V3nom
Moulin à graines
J'imagine oui, mais j'ai écris cette phrase en rapport avec le sentiment que j'imagine cette femme aurait si je lui envoyait son propre texte avec les modifs que j'ai faite, j'en sais rien du tout si elle accepte plus le sexisme que le racisme ou inversement.
Ce que j'ai voulu exprimer concernant "l'ampleur" en étant assez dissocié. (en tout cas pour moi au moment de l'écrire c'était sans lien)
Et je pense qu'en terme de lutte féministe il y a une focalisation trop axée sur sur la domination visible et explicite (probablement la forme la plus facilement reconnaissable, et qui touche le plus du coup) à savoir la surexploitation de l'image des femmes, sexualisée ou pas.
Pour les non blanc, cette domination est plus implicite je crois, et clairement assimilationniste, c'est à dire qu'il faut abandonner tout ce qui fait de soi un "non franco blanc" et la richesse culturelle qui va avec, pour tellement se couler dans le moule qu'une personne racisée (le pire étant les asiatiques en France je crois) doit embrasser souvent le contraire de ce qu'elle est pour être acceptée. (donc d'une certaine manière s'effacer), et si elle ne le fait pas, elle est juste exclue et invisibilisée encore plus. (reléguée aux métiers considérés comme ingrats et "en echec social", en gros, nettoyer la merde des blancs, leur faire à bouffer, les servir, bref...)
Dans les 2 cas je crois que tout concours pour les non blancs à être niés, effacés, surtout invisibilisés (qu'ils soient "intégrés" ou "refusés"), pour à peu près toutes les raisons possibles (le voileaura été est une belle manœuvre dans le genre), jusqu'à nier leur humanité (la honte de Exhibit B... 2014 bon sang.)
Les injonctions faites aux femmes de mon regard extérieur (donc biaisé au possible malgré mon "travail" sur ces questions, je le reconnais) tends à être tout autant normatif, mais dans l'excès inverse : la surexposition oui, l'injonction ouverte et débridée aux yeux de tous et toutes avec en plus l'effet pernicieux du jugement et de la compétition à l'intérieur même du groupe visé.
Après il est possible (et probable) que je sois complètement à côté de la plaque. Encore une fois je suis on ne peu plus mal placé pour juger de tout ceci.
Plus je m'intéresse aux travaux et discours des mouvements afro-féministes et moins je crois à cette hiérarchie (volontaire ou non) qui tend à rendre le problème du sexisme plus grave/profond/massif que celui du racisme, en particulier quand ces 2 s'auto-renforcent envers les femmes racisées.
Mais bon, tout ceci surtout pour dire que cette recherche (plus ou moins systématique) à savoir de laquelle est "la plus ceci/cela" me fait peur car elle dérive très vite vers "la pire" et sans crier gare bascule souvent dans la hiérarchie au détriment d'une des deux. (d'où mon exemple d'un discours féministe comme osez le feminisme)
Après comme tu le dis toi-même les sensibilités aux injonctions / agressions (voire ce qui est considéré comme agressif) diverge entre les individus, et il est difficile (impossible ? inutile peut-être même, je le pense de plus en plus personnellement) de "quantifier" une oppression.
Bref, je déblatère de choses que j'appréhende avec difficulté (et certaines choses me resteront forcément inaccessibles), et avec une distance de faits, donc je brasse surtout du vent. Désolé en tout cas si jamais j'ai écris de la merde qui peut te heurter toi ou d'autres. Il y a assurément un tas de choses dont je n'ai conscience qu'en y réfléchissant longtemps et en continue avant d'émettre la moindre parole...
PS : je n'ai pas cité "osez le féminisme" comme "source" d’oppression mais comme exemple d'un "type de discours féministe" ayant tendance à exclure les femmes non blanches ou de classes sociales pauvres, ce ne sont pas les seuls, loin de là. Je les ai cité par flemme de décrire le discours en question. Désolé.
Ce que j'ai voulu exprimer concernant "l'ampleur" en étant assez dissocié. (en tout cas pour moi au moment de l'écrire c'était sans lien)
Et je pense qu'en terme de lutte féministe il y a une focalisation trop axée sur sur la domination visible et explicite (probablement la forme la plus facilement reconnaissable, et qui touche le plus du coup) à savoir la surexploitation de l'image des femmes, sexualisée ou pas.
Pour les non blanc, cette domination est plus implicite je crois, et clairement assimilationniste, c'est à dire qu'il faut abandonner tout ce qui fait de soi un "non franco blanc" et la richesse culturelle qui va avec, pour tellement se couler dans le moule qu'une personne racisée (le pire étant les asiatiques en France je crois) doit embrasser souvent le contraire de ce qu'elle est pour être acceptée. (donc d'une certaine manière s'effacer), et si elle ne le fait pas, elle est juste exclue et invisibilisée encore plus. (reléguée aux métiers considérés comme ingrats et "en echec social", en gros, nettoyer la merde des blancs, leur faire à bouffer, les servir, bref...)
Dans les 2 cas je crois que tout concours pour les non blancs à être niés, effacés, surtout invisibilisés (qu'ils soient "intégrés" ou "refusés"), pour à peu près toutes les raisons possibles (le voile
Les injonctions faites aux femmes de mon regard extérieur (donc biaisé au possible malgré mon "travail" sur ces questions, je le reconnais) tends à être tout autant normatif, mais dans l'excès inverse : la surexposition oui, l'injonction ouverte et débridée aux yeux de tous et toutes avec en plus l'effet pernicieux du jugement et de la compétition à l'intérieur même du groupe visé.
Après il est possible (et probable) que je sois complètement à côté de la plaque. Encore une fois je suis on ne peu plus mal placé pour juger de tout ceci.
Plus je m'intéresse aux travaux et discours des mouvements afro-féministes et moins je crois à cette hiérarchie (volontaire ou non) qui tend à rendre le problème du sexisme plus grave/profond/massif que celui du racisme, en particulier quand ces 2 s'auto-renforcent envers les femmes racisées.
Mais bon, tout ceci surtout pour dire que cette recherche (plus ou moins systématique) à savoir de laquelle est "la plus ceci/cela" me fait peur car elle dérive très vite vers "la pire" et sans crier gare bascule souvent dans la hiérarchie au détriment d'une des deux. (d'où mon exemple d'un discours féministe comme osez le feminisme)
Après comme tu le dis toi-même les sensibilités aux injonctions / agressions (voire ce qui est considéré comme agressif) diverge entre les individus, et il est difficile (impossible ? inutile peut-être même, je le pense de plus en plus personnellement) de "quantifier" une oppression.
Bref, je déblatère de choses que j'appréhende avec difficulté (et certaines choses me resteront forcément inaccessibles), et avec une distance de faits, donc je brasse surtout du vent. Désolé en tout cas si jamais j'ai écris de la merde qui peut te heurter toi ou d'autres. Il y a assurément un tas de choses dont je n'ai conscience qu'en y réfléchissant longtemps et en continue avant d'émettre la moindre parole...
PS : je n'ai pas cité "osez le féminisme" comme "source" d’oppression mais comme exemple d'un "type de discours féministe" ayant tendance à exclure les femmes non blanches ou de classes sociales pauvres, ce ne sont pas les seuls, loin de là. Je les ai cité par flemme de décrire le discours en question. Désolé.