Grossophobie

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Elle est Mignonne... ahaha, non parce que en plus tout le monde ne peut pas maigrir. (Je parle pour ma paroisse...) Et certain sous cortisone, se damnerais pour maigrir... C'est marrant, on pense toujours à la bouffe, mais il y a pleins de maladie qui font grossir sans la bouffe.
J'ai une amie qui a une maladie de crohn, et qui donc ne bouffe rien, mais elle est sous médoc pour survivre.. Elle a pris 20 kilos en l'espace de 5 ans... Elle déprime sans les médocs elle souffre, avec elle double... C'est injuste.
Et pour la bouffe, c'est injuste aussi, car on vit dans un monde qui fait grossir, suffit d'ouvrir une page de pub... Entre les produits pour bébé (ça commence là) les céréales bourrés de sucre, les encas, etc... Comment une personne accroc à la nourriture peux ne pas avoir envie de manger.
Les accrocs à la nourriture, c'est vraiment dure, comment on fait pour ne pas manger, puisque c'est la seule chose qui nous maintient en vie ? Dilemne.

Tant que les magasines et le monde entier trouvera normal qu'une femme de 1m80 fasse 45 kilos.... Le monde tournera pas rond... (Je rappelle qu'un poids à peu près correct c'est 10 kilos en dessous de sa taille... voir sa taille... )
 
Ah oui, Kaylee (?) the banana girl. Elle est super populaire chez les vegans américains, si je ne me trompe pas de personne. Apparemment, le concern trolling c'est pas grave quand c'est vegan....
 
Déjà, merci pour votre soutien.

Môssieur fait le sourd quand sa mouman sort une méchanceté. D'ailleurs, c'est simple, il s'arrange toujours pour rester avec son père en me refourguant sa mère.

Vous allez me trouver pathétique mais c'est très difficile pour moi de me faire respecter, surtout quand la personne en face est en souffrance.

Quand elle critique les "étrangers" ou dit un truc absurde pour justifier la zoophagie, je n'ai aucune difficulté à la remettre à sa place. Mais quand il s'agit de moi... Ça devient compliqué. Et ce problème, je l'ai avec tout le monde, sauf mon compagnon. Il est le seul que j'ose envoyer paître s'il y en a besoin.

Et puis, quand elle se sent bien, elle me complimente. Elle me dit que je suis jolie, bien habillée, tout ça.
La dernière fois j'ai eu des commentaires sur mon nouveau super haut que j'adore qui, d'après elle, n'a aucune forme. :rolleyes:

En fait, j'essaie de me dire que ça va lui passer mais c'est vrai que ça pèse en attendant. Aujourd'hui, je me suis surprise à vérifier dans un grand miroir, en rue, si je n'étais finalement pas difforme. Et puis non, juste hors norme. Je me mettrais des claques parfois.


La banana girl me fait penser à une connaissance crudivore, fruitarienne, coach sportive. Elle a décrété que nous étions amies mais ça c'est juste dans son monde merveilleux. :tongue:
Au moins, elle a des théories plus originales que les autres, à défaut de pertinence, au sujet de la perte de poids. Ça change un peu.
 
Fabicha":1hxwqfyj a dit:
C'est archi pas pathetique, c'est super humain et sensible plutot...
C'est vrai que vu sous cet angle c'est tout de suite mieux. :calin:
 
Kahte":1bqwoodr a dit:
Tant que les magasines et le monde entier trouvera normal qu'une femme de 1m80 fasse 45 kilos.... Le monde tournera pas rond... (Je rappelle qu'un poids à peu près correct c'est 10 kilos en dessous de sa taille... voir sa taille... )

"Notre mannequin mesure 1m76 et porte un 34"... Le genre de truc qui me fait bondir...

En plus, 10kg en moins que sa taille ce n'est même pas évident: la dernière fois que j'ai pesé 55kg j'étais en 4°...
 
Attention, on est toutes faites différemment. 1m76 c'est ma taille, porter du 34 ne me choque pas, je n'en suis pas loin avec certaines marques. Mon poids de forme est quasi 25 kg en dessous de ma taille. Je mange à ma faim, je suis faîte comme ça, c'est tout. D'ailleurs je ne me considère pas maigre, juste mince, disons filiforme. La taille des pantalons ça dépend aussi beaucoup de l'écartement des hanches, qui n'est pas très important chez certaines.

Je ne sais pas si ça a été évoqué (pas lu tout le poste), mais une partie de la société a aussi tendance à tomber dans l'inverse de la grossophobie : "les vraies femmes ont des formes", "les maigres c'est moche", "t'es anorexique", "faut que tu manges plus pour grossir" etc... Pourtant les personnes qui disent ça trouveraient inacceptable de dire à quelqu'un qu'il est moche avec ses rondeurs, qu'il a probablement une maladie mentale vu son poids, ou qu'il faut qu'il mange moins pour maigrir... pourtant c'est tout aussi blessant.

Le problème n'est pas d'avoir des mannequins filiformes, mais de n'avoir QUE des mannequins filiformes. On est tous différents, et ça qui devrait être représenté dans le milieu de la mode/les magazines et compagnie. Comme ça pas d'idéal si ce n'est la diversité et le respect de tous les "types" de corps.
 
Je plussoie complètement (désolée, j'adore le mot plussoyer :oops: ) Beelittle. J'ai des formes, mes hanches sont larges et même quand je suis mince (ça ne m'est pas arrivé depuis longtemps mais bon...) les gens me trouvent grosse.
Ma pioupioute, pas nécessairement à l'aise avec sa morphologie, se prend des réflexions de la part de ses copines (qui sont elles même pas forcément à l'aise dans leur corps. A 14 ans, ça me parait normal) parce qu'elle est comme moi, elle a des hanches et des cuisses. Ma nièce, c'est le contraire, elle pourrait être mannequin justement, très fine, longiligne, grande... Elle se prend aussi des réflexions....
Comme quoi, le corps des femmes ne leur appartient pas dans notre société du paraître (oui, je sais c'est un peu réducteur et ça mériterait développement et nuance mais je suis fatiguée)
 
Vous avez vu l'article de Libé d'aujourd'hui?
ps: Yapuka: je plussoie que tu plussoies! :cool:
 
Le principal soucis avec la grossophobie est que l'on peut difficilement accepter l'épidémine de surpoids. Le surpoids apporte énormément de problèmes de santé : cancers du sein et du colon, perte de fertilité et de capacité de reproduction, risques cardio-vasculaires démultipliés, diabète, perte de mobilité, et j'en passe. Le surpoids finit par tuer les gens qui en sont atteint, ou leur pourrira toute leur vie. Peut-on donner envie à des gens d'être fiers ou décomplexés alors qu'ils sont en permanence sur une ligne verte ? De plus, c'est un problème que l'on peut résoudre. Et pour le grand public, c'est une simple question de volonté. Et c'est tout le problème : l'homosexualité et ou le judaïsme n'a jamais tué personne (sans intervention extérieur) tandis que la trisomie ou la paraplégie ne sont pas soignables. En terme de discrimination, les personnes en surpoids sont loin d'être évidentes à embaucher par exemple. Ils souffrent de baisse de performances physique et/ou psychologiques, peuvent demander une adaptation du matériel de bureau ou des menus de cantine. Et ne sont pas forcément agréables à côtoyer au quotidien. A noter que se sont les mêmes "problèmes" (justifié ou non) que l'on reproche aux vegans au moment de se faire employer.
 
Wow :eek: littéralement, j’avoue que les mots me manquent là...

=> « le problème avec la grossophobie c’est que je suis grossophobe et je voudrais continuer à l’être »

FTFY

Désolée mais c’est vraiment pas heureux comme argumentation de ta part.
 
Une épidémine ? Tu choppes la maladie quand tu marches dessus ?


Le principal soucis avec la grossophobie est que l'on peut difficilement accepter l'épidémine de surpoids.
Que les gens atteints d'obésité ou de surpoids soient en effet sujet à bien davantage de maladies, et que diverses mesures d'ordre de santé publique devraient être prises pour prévenir, soigner et accompagner dans le développement de cette maladie, c'est une chose.
Affirmer que la lutte contre la grossophobie consiste à rendre les gens fiers d'être en surpoids, c'est une autre chose, absolument ridicule par ailleurs. Si des gens ont envie d'être fiers de leurs poids en assumant les risques (de la même façon que des culturistes vont se doper pour avoir un corps qu'ils désirent), ça ne regarde qu'eux. Ce qu'on entend avant tout par grossophobie, ce sont les traitements dégradants et les discriminations qui ne sont en aucun cas légitimées, et ceci que l'on soit fier de son corps ou qu'au contraire on souhaiterait le voir changer (ou bien qu'on ait rien à faire).

Pour ton exemple sur la discrimination à l'embauche (attention, je ne prétends pas que le monde du travail est une bonne chose, je ne fais que reprendre ses règles):
Est-ce que les personnes obèses sont en moyenne moins efficaces dans leur travail ? Je ne sais pas, mais on va supposer que oui.
Ayant admis ceci, est-ce que ça signifie que toutes les personnes obèses seront moins efficaces que n'importe quelle autre personne non obèse ? Il est évident que non, il y a des tas de gens qui en feront toujours le minimum peu importe leur poids (j'en fais sûrement partie, ahah). Autrement dit, pour ne pas être discriminant, tu ne peux pas te servir d'un critère "obésité" pour sélectionner des candidats. Tu es obligé de tester les candidats sur leurs qualités propres vis-à-vis du travail (motivation, CV, tout le bidule). Et tu as même le droit de mettre une période d'essai pour tester plus en profondeur.
Si je reprends ton exemple, c'est parce que le tien implicitait que ces discriminations étaient justifiées.


Pour résumer, les gens obèses, comme n'importe qui, demandent avant tout une chose: ne pas être réduit à cette condition qu'on leur décrit. Lorsque cette réduction est négative et/ou discriminante, c'est évidemment inadmissible. Lorsque cette réduction se veut positive (les voir à tous moments comme des malades, ne s'adresser à eux que pour proposer des "solutions", en négligeant leur personnalité en somme), ça reste très maladroit.

Tu te revendiques de la notion de "convergence", mais j'ai l'impression que tu manques de beaucoup de repères. Tu devrais peut-être essayer d'en apprendre un peu plus avant de dégoupiller tes opinions.

Tiens d'ailleurs, comme est-ce qu'on dégoupille une épidémine ? :whistle:
 
Euh… SafeSpaceConvergence, le fait que les personnes grosse soient complexée n'a jamais aidé à combattre l'obésité. Ça pourrit juste leur vie. :rolleyes: Et la grossophobie ça n'a pas d'autre effet que de complexer les gens. Ça n'aide en rien.

SafeSpaceConvergence":2oddurzo a dit:
Et pour le grand public, c'est une simple question de volonté.
Ça c'est un mythe complet. Énormément de personnes obèses ou en surpoids font régulièrement preuve d'une volonté de fer qui leur permet de perdre un nombre impressionnant de kilos en peu de temps. Sauf que la volonté, ça ne peut durer qu'un temps. C'est pas du tout durable comme stratégie. Les régimes, à long terme, ça ne marche pas (j'ai la flemme de chercher la source idéale mais Google est ton ami).

SafeSpaceConvergence":2oddurzo a dit:
Et ne sont pas forcément agréables à côtoyer au quotidien.
Gné ?! :mmm:

Edit : Tiens, je rajoute un lien vers le site du G.R.O.S pour s'informer sur le sujet.
 
A mon sens , c'est tout mon problème. Autant je suis contre les discrimination, autant la lutte contre la grossophobie me pousse à me remettre en question. D'un côté, que quelqu'un subisse des problèmes à cause de sa physionomie m'insupporte, mais dans le même temps j'approuve personnellement énormément de points utilisés par les grossophobes. Et c'est une des premières luttes qui me renvoi ça. Et voulant moi même travailler sur la convergence, il me faut y confronter (sinon, on parlerai d'hypocrisie à bon escient). La "fierté" me semble est une étape fondamentale pour la lutte contre une discrimination car elle permet aux gens d'en parler et de faire un pas vers l'acceptation. Il a fallu que les homosexuels, les sidaïques, les harkis, les italiens ont dût se faire accepter par la société pour obtenir des droits. Et si je suis prêt à accepter que mes enfants aient la sexualité, la religion et les opinions politiques qu'ils veulent (à quelques exceptions prêt) je ne suis pas sûr d'accepter à titre individuel qu'ils soient en surpoids. Donc il semble que je soit grossophobe. Mais dans le même temps, je n'ais pas réussit à trouver d'outils à mon sens pertinents pour ne plus l'être. Et du coup je demande votre aide pour en trouver ;)

On parle d'épidémie en cas de maladie. Et le surpoids rentre dans cette catégorie : il n'apporte que des troubles à la santé. Et c'est une épidémine car les cas touchent de plus en plus de gens en France ou dans le monde. Que mes enfants meurs d'un diabète ou d'un cancer me touche énormément, je n'ais pas envie de les voir mourir avant moi.

Quand je parle de l'opinion public, je parle de l'opinion public (pas de moi), c'est à dire l'entité pensant que les musulmans sont tous méchants, portent barbes et kalachnikov, que l'on a la liberté d'opinion et d'expression en France et que BFMtv a des programmes sains et fiables.
 
SafeSpaceConvergence, j'ai l'impression que selon toi les personnes obèses ont fait le choix de l'être, contrairement aux homosexuels, sidaïques, harkis ou italiens (pour reprendre tes exemples).

Penses tu ça ?
 
Au passage, séropositif/séropositive c'est plus neutre que sidaïque comme mot pour désigner les personnes atteintes du sida, parce que sidaïque est quand même très très très (très très très) négativement connoté :mmm: (d'ailleurs mon correcteur d'orthographe ne le connait pas, heureusement, il ne manquerait plus que tous les néologismes insultants sortis de l'esprit malfaisant de papi lepen ne rentrent dans le dico).
Du coup : pour la partie convergence, tu es en apprentissage ; pour le côté safe space aussi en fait ? :><:
 
Au début je voulais répondre mais en fait non... Déjà à "sidaïque" et "harkis" j'ai bondi mais bon.
Je ne suis même pas sûre que le terme d'épidémie pour l'obésité fasse consensus chez les médecins.
Et pitié, va lire ce que dit le G.R.O.S sur le surpoids et l’obésité.
 
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