Ces grands films que vous detestez

Mascha

Avale du tofu
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J'espère être dans la bonne section du forum. :whistle:

Voici un espace pour vous défoulez! Quels sont les grands films que vous êtes absolument incapable d'aimer? Ceux qui sont encensés par tous les fans de cinéma, mais qui ne font que vous endormir, vous mettre en colère ou vous laisser totalement indifférent? Ou, carrément, que vous détestez?
Et, n'oubliez pas : avoir des arguments, c'est toujours mieux, même pour cracher du venin. :p

J'ouvre le bal :

Braveheart
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Ce film a tout pour plaire (bande-son magnifique, paysages d'une beauté exceptionnelle, bons dialogues, casting populaire à l'époque), mais il n'y a rien à faire : je n'accroche pas. Déjà, les libertés prises avec l'Histoire me dérange énormément. Oh ce n'est pas toujours le cas. J'accepte facilement qu'un film de fiction change des éléments historiques afin d'offrir une histoire imaginaire captivante (comme Amadeus de Miloas Forman, un film très intelligent, mais pas du tout historique ou biographique). Mais là, ça ne passe pas. On dirait que le film se met lui-même hors de propos...
De plus, le manichéisme m'énerve un peu. Il y a aussi des longueurs... Mais le pire, c'est l'égocentrisme de Mel Gibson... Ce point, je le reprochais déjà à l'époque de la sortie du film, et non suite aux nombreux déboires de l'homme. :cartonR:
Bref, Braveheart est un film que je ne parviens pas à aimer.

Apocalypse Now
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Ce film est un des rares que je n'ai pas fini... J'ai eu envie de le regarder en avance rapide tout le long... Je l'ai trouvé trop lent, mal rythmé, sans aucune originalité (oui, même poiur l'époque, c'était du déjà vu)... Je n'ai ressenti aucune émotion, aucune empathie pour les personnages. Même la célèbre performance de Marlon Brando ne m'a pas du tout touché...
Je suis bon public généralement, mais j'ai tout de même énormément de mal avec le cinéma de Coppola. Trop de dialogues, pas assez d'émotions...

Voilà! Et vous, quels grands films détestez-vous (histoire qu'on s'arrache un peu les cheveux de la tête en nous lisant :p)
 
J'ai detesté Into the Wild.
 
Titanic... 3H d'ennui suprême...
 
Le Seigneur des Anneaux. J'ai essayé de regarder le premier, j'ai trouvé ça long et chiant. Pas pu le terminer.
 
Star Wars ! Je trouve ça tellement débile, jamais compris l'intérêt de ces films. Pourtant mon copain est fan, j'ai donc eu l'opportunité d'essayer plusieurs fois mais non définitivement ça ne passe pas.

Et récemment 50 nuances de Grey. Tout ce battage médiatique pour un film creux, une histoire plate et sans aucune saveur, des comédiens pas du tout crédibles, et des scènes de c*l tristes à mourir (les scènes érotiques sont bien plus excitantes dans American Horror Story : Hostel et pourtant ils en montrent moins !).

Envoyé de mon G8141 en utilisant Tapatalk
 
tuture":10yntzhj a dit:
Et récemment 50 nuances de Grey. Tout ce battage médiatique pour un film creux, une histoire plate et sans aucune saveur, des comédiens pas du tout crédibles, et des scènes de c*l tristes à mourir
Tant mieux, d'un côté, que tu n'aies pas été excité par des scènes de viol... Oui, parce que c'est de cela qu'il s'agit. Le viol et la torture répétés ainsi que la manipulation d'une jeune femme par un pervers narcissique, présentés comme un idéal romantique.
 
Je rejoins jess sur Titanic.

Au début, on a une description du processus du naufrage. Quelque part, ce n’est pas mal parce que ça permet de comprendre ce qui se passe dans le reste du film quand on est dans le feu de l’action. Mais ça tue un peu le suspense.

Pas trop grave en soi. Le pire, c’étaient les personnages et situations stéréotypés : la personne de « basse classe » et celle de la « haute » qui ont une aventure ; le promis violent qui s’oppose à l’idylle ; etc.

En gros, un film où t’as déjà vu les mêmes persos trente-six mille fois et où, en plus, tu sais déjà comment ça va finir. #Ennui

OK, j’étais malade quand je l’ai vu et j’avais pris de la codéine pour ne pas déranger les gens dans la salle. Mais ça ne m’a pas empêché de me rendre compte que les étoiles ne ressemblaient pas à celles que je vois dans mon hémisphère nord, c’est dire si j’étais déconnecté de l’intrigue…
(Il semblerait, mais je n’ai pas remarqué, qu’il y avait un plan avec le soleil au nord – derrière le bateau qui va de droite à gauche de l’écran – mais que ça a été corrigé dans le DVD.)

Lutine":n84qz1ow a dit:
Le Seigneur des Anneaux. J'ai essayé de regarder le premier, j'ai trouvé ça long et chiant. Pas pu le terminer.
J’ai lu le premier bouquin. Ou, plutôt, je me suis forcé à terminer le premier bouquin.

Pas mal de gens aimaient les livres et j’ai donc testé. Déception. L’auteur adore les descriptions. Au point où il utilise plusieurs paragraphes pour décrire le vert de la forêt des elfes (OK, ce n’est peut-être pas exactement ça, mais c’est le principe que j’en ai retenu à la lecture.)

Alors que je le lisais, j’ai appris le projet de réalisation de films et je me suis dit « Cool ! On va avoir l’intrigue mais avec la forme visuelle directement visible. » (En lisant, j’avais la forme visuelle en tête et, à ce niveau, le premier film y correspond très bien, tellement les descriptions du bouquin que j’ai lu sont précises.)

J’espérais donc des films qui allaient directement dans l’actions, les relations entre personnages, leurs doutes, les stratégies contre les « méchants », puis… je me suis retrouvé face à des films aussi chiants que les bouquins. Quelque part, Peter Jackson a été fidèle au matériau d’origine : il enthousiasme certaine personne et en ennuie profondément d’autres. ;)

H.
 
Usagi.Chan":2fgwgqjz a dit:
J'ai detesté Into the Wild.

Qu'est-ce que vous n'avez pas aimé dans Into the Wild ?
 
Holala tellement de choses !

Déjà c'est loooooooong. J'ai lutté pour ne pas m'endormir.
La majorité du film est un flash-back et au début il explique qu'il vient de passer deux ans à "parcourir le monde" (ce ne sont peut-être pas les termes exacts mais l'idée y est) et en fait au fur et à mesure du film on se rend compte qu'il n'a pas quitté le continent Nord-Américain, et à peine les États-Unis ! :mmm: Ça peut sembler un détail mais déjà ça mets dans l'ambiance...

Mais c'est surtout le personnage que j'ai trouvé détestable. Il abandonne ses parents sans même les prévenir, laissant à sa sœur toute la charge du travail émotionnel que cela implique. D'ailleurs en parlant de sa sœur, est-ce utile de préciser que le film ne passe pas le test de Bechdel ? Et il y a eu au moins deux scènes que j'ai trouvé violemment misogynes.
Au début de son voyage il brûle des billets de banque et semble n'avoir aucune idée de la montagne de privilèges que cela nécessite et aucune considération pour les personnes moins chanceuses que lui que cela aurait pu aider.
Bref c'est l'histoire d'un mec blanc et riche qui méprise tout et tous le monde ET c'est présenté comme un point de vue universel pour ne pas changer. :rolleyes: D'ailleurs au cours de son voyage il rencontre des gens formidables mais il est incapable de s'attacher à eux car il est trop obnubilé par sa quête égoïste de "la vraie vie" pour se rendre compte que c'est ça "la vraie vie". Enfin il s'en rend quand même compte à la toute fin du film quand sa bêtise finit par le tuer...

Le moment où il tue l'orignal :'( :'( :'(

Quelques mois après j'ai vue Wild et j'ai trouvé ça 1 000 fois mieux. [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=tn2-GSqPyl0[/youtube]

Et pas uniquement parce que le personnage principale est une femme.
 
Peut-être que mon souvenir du film est imprégné du livre de Jon Krakauer (dont le film est une adaptation assez libre) que je trouve très bon dans la reconstitution de la trajectoire de C. McCandless.
Je ne vais pas me lancer dans une "défense et illustration" du film, mais :
- Je ne me souviens pas de cette expression "parcourir le monde". Il dit dès le début qu'il veut aller en Alaska. A l'université, McCandless (aussi bien dans le film que dans la réalité) est spécialisé dans les questions de développement et de géopolitique mondiale. Je n'ai pas perçu ce point de vue américano-centré qu'on voit dans beaucoup de films où l'intérêt particulier est dissimulé sous un discours universalisant. D'autant que, dans son périple, il passe des frontières, géographiques bien sûr, mais aussi ethniques et sociales, et le film montre assez bien ces contrastes (dans le traitement de la pauvreté, la brutalité des gardes-frontières, l'infériorisation des femmes, y compris dans sa propre famille : raison pour laquelle il décide de partir). Il comprend lors de son voyage que des liens peuvent se nouer sur le fondement d'une réciprocité désintéressée et d'une égalité de conditions. Mais les individualités sont pourries par la structure (l'argent et l'Etat pour aller vite). C'est pourquoi il continue seul, en ayant abandonné ses économies et ses papiers d'identité. Je te rejoins sur le fait que cette forme d'émancipation a une dimension sociale. Il n'est pas question de survivre (du moins au début) et de lutter collectivement pour ça, mais de vivre autrement. Est-ce une vision bourgeoise de l'émancipation ? Peut-être...
- Il abandonne son père (qui a eu une double vie et l'a caché à ses enfants) et sa mère (qui a accepté un compromis hypocrite plutôt que la séparation, imposant un environnement émotionnel instable aux enfants), mais, adolescent, il est déjà bien solitaire, tempérament qui se renforce à l'université. Dans une scène où il lui lit un poème à sa soeur avant son départ, il lui fait comprendre pourquoi il s'en va. Sa soeur lui a d'ailleurs consacré un ouvrage de souvenirs et d'hommage où elle décrit notamment la difficulté de leur vie familiale.
- Le film (comme le livre) s'attache au parcours d'un personnage masculin, c'est un fait, mais les personnages féminins sont intéressants et je n'ai pas trouvé qu'ils étaient accessoires. Dans le film, c'est sa soeur la narratrice. L'une des personnalités les plus marquantes du film en dehors de McCandless est une femme, Burres, qui vit dans une communauté hippie ; c'est la seule personne qui le change dans le film et c'est avec elle (peut-être avec le vieillard à la fin) qu'il partage la plus grande complicité. Il croise par ailleurs une (très) jeune femme qui a envie de lui. Il ne se passe finalement rien entre les deux. Le film laisse penser qu'il a une réserve morale (elle serait trop jeune). Il y a une asymétrie des désirs très claire entre les deux. Est-ce cette scène que tu trouves misogyne ? Le livre évoque d'autres hypothèses : traitant du rapport de McCandless à la sexualité, il en ressort qu'il était très certainement asexuel (asexualité qui n'est pas présentée par Krakauer, dans mon souvenir, comme quelque chose de négatif, la sexualité étant seulement supplantée par d'autres désirs...).
- C'est vrai que, dans le film, il tue un élan adulte. Il le fait à contrecoeur (faim et absence de végétation) et ça tourne à la catastrophe. Il n'arrive pas à équarrir l'animal et à conserver la chair. Le film montre McCandless se nourrir essentiellement de plantes. Dans le livre, on suppose qu'il devient végétarien en prenant pour exemple deux modèles (dont il lit les livres durant son périple et en souligne les passages relatifs aux animaux et à la nourriture) : Thoreau (Walden) et Tolstoï. <br /:><:br /> — Le 07 Jan 2019, 00:53, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br /> Titanic je trouve ça chiant, mais je ne dirais pas que je déteste. Par contre j'ai détesté :
- La série des Dents de la mer
- La série des Jurassic park
- Amélie Poulain
- Fight club
- Scarface
- La grande bouffe (évidemment)
- tous les films de Michael Hanecke
- la plupart des films de Jacques Audiard
(entre autres)
 
Ah, et aussi, un grand moment d'ennui : La vie d'Adèle.
 
Je me suis faite chier devant Pulp Fiction aussi.
 
Je n'aime pas tirer sur des ambulances, mais qui n'a pas vu le racisme d'Autant en Emporte le Vent (que j'ai visionné en entier)?
Si vous en doutez encore (j'en connais qui ne voient pas du tout ce que le film a de raciste), il y a la critique de Durendal sur yt. Ceci dit, le livre dont le film est adapté est plus raciste encore(et bien sûr, pro esclavagiste).
Une autre raison sans rapport avec le racisme est le caractère odieux de l'héroïne. Cela ne veut pas dire que j'aime les héros lisses et que les anti-héros ne m'intéressent pas, mais là je n'ai eu aucune sympathie pour Scarlett O'Hara.
Certes, les images sont belles et beau est le thème musical. Mais l'esthétique seule ne rattrapera pas la répugnance du fond.
 
Il dit quoi Durendal ? (pas envie de me coltiner les 1h45 au total des deux vidéos. Je procrastine à mort, mais là ça fait trop).

Pour moi, Autant en emporte le vent, c'est comme la série des Sissy impératrice dans un autre style, un truc pour enfants en période de fête. On en a plus ou moins tous bouffé si on était gamin dans les années 80, enfin surtout les filles, et en grandissant tu réalises le message du truc et tu te demandes comment c'est possible.
 
En résumé, à quel point le film est raciste et l'héroïne antipathique- bon, il ne dit pas que ça, il donne des éléments culturels et parle également du sexisme.
 
J'ai eu une lecture tordue de ton message, je pensais que tu disais qu'il défendait le film... 😅
 
Je n'aime pas les films qui se finissent mal en général, sinon je trouve Tommy absurde sauf musicalement, l'histoire à partir d'I'm Free j'aime pas car après c'est en queue de poisson et que sa vie devient atroce et il devient seul et ses proches meurent et cherchent à lui faire du mal.
Je n'aime pas les films basés sur un Rougon-Macquart et j'aime pas ces livres ni Thérèse Raquin car ça me fait penser à la mort de mon père.
Je n'aime pas les films violents gratuitement qui sont sans intérêt, je hais les films avec du sexe sérieux sans humour (Rien que la scène isolée dans la vérité si je mens me dégoûte alors que j'adore le reste du film).
Ce que je hais le plus ce sont surtout les soaps style les Experts, Amour Gloire et Beauté, les séries où il n'y a rien de mignon et que de la brutalité et aucune chose intéressante. Encore Plus Belle la Vie ça passe car il y a une végane, des homos, une trans et un couple que j'aime bien (Emma et son copain) mais certains épisodes sont ennuyeux quand ils sont basés que sur de la violence disons que ça alterne encore le correct et le chiant.
Globalement ce que j'aime est ce qui me rappelle des bons souvenirs et ce que j'aime pas des mauvais souvenirs.
Je hais pas mal de tragédies quand elles sont trop sérieuses et sans émotions.
 
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