements, que c'est un de ses messages, etc ... Typiquement, la prélogie parle de la chute d'un système démocratique vers un système totalitaire. Du poids des responsabilité sur la vie, de ce que l'on est prêt à faire pour atteindre son but, de la manière de placer sa confiance dans des politiciens ...
Un personnage devient politique si il arrive à prendre une part de tout ça et à se l'intégrer, mais c'est plus un vecteur qu'autre chose.

Si Django est un film politique, c'est qu'il parle de noirs, d'esclavages et de rapports de dominance. Ce n'est pas parce que son personnage principal soit joué par un noir.
De la même façon, SW VII est un abîme politique. Que c'est creux ... les persos ont aucun message, aucune profondeur.

A mon sens, c'est comme dire que ça :
http://www.cafecremeparis.com/assets/im ... P-1920.jpg
Rohlala, mon Dieu, une femme devant ! Et noire avec ça ! En central, en premier plan, mon Dieu que c'est politique ! Et pas d'homme dominant en plus !
Alors qu'à mon sens, une œuvre politique, c'est ça :
http://www.devoir-de-philosophie.com/im ... 180185.jpg
R'gardez, elle met en avant sa place par rapport au pouvoir politique, fais écho à ses campagnes militaires, au fait qu'elle frappait money et administrait son patelin d'une main de maître !

J'm'en tape de l'emballage. Le politique est dessous. Dessus, c'est juste de la com' pour vendre des places de cinéma.
 
V3nom":l5ujsi68 a dit:
tu ne te sens pas concerné par un problème, alors ce problème n'existe pas, mais en plus tu vas tenter de démontrer en quoi les personnes à qui ça importe se foutent le doigt dans l'oeil.
GrimRolak":l5ujsi68 a dit:
une bande d'hystériques qui aimait vérifier les coptas de femmes et de noirs.
Un film est une œuvre de fiction, et je peux largement supporter le fait de ne pas voir une majorité ou une minorité, visible ou invisible.
Moi j'adore quand quelqu'un, en postant, illustre précisément ce qui lui était reproché dans le post précédent. :popcorn:

Je me pose une question : ça existe les méta-bingos ? Genre on prend des bingos sur différents sujets, et on compte combien de bingos une personne peut valider en un temps donné. (Je sais pas pourquoi je pense à ça maintenant.)
 
GrimRolak":2cbj7ji9 a dit:
C'est à mon avis là d'où vient notre différence de point de vue.

Une œuvre est politique quand elle aborde des problématiques, quand c'est son thème, ou un de ses développements, que c'est un de ses messages, etc ...

En fait j'avais déjà très bien saisis que c'était ton point de vue, j'attendais juste que tu l'exprime formellement pour savoir si je me trompais.

Le truc GrimRolak, c'est que tout ce qui est publique est politique, y comprit les œuvres fictionnelles, car tous les choix qui sont fait n'ont pas été décidés par des personnes fictionnelles, et le publique qui va ingurgiter ça n'est pas fictionnel non plus. (sinon les marques ne dépenseraient pas des sommes juste débiles en placement produits tiens)

Pourquoi ce qui est publique est politique ? Parce-que ce qui est montré est susceptible de dépeindre des codes de conduite, des attitudes, des normalisations et des états de fait pensé (et donnés à penser) comme étant naturels, quand ils sont arbitraires. Un film, une émission de télé ou une série, à côté de l'action des héros principaux, en filigrane (et souvent inconsciemment) dépeint une certaine façon de vivre, de consommer, de se comporter, ainsi qu'une certaine idée du lieu dépeint, de l'environnement, des habitants, des relations, etc...
Est politique ce qui influence (souvent inconsciemment), ce qui invisibilise (les rôles stéréotypés, les impensés quand ils sont majoritaires, les choix, et donc ce qui a été écarté aussi), ce qui normalise, enfin ce qui formate.

Exemples en vrac : Quand on ressert sans cesse les tropes usés jusqu'à la corde depuis l'antiquité (toi qui aime ressortir les vieux dossiers, tu dois être servis), comme la sempiternelle demoiselle en détresse, qui se trouve encore et encore toujours plus présenté comme un pensé naturel et normal (bin oui, monsieur il est protecteur et madame est trop faible), et qui valide, entérine les comportements (dans la vie réelle) d'hommes surprotecteurs, les poires qui se plaignent de jamais avoir la femme-récompense, l'angoisse de la friend-zone et j'en passe...
La pléthore de films porn-revenge et assimilés, qui usent et abusent toujours de la même corde de l'agresseur inconnu, seul, mentalement dérangé, préparant son coup depuis des lustres et agissant dans un endroit isolé et où la victime vient pour la première fois généralement : l'exact opposé des statistiques d'agressions, mais vraiment radicalement symétrique.
Mais l'exacte réplique des fais divers et unes de journaux -TF1 en tête- choisis quand c'est bien glauque et que ça entérine les 2 beaux jougs sociétaux : la peur de l'agresseur inconnu, le monstre tapis dans l'ombre, tombé du ciel et qui ne vit que pour faire le mal, et entretenir le syndrome (très télévisuel) du grand méchant monde.
Il y a aussi cette bonne vieille figure de l'homme élu, le meneur de nation qui valide le fait qu'un peuple s'est vraiment trop con pour s'en sortir par lui-même sans un modèle hiérarchique aussi simple et épuré soit-il.

Évidemment que personne (à par des gens déjà pas biens) ne va se mettre à essayer de voler en sortant d'une séance devant Superman, ni tenter de faire le justicier devant les Batman de Nolan, et heureusement peux sont les gens qui veulent imiter Carmageddon ou GTA (quoique). Cependant tu te plains, toi pauvre homme, d'avoir toi aussi ton joug de modèles inatteignables, mais tu n'est pas foutu de faire la connexion quand c'est devant tes yeux.

Je pourrais aussi prendre en exemple la série suédoise Millenium et la comparer au film de Fincher (et pourtant j'aime bien Fincher).
Ou pour sortir du cadre ciné, se demander pourquoi dans les livres de botaniques d'il y a 70 ans issus des blocs communistes ça parle de partage, de relations, de complémentarités quand pour ceux des pays capitalistes ça parle plus volontiers de conquêtes et de competition.

Sinon j'approuve Numa, faudrait faire un meta bingo, ou l'anti-bingo de l'intersectionnalité, chais pas trop. :p
 
GrimRolak":1i4vz2do a dit:
L'univers Star Wars faisait déjà la part belle aux personnages féminins et différents, c'est un vrai creuset de diversité.

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Pour moi, c'était surtout une bande d'hystériques qui aimait vérifier les coptas de femmes et de noirs.
Un film est une œuvre de fiction, et je peux largement supporter le fait de ne pas voir une majorité ou une minorité, visible ou invisible.

J'm'en tape de l'emballage. Le politique est dessous. Dessus, c'est juste de la com' pour vendre des places de cinéma.

C'est quand même fou d'étaler de telles bêtises et poncifs avec un tel aplomb.
 
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