La Suisse, le homard, et l'eau bouillante

oui, d'autant plus qu'on se demande comment ils vont "l'étourdir" :(
 
liouba":4sivyn4x a dit:
oui, d'autant plus qu'on se demande comment ils vont "l'étourdir" :(

C'est écrit :"seuls les chocs électriques" ou "la destruction mécanique du cerveau" seront autorisés.
Je ne vois pas bien un restaurateur balancer 3000V à un homard, reste la "la destruction mécanique du cerveau"...
c'est à dire un grand coup de gourdin sur le crâne.:><:
Elle est pas belle la vie du homard grâce à cette nouvelle règlementation ?!
 
Tu préfères :
a) un homard ébouillanté vivant en plein conscience
b) un homard ébouillanté à la suite d'un gros choc électrique ou avec un cerveau détruit
?

Et non, il n'existe pas de c) ... donc pas la peine de dire qu'il serait préférable que l'homard on lui fiche la paix, nous sommes actuellement trop peu nombreux pour que ça arrive.
 
Et rien ne va empêcher les gens de le faire chez eux.
Par contre, les restos ne pourront plus.
 
Mais pourquoi ne pas alors interdire la vente d'homards vivants?
ça éviterait de les maintenir en vie dans un milieu tout sauf cool pour eux et au moins on est sûr que personne ne les mettent vivants dans de l'eau bouillante.

Et puis quid des des crabes, araignées de mer et autres, qu'on fout aussi vivants dans l'eau bouillante. Est-ce que l'interdiction ne concerne que les homards?

P.
 
Je me demande si la loi n'a pas plutôt une visée "évolution des mentalités"
Faire prendre conscience aux gens que les homards souffrent, et qu'il y ait moins de homards sacrifiés au final.
 
Il existe des appareils pour l'électrocution dans les restaurants et j'imagine qu'ils gardent les animaux vivants pour une question de fraîcheur du "produit" ou même d'hygiène ;
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En plus, il me semblait (mais peut-être que je me trompe) que les dernières recherches sur le sujet donnaient à penser que les crustacés avaient un système nerveux général et non pas central comme nous. Ce qui veut dire que l'information de a douleur ne passe pas par le cerveau comme chez nous, mais par les récepteurs externes eux-même, et est transmise à l'ensemble de ces récepteurs. En clair : les crustacés souffriraient avec ou sans cerveau, et chaque douleur localisée est transmise à l'ensemble de leur corps et donc ils souffrent partout...
 
Ah ben je viens de lire que c'était de l’anthropomorphisme de dire que les homards et autres crustacés souffraient... :mur:
 
Je me doute bien que c'est pour "des raisons" de "fraicheur" ou "d'hygiène" ou autre truc. Mais je trouve ça juste bizarre que ce sont seulement les crustacés et "fruits" de mer qu'on vend vivants. Jamais vu de poissons vivants dans un rayon de supermarché (ni de vache d'ailleurs, ou de poule pour faire plus petit). Par contre on vend bien des homards, des crabes, des moules, des huitres, des escargots de mer ... vivants. Je pense que c'est significatif du peu de considération qu'on a pour ces animaux.

L'argument de l'anthropomorphisme, est un argument que j'ai déjà rencontré plusieurs fois. Avec parfois la suite mais en faite c'est vous qui êtes les plus spécistes vu que vous ne pouvez que voir en fonction de vous humain. Et je le trouve d'une mauvaise fois crasse.

P.
 
Merci pour cette information.
C'est un progrès indéniable, sur le papier. Est-ce qu'il sera appliqué dans les faits ?
Qui viendra vérifier que les homards ne continuent pas à subir cet enfer dans les restaurants aux heures de pointe ?

En tout cas, ça fait une espèce de plus dont on sait qu'elle souffre et que la plonger consciente dans l'eau bouillante n'est pas très gentil. (dire qu'on en est encore là ... l'humanité est désespérante).

Les animaux marins, comme les oiseaux, attirent rarement la considération et le respect (car différents et souvent jugés comme "moches" et/ou "stupides") alors qu'ils représentent l'immense majorité des victimes de la zoophagie. D'autant plus que pour les animaux marins, quand un individu est ramené au port, des dizaines d'autres souvent ont été massacrés par le processus de pêche. On le sait tous ici, n'est-ce pas ?

Bref ... :'(
 
en Belgique il me semble que c'est interdit de vendre des animaux sur marchés. Mais évidemment c'est pas respecté.
 
HaricotPrincesse":3ok6q8r8 a dit:
Jamais vu de poissons vivants dans un rayon de supermarché (ni de vache d'ailleurs, ou de poule pour faire plus petit). Par contre on vend bien des homards, des crabes, des moules, des huitres, des escargots de mer ... vivants. Je pense que c'est significatif du peu de considération qu'on a pour ces animaux.
Très en accord avec la dernière phrase.

Je me souviens avoir vu, en Lituanie, de grands aquariums (aquaria?) à poissons, en supermarché (Maxima, si je me souviens bien). La dame tenant le rayon les attrapait et les mettait vivants dans des sacs plastiques où ils mourraient tout seuls, par asphyxie.

D'ailleurs ça me fait penser aux boucheries canines européennes qu'on a complètement occulté de notre "mémoire" culturelle. Pourtant, les années 40, c'n'est pas si loin.
Ce qui me fait espérer pour l'avenir des autres animaux finalement. Mais c'est sûrement naïf.
 
HaricotPrincesse":1waw8gvn a dit:
Et puis quid des des crabes, araignées de mer et autres, qu'on fout aussi vivants dans l'eau bouillante. Est-ce que l'interdiction ne concerne que les homards?
J'ai lu ailleurs que le texte de l'ordonnance en question mentionne tous les "décapodes marcheurs" au sens large.
Apparemment les media, en France tout du moins, ont focalisé ça sur le homard. Je ne sais pas pourquoi, ça fait plus haute gastronomie ? Ou bien tout simplement parce que "homards" ça fait plus "vendre" du journal ou de l'article en ligne que "décapodes marcheurs" ? :rolleyes:
 
En fait Liouba, ce sont les chiens et les chats qui ne peuvent plus être vendus sur les marchés. Cette interdiction vise à limiter les abandons.
Désormais, comme stipulé dans le projet de décret, la commercialisation d’animaux serait uniquement autorisée sur les marchés d’animaux, les marchés communaux ou lors d’une exposition d’animaux. Cette mesure ne concerne pas les chiens et les chats, dont la commercialisation sur les marchés publics reste, à juste titre, interdite.
Les lapins, par exemple, peuvent toujours être vendus sur les marchés (que ça soit comme animal de compagnie ou comme animal pour la casserole)
Source
 
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