Repas avec la belle famille

Nemesis

Jeune bulbe
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Bonjour,
Je suis vegan la plupart du temps (chez moi, au travail, au restaurant, avec mes amis). Mais quelques-fois par an (une dizaine pas plus), je suis contraint de manger un produit à base de lait ou d'oeufs en famille et avec ma belle famille car ils font des plats pour l'occasion avec. Déjà qu'ils prennent la peine de ma faire le plus possible un steack végétal ou autre mais parfois comme aujourd'hui, il y avait une tarte salée et un gâteau maison avec du lait. Je culpabilise beaucoup à chaque fois mais si je ne le prends pas, je m'en veux car je déçois sachant qu'ils ont fait ces plats pour l'occasion et qu'ils font déjà des efforts pour ne pas mettre de viande ni poisson uniquement pour moi. C'est encore plus délicat chez pas belle famille. Comment faites vous dans ce cas? Je suis impatient d'avoir vos témoignages car je suis à chaque fois dans une impasse. Merci.
 
Salut,

Malheureusement pour toi, c'est un cercle vicieux. Ils pensent que tu "seulement" végétarien donc ils cuisinent en conséquence.
Deux cas s'offrent donc à toi :
- soit tu continues comme ça, tu prends sur toi...
- soit tu oses t'affirmer et au moins les choses seront claires. Ils sauront ce que tu ne souhaites pas consommer et tu sera donc libre de refuser si le plat ne te convient pas.

Il n'y a rien de pire que l'indécision.
 
Merci pour ta réponse. Tu as sans doute raison. Par contre, ils savent tous que je suis vegan mais comme c'est compliqué, ils se limitent à des plats végétariens, surtout chez ma belle famille.
 
Alors pour le coup je ne suis pas du tout d'accord avec La carotte masquée sur sa définition de "la mesure du possible" et des actions où elle juge qu'il n'y a aucune conséquence à manger des produits d'origine animale, je pense que ce ne sont que de fausses excuses parce que dans certains cas cela devient un peu plus contraignant socialement, moins pratique, que d'habitude.

Pour reprendre quelques exemples donnés dans l'article de cas où l'auteur.e prend la décision de manger des POA:

- "Mariage d'un ami" => Les traiteurs ne changeront jamais rien si les vegans s'accommodent.

- " Diner chez moi avec la belle famille" => "Autant dire que si j’en avais pris une part, ça n’aurait strictement rien changé." => si, en prenant du gateau, la personne ramènera un gateau non vegan la fois d'après également.

- "Week-end d’initiation au « survivalisme » avec des amis" => oui le nombre d'insectes tués a été le même, mais le fait que ce ne soit pas normal de tuer des insectes de la sorte a été soulevé.

- "Vacances à la montagne avec des amis" => Les amis ne feront, je pense, pas la démarche de comprendre ce qui pousse à être vegan, et ne feront surtout pas la démarche de trouver un resto vegan-friendly, donc il y a bien des conséquences "économiques" contrairement à ce qui est avancé.

Bref, pas envie de faire une analyse plus détaillée de l'article, c'était plus pour donner un premeir ressenti rapide, on peut en discuter :)

edit: plutôt en accord avec le commentaire de "Ben" datant de DÉCEMBRE 30, 2018 AT 11:24 à la suite de l'article de La carotte masquée
 
Je suis tout à fait d'accord avec toi, Zeas. J'ai d'ailleurs trouvé ça un peu étrange la part de ce blog d'avancer des fausses excuses comme ça..
 
Je l’ai trouvé très bien cet article au contraire, ca démystifie le fait qu’etre vegan c’est être parfait et dans le sacrifice (ici de sa vie sociale) de manière constante.

Le coup du « les apporteront un gâteau vegan la prochaine fois » ou les gens prendront en compte, désolée, mais non. Le post original en est une bonne illustration.

On est pas des « martyrs » pour la cause non plus et fustiger ça en « fausses excuses » je trouve ça assez nul, en fait. Ca fait très « je suis mieux que toi ».
 
Je comprends son point de vue, mais les exemples avancés ne sont pas très pertinents. Déjà, personnellement (mais cela n'engage que moi), je me vois mal manger un produit avec des produits animaux dedans maintenant que je sais ce qu'il y a dedans comme souffrance.

Peut-être aussi que je vis dans un monde de bisounours, mais ma cousine s'est mariée récemment et elle a demandé au traiteur un plat végane pour moi et mon copain en expliquant vraiment ce que cela impliquait. Le traiteur a même dit qu'il allait se mettre au végétal bientôt ! ;)

Pour le gâteau avec les ami•e•s (ou tout autre repas), moi je trouve que ça a un impact économique. En général, si je ne prends pas la part de tel gâteau non végane, quelqu'un•e d'autre la prendra (même si c'est plus tard). C'est peut-être ridicule, mais ça veut dire qu'en attendant, il ne refait pas un gâteau car il lui en reste encore. Je ne sais pas si je m'exprime très bien (je ne crois pas, d'ailleurs). ^^
 
C'est vrai que parfois on se retrouve "coincé" face à un plat contenant des POA, notamment dans les repas de famille (le cuisinier ne connait pas le régime végétalien). On se retrouve même parfois face à un plat "végétalien" gentiment confectionné avec du lait, de la crème et/ou des oeufs ...

C'est gênant mais on reste libre de ne pas consommer ce plat. Et c'est même en affrontant ces situations que les choses peuvent évoluer. Etre radical est plus simple, car accepter une fois c'est faire la preuve qu'on n'est pas si en phase avec ses valeurs, ses convictions, qu'on y paraît.

Evidemment, dans un monde d'omnivores, il faut savoir rester prévenant afin d'éviter que ces situations n'arrivent. Au pire, rien n'empêche de refuser en restant courtois. Si les personnes à table se retrouvaient à devoir manger du chien ou du singe, elles feraient la même chose, probablement. Donc se rappeler pourquoi on refuse ce plat aide à ne pas se sentir coupable et à expliquer.
 
Perso, j'ai passé un bon moment à être végétarien semi-vegetaLien à cause de la pression sociale énorme. A force de diminuer ma consommation de PAO je remarquais que je digérais de moins en moins les produits laitiers (sans doute une intolérance au lactose), même ça mes parents ne pouvait pas le comprendre. Je ne compterais plus le nombre de fois où j'ai vomi parce que j'ai mmanger quelque chose contenant du lait. Si vraiment vous voulez faire un petit t'écart il faut s'assurer que votre corps ne sais pas déshabituer au produit que vous manger.
 
Perso, si c'est possible, je priviliègie la disscusion et l'explication (et je ne touche pour rien au monde, au plat en question.
Quitte à m'excuser en reconnaissant l'effort fait pour la confection dudit plat... et en expliquant l'erreur commise.).

En fait, je ne vois pas en quoi c'est plus simple de faire végétarien à la place de végétalien... Mais cest sûr que si tu ne fais jamais remarqué que ce n'est pas ça, ils ne comprendront jamais et ne changeront jamais.
 
Eh bien, je suis plutôt d’accord avec la Carotte masquée, même si je trouve que certains de ses exemples sont hors de mes limites.

On fait ce qu’on peut. J’ai, par exemple, mangé des légumes cuits au beurre lors du repas de Noël à la maison de soins où était ma mère. (Je passe les détails, mais je n’ai pas eu la nourriture végétalienne promise. Puis… j’avais faim !)

J’ai participé à ce repas parce que j’estimais que, là, l’acte social « repas » est plus important que la nourriture. (Bon… le beurre, quand on n’a plus l’habitude, c’est quand même un peu écœurant.)

Alors, oui, des trucs de la Carotte masquée, comme les vacances dans les Alpes et le resto de fondue, je trouve ça limite. Perso, j’aurais tenté d’éviter de me trouver dans une situation pareille, quitte à décliner l’invitation à un tel séjour. Mais on n’a pas toustes la même dynamique sociale.

Donc, oui, des exemples de la Carotte m’ont fait dire « Mais…non, tu pouvais faire autrement :anger: ». Mais, sur le principe et le fond de son article, je suis plutôt d’accord avec elle.

H.
 
Bonjour tout le monde,

Voici ma petite contribution à ce sujet :

Hier soir, c'était prévu que mon compagnon, mes filles et moi mangions chez mes beaux-parents. C'est le soir, donc c'est un repas léger, ma belle-mère sait que nous mangeons complet le midi. Elle dresse la table et commence à étaler pain, charcuterie et une jolie petite salade pommes de terre/haricots avec assaisonnement à part (là, je me dit "Whaou, elle a tenu compte de mon choix alimentaire et, ne sachant pas si tout les ingrédients de sa vinaigrette me conviennent, a décidé de la mettre sur le côté, sympa). Et ensuite, elle me tend un petit ravier en me disant "Tiens Sève, j'ai pris ça pour toi, j'ai bien demandé, il n'y a pas de viande dedans"... Et là, je sors, en regardant la salade de pâte "Ouais, mais il y a de la mayonnaise et du fromage !"

Bref, vu qu'elle l'avait prise rien que pour moi et que personne d'autre n'allait en prendre, j'ai pris sur moi et je l'ai mangée... J'voulais pas créer un scandale, j'avais juste besoin de passer une soirée tranquille, pas de me retrouver à argumenter... Et puis je n'aime pas le gaspillage, encore pire si un animal a souffert.

Une autre anecdote qui m'est arrivée au début de mon végétarisme : J'étais au salon du livre de Paris et j'ai décidé de m'acheter mon sandwiche vers 10h afin d'éviter la file sur le temps de midi car je voulais participer à une dédicace vers 13h. Bref, je regarde la composition des sandwiche et j'en choisi deux petits sans viande. Je les prends, je les mets dans mon sac et je continue ma balade au salon. Vers midi, je m'installe et je commence à manger et là, je me rends compte qu'il y a de la pancetta dans l'un de mes sandwiches. J'ai râlé et j'ai hésité : J'enlève la charcuterie et je la jette ou je mange ça comme ça ? Finalement, en y réfléchissant, je me suis dit que ce pauvre animal était mort et je ne voulais pas que ça soit pour rien, alors j'ai mangé ce sandwiche. Pour ce qui est de la viande, je ne pourrais plus maintenant, même en me disant que je ne veux pas que l'animal ai souffert pour rien. J'ai développé un réel dégoût que je n'avais pas encore à l'époque. Maintenant je pense que ça me ferait vomir.

Concernant l'article de la Carotte masquée, je suis globalement assez d'accord avec elle. Dans notre société, c'est difficile d'être à contre-courant alors parfois je chipote un peu. J'essaie d'être le plus vegan possible mais je ne me fustige pas si une fois de temps en temps je mange du fromage ou une sauce que je n'aurais pas dû. Le veganisme reste un choix, il n'est imposé par personne. Il n'y a pas de prix du meilleur Vegan et je pense que c'est à chacun de voir avec sa conscience...

Je vais bientôt partir en vacances et là, je sais bien que si je veux passer un bon moment, il va falloir que je me concentre sur le côté Végétarien de mon alimentation et que j'accepte de faire des écarts en ce qui concerne la partie Végétalienne...
 
Je vous comprends bien. Parfois, nous mangeons chez des gens qui disent avoir préparé des plats végétaliens pour l'occasion, mais on s'aperçoit ensuite qu'il s'agit principalement d'œufs. Très ennuyeux.
 
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