Culture du goût ?

Fujimoto

Jeune bulbe
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28/6/18
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Bonsoir/Bonjour,

Tout est dans le titre : pensez-vous que nous assistons à une culture du goût ?
C'est à dire que les gens apportent une grande importance au goût. Maintenant que les VG sont plus présents et tolérés, j'ai vu plusieurs omnivores qui utilisaient l'argument du "je continue de manger de la viande parce que j'aime ça", ou encore "je peux pas m'en passer", comme si le goût de quelque chose faisait naître en nous un sentiment surnaturel incontrôlable. C'est bien évidemment stupide et il n'en est rien de cela, mais je ne comprends pas comment des omnivores peuvent utiliser un tel argument. Pour rester dans le sujet, je n'évoquerais pas toutes les raisons qui motive ceci, tel que le spécisme...
Combien de fois n'avons-nous pas entendu des gens dire "c'est très bon !" ou encore "j'adore telle nourriture !" comme si c'était une activité ou quelque chose d'aussi important.

Mais en dehors des omnivores, y a t-il des VG qui apportent une importance au goût ? Pensez-vous qu'il s'agit de quelque chose de fondamental ? Personnellement, je pense que le goût est utile juste pour nous forcer à manger. Si nous trouvions tout mauvais, nous n'arriverions même pas à manger. Il faut donc manger ce qu'on aime pour pouvoir manger et non pas manger ce qu'on aime pour le goût. Comme disait l'inscription sur une plaque dans le film L'Avare : "Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger". Ce n'est que mon opinion sur le sujet.

Qu'en pensez-vous ?
 
Je ne sais pas si nous assistons à une culture du goût. Tu veux dire en France par rapport à d'autre pays ou bien maintenant par rapport à avant ? Je n'ai pas vraiment les moyens de comparer donc je ne saurais pas dire.

Fujimoto":xnd623o9 a dit:
Combien de fois n'avons-nous pas entendu des gens dire "c'est très bon !" ou encore "j'adore telle nourriture !" comme si c'était une activité ou quelque chose d'aussi important.
Bah, le goût c'est du plaisir et le plaisir c'est important dans la vie. Pas plus que la vie d'autrui évidemment mais, à part ça, pourquoi se priver quand il n'y a pas de raison ?
Après, on est pas tous égaux devant le plaisir de manger. J'ai déjà vu des gens dire que pour eux les repas étaient une corvée.
 
Oui, pardon je n'ai pas assez détaillé le contexte social et de l'époque. Je pense que cette culture du goût est présente depuis déjà longtemps, mais je n'ai pas assez d'info pour dire si c'était vraiment le cas il y a 100 ans par exemple. Donc prenons le terme dans un contexte uniquement actuel.

Par contre pour les pays, je pense que cette culture du goût est présente partout et au même niveau dans chaque pays (beaucoup d'importance est attribué à la cuisine d'un pays. Lorsqu'on dit la cuisine "française", "marocaine" par exemple...)

Quand je disais que les gens disent "c'est très bon" par exemple, c'est que je trouve que dans un sens, c'est un peu bizarre : quelqu'un qui fait une activité va t-il dire "je m'amuse" ? La nourriture est une des rares choses où les gens aiment soulever une affirmation (le fait de dire que quelque chose est bon). Après, je comprends qu'il y a un cadre social : on dit parfois que c'est bon pour dire à la personne qui a cuisiné qu'elle a fait du bon travail (en quelque sorte).

Personnellement je ne trouve pas vraiment que les plaisirs naturels sont importants (mais comme tu dis, il n'y a pas de raisons spéciales de s'en priver si cela n'engendre aucune souffrance). Mais je trouve que le problème est que de plus en plus de gens (puisque le végétarisme et végétalisme sont de plus en plus admis) justifient le fait de continuer à manger de la viande pour satisfaire un plaisir, et ce plaisir est engendré par le goût, d'où le fait que j'utilisais le terme "culture du goût"

Watermelon":11nn3f3r a dit:
Après, on est pas tous égaux devant le plaisir de manger. J'ai déjà vu des gens dire que pour eux les repas étaient une corvée.

Peut être qu'on peut dire que c'est le cas pour moi, car si je pouvais, je préférerais me dispenser de manger.
 
Ce sujet me fait penser à certains enseignements bouddhistes où il est conseillé de ne pas s'attacher à nos sensations. On réagit avec violence, tensions ou colères selon les situations (par exemple lorsqu'on se fait insulter) car ces insultes nous provoquent des sensations désagréables.

Inversement, on peut apprécier des sensations agréables provoquées par telles ou telles situations (sexe, alcool, sport, nourriture, spectacle, films etc). Mais du coup sans se rendre compte, on peut facilement développer une relation de dépendance. Et dès que l'on est privé de ces sensations agréables pour telle ou telle raison, on peut éprouver de la frustration/souffrance.

Dans cette philosophie/religion, il est donc conseillé d'être "indifférent" face aux différents plaisirs que nos sens peuvent nous donner.

Je me souviens lors de mon premier stage de méditation (où la nourriture était veg), j'avais dit à l'enseignant "the food is good"). Et l'enseignant qui était indonésien répète ma phrase pour lui même comme si c'était la première fois qu'il entendait ce genre de commentaire par rapport à la nourriture, comme si, jusqu'à là, ils n'avait vu la nourriture que sous l'angle de nutrition et non de plaisir.
 
En fait, quand je demandais :
Watermelon":guq7mowv a dit:
Tu veux dire en France par rapport à d'autre pays ou bien maintenant par rapport à avant ?
je voulais dire : "Tu penses que ça n'est pas universel ?" Parce que quand on dit "une culture" ça sous-entend que ça n'est pas pareil partout ou à toutes les époques.

Est-ce que tu parlerais d'une culture de la musique. Moi j'ai l'impression que toutes les cultures ont leur musique et que toutes les cultures ont leur cuisine. Après je ne connais pas toutes les cultures existant ou ayant existé.

Fujimoto":guq7mowv a dit:
quelqu'un qui fait une activité va t-il dire "je m'amuse" ?
Ça peut arriver de dire qu'une activité est amusante ("c'était trop cool !" après un tour de montagnes russes), qu'on aime une musique ou qu'un tableau est beau. Peut-être que tu fais plus attention à ce genre de remarques pour la nourriture parce que tu y prends moins de plaisir que les autres.
 
Merci pour vos réponses enrichissantes.


James64":123rqul1 a dit:
Ce sujet me fait penser à certains enseignements bouddhistes où il est conseillé de ne pas s'attacher à nos sensations. On réagit avec violence, tensions ou colères selon les situations (par exemple lorsqu'on se fait insulter) car ces insultes nous provoquent des sensations désagréables.

Je me souviens lors de mon premier stage de méditation (où la nourriture était veg), j'avais dit à l'enseignant "the food is good"). Et l'enseignant qui était indonésien répète ma phrase pour lui même comme si c'était la première fois qu'il entendait ce genre de commentaire par rapport à la nourriture, comme si, jusqu'à là, ils n'avait vu la nourriture que sous l'angle de nutrition et non de plaisir.

Très intéressant ! Cela ressemble à un moyen d'acquérir l'ataraxie : ne pas accorder d'importance au goût pour en être moins dépendant et être plus serein. Ce que je trouve bénéfique à ne pas s'attacher à nos sensations, c'est qu'on accorde ainsi moins d'importance à celles-ci, et on est donc moins esclaves d'elles. Après, on peut y attacher de l'importance, mais tout aussi bien les contrôler. C'est le cas pour les végans par exemple, qui peuvent attacher de l'importance au goût, mais pas de là à aller manger des animaux pour ça. Malheureusement, c'est qu'il semble que beaucoup de gens ont du mal à se libérer, ou à contrôler leurs sentiments vis à vis du goût (comme avec les omnivores qui utilisent l'argument comme quoi ils aiment la viande, et qu'ils continueront donc à en manger).

Watermelon":123rqul1 a dit:
En fait, quand je demandais :
Watermelon":123rqul1 a dit:
Tu veux dire en France par rapport à d'autre pays ou bien maintenant par rapport à avant ?
je voulais dire : "Tu penses que ça n'est pas universel ?" Parce que quand on dit "une culture" ça sous-entend que ça n'est pas pareil partout ou à toutes les époques.

En fait, si. Je pense que c'est universel (mais je ne peux pas le démontrer non plus sachant qu'il y a des centaines de pays différents). J'aurais plutôt dû utiliser le terme de culture moderne universelle (voilà, c'est parfait dit comme ça).

Watermelon":123rqul1 a dit:
Fujimoto":123rqul1 a dit:
quelqu'un qui fait une activité va t-il dire "je m'amuse" ?
Ça peut arriver de dire qu'une activité est amusante ("c'était trop cool !" après un tour de montagnes russes), qu'on aime une musique ou qu'un tableau est beau. Peut-être que tu fais plus attention à ce genre de remarques pour la nourriture parce que tu y prends moins de plaisir que les autres.

Oui, je n'avais pas pensé à ce cas-là. En fait, je pense que je fais plus attention à ce genre de remarques pour la nourriture, car je ne la mets pas sur le même plan que la musique ou un tableau. Aimer une musique par exemple, cela peut en dire sur une personne. Alors qu'aimer un type de nourriture, cela n'avance à rien pour moi (à par pour manger avec quelqu'un sans qu'il y ait de problème bien sûr).
 
Fujimoto":3h1lu9dc a dit:
Malheureusement, c'est qu'il semble que beaucoup de gens ont du mal à se libérer, ou à contrôler leurs sentiments vis à vis du goût (comme avec les omnivores qui utilisent l'argument comme quoi ils aiment la viande, et qu'ils continueront donc à en manger).
Je pense que c'est une raison pour laquelle les gens ne veulent pas changer mais c'est aussi un prétexte qui cache tout un tas d'autres raisons : il faut réapprendre à cuisiner, manger est une pratique sociale et manger différemment met à part des autres, il faut commencer par admettre qu'on a fait quelque chose de mal en mangeant des animaux toutes sa vie, etc.
Les gens sortent aussi l'argument du "cri de la carotte", ça ne veut pas dire qu'ils y croient à fond. Dès fois les "arguments" sont plus à prendre comme "j'ai pas envie d'y réfléchir".
Certaines personnes peuvent dire "je ne pourrais jamais parce que la viande c'est trop bon" à un moment de leur vie puis devenir végétariennes ou végétaliennes plus tard.
 
Watermelon":207elqx3 a dit:
Je pense que c'est une raison pour laquelle les gens ne veulent pas changer mais c'est aussi un prétexte qui cache tout un tas d'autres raisons : il faut réapprendre à cuisiner, manger est une pratique sociale et manger différemment met à part des autres, il faut commencer par admettre qu'on a fait quelque chose de mal en mangeant des animaux toutes sa vie, etc.

Tout à fait vrai. Mais c'est aussi un souci qui vient du travail : j'ai entendu des gens dire qu'ils ne voulaient pas faire à manger en rentrant du boulot car ils n'ont pas assez de temps (et ils achetaient alors des plats tout prêts). Manger est en effet une pratique sociale, ce que je trouve déplorable... On ne devrait pas être jugé du fait de manger différemment de la norme comme le sont les végétariens/végans par exemple. C'est pour ça que je suis totalement contre le fait d'imposer des traditions et pratiques sociales (qui véhiculent souvent une morale à sens unique, c'est à dire centrée vers l'humain).

Personnellement je suis végétarien depuis toujours, donc peut être que je n'arrive pas à comprendre pourquoi les gens n'arrivent pas à sauter le pas.
 
Fujimoto":ccv5zokj a dit:
Quand je disais que les gens disent "c'est très bon" par exemple, c'est que je trouve que dans un sens, c'est un peu bizarre : quelqu'un qui fait une activité va t-il dire "je m'amuse" ?

Oui :D
Mais je veux bien croire que je peux paraître un peu bizarre quand je dis ça, surtout quand je le répète tout au long de l'activité :p
J'aime bien le dire quand je m'amuse, quand je suis heureuse de faire un truc...après tout on dit toujours quand ça nous plaît pas ou qu'on est pas content, pourquoi pas le contraire ?

Concernant le goût, pour moi c'est très important. Y'a des aliments que j'aime bien mais sans plus, clairement ils sont mis au second rang pour privilégier ceux qui m'apportent le plus de plaisir (heureusement ils sont nombreux donc y'a de quoi faire).

Et là je cite Watermelon : "Bah, le goût c'est du plaisir et le plaisir c'est important dans la vie.", rien à rajouter :cool:
 
En effet ! Je n'y avais pas pensé, mais on précise souvent quand on est pas content. Je pense que lorsqu'on le fait, c'est en même temps un souhait de vouloir voir les choses s'améliorer. Alors que quelqu'un qui précise qu'il est content montre en quelque sorte le fait de vouloir que la situation dure.
 
Sujet très intéressant !
D'une part, je dirai que la nourriture sucrée/grasse fait pétiller les récepteurs de satisfaction de notre cerveau.
Or en France, d'une part on a une culture culinaire orientée vers ce genre de goût (là où d'autres continents préfèrent l'acide par exemple... Je vous retrouverai le reportage que j'ai vu sur la différence entre les chocolats français et chinois un jour :p ) ; D'autre part tous nos plats régionaux ou presque contiennent de la viande comme ingrédient.

Dire à un omnivore qu'il va se priver de produits animaux, ça revient dans sa tête à le priver de 90% de plats chauds qu'il connait et aime pour aller manger de la salade et des graines, beaucoup moins explosives pour nos neurorecepteurs.
Dans ces conditions, je trouve normale la réaction "pardon mais est trop bon !" qu'ont la plupart d'entre eux.
 
Tu peux considérer de manière simplifiée que tout animal a comme but """instinctif""" (plus le temps passe et plus je trouve ce mot dénué de tout sens) dans la vie la recherche de plaisirs à moindre couts (énergétique principalement), et la fuite des déplaisirs (coute que coute, de la simple mauvaise odeur à la mort pure et simple)

Le plaisir gustatif fait partie des moteurs de la vie, c'est pourquoi nous avons développé des organes spécifiques disséminés dans la langue et le nez. (gout = odeurs + saveurs)
Ceci dit, je pense aussi qu'il n'y a rien de nouveau ni de plus important qu'avant, juste qu'internet permet de diffuser des informations (pertinentes ou non) tellement plus vite et loin que tout peut sembler soudainement plus important quand c'est juste plus médiatisé. (et quand c'est médiatisé, ce n'est jamais vraiment par hasard, ni neutre).

Concernant l'argument du gout pour rester omnivore, c'est surtout que de manière plus ou moins consciente, face à un omnivore pas trop de mauvaise fois, il comprends assez vite que c'est le seul argument irréfutable. (c'est même essentialiste au possible, comme une fatalité, alors que... non.)

Même si penser que l'argument du gout ou du plaisir est suffisant pour justifier l'exploitation animale (c'est moralement aussi pertinent que pour défendre n'importe quoi, même le plus abject et immoral, pourvu que tu en retire du plaisir), les omnivore sentant leur privilège de bouffer des animaux leur échapper se raccrochent aux branches (racines ?) qu'ils peuvent...

Et comme le dit Petrichor, la plupart des omnivores (même sans s'en rendre compte) ont une variété d'alimentation très pauvre, du coup leur retirer ce qui fait généralement office de pièce centrale de toutes leurs 10 recettes annuelles et les laisser s'imaginer qu'ils vont devoir avoir une diète à base de salade crue nature à vie, ça fait peur...

Avoir des infos de merde sur le véganisme, avec des représentations de merde et des à priori de merde diffusés et perpétués par des lobbys de merde dans des pubs de merde ou des "médecins" de merde, ça fait dire de la merde pour défendre ces "droits" de merde...
 
V3nom":2n7u8n42 a dit:
Avoir des infos de merde sur le véganisme, avec des représentations de merde et des à priori de merde diffusés et perpétués par des lobbys de merde dans des pubs de merde ou des "médecins" de merde, ça fait dire de la merde pour défendre ces "droits" de merde...

C’est tellement vrai. ^^

Et puis le goût, si l’on y réfléchit un petit peu, est très subjectif. Personnellement, lorsque ma santé à commencer à évoluer (dans le bon sens) mon palais c’est complètement modifié pour appréhender les goûts d’une manière toute différente.
Un exemple tout simple me concernant ; Il y a quelques années, j’ai décidé de faire moi-même mon pain (100 % sarrasin). Au début, je l’ai trouvé un peu bizarre, (je sortais tout juste d’habitudes alimentaires catastrophiques). Aujourd’hui, les rares fois où j’achète du pain complet au magasin (pour les invités principalement,) eh bien je suis tout simplement incapable de le manger tellement je le trouve dégueu, comparé à mon pain fait maison.

Comme vous disiez plus haut, le goût est devenu (pour les humains) une question de mode, de traditions et de bourrage de crâne, c'est tout...
 
CrystalJones":3q6noh7d a dit:
Comme vous disiez plus haut, le goût est devenu (pour les humains) une question de mode, de traditions et de bourrage de crâne, c'est tout...

Je pense que ça a toujours été le cas en fait, simplement au fil du développement des moyens de locomotion, de diffusion des cultures, non seulement les habitudes changent plus vite, mais surtout c'est un sujet de conversation et un sujet médiatique. (tu as même des études scientifiques là dessus maintenant, des branches liées à l'anthropologie, la sociologie, l'ethnologie, etc.)

J'essaie d'être très critique quant à ce qui semble être plus important voire nouveau, et ce qui en réalité ne relève que d'un traitement médiatique soudain ou massif. (un des pires biais causé par la télé et les journaux pour moi)
Et son corollaire (encore plus dangereux de mon point de vue) : quand plus personne ne semble parler d'un truc (aka dans les médias), ce truc n'existe plus / est résolu.

Exemple hypothétique concret : j'ai beau cracher sur youtube (et google du coup) en terme de politique, je crains le jour où, pour X raison, la parole végane et les vidéos de dénonciation type L214 n'auront plus accès aux médias dits alternatif et dans le même temps les médias classiques cessent de parler de la question animale (alors que les lobbys de la viande ou du lait auront toujours voie au chapitre). Si ça devait arriver, peut importe la détermination des manifestations et marches, l'opinion public risque de faire un fort recul.

Car concrètement actuellement, la force de frappe majoritaire du mouvement végane et antispéciste sur internet repose sur des entreprises privées capitalistes. (google dont youtube, dailymotion, facebook, twitter...)
Heureusement et évidemment le vrai travail du militantisme se fait sur le terrain (et encore et toujours, "dénoncer n'est pas lutter contre"), mais ces canaux de diffusion sont quand même une aubaine qui ont je pense littéralement ouvert les portes des médias dominants. (ce qui continue de m'étonner encore aujourd'hui compte tenu de qui possède ces médias)
 
Oui, ça va. Il est tout de même assez compact, ce n'est pas du pain au gluten donc on ne peut s'attendre au même résultat. Mais il reste très digeste. Je n'utilise pas de farine mais du sarrasin décortiqué que je passe dans un moulin à céréales.
Sinon oui, j'utilise du levain de blé par contre.

- 600 ml d'eau,
- 600 grammes de sarrasin,
- une cuillère à soupe de psyllium (à peine)
- 15 gr de levain en poudre dans un petit bol d'eau.

Je laisse monter environ trois heures, parfois moins. Par ces temps de chaleur par exemple, il monte beaucoup plus vite.

Ensuite 1h30 de cuisson à 260 ° (approximatif dans mon cas puisque je n'ai pas de graduation précise sur mon four)

J'utilise, au lieu d'huile, du papier de cuisson 100% naturel et je les fait toujours par deux pour faire des économies de gaz.

Voilou, voilou... ^^
 
Une photo de mon pain. Lorsqu'il est mieux réussi, il y a un plus d'air, mais bon... en gros voilà :

Pain_au_sarrasin48162819640.jpg


Et sinon, comme je ne peux pas éditer mon message précédent, je mets la correction ici. Je me suis trompée sur la température du four (pas taper, pas taper !). Ce n'est pas 260° mais 210, 220 °. J'ai tellement l’habitude de tourner le bouton au bon endroit sans regarder...
 
En tout cas il a de la gueule. :popcorn:

Est-ce qu'un test avec de la levure de boulanger est envisageable si tu souhaite une texture de mie plus aérée ?
 
J'suis pas sûre de connaitre la différence entre levain et levure de boulanger, mais je crois que la dernière est à mettre au froid, non ?
Le levain en poudre que j'utilise est sec et se conserve donc super longtemps. En plus de ça j'ai un odorat hyper développé, disons que c'est mon "super pouvoir" (qui est plus galère qu'autre chose soit dit en passant...) et je crois me souvenir que la levure fraiche ne sent pas terrible... :confus:

Mais après, il effectivement possible que ça rendre le pain plus léger. Faudrait juste que je prenne mon courage à deux mains. ^^
 
Bin je crois (si je dis pas de connerie) que c'est la différence entre la levure chimique (sèche et qui se garde) et la levure de boulanger qui se met au frigo et ne se garde pas longtemps (et pue ^^).

Mais je sais pas du tout ce que ça ferait avec ta recette.
 
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