Et vous, vous lisez quoi ?

Depuis cet hiver je découvre les romans de Françoise Bourdin, que je trouve vraiment sympas. Il y a juste une chose qui me dérange : il est beaucoup question de chair animale dans les divers repas de famille et dîners au restaurant, le menu est présenté en détail et c'est toujours un plat de viande traditionnel. ça me gâche un peu le plaisir. De mon côté j'écris aussi et j'ai mis un point d'honneur à rendre végétarienne mon héroïne principale, même si le végétarisme n'est pas le sujet du roman ni même ses conséquences sur la vie sociale. Hors de question d'avoir des héros fanas de viande.
 
Ce soir, j'entame "Planète végane"... Je pense que ma bonne résolution 2018 sera un passage au véganisme, j'essaie de préparer psychologiquement mon entourage omnivore d'ici là!
 
Xav":2h5vab3z a dit:
Il y a bien une traduction en français!

Introduction%2Bau%2Bcarnisme%2B3.jpg

Génial, merci !!
 
Je me permets de poster ce poème ici car je voulais éviter de créer un sujet uniquement pour ces quelques lignes (même si loin de moi l'idée que quantité et qualité sont forcément liées;)).
Voilà ce matin, au hasard de mes lectures, je suis tombée sur un article sur Richard Brautigan, un poète jusqu'alors inconnu par moi, et en lisant quelques uns de ses écrits j'ai trouvé ce texte duquel se dégage un esprit flower power et vg.
Je ne suis pas parvenue à trouver de traduction française et je m'excuse de vous livrer la version originale. Mais si moi, sous-douée en anglais, j'ai réussi à en comprendre l'esprit (enfin je crois), je pense que vous ne devriez pas trop galérer.
Et si une bonne âme voulez-bien s'aventurer à le traduire ça permettrait à tout le monde de le lire:)


THE FLOWER BURGERS, PART 4
—Richard Brautigan

Baudelaire opened
up a hamburger stand
in San Francisco,
but he put flowers
between the buns.
People would come in
and say, “Give me a
hamburger with plenty
of onions on it.”
Baudelaire would give
them a flowerburger
instead and the people
would say, “What kind
of a hamburger stand
is this?"
 
Très amusant en effet !

Je suis toujours sur "Le livre des Baltimore" en ce moment. J'arrive à la fin.
Toujours très bien écrit, avec des personnages criants de réalisme. Moins haletant tout de même que "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" :)
 
Magnifique! Merci d'avoir déniché ça. C'est un poème de jeunesse de Brautigan. Il découvre le moment Beat à cette époque à San Francisco. Plus tard, ce sera le "flower power".
 
Merci Xavier pour cette remise en perspective!
Dans l'article que j'ai lu sur ce poète le journaliste le disait inclassable mais effectivement proche de la beat generation (même si apparemment il n'a jamais été reconnu par les grands pontes de cette mouvance).
Mais le message que je perçois dans ces quelques lignes me fait penser au mouvement hippie par son caractère quelque peu enfantin, naif (désolée d'écorcher l'orthographe de ce mot: je ne sais pas faire le i tréma sur ordi:/) et surréaliste (ces adjectifs ne sont nullement péjoratifs sous ma plume).
Mais, et même si je suis loin d'avoir des connaissances approfondies sur le sujet, il me semble que les hippies se sont pas mal inspirés de la beat generation...
 
En effet, il n'y a pas loin de la beat generation aux beatniks :)
 
Héhé not bad :)
 
Même pas eu besoin de LSD pour être inspirée ;) Quoique ma soeur a toujours pensé que de temps à autre 1 bout de shit se consumait sans crier gare dans mon cerveau :red: <br /:><:br /> — Le 18 Juil 2017, 22:24, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br /> Oups le 2ème petit personnage censé donner 'la couleur' de mon humeur ne correspond pas du tout à ce que je pensais.
Celui-ci, frénétique et semble-t-il incontrôlable, conviendrait mieux à mes décompensations momentanées :jcapote:
 
Dans ce cas je te conseille ceci, en plein dans la beat generation ;)

cover.20160812.jpg
 
Troublant que tu me conseilles ce livre: hier après-midi je flânais en librairie et suis tombée dessus. En même temps difficile de passer à côté les libraires l'avaient délibérément mis en avant (anniversaire quelconque? réédition?ou simple ode à la défonce?)
Les passages que j'ai lus m'ont fait le désagréable effet d'être pris dans l'engrenage de la dépendance avec ce junky. J'ai eu du mal, peut-être parce que j'ai lontemps était l'esclave d'un autre type d'addiction...
 
Deux hypothèses. Soit la version non expurgée vient d'être (enfin) publiée. Soit les libraires ont anticipé ta visite.
 
Le doute s'installe: ce pourrait-il qu'ils m'aient réellement attendue?
Je trouvais ça étrange qu'à mon arrivée dans la librairie il y ait le velvet underground en fond sonore. Plus étrange encore le libraire qui murmurait un mélange de Baudelaire et de Robbe Grillet (je ne sais pas si ce dernier se droguait mais les quelques écrits que j'ai lus de lui semblent rédigés sous psychotropes;)).
Mais la réalité est tout autre: ce livre de Burroughs vient tout simplement de sortir en poche d'où le tapage :)
En un clic mon ego, assorti d'un fantasme de reconnaissance et de célébrité, a été mis à mal:)
Sur ce je vais cesser de polluer cette partie du forum dédiée aux lectures des membres avec mes anecdotes et délires perso :whistle:
 
Ce trimestre-ci le numéro porte sur les relations entre féminisme et véganisme et d'une manière générale sur la convergence des luttes. C'est pas mal fait du tout.
 
Ce n'est pas de la lecture mais c'est pour emboiter ton pas Xav :)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=H_jzyQZXYSs[/youtube]

Et il me semble que c'est le livre qu'elle évoque (que j'ai mais pas encore lu) : La politique sexuelle de la viande.

https://www.lagedhomme.com/ouvrages/car ... iande/4219

la-poolitique-sexuelle-de-la-viande.jpeg


PS : la trad française étant parue aux éditions "l'age d'homme", c'est très ironique...
 
Je trouve la video d'Antastesia concise et très claire. J'aime beaucoup ce qu'elle fait d'une manière générale.
En effet, l'ironie du nom de l'éditeur... Il se rattrape en publiant ce classique ;)
 
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