Et vous, vous lisez quoi ?

Je te sympathise, Skud: console-toi que pour moi, il y a des ouvrages que j'ai commencé en 2016 qui me restent à compléter, mais puisque je lis majoritairement sur Kindle, et que j'ai tendance à lire jusqu'à 3 livres en parallele, je garde une trace des Bookmarks pour chacun pour me bien me remettre au point de continuation...mais je ne te recommande pas cette stratégie. J'ajoute que le "mélange" de livre est d'habitude un roman, un receuil de poésie, et un ouvrage polémique (et sur vegetarisme, si possible). J'ai pris l'habitude de lire plusieurs trucs en parallele quand j'étudiais 3 langues à la fac. et ça a collé depuis. Mais parfois, pour une "vacance pour le cerveau" je me limite à lire un thriller de bout à bout pour le savourer pleinement. Je devrais essayé de limiter mon addiction à la lecture, mais pas encore!
 
Taitino":2wuj2sre a dit:
J'ai tendance à lire jusqu'à 3 livres en parallele, je garde une trace des Bookmarks pour chacun pour me bien me remettre au point de continuation...mais je ne te recommande pas cette stratégie. J'ajoute que le "mélange" de livre est d'habitude un roman, un receuil de poésie, et un ouvrage polémique (et sur vegetarisme, si possible).


Je compatis tellement :)
Je vais essayé d’être plus "sérieux" dans mes lectures, en me limitant max à deux ouvrages en même temps cette année.



Xav":2wuj2sre a dit:
Skud":2wuj2sre a dit:
- L'anti-Machiavel de Frédéric II (après avoir lu Machiavel il y a quelques mois)

Je me souviens avoir trouvé l'analyse de Frédéric II plus intéressante que le texte de Machiavel lui-même. On passe d'une stratégie de maintien des principautés (Machiavel) à une vision contextualisée du gouvernement des personnes et des choses (Frédéric II). Michel Foucault avait bien étudié cette transformation dans l'approche des gouvernants.

L'ouvrage de Frédéric II semble cependant beaucoup moins lu que Le Prince. C'est bien dommage. Autant j'ai aimé Machiavel, autant l'approche de Frédéric II le rend totalement "nouveau". Frédéric II a le mérite de mettre en écrit tout le mal-être et la sensation que j'ai eu en lisant l'ouvrage de Machiavel et en pensant "ainsi va le monde".


Ma dernière lecture est :

- King-Kong Théorie de Virgine Despentes : C'est cru, franc et direct. J'essaye de me rapprocher un peu du mouvement féministe et c'est une bonne entrée en la matière.

Et je me suis lancé sur Légendes du mythe de Chthulhu 1 de Lovecraft et Derleth. C'est un recueil de nouvelles d'auteurs divers. Je suis assez peu branché roman. Mais j'ai souvenir d'avoir lu une nouvelle de Lovecraft qui m'avait passionné il y a quelques années (Dans l'abîme du temps ). On va voir si j'aime toujours. L'avantage étant que les nouvelles, ça se lit vite.
 
Tu as complètement raison sur le fait que le texte de Frédéric II est tombé dans l'oubli. Machiavel est crédité par la littérature de référence (en particulier la philosophie politique conservatrice américaine inspirée de Leo Strauss) d'avoir inauguré la séparation entre morale et politique. Il est censé être le premier à incarner cette rupture avec la tradition philosophique grecque. Du coup, d'autres ouvrages intéressants discutant Machiavel sont éclipsés. Le texte de Foucault dont je te parlais :
http://1libertaire.free.fr/MFoucault136.html
 
Taitino":2276xc0n a dit:
et que j'ai tendance à lire jusqu'à 3 livres en parallele,

Je te comprends totalement ! J'en lis quatre en ce moment et j'ai dû me faire violence pour ne pas en commencer d'autres.
Là, j'ai en cours la Libération animale de Peter Singer, I nostri antenati (regroupant Il visconte dimezzato, Il barone rampante et Il cavaliere inesistente) d'Italo Calvino, Les constellations familiales de Joy Manné, et Petit traité d'histoire des religions de Frédéric Lenoir.

Mais je vais peut-être en laisser deux de côté pour plus tard, parce que je n'arrive pas à avancer et que je perds le fil à chaque fois.
 
Calvino, l'un de mes écrivains favoris. Un sens inégalé du récit, du comique, de l'illusion et du détournement.
 
Asianthe, Xav
Ravis que vous êtes tous deux amateurs de Calvino. J'ai commencé avec une traduction anglais "If on a winter's night a traveller.." ce qui est magistrale pour comique, illusion et comme dit Xav un sens inégale du recit. C'est pourquoi j'ai essayé ensuite à le lire en italien.
Je suis en train de relire "Le Citta invisibili" et je vais bientôt lire "Marcovaldo".
Un autre ecrivain mystérieux que j'aime est Andrea Camilleri dont "Acqua in bocca" est un des petits romans où figure l'inspecteur Montalbano. En ce moment, je suis en mi-chemin de lire les romans de Jane Austen, mais pour changer de ton j'ai commencé "Bouvard et Pécuchet" de Flaubert (on m'a dit que c'était presque son dernier) et je suis près de la fin d'un receuil de poèmes par Heinrich Heine.
Pour la lecture "sérieuse" je viens de recommencer "Pensées végétariennes" de Voltaire.
 
Si par une nuit d'hiver un voyageur est le premier livre de Calvino que j'ai lu. Merveilleuse découverte.
Bouvard et Pécuchet est inachevé. C'est très drôle. Surtout les chapitres où ils se mettent à la philo ou à l'histoire... "Le cogito m'emmerde".s Ils s'essayent à tout et, n'étant spécialistes en rien, échouent dans toutes leurs entreprises. Flaubert a très bien compris comment une société marquée par la montée du niveau général d'éducation engendrait des pulsions d'autodidaxie aussi héroïques que vaines. C'est aussi, je crois, compte tenu de ce que l'on sait du travailleur forcené qu'était Flaubert, un hommage aux tentatives infructueuses, au travail toujours recommencé.
 
J'ai commencé à lire "le mythe de la virilité" (en fait, c'est Monsieur qui le lit, mais le temps qu'il lise le 1er chapitre, j'ai le temps de lire tout le livre ;-) ).
La thèse de l'autrice est que les mâles (y compris cis et blanc) sont pris au piège des mythes de la virilité et que cela existe depuis au moins 3000 ans.
Quelqu'un a-t-il déjà lu ce livre?
 
L'autre jour, je me suis achetée "Constellations - Trajectoires révolutionnaires du jeune 21ème siècle", qui regroupe plein de témoignages aux formes diverses, écrits par des personnes ayant vécu l'une ou l'autre des contestations ayant agité les treize premières années du millénaire. Très intéressant !
 
Mes dernières lectures étaient (sur les 15 derniers jours) :

- Blacksad tome 3: je suis toujours aussi fan des dessins, même si l'intrigue de ce tome est pas super, on se perd vite
- La ferme des animaux de Orwell : J'avais adoré 1984, et on m'a tellement vendu ce livre qu'au final j'en sors déçu. Ça tourne vite en rond je trouve, même si je pense que ce livre prend toute son ampleur quant on le replace dans l'époque de son écriture

- Féminisme de Anne-Charlotte Husson et Thomas Mathieu : c'est une bande déssinnée que j'avais offert à noël, mais je n'avais pas encore pris le temps de la lire. Très intéressante ! Je découvre enfin la vie d'Olympe de Gouge, et cela m'a aussi donné envie d'arpenter d'autres auteures du féminisme, notamment autour de l'afroféminisme.


Là, je commence le pavé qu'est Battle Royale de Takami. Je crois que j'ai jamais lu de roman de plus de 250-300 pages. Joie :p

@Aslanthe, tu m 'as donné envie de lire ce fameux livre que tu as acheté !
 
Je suis en train de lire "Faut-il manger les animaux?" de Jonathan safran Foer.
C'est bien écrit et je passe un bon moment.
Les passages sur sa vie personnelle ne m'intéressent pas trop, mais en dehors de cela, l'auteur développe pas mal d'idées / raisonnements intéressants
 
Je suis en train de ramer sur Battle royale de Koushun Takami. Autant le livre est super et on comprend vite pourquoi l'adaptation cinématographique ou en manga est géniale, mais d'un autre côté 800 pages, ça devient hardcore.

J'ai acheté Se défendre: Une philosophie de la violence de Elsa Dorlin également, j'ai hâte de le commencer ! Elsa Dorlin bossant plus sur l'étude du genre et des sexualités à l'origine, ça s'annonce passionnant.

Le 4ème de couverture
En 1685, le Code noir défendait « aux esclaves de porter aucune arme offensive ni de gros bâtons » sous peine de fouet. Au XIXe siècle, en Algérie, l’État colonial interdisait les armes aux indigènes, tout en accordant aux colons le droit de s’armer. Aujourd’hui, certaines vies comptent si peu que l’on peut tirer dans le dos d’un adolescent noir au prétexte qu’il était « menaçant ».
Une ligne de partage oppose historiquement les corps « dignes d’être défendus » à ceux qui, désarmés ou rendus indéfendables, sont laissés sans défense. Ce « désarmement » organisé des subalternes pose directement, pour tout élan de libération, la question du recours à la violence pour sa propre défense.
Des résistances esclaves au ju-jitsu des suffragistes, de l’insurrection du ghetto de Varsovie aux Black Panthers ou aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie de l’autodéfense politique. Sous l’histoire officielle de la légitime défense affleurent des « éthiques martiales de soi », pratiques ensevelies où le fait de se défendre en attaquant apparaît comme la condition de possibilité de sa survie comme de son devenir politique. Cette histoire de la violence éclaire la définition même de la subjectivité moderne, telle qu’elle est pensée dans et par les politiques de sécurité contemporaines, et implique une relecture critique de la philosophie politique, où Hobbes et Locke côtoient Frantz Fanon, Michel Foucault, Malcolm X, June Jordan ou Judith Butler.
 
On m'a offert un escape book : le piège de Moriarty, et c'est plutôt chouette.
 
Ca a l'air cool ! Je vois que c'est à partir de 12 ans : la difficulté des énigmes et des jeux, la tournure, est plutôt pour cet âge et ou c'est bien aussi pour ceux qui ont quelques années de plus ?
 
Je viens d'entamer Sur des Mers plus ignorées de Tim Powers, pour le moment c'est sympa. ^^
 
Haaa je projette de nous les procurer en belles éditions (et en anglais si possible).

Je suis tellement fan des citations et du personnage de Twain qu'il faudrait vraiment que je commence à le lire sérieusement... (et en particulier le point de vue de Finn entre ces 2 volets)
 
Aslanthe":1gw5pahv a dit:
Ca a l'air cool ! Je vois que c'est à partir de 12 ans : la difficulté des énigmes et des jeux, la tournure, est plutôt pour cet âge et ou c'est bien aussi pour ceux qui ont quelques années de plus ?

Hello, je n'avais pas vu ton message !
Les énigmes ne sont pas trop difficiles, elles ratissent plutôt large au niveau du public ! Ce qui peut être pas mal c'est d'aborder l'aventure à plusieurs, un peu comme un jeu de rôle, avec un narrateur et des "joueurs" qui prennent ensembles les décisions, car souvent quand on rentre dans une pièce on à le droit qu'à une seule manœuvre parmi celles proposées.

Et en ce moment je lis American Gods de Neil Gaiman.
 
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