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  • Auteur de la discussion Anonymous
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Pour nous, non, mais ça a beaucoup fait parler.
Et, j'en discutais ce midi avec un collègue au boulot, la tribune anti-végane de dimanche a été perçue comme ridicule même chez des omnis de base, certains ont même cru que c'était des véganes qui l'avaient écrite.
 
Dans les textes cités ce qui me fait le plus "rire", et que j'ai à peu près tous lu hier en ligne, ça reste quand même cette partie-là :
"«Ce régime ultra-sans détruit irrémédiablement la santé, à commencer par celle de l’esprit», affirment les trois cosignataires, citant, sans en dire plus, «de nombreux témoignages d’ex-végans». Cet argument subjectif et qui ne repose sur aucun fondement scientifique vise à retourner le discours habituel des végans. Ceux-ci épinglent la toxicité de la viande (plusieurs études sérieuses suggèrent d’éviter le porc ou la surconsommation de viande ou encore la cuisson au gril) et ils affirment que les végans ou les végétariens ont une espérance de vie supérieure aux carnivores.

Sur ce point, les auteurs de la tribune ont raison de pointer une affirmation «biaisée», puisque les végans ont d’autres motifs de vivre plus vieux que le simple rejet de produits animaux : ils «consomment aussi très peu de produits transformés, peu de sucres, ils font du sport, boivent peu, ils ont une bonne assurance sociale, etc»."

En gros il y a plusieurs études scientifiques sérieuses, mais ça reste quand même les véganes qui "affirment". Pas les scientifiques, non non, juste les véganes.
Puis en plus ces derniers ne jouent pas le jeu, puisqu' ils osent quand même manger plus sainement que les omnis (moins de pizzas surgelées bourrées de sucre en gros)et faire du sport...
C'est quoi le souci que pose les végés au final ? De manger sainement, de faire du sport et de ne pas tuer pour se nourrir ?
En effet, ça mérite bien une "tribune" contre tous ces comportements déplacés...

(puis le régime qui détruit "irrémédiablement la santé de l'esprit", j'adore, tellement poétique !! :genoux: )
 
Je pense que l'on pourrait tout de même décerner un Végane d'Honneur à J.Porcher pour sa contribution majeure à la visibilité de la cause végane en ce début d'année ! :kiss:

La tribune dans laquelle elle a entrainé ses deux camarades, nous a valu un buzz fabuleux sur de nombreux médias et la Une de Libé mardi... :pouces:
Gratuit et inespéré ! :YE:

On dit merci qui ?!
- Merci Jocelyne !
 
Ça a été l’occasion de parler de véganisme au boulot, où une collègue m’a interpellé à propos de cette tribune. (D’ordinaire, je n’en parle quasi jamais.) :)

H.
 
Les mammifères étant bien plus visibles pour les humains, expressifs de leur douleur par leurs cris et leurs mimiques, on ne parle pas souvent des poissons lorsque l'on discute véganisme. Ce sont pourtant des vertébrés et on peut imaginer qu'ils souffrent tout autant que d'autres animaux... malheureusement pour eux ne l'expriment pas de manière facilement "décriptable" pour nous. Ici nous le savons, mais pour le grand public, c'est autre chose !
Cette action menée hier à Paris par l'association Vegan Impact n'en est que plus intéressante ! :)
 
À propos des poissons, leur vie sociale, leur intelligence, etc., je trouve cette vidéo super intéressante :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=bQoCe1o-LE8[/youtube]

H.
 
Merci Haricot pour le partage, c'est une super vidéo "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les poissons, sans jamais avoir les réponses..." !
J'avais déjà pas mal lu au sujet comportemental (1ere partie de la vidéo) mais pour la deuxième partie, sur la douleur, j'avais seulement entendu/lu "des trucs"... là c'est une somme étayée par des travaux. Édifiant !
 
Notre président a "décidé de rendre l'école maternelle obligatoire" dès 3 ans!

Bon en fait il s'est trompé visiblement puisqu'il s'agit de rendre l'instruction obligatoire dès 3 ans et pas l'école!

Pourquoi?

Réponse A : parce qu'il pense que cela va aider les rares enfants de moins de 6 ans qui ne vont pas à l'école (et qui n'auront toujours pas l'obligation d'y aller...)

Réponse B : parce que cela va obliger les mairies à participer au financement des écoles maternelles privées et sous contrat et que cela constitue donc un cadeau caché au privé... :whistle:

http://www.liberation.fr/france/2018/03 ... ve_1639324
 
Je dois avouer qu'à partir du moment où la loi prévoit le subventionnent de l'enseignement privé sous contrat (les communes pour le 1er degré, le département pour les collèges, la région pour les lycées et l'État pour le supérieur), si l'instruction devient obligatoire dès trois ans;
- le refus d'inscription en maternelle devient illégal,
- il faut aussi financer les maternelles privées, sauf à revenir sur un principe fondamental de notre système scolaire et universitaire. Mais là, cela veut dire supprimer le financement de l'enseignement privé à tous les niveaux.
 
le refus d'inscription en maternelle devient illégal,
Tu veux dire par là que :
- l'école maternelle ne peut plus refuser d'enfants ?
ou bien
- les parents ne peuvent plus refuser d'inscrire leurs enfants en maternelle ?
 
L'école n'est pas obligatoire c'est l'instruction qui l'est (même s'il y a pas mal de bâtons qui sont mis dans les pieds des parents qui veulent faire l'instruction à la maison).
 
Qu'une école maternelle ne peut plus refuser d'inscrire un enfant (y compris sans papiers, ce qui est déjà la cas dès le CP).
 
Un titre du journal La Dépêche.fr de ce jour :
"Une militante végane se réjouit de la mort du boucher du Super U tué dans l'attentat de Trèbes"

C'est ici sous ce lien

Quelle consternation à la lecture du post FB de cette jeune femme... les bras m'en tombent !
L'adhésion à une cause peut rendre fou, que ce soit une religion, le véganisme, ou n'importe la quelle, cela peut générer les mêmes dérèglements, les mêmes pulsions de mort... L'un est passé à l'acte, l'autre s'en réjoui : l'auteur des attentats et cette jeune femme se retrouvent à cet endroit, devant le cadavre d'un pauvre bougre. Effrayant !

J'espère que L214, qu'elle mouille dans cette honte, va réagir au plus tôt pour se désolidariser très clairement et très fermement.
 
WOW, pour un message sur Facebook !

Et ben, au delà du contenu même (condamnable) de ces propos, si la justice se bougeait le cul de la même manière à chaque fois qu'un propos spéciste ou carniste était posté sur le web ou dans les media, le monde serait merveilleux. Et pour toutes les insultes et appels à la haine LGBT+phobes, racistes, sexistes et autres qu'on croise quotidiennement sur les réseaux sociaux, ça serait bien aussi. :D

C'est vrai que parfois, certaines personnes se réjouissent de la mort des autres. Etre indifférent est une chose, s'en réjouir est très grave. Appeler au meurtre ou à la torture est pire. Je le vois souvent sur les pétitions contre ceux qui maltraitent ou tuent des animaux. A chaque fois, ça me rappelle les propos de Yourofsky ... horrible.
 
Lettre à Myriam S., végane et heureuse de la mort du boucher de Trèbes

Chère Myriam S,

Végane, tu milites depuis plusieurs années pour les animaux. Une cause noble, tant la cruauté envers eux est réelle dans notre société. Ce mercredi, tu as décidé de te réjouir publiquement de la mort du boucher du Super U tué dans l’attentat de Trèbes vendredi.

Il s’appelait Christian Medves et il avait 50 ans. Deux de ses amis lui ont d’ailleurs rendu hommage en décrivant l’homme et le père «passionné et attachant» qu’il était.

Ta publication provoque depuis plusieurs heures une vague de réactions violentes sur les réseaux sociaux. Une enquête pour apologie du terrorisme a même été ouverte à ton encontre.

Ton comportement pousse une nouvelle fois à s’interroger sur l’absence de réflexion de certaines militants de la cause animale, qui ne semble vouloir ou pouvoir diffuser leurs idées par la haine de l’autre, la violence.

Tu te dis végane. Sais-tu que cette philosophie de vie est intrinsèquement lié à la non-violence? Une non-violence qui s’applique envers tous les êtres sentients peuplant cette terre.

Es-tu consciente du mal que crée, à chaque fois, de tels propos? Es-tu consciente de la blessure que tu portes à la cause que tu prétends défendre? A la communauté à laquelle tu prétends appartenir?

Avoir des convictions ne devra jamais faire oublier le devoir d’exemplarité que chacun se doit de porter. En se réjouissant de l’assassinat d’autrui, et donc en soutenant un acte terroriste, tu ne fais que soutenir une violence.

Et une violence reste la même, qu’elle soit portée sur des humains ou des animaux.

Sur Internet, les réactions à ton message ne sont pas fait attendre. On peut le dire, la cause animale en ressort une nouvelle fois bien perdante.

Car pour beaucoup, ce n’est pas seulement toi, Myriam S. qui s’est rendue coupable de ces propos, mais l’ensemble de toute une communauté, engagée vigoureusement et exemplairement pour les animaux.

Myriam S., pour desservir ta cause, et donc les animaux, personne n’aurait fait mieux que toi.

http://www.vegemag.fr/opinions/lettre-a ... ebes-14463
 
Au delà du fait que se réjouir de la mort d’autrui, ça pue, je trouve que c'est une erreur stratégique de centrer le débat sur la question de savoir si les gens qui participent de près ou de loin à l'exploitation animale sont "gentils" ou "méchants". Les autres vont forcément répondre dans la même logique alors qu'il n'existe pas de réalité objective derrière la question de savoir si une personne est bonne ou mauvaise. Les gens arrivent très bien à trouver des raisons pour expliquer que machin et un chic type malgré les conséquences négative de certaines de ses actions. C'est le cas quand on nous explique que les éleveurs aiment leurs animaux.
Et avec ça les conséquences passent à la trappe. Les conséquences sont la seule réalité objective. C'est ce à quoi il faut toujours essayer de revenir quand on tente de nous détourner le débat.
 
La personne en question a été condamnée à 7 mois de sursis pour apologie du terrorisme, j'ai du mal à comprendre. La victime aurait été renversée par une voiture elle aurait sûrement dit la même chose, elle semble se réjouir de sa mort tout court, pas du fait qu'il soit mort des mains d'un terroriste. Par contre elle aurait été condamnée pour diffamation j'aurais compris, puisqu'il me semble qu'elle le traite d'assassin.
Et voir les réactions des gens sur les réseaux sociaux me fait gerber. Ils se plaignent qu'elle n'aient pas eu de la prison ferme "pour s'être réjouie de la mort de quelqu'un" (depuis quand c'est interdit par la loi ?), puis lui souhaitent souvent "le même sort que la victime" (mais du coup, ça serait se réjouir de la mort de quelqu'un non ? Alors prison ferme pour eux aussi ?).

Bref, avec tout le respect que j'ai pour la victime et sa famille, je trouve que cette condamnation est complètement à côté de la plaque, voir prise sous le coup de la colère...

(Je précise quand même que je trouve les propos de la condamnée à gerber et que jamais il ne me viendrais à l'esprit de me réjouir de la mort de quelqu'un, mais pour moi ça n'a rien à voir avec de l'apologie du terrorisme. Après peut-être que j'ai mal saisi ses propos...).
 
Eh bien, ça peut être rapide la justice, chez vous ! :mmm:

Est-ce que quelqu’un sait si cette personne est poursuivie aussi (D’ordinaire, je fais mes recherches mais, là, en pleine préparation des funérailles, je fais appel à l’équipe) ?
1522395465.jpg

(source)

Comme quoi, ni la bienveillance végane ni la charité chrétienne ne sont des concepts bien partagés par chacun⋅e qui s’en revendique. :confus:

H.
 
Pas à ma connaissance. En tout cas les médias ne parlent que de deux personnes (toutes les deux déjà condamnées à de la prison avec sursis pour apologie du terrorisme, en comparution immédiate ) celle dont on parle plus haut et un ancien candidat politique (qui s'est lui réjouit de la mort de la victime par ce qu'il était militaire je crois).
 
André-Joseph Bouglione : «Pour les animaux, la cage, c’est la prison à perpétuité»
http://www.liberation.fr/france/2018/04 ... te_1640561

Libé des animaux

André-Joseph Bouglione : «Pour les animaux, la cage, c’est la prison à perpétuité»
Par Sarah Finger, Photo Yann Rabanier — 2 avril 2018 à 19:16

André-Joseph Bouglione, à Paris le 30 mars. Photo Yann Rabanier pour Libération
Fini de dompter les fauves à coups de fouet ou de croire qu’un éléphant qui se balance à l’arrêt va bien. Le circassien étrille dans un livre la maltraitance des bêtes de cirque et lance des spectacles 100% humains.

André-Joseph Bouglione : «Pour les animaux, la cage, c’est la prison à perpétuité»

Son nom évoque les crinières et les rugissements. Pourtant, André-Joseph Bouglione, 44 ans, descendant d’une célèbre famille de dompteurs, a définitivement rangé son fouet. Dans un livre à paraître jeudi, il évoque les querelles et les conflits qui l’ont opposé, depuis son plus jeune âge, au reste du clan Bouglione et notamment à ses cousins. Mais surtout, il dénonce l’exploitation des animaux dans les cirques et présente le projet qu’il porte avec sa femme Sandrine, ex-dompteuse elle aussi : un «éco-cirque 100 % humain».

Vous racontez dans votre livre comment vous avez tracé votre propre route dès l’âge de 16 ans en créant le cirque Joseph-Bouglione. Vous avez donc travaillé avec des animaux durant toute votre carrière ?

Je suis né dans l’une des plus illustres familles circassiennes de France. Mes oncles Firmin, Emilien, Sampion et mon père Joseph représentaient la quatrième génération, mes cousins et moi appartenons à la cinquième. Quant à mon épouse Sandrine, née Suskow, elle est issue d’une célèbre lignée de dompteurs allemands. Nous avons tous les deux fait l’essentiel de notre carrière dans des numéros de domptage, que ce soit avec des tigres, des lions ou des éléphants. Nous avons été conditionnés dès l’enfance à dresser des animaux. Pour nous, c’était naturel.

Pourquoi avoir décidé de raccrocher votre habit de dompteur il y a un an ?

Ma femme et moi sommes persuadés que la seule solution pour sauver le cirque traditionnel, c’est de ne plus utiliser d’animaux. J’ai constaté depuis plusieurs années que ces numéros créaient un malaise, car le public est aujourd’hui plus sensible à la cause animale. Du coup, beaucoup préfèrent ne plus venir au cirque. Pour le sauver de l’abîme dans lequel il est en train de s’enfoncer, il faut redevenir un spectacle consensuel. Les gens aiment toujours le cirque, mais ils ne veulent plus voir d’animaux sur la piste.

Lorsque vous avez annoncé votre décision, vous racontez avoir reçu des menaces de mort. Vous avez même dû vous mettre au vert durant quelques mois. De qui venaient ces menaces ?

Il n’y a pas eu que des menaces, il y a eu aussi des insultes, des commentaires calomnieux… Il n’y a pas plus conservateur que le monde du cirque. Et ce milieu n’aime pas que certaines vérités soient dites. Mais depuis, les choses se sont calmées.

Quelle est la situation des animaux dans les cirques ?

La cage, c’est leur prison à perpétuité. Certains comportements que l’on croyait normaux sont en fait des signes de stress. Par exemple, le balancement que font les éléphants à l’arrêt : je croyais que cela signifiait qu’ils étaient détendus. En fait, les éléphants libres ne le font jamais. C’est juste un trouble lié à l’enfermement. Impossible de l’ignorer une fois qu’on le sait… Il y a entre 300 et 400 cirques en France ; ils détiennent une quinzaine d’éléphants et environ 2 000 fauves. Certains dompteurs savent encore les dresser dans le calme et la douceur, mais ils sont devenus rares car le métier s’est perdu. Certains jeunes improvisent totalement, quitte à faire n’importe quoi.

Avez-vous été témoin de maltraitances animales ?

Je raconte certains cas dans mon livre. Comme ce circassien qui avait une lionne âgée de quelques mois. Il lui avait mis un collier, ce qui ne se fait pas pour un lionceau. Il avait accroché une chaîne à ce collier et des gars hors de la cage tiraient sur la chaîne pour la forcer à monter sur un tabouret… J’évoque aussi un autre cirque où l’espérance de vie des animaux ne dépassait pas quelques mois, en raison de la façon scandaleuse dont l’homme les traitait, surtout pendant les transports. Une de ses girafes, dont la tête dépassait par un trou au-dessus de sa cage, s’est violemment cognée lorsque le camion est passé sous un pont. Une autre fois, le plancher s’est effondré alors que le camion roulait. La girafe s’est retrouvée avec les pattes qui frottaient sur la route durant des kilomètres. Certains petits cirques sont de véritables mouroirs. Mais plus généralement, la maltraitance est due à l’ignorance, l’incompétence, la stupidité.

Les contrôles effectués par les autorités permettent-ils d’éviter les maltraitances ?

Les cirques sont rarement contrôlés, en moyenne une fois tous les deux ans. Les agents de la direction départementale de la protection des populations sont chargés de veiller au respect des normes, pas aux conditions de dressage. Si le dressage se passe mal parce que les gens sont incompétents, contrôler les installations ne sert pas à grand-chose. Et même si les conditions de vie sont meilleures que ce que la loi exige, par exemple avec des cages plus grandes, cela ne veut pas dire que les animaux sont bien traités. De plus, si les agents constatent des maltraitances, ils n’ont pas la possibilité de placer des animaux souvent encombrants. Alors ils préfèrent s’abstenir.

Les animaux détenus par les cirques font-ils l’objet de trafics ?

On n’a pas de problème de reproduction avec les fauves, le problème serait plutôt de réguler les naissances. Et celles-ci ne sont pas déclarées par les cirques. Alors des petits sont revendus sous le manteau, entre 1 500 ou 2 000 euros… C’est un secret de Polichinelle. Quand on retrouve des bébés tigres ou des bébés lions chez des particuliers, vous pensez qu’ils viennent d’où ? Pour les éléphants, la reproduction en captivité est rarissime. Mais le scandale, c’est qu’ils ont tous été capturés à l’état sauvage, quitte à décimer des familles entières pour prendre les petits.
Les premières dates de votre cirque «écologique et 100 % humain» sont annoncées pour la fin de l’année. A quoi ressemblera-t-il ?

Ce sera un cirque pédagogique qui tournera en France dans trois ou quatre villes par an. L’idée est de proposer aux écoles un programme éducatif pour montrer les arts du cirque traditionnel et ses différents métiers. On y expliquera pourquoi il ne faut plus avoir d’animaux dans nos spectacles. Notre projet prévoit aussi d’aider des refuges destinés aux animaux dont les cirques auront décidé de se séparer. Accueillir les fauves sera difficile, car ils sont nombreux ; il faudrait déjà commencer par interdire leur reproduction… Quant aux éléphants, un projet de sanctuaire pour eux est déjà en cours de réalisation.

En quoi votre projet est-il écologique ?

On va réduire au maximum notre impact environnemental. Au lieu de voyager en camion, notre cirque utilisera les voies ferroviaires ou fluviales, grâce à des conteneurs spéciaux que nous faisons actuellement fabriquer. Pour la production électrique, nous utiliserons de l’énergie solaire ainsi qu’un groupe électrogène fonctionnant à l’huile végétale. Nos costumes seront végans, c’est-à-dire sans cuir, ni soie, ni plumes… On va tout changer, casser tous les codes !

Selon vous, la France est-elle en retard concernant l’utilisation d’animaux dans les cirques ?

C’est difficile à dire, car de nombreux pays n’ont pas leurs propres cirques, alors qu’ils sont nombreux en France. Mais nous sommes à un tournant : une quarantaine d’Etats ont déjà aboli l’utilisation d’animaux sauvages, dont la moitié en Europe. En France, environ 80 communes ont pris un arrêté interdisant sur leur territoire la présence de cirques avec animaux. Alors, soit le cirque décide de faire sa révolution, soit la loi le contraindra. Et dans ce cas, les circassiens n’auront pas leur mot à dire.




Sarah Finger Photo Yann Rabanier


edit : à noter l'annonce de l'utilisation de costumes véganes pour les représentations.
 
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