AnnaBleuen
Jeune bulbe
Bonjour, j'ai bien l'impression de ne pas être au bon endroit, ce n'est pas tant mon alimentation particulière ou ma considération de la défense animale qui sont le cœur de ce topic.
Mais j'ai pu voir que d'autres avaient sauté le pas et partagé avec vous cette difficulté.
J'ai 18 ans et j'ai été diagnostiquée en dépression chronique il y a plusieurs années déjà. J'ai vu beaucoup de spécialistes depuis le plus jeune âge, je n'ai fais pour l'instant aucun test mais tous pensent ou sont sûrs que je suis zèbre (je n'aime pas "surdouée") mais ma propre certitude de ma stupidité m'empêche de croire à ce qui me semble presque devenir une moquerie à force qu'on me le dise.
Mais là n'est pas le sujet, je suis aussi hypersensible (dans les deux sens : sensitif et émotionnel). En somme, bien que j'arrive bien à le dissimuler, je ne me suis jamais sentie à ma place ici-bas, jamais "adaptée", au point de me demander parfois si je viens bien du même monde.
Cette année je suis rentrée à l'université. Je pensais, étant donné que j'ai toujours été à la fois très heureuse et malheureuse à l'école que ce système universitaire qui me faisait tant rêver n'a pas eu le pouvoir d'être suffisant pour amorcer la guérison de tant d'années de maladie. Si certains qui me liront considèrent que la dépression n'est pas une maladie... je ne saurais quoi dire, si ce n'est que c'est peut-être une malédiction alors.
Je ne vous raconterai pas ma vie, je vais vous épargner cet ennui, mais la chose est la suivante : j'étais suivie depuis plusieurs années par un psychiatre sous-estimant grandement l'ampleur de cette chose sur moi, ma vie, mon corps, mon rapport au monde et... les conséquences. De fait mon traitement n'était pas suffisant, permettant à la maladie de continuer à toujours plus gagner du terrain sur mon psyché et ma vie. Ma relation, quoique complexe, avec mon ancien psychiatre s'était à ce point dégradée que même si l'université ne m'avait pas forcé à changer de médecin je me serais vue dans l'obligation de le faire du fait de l'état pitoyable de mon mental à la fin de chaque séance.
Aujourd'hui donc je suis suivie par un nouveau médecin, dans la ville de Montpellier. C'est un homme d'une grande compassion et qui a compris dès la première séance que j'étais dans un état critique et que je n'allais pas tarder à faire quelque chose d'irréversible si on ne me venait pas en aide pour (à défaut de la faire cesser) diminuer ma souffrance. Il m'a rapidement proposé quelque chose que je suppliais mon ancien psychiatre d'avoir : une hospitalisation. Il y était totalement opposé, mais comme dit, il sous-estimait grandement ma détresse et mon état. Cet homme je crois pouvoir lui faire confiance, en tout cas je le veux et je le dois car sinon je n'ai rien d'autre et sans cela je prévois de mettre fin à une vie de souffrances.
Je ne veux pas que l'on me traite de lâche ou que l'on me dise pourquoi il faut vivre ; j'aimerais savoir si parmi vous, il y a des gens qui se sont déjà fait hospitalisés. Respecte-t-il les choix alimentaires ? Mais surtout, j'ai peur de l'ampleur des traitements, je suis presque un cas désespéré, je ne veux pas prendre ou perdre du poids, ni finir encore plus dépendante que je le suis.
En somme j'ai déjà lu nombre de témoignages, certains très positifs, d'autres très négatifs au sujet d'une prise en charge en clinique pour dépression ou troubles mentaux. Ainsi je comprends que les choses varient grandement en fonction des praticiens et des cliniques. Mais avoir vos retours, même si ils ne concernent pas celle que je vais fréquenter pourra (peut-être) me rassurer, mais surtout, savoir que je ne suis pas la seule à vivre cet enfer et à le faire vivre à ceux que j'aime et qui me sont proches m'est plus que nécessaire.
Je suis sincèrement désolée si le sujet abordé ici n'est pas adapté au sujet du forum, seulement c'est le seul forum où j'ai pu rencontrer des gens aussi compréhensifs et bienveillants, prêts à tout pour aider.
La clinique sera probablement celle-ci, je n'ai pour l'instant pas de confirmation : CLINEA-Clinique La Lironde, Lieu-dit Fronfège Saint-Clément-de-Rivière, 34980 Saint-Gély-du-Fesc.
Bien évidemment si par un miracle incroyable vous êtes allé dans cette clinique, votre réponse sera pour moi très précieuse !
Mais j'ai pu voir que d'autres avaient sauté le pas et partagé avec vous cette difficulté.
J'ai 18 ans et j'ai été diagnostiquée en dépression chronique il y a plusieurs années déjà. J'ai vu beaucoup de spécialistes depuis le plus jeune âge, je n'ai fais pour l'instant aucun test mais tous pensent ou sont sûrs que je suis zèbre (je n'aime pas "surdouée") mais ma propre certitude de ma stupidité m'empêche de croire à ce qui me semble presque devenir une moquerie à force qu'on me le dise.
Mais là n'est pas le sujet, je suis aussi hypersensible (dans les deux sens : sensitif et émotionnel). En somme, bien que j'arrive bien à le dissimuler, je ne me suis jamais sentie à ma place ici-bas, jamais "adaptée", au point de me demander parfois si je viens bien du même monde.
Cette année je suis rentrée à l'université. Je pensais, étant donné que j'ai toujours été à la fois très heureuse et malheureuse à l'école que ce système universitaire qui me faisait tant rêver n'a pas eu le pouvoir d'être suffisant pour amorcer la guérison de tant d'années de maladie. Si certains qui me liront considèrent que la dépression n'est pas une maladie... je ne saurais quoi dire, si ce n'est que c'est peut-être une malédiction alors.
Je ne vous raconterai pas ma vie, je vais vous épargner cet ennui, mais la chose est la suivante : j'étais suivie depuis plusieurs années par un psychiatre sous-estimant grandement l'ampleur de cette chose sur moi, ma vie, mon corps, mon rapport au monde et... les conséquences. De fait mon traitement n'était pas suffisant, permettant à la maladie de continuer à toujours plus gagner du terrain sur mon psyché et ma vie. Ma relation, quoique complexe, avec mon ancien psychiatre s'était à ce point dégradée que même si l'université ne m'avait pas forcé à changer de médecin je me serais vue dans l'obligation de le faire du fait de l'état pitoyable de mon mental à la fin de chaque séance.
Aujourd'hui donc je suis suivie par un nouveau médecin, dans la ville de Montpellier. C'est un homme d'une grande compassion et qui a compris dès la première séance que j'étais dans un état critique et que je n'allais pas tarder à faire quelque chose d'irréversible si on ne me venait pas en aide pour (à défaut de la faire cesser) diminuer ma souffrance. Il m'a rapidement proposé quelque chose que je suppliais mon ancien psychiatre d'avoir : une hospitalisation. Il y était totalement opposé, mais comme dit, il sous-estimait grandement ma détresse et mon état. Cet homme je crois pouvoir lui faire confiance, en tout cas je le veux et je le dois car sinon je n'ai rien d'autre et sans cela je prévois de mettre fin à une vie de souffrances.
Je ne veux pas que l'on me traite de lâche ou que l'on me dise pourquoi il faut vivre ; j'aimerais savoir si parmi vous, il y a des gens qui se sont déjà fait hospitalisés. Respecte-t-il les choix alimentaires ? Mais surtout, j'ai peur de l'ampleur des traitements, je suis presque un cas désespéré, je ne veux pas prendre ou perdre du poids, ni finir encore plus dépendante que je le suis.
En somme j'ai déjà lu nombre de témoignages, certains très positifs, d'autres très négatifs au sujet d'une prise en charge en clinique pour dépression ou troubles mentaux. Ainsi je comprends que les choses varient grandement en fonction des praticiens et des cliniques. Mais avoir vos retours, même si ils ne concernent pas celle que je vais fréquenter pourra (peut-être) me rassurer, mais surtout, savoir que je ne suis pas la seule à vivre cet enfer et à le faire vivre à ceux que j'aime et qui me sont proches m'est plus que nécessaire.
Je suis sincèrement désolée si le sujet abordé ici n'est pas adapté au sujet du forum, seulement c'est le seul forum où j'ai pu rencontrer des gens aussi compréhensifs et bienveillants, prêts à tout pour aider.
La clinique sera probablement celle-ci, je n'ai pour l'instant pas de confirmation : CLINEA-Clinique La Lironde, Lieu-dit Fronfège Saint-Clément-de-Rivière, 34980 Saint-Gély-du-Fesc.
Bien évidemment si par un miracle incroyable vous êtes allé dans cette clinique, votre réponse sera pour moi très précieuse !