Prix de la remarque et/ou du comportement sexiste

L’Arabie Saoudite à la commission des droits des femmes de l'ONU...
 
Complétement déprimée.
Tout à l'heure dans le métro, 3 gars qui parlent (super fort) de leur groupe d'amies (!) : "toutes des sa***es, elle je la mets à genoux, elle me s**e direct !"
Et les autres d'acquiescer en riant, en rajoutant des phrases encore pires. Et ça pendant les 5 minutes où on était dans le même wagon.
DANS QUEL MONDE ON SE PERMET CE GENRE DE PROPOS/JUGEMENT?
Et que ça ne dérange pas de parler des femmes comme ça, en plus DEVANT D'AUTRES FEMMES !
Personne n'a rien dit, et moi non plus, par pure lâcheté et peur des représailles.
J'ai honte de moi et je n'ai plus aucune foi en l'humanité (et je n'exagère même pas)
 
Peur des représailles.
Que faut-il faire dans ce genre de cas ?
Quelqu'un a une idée ?
 
En fait c'est au cas où ils s'en prennent à moi (3 baraqués contre une petite pas en forme), je ne pense pas que quelqu'un interviendrait, si déjà personne n'ose parler quand ils disent des énormités pareilles... je sais pas.
 
C'est vrai que c'est pas évident comme situation. C'est pas comme si tu étais impliqué.e personnellement. Par contre, dire que ce sont des propos diffamatoires dans un lieu public, peut être que ça peut marcher. Mais encore faut-il oser, et là, bin c'est sur que 3 grands baraqués, c'est moyennement sympa.
 
Peut-être qu'en interpellant quelqu'un individuellement, en cherchant un soutien parmi la foule, cela peu permettre de "faire le poids" et de défendre ses propos face aux potentiels agresseurs. Par exemple, en en discutant ouvertement avec ses voisins et à voix forte, afin que les "salauds" en question se sentent moins confiants dans leurs horribles propos. Que faire ?
 
Tous les mecs que j'ai pu connaître IRL dans ma vie, ils sont absolument tous comme ça sans exception.
Ils ont une estime de soi tellement haute que rien ne peut les atteindre.

Du coup je n'ai aucun confiance aux mecs. Et je généralise à tous les mecs IRL. Sauf exception: Les mecs que je rencontre virtuellement
 
L'autre jour, je vais avec des copains chez un gars que je ne connais pas. Après quelques échanges deux petits groupes se forment.

Le gars en question parle avec un copain et commence à lui reprocher que la bande de potes d'arrête pas de se moquer de sa copine, de la titiller, de dire qu'elle est "un peu conne", etc. Le copain r'enchérit : "Ouais, ta copine on la connait tous, des fois elle a un peu du mal à comprendre des trucs de base, etc". Le ton monte et le gars répond (pour prendre la défense de sa copine) :

"Nan mais ma copine, je suis en train d'en faire une femme, alors vous allez arrêter de vous foutre de sa gueule, quand elle vous remballe, en fait, c'est moi qui lui dit ce qu'elle doit vous dire", etc. O_O"
 
Le mec qui commente un article sur un procès pour acte de torture et viol contre une femme: "Mais pourquoi s'est-elle laissé faire si longtemps?" [les faits se sont déroulés sur plusieurs années].
 
Ça s'assortit très bien avec le "Si tu es victime et que tu ne parles pas, tu seras responsable s'il y a d'autres victimes".
Ça a le don de me mettre en colère.
 
Ca me fait penser à ce qui est arrivé dans le RER :
http://www.bfmtv.com/police-justice/vic ... xtor=AL-68

En résumé, un garçon de 15 ans touche à plusieurs reprises les fesses d'une femme de 21 ans dans le RER.
Le femme l'empêche de descendre et appelle la police.
Des agents de médiation minimisent les faits : des excuses du garçon suffisent.
La femme tire le signal d'alarme pour attendre l'arrivée de la police : le conducteur du train intervient et s'en prend à elle.
Un passager la pousse hors de la rame afin de faire repartir le RER.
La police arrive et les agents de médiation s'interposent pour empêcher l'arrestation.
Le garçon est finalement placé en garde à vue.

J'admire cette femme qui a dû faire face à tant d'adversité alors qu'elle était dans son droit.
 
Je me pose la question aussi. C'est une agression, la réponse devrait être positive. Mais on peut s'attendre à tout. En cherchant la réponse, je tombe surtout sur des plaintes d'usage abusif de l'alarme...
Je suis aussi tombé sur un court métrage : "JE suis à l'heure" d'Isabelle Quintard et Fabien Motte. C'est réaliste (donc violent). On le trouve sur youtube mais je ne préfère pas le mettre ici. Il est aussi question de signal d'alarme, et on voit ce qui peut arriver quand personne ne s'en sert.
 
J'ai été dans les toilettes dans un resto l'autre jour, et au lieu des traditionnels (déjà sexiste) petit monsieur bleu et petite madame en jupe rose sur les portes, il y avait une boite avec des grosses montres clinquantes pour les hommes et des grosses bagues en diamant pour les femmes...
 
Entretien d'embauche :
Lui : - Et si je demandais à vos proches comment vous êtes qu'est-ce qu'ils me diraient ?
Moi : - Quelque chose comme "tout feu tout flamme" je pense. Quand ça me plaît je fonce, quand ça ne me plaît pas, j'y vais à reculons.
- J'allais dire "une femme". Ah ah, le mec misogyne.

Ah ah.
 
Hiii, là je ne vais pas te suivre. Je suis moi-même juriste et je t'assure que la tenue compte beaucoup.

Par ex, je ne mettrai pas de jean au travail. J'attache mes cheveux en chignon (ils sont très longs).
Oui, ça fait coincé du cul mais à moins d'être juriste en asso ou dans de petites structures, on ne peut pas s'habiller à la cool.

Pour moi ce n'est pas du sexisme, ce sont les codes du marché du travail. Mon ami, qui est juriste aussi, met une veste alors qu'il fait 30°. Il ne peut pas se pointer en réunion sans, mais il ne la met pas au bureau.
 
A la base, je n'ai pas dit que c'était sexiste, je critiquais juste le fait qu'on ne puisse pas s'habiller comme on veut quand on travaille dans un bureau (sur un chantier ou un milieu médical, c'est une autre afffaire), ce sont mes interlocuteurs qui en sont arrivés à parler de sexisme (mais je trouve ça révélateur).
 
Ah ok, je n'avais pas compris.
En ce qui concerne la façon de s'habiller quand on travaille dans un bureau, je pense que pas mal de professions sont comme ça.
L'autre jour je disais à mon chéri que j'étais comme wonder woman car j'avais ma tenue pour tous les jours et ma tenue pour le bureau.
Mon chéri a même une veste de costume dans l'armoire de son bureau en cas de besoin (rencontre avec un tiers, réunion...).
 
oui, là, pour le coup, le côté dress code professionnel, il existe pour les deux genres. Et dans un milieu où il est admis qu'une femme ne vient pas habillée en crop top, c'est aussi un milieu où les hommes ne viennent pas en jean-basket. Après, c'est clair que dans un monde parfait, on devrait pouvoir venir au boulot habillé comme on veut, mais soyons, lucide, on est bien loin du monde parfait. Et, pour les quelques exemples que je connais de personnes qui sont dans ce genre de milieu, iels considèrent leur tenue de travail comme une sorte de costume professionnel, au même titre qu'un policier, un pompier, le personnel médical, etc.
Mais ça ne change rien au fait que c'est dommage qu'il y aie cette pression de l'apparence.
 
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