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Je découvre cette horreur et l'existence d'un comité antiphoques en France...


Pas-de-Calais : Sea Sheperd propose 10 000 euros pour faire avancer l’enquête sur trois phoques tués
Depuis janvier, trois phocidés ont été retrouvés tués, roués de coups ou criblés de plombs sur des plages du littoral du Nord
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LE MONDE | 11.05.2018

Jusqu’à 10 000 euros de récompense. C’est ce que propose l’ONG de défense des océans Sea Sheperd à qui permettra de faire avancer l’enquête pour retrouver des tueurs de phoques. Depuis janvier, trois phocidés ont été retrouvés tués, roués de coups ou criblés de plombs sur des plages du littoral du Nord. Le premier sur une plage de Oye-Plage et les deux autres sur une plage du Touquet (Pas-de-Calais).

L’ONG a doublé la mise par rapport à une première proposition de 5 000 euros, qui n’avait pas permis d’obtenir d’informations à même de faire avancer l’enquête, selon le quotidien régional Nord Littoral. L’association est coutumière de ces récompenses pour retrouver des braconniers. « On y a recours quand les enquêtes piétinent, explique la présidente de l’association, Lamya Essemlali, au Parisien. Ça surprend encore en France, mais nous voulons agir. Nous ne voulons pas laisser un sentiment d’impunité s’installer chez les tueurs de phoques du Pas-de-Calais, qui est quand même le seul endroit en France où il existe un comité antiphoques, même si je ne les mets pas directement en cause. »

Enquête judiciaire ouverte
L’association a également fait savoir qu’elle va porter plainte, comme l’ont déjà fait avant elle deux associations : le Groupement de défense de l’environnement dans l’arrondissement de Montreuil-sur-Mer (GDEAM-62), dont les membres avaient découvert les deux phoques tués le 6 mai, et la Ligue de défense des animaux (LPA), après que le premier phoque avait été découvert début janvier. La Fondation Brigitte Bardot veut également porter plainte.

L’autopsie, réalisée à la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Liège, en Belgique, a révélé que le premier phoque avait reçu « huit plombs de chasse de gros diamètre au niveau du thorax » et des coups « violents au niveau du cou alors qu’il était agonisant, entraînant une hémorragie fatale », selon un communiqué de GDEAM-62 publié sur Facebook. Le second, bagué, est mort d’asphyxie, « probablement pris dans un engin de pêche provoquant sa noyade », et a également reçu des coups mais « nettement moins violents ».

Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Boulogne-sur-Mer, selon Le Parisien, qui va être confiée au commissariat local. Les policiers privilégient la piste d’un acte commis par des pêcheurs, toujours selon le quotidien. Les enquêteurs sont toutefois pessimistes quant à la possibilité de remonter jusqu’aux auteurs. « Il y a rarement de témoins en mer, explique l’un d’eux au Parisien. Et, contrairement à d’autres armes, les balles de fusils de chasse ne disposent pas de signature, ce qui aurait pu permettre de retrouver les propriétaires. »

D’où la récompense proposée par Sea Sheperd pour espérer faire parler d’éventuels témoins. « On va se pencher davantage sur le problème, d’autant qu’il y en a peut-être plus que ces trois cas précis. On ne retrouve pas tous les corps, et il n’y a pas toujours d’autopsie. Mais à notre connaissance, on n’a pas de cas similaires de phoques abattus à coups de plombs, sur les côtes françaises. C’est vraiment spécifique au littoral du Nord », explique Lamya Essemlali.

Le comité antiphoques se défend
Bien qu’elle ne les accuse pas directement, l’association ne cache pas ses soupçons à l’égard du comité antiphoques. « En France, il n’y a pas d’autre collectif antiphoques que dans cette région. Ça mérite qu’on s’interroge, même si on ne peut rien prouver », estime Mme Essemlali.

Interrogé par Nord Littoral, le président de ce comité, Fabrice Gosselin, s’est défendu : « Quand on a ouvert un site internet pour le collectif antiphoques, on a vite renoncé : on se faisait insulter par des écolos de partout, jusqu’à Strasbourg ! Mais on n’est pas des tueurs sanguinaires, comme certains essayent de le faire croire. Un pêcheur, c’est d’abord un écologiste ! On est les premiers à dénoncer la pollution et les chaluts électriques… »

Reste que le collectif plaide toujours pour la mise en place d’une régulation de la population des phoques. « En Ecosse, ils autorisent la régulation des phoques à proximité des élevages de saumon, et ils ne sont pas en voie de disparition… On veut juste trouver un juste milieu. »

Entre 500 et 600 phoques, gris et veau marin, protégés depuis les années 1970, vivent selon lui au large des côtes du nord de la France, depuis la baie de Somme jusqu’à la Belgique.
 
Oui j'ai vu un reportage sur ce sujet aux infos de midi, ça m'a fait mal au coeur pour ces pauvres phoques qu'on voyait abattus sur une plage. Il faut tomber bien bas pour commettre un crime aussi lâche. :snif:
 
J'me demandais: Vous avez une solution pour les rats de paris. Autre que l'extermination j'entends.
 
La semaine dernière j'étais dans un centre ville d'une ville de taille moyenne ou un petit cours d'eau rejoint un fleuve. Près du petit cours d'eau il y avait un panneau demandant aux gens de ne pas nourrir les canards avec du pain parce que les rats en profitent aussi.

Peut-être qu'on devrait plus regarder de quelle manière nos activités favorisent la propagation des rats et tenter d'y remédier. Au delà du pain des canards ils vivent beaucoup de nos déchets.
 
Jeter du pain dans l’eau pour les canards est source de plusieurs problèmes comme l’eutrophisation ou le botulisme. Mais c’est probablement plus simple de communiquer sur les rat, qui sont déjà dénigrés.

Bon, la botulisme est surtout critique dans les étangs, et j’ignore si le cours d’eau dont tu parles est rapide et bien oxygéné.

Dans l’étang d’un parc près de chez nous, il y a un endroit dédié où les gens peuvent déposer du pain pour les canards mais il est sur la berge, pour qu’on n’en jette pas dans l’eau.

H.
 
Ikarus":3izc3t7h a dit:
J'me demandais: Vous avez une solution pour les rats de paris. Autre que l'extermination j'entends.

La stérilisation ? Au lieu de ça, on les empoisonne.
 
Les rats ne sont pas plus bêtes que les autres petits rongeurs, ils vont là où il y a à manger.
Mettre en place des protocoles d'hygiène extrêmement stricts dans le traitement des déchets et le nettoyage des rues est la solution du bon sens.

N'allez pas croire que c'est impossible à l'échelle d'une ville, le Japon par exemple est incroyablement hygiéniste à l'échelle du pays entier : aucune poubelle dans les rues et un tri sélectif généralisé, des employés locaux qui nettoient les rues en permanence pour ne rien laisser trainer, les déchets des particuliers récupérés tous les matins sans faute...
Mais ça coûte de l'argent et il faut éduquer les gens à ne pas vivre comme des souillons. Pas facile de se faire réélire en France quand on dit "vous vivez comme des porcs je vais claquer tout mon budget à nettoyer votre caca" à ses électeurs, hum hum !
Alors que balancer une tonne de raticide dans les égoûts c'est rapide, cosmétique et moins coûteux à court-terme.
Inefficace sur du long-terme par contre, bien évidemment.
Les pauvres bêtes...
 
En fait, ils font gaffe à ne pas éliminer totalement les rats des égoûts.
Parce que les rats bouffent de nombreuses crasses qui y transitent, ce qui évite aux égoûts de se boucher.
Et les rats se reproduisent vite, certes, mais régulent leur population si la nourriture devient moins abondante.
Comme l'a dit Petrichor, la meilleure solution pour limiter les rats est de limiter les déchets qui traînent.
 
De mon côté je suis nouveau président du conseil syndical d'une copro où j'ai un petit appart, et je viens de refuser de poursuivre la campagne de dératisation annuelle systématique.
Dans les sous sols il n'y a pas de détritus (parkings, caves), seul le local poubelle pourrait les attirer. J'ai seulement fait faire quelques aménagements pour ne pas que des poubelles traînent par terre.
On m'a dit "mais s'il y a des rats ils faut les tuer !", je leur ai répondu qu'on en voyait un ou deux dans l'année ici, qu'ils vivaient avec nous depuis des temps immémoriaux et que s'il ne font que passer dans les sous sols sans abîmer quoi que ce soit ça ne posait pas de problèmes. On doit cohabiter, et c'est de toutes façons inéluctable, en empoisonner quelques uns ne sert à rien. Ils étaient là avant nous et ils y seront encore après... Je suis un peu passé pour un extra terrestre tant "tuer les rats" semble normal et naturel. Tout à coup une évidence est remise en question, c'est juste incompréhensible pour les gens.
- " mais c'est dégueulasse de voir passer un rat !"
- Bon là je suis resté un peu sec devant tant de connerie ! mais j'ai tenu bon pour un essai sur un an. S'ils ne prolifèrent pas (ce à quoi je crois), ce sera reconduit l'an prochain. J'espère juste qu'on ne va pas en retrouver un égaré/affolé dans un couloir de l'immeuble, parce que là j'aurai du mal à lutter à un contre tous ! :rolleyes:
 
Bah, les rats aiment bien explorer pour voir.
Je sais qu'il passe de temps en temps un curieux dans ma cave, mais rien de dramatique. Je n'y stocke pas de nourriture, donc ils ne s'installent pas et je n'ai pas de dégats. J'en ai déjà vu un dégerpir à ma vue, le pauvre... J'ai déjà laissé trainer une croûte de fromage pour tester. Ca arrive qu'elle soit mangée après plusieurs mois, donc j'en ai déduit que ce genre de visite est rare.
Par contre, si ton local poubelle ferme par une porte en bois, t'es un peu mal barré. Tu peux protéger le bas de la porte par une plaque de fer, éventuellement. Après, les rats sont pleins de ressources, et ont un bon odorat... je ne crois pas qu'ils renonceraient si facilement juste parce que les poubelles sont en hauteur
 
Tu as raison, ils ne renoncent jamais !
Et ils sont de très bons acrobates pour arriver à leurs fins : j'ai vu des films où ils grimpent sur des cordelettes verticales, marchent sur des fils, des trucs incroyables. En plus ils sont extrêmement intelligents et ont un très fort comportement social comme l'attestent des dizaines d’études.
Bref ce sont des animaux remarquables et j'ai une grande sympathie pour eux.
En parvenant à les tenir assez à l'écart pour qu'ils ne deviennent pas "nuisibles", je n'ai aucune envie d'en tuer un !

PS : le local poubelles est en béton, le sol idem, la porte en fer, et j'ai fait monter un système de fermeture automatique de la porte : le local est maintenant étanche et les conteneur poubelles sont eux aussi étanches.
A moins que nos rats ne soient de la lignée Mac Guiver, ils ne devraient pas se faire remarquer ici, et du coup pouvoir survivre tranquillement en passant dans nos sous sols :)

PS2: Bon pour être ré-élu l'an prochain, il va falloir que j'aligne d'autres réalisations notables et plus consensuelles... parce que là je passe un peu pour le bizarre de service dans la copro !
;)
 
Combien d'abattoirs volontaires d'après vous ?

Les députés votent le principe d’une expérimentation de la vidéosurveillance dans les abattoirs
L’expérimentation se fera sur la base du volontariat, un « compromis » défendu par le gouvernement.
Le Monde.fr avec AFP | 28.05.2018

Sur proposition du député La République en marche (LRM) Loïc Dombreval, l’Assemblée nationale a voté dimanche 28 mai le principe d’une expérimentation de la vidéosurveillance dans des abattoirs volontaires pour veiller au bien-être de l’animal, plutôt qu’une obligation de caméras. La mesure a provoqué de vifs débats.
L’expérimentation, qui figurera dans le projet de loi agriculture et alimentation, est prévue pour deux ans et se fera avec l’accord des représentants du personnel. Ces vidéos seront consultables en interne, à des fins d’autocontrôle, et par les services vétérinaires.
Le ministre de l’agriculture Stéphane Travert a donné un avis de « sagesse positif » à la mesure, qu’il a présentée comme un « compromis ».
« Je préfère que les inspecteurs vétérinaires accompagnent et [le cas échéant] sanctionnent plutôt que les installer derrière des écrans vidéos. »

« Un rideau de fumée grotesque »
L’amendement d’Olivier Falorni (non inscrit), qui prévoyait une obligation de la vidéosurveillance a été rejeté. Le député avait présidé en 2016 la commission d’enquête parlementaire sur les abattoirs, créée après les images chocs d’abattoirs diffusées par l’association L214, montrant des bêtes mal étourdies ou accrochées vivantes notamment.
M. Falorni était parvenu à faire voter par l’Assemblée en janvier 2017 l’obligation de caméras dans les abattoirs, via sa proposition de loi sur le « respect de l’animal en abattoir », qui n’a jamais été adoptée définitivement. Le député a qualifié sur Twitter l’expérimentation, qui repose donc sur le volontariat, de « rideau de fumée grotesque ».
L’Assemblée nationale « préserve l’opacité des abattoirs », a tweeté dans la nuit L214, ajoutant que « les animaux peuvent continuer à hurler de douleur, l’Assemblée nationale ne les entend pas ».

Un sujet clivant
Le sujet a divisé la plupart des camps. Porte-parole LRM, Aurore Bergé a ainsi estimé que « la transparence rétablit la confiance », ajoutant que « nous avons pris un engagement et nous devons nous y tenir », en référence à la promesse du candidat Macron de mettre en place cette vidéosurveillance dans les abattoirs. Au total, neuf députés LRM ont voté l’amendement Falorni. « Est-ce qu’on veut un Big Brother ? », a interrogé à l’inverse leur collègue LRM Nicolas Démoulin, demandant s’il faudrait également des caméras par exemple dans les établissements pour personnes âgées.
La droite s’est montrée également partagée, Eric Diard plaidant que la vidéo est un gage de « protection des salariés » mais Jean-Charles Taugourdeau évoquant un « engrenage hallucinant ».
Les élus MoDem se sont dits favorables à une expérimentation permettant de « poser des jalons » notamment face à une opinion publique très favorable aux caméras.
Le projet de loi prévoit par ailleurs le doublement des sanctions en cas de mauvais traitements sur les animaux (portées à un an d’emprisonnement et à 15 000 euros d’amende), et la création d’un nouveau délit visant à réprimer les mauvais traitements envers les animaux commis dans les transports et les abattoirs.
Dans chaque abattoir, une personne responsable de la protection animale devra en outre être désignée. De plus les lanceurs d’alerte parmi le personnel seront protégés, ont voté les députés.
 
Si c'est sur la base du volontariat il est évident que seuls les abattoirs qui sont certains que les caméras ne révéleront rien d'illégal se porteront volontaires.
 
Perso je pense qu'il n'y en aura aucun.
 
Si ils sont clean, il participeront pour avoir une bonne pub. Mais le mieux aurait été que l'’amendement d’Olivier Falorni passe.
 
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