Du lait sans viol ?

Kame

Jeune bulbe
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Salut
Voilà, je suis vegane depuis un an et je viens tout juste d'avoir une discussion avec mon père qui m'affirmait qu'il existe encore des producteurs indés qui produisent du lait sans insémination artificielle ni saillie, simplement en mettant les vaches dans un pré avec des taureaux en attendant que les besoins naturels des animaux interviennent :mur: (cet argument reviens tellement, et les vegans le savent xD, que je l'ai surnommé 'l'argument du paysan'). Évidemment je sais que c'est faux, et je ais aussi qu'en science, lorsqu'une personne dit que X existe, c'est à lui de prouver que X existe et pas à celui qui n'est pas d'accord de prouver que X n'existe pas, car il est impossible de prouver que quelque chose n'existe pas, sans preuve, on considère par defaut que X n'existe pas (donc officiellement dieu n'existe pas jusqu'à preuve du contraire). :rolleyes: je sais pas si vous me suivez encore mdr.
Enfin bref, j'ai fait le parallèle et il se trouve que c'est à lui de me prouver que le lait sans viol existe. Mais il est borné et moi aussi, on veut tout les deux le dernier mot, du coup je voulais savoir si vous connaissiez des producteurs qui ne violent pas leurs animaux, ou si vous aviez déjà entendu parler de ce genre de pratiques...
 
Mon problème avec l'élevage laitier n'est pas l'insémination mais la détention, ses conditions, l'abattage des veaux et l'abattage des vaches ne produisant plus assez.
D'ailleurs n'étant pas dans la tête d'une vache, je ne sais pas si elle apprécie plus l'accouplement avec un taureau que l'insémination, donc ce n'est pas un argument qui me touche.
 
Effectivement, ma réflexion paraît étrange à côté de toute la cruauté de cette industrie, mais contrairement aux remarques qu'on a l'habitude de me faire, celle là je ne sais même pas si elle existe puisque j'ai fait quelque recherches mais je n'ai rien trouvé du tout :confus:
 
Et dans tous les cas, les vaches doivent faire des veaux tous les ans pour produire du lait (la lactation dure 10 mois) et que deviennent les veaux?
 
Comme le dite Excalibur, même si ça existe, il reste le principe de base inacceptable qui est l'exploitation et l'abattage des mâles etc. Les carnistes nous emmène toujours dans leur circonvolutions autojustificatives,faut juste savoir le détecter pour pas perdre son temps.
 
Un truc avec lesquelles je ne suis pas d'accord avec l'article des "questions qu'on se posent" : l'auteur affirme avoir vu des vache être inséminer par un éleveur, est déclare quel n'a pas vu les animaux souffrir. Or, ce n'est pas parce que la souffrance ne se vois pas, quel n'est pas présente. Par exemple, quand quelqu'un fait de l'équitation, la souffrance du cheval ne se voit pas, ce qui n'empêche pas que l'équitation est cruel.
Ensuite, elle affirme que les vaches n'ont pas d'intimité sexuel. Mais est
 
D'accord avec l'article sur le viol, ça m'a aussi toujours posé problème d'entendre ce terme dans le vocabulaire militant et évidemment végévore que tu as raison de dire que ce n'est pas parce qu'un animal ne semble pas souffrir (sur le moment même) qu'il n'y a pas de souffrance derrière.

A titre d'exemple, la race de vache blanc bleu belge est incapable de mettre bas sans césarienne à cause de sa morphologie (ce qui est très certainement cause de souffrance pour l'animal en question, même sédaté, par exemple lors de la guérison). Mais, le viol ce n'est pas ça... ce n'est pas parce qu'inséminer un animal est cruel (pour diverses raisons) que le terme de "viol" est approprié.

Tu prends l'exemple de l'équitation, bon, et bien je ne pense pas que l'on puisse parler de sadisme ou de "bondage" chez les petites filles qui font du poney. Pourtant, elles le font pour prendre du plaisir dans leur activité et l'animal est mis dans des box, attaché, ligoté, attelé, monté... bref, l'animal en souffre sur le long terme. Mais ce n'est pas du bondage ou du sadisme.
 
Lauren (l'auteure de l'article) précise bien que les vaches savent faire savoir quand elles souffrent  :
J’ai assisté à des inséminations artificielles et je n’ai jamais eu l’impression que ce type d’intervention était vécu comme traumatisant pour l’animal. Les vaches gueulent quand on leur scie les cornes, qui sont innervées et sensibles. Elles gueulent quand on les marque au fer (heureusement on le fait de moins en moins). Elles gueulent quand on les sépare de leur petit, qu’elles aiment. Elles gueulent quand on leur fait du mal. Elles gueulent et elles se débattent du mieux qu’elles peuvent. Et quand on leur met des trucs dans le vagin, elles restent de marbre. Pourquoi? Vous vous laisseriez faire, vous?

Les chevaux sont conditionnés pour se laisser faire. Au début ils se débattent mais on leur fait bien comprendre que ça ne sert à rien et au bout d'un moment ils abandonnent. Par rapport à la fréquence à laquelle un cheval est généralement monté, une vache ne subi pas une insémination artificielle tous les jours. Elle n'a aucune raison d'avoir perdu le réflexe d'exprimer sa souffrance.
 
Je ne pense pas que l'absence ou la présence de souffrance soit un critère pertinent pour définir un viol. Surtout si on parle de souffrance physique.

Un viol est une pénétration sexuelle obtenue par contrainte, menace, violence ou surprise. Cela n'engendre pas forcément de souffrance.

Quant à se demander si la victime s'est suffisamment débattue... heu, on est vraiment en plein dans la culture du viol là.
 
Usagi.Chan":2v41ajw3 a dit:
Quant à se demander si la victime s'est suffisamment débattue... heu, on est vraiment en plein dans la culture du viol là.
L'auteur essaie de savoir ce que peut ressentir la vache qui est inséminée en comparant son comportement lors de l'insémination face son comportement lorsqu'elle est sujette à d'autres situations qui lui sont désagréables... on est plus dans l'éthologie (que peut ressentir cette vache dans cette situation considéré comme un viol chez les humains?) que dans la culture du viol.

D'ailleurs on se demande justement si le terme de viol est applicable à ces situations (comme on pourrait le faire pour les termes de meurtre, génocide, etc.) et je ne comprends pas très bien les arguments qui vont dans l'autre sens que ce qu'avance l'auteur.

De la même façon, si j'insulte une vache dans un pré, est-ce qu'on peut considérer ça comme de l'injure publique? Et est-ce que ça a du sens qu'on emploie ces termes?
 
Usagi.Chan":2nrlikfz a dit:
Je ne pense pas que l'absence ou la présence de souffrance soit un critère pertinent pour définir un viol. Surtout si on parle de souffrance physique.

Un viol est une pénétration sexuelle obtenue par contrainte, menace, violence ou surprise. Cela n'engendre pas forcément de souffrance.
Je suis d'accord avec ça.

Usagi.Chan":2nrlikfz a dit:
Quant à se demander si la victime s'est suffisamment débattue... heu, on est vraiment en plein dans la culture du viol là.
Par contre là, déjà je me sens un peu visée, ensuite… :mmm: on parle de vaches, quoi. Déjà pour un être humain, quand on pose la question "pourquoi la victime ne s'est pas plus débattue" c'est en général pour remettre en question la parole de celle-ci qui dit avoir subi un viol. De plus, poser cette question c'est de la culture du viol, non pas parce que la question était foncièrement illégitime la 1ère fois qu'elle a été posée mais parce que là, ça fait quand même un moment que des réponses ont été apportées (peur de perdre l'autre, sidération…) et continuent à être régulièrement ignorées.

Dans le cas des vaches dont on parle ici il n'y a pas de parole de la victime. Une vache ne peut rien dire donc je ne vois pas comment déterminer quoi que ce soit concernant son ressenti autrement qu'en observant ses réactions. Les réactions pour une vache c'est ce qui se rapproche le plus de sa parole. C'est là-dessus qu'on se base quand on dit qu'elle n'ont pas envie de mourir.
 
Un intervenant ici a dit que la vache avait une période de lactation de 10 mois.

Cette durée ne serait t'elle pas simplement du au faîte que les éleveurs cessent de traire pendant deux mois pour laisser un peu de repos avant que la vache fasse un nouvel enfant et produise donc encore plus de lait ? en plus d avoir beaucoup de lait, il a l argent que lui rapporte le veau.

Un femme humaine,si elle le décidait, elle pourrait allaiter pendant des années et des années. Qu'en est il de nos cousins les vaches chèvre brebie ?
 
Il me semble que la période de lactation ne s'arrête pas mais la quantité produite est tellement basse qu'il devient plus rentable pour un producteur de "relancer" la mise-bas. Je n'en suis pas certain, si quelqu'un a des infos sérieuses ça m'intéresse aussi.
 
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