Salut les aminches ! Et hop ! un p'tit nouveau...
Je me présente rapidement, c'est la moindre des politesses... J'ai, bigre que le temps passe, pas loin de 50 ans et habite en Haute Normandie, riante région pour qui aime beaucoup la flotte sur la tête, moins riante pour qui la préfère dans le pastis.
A part ça, je suis prof de français, ce qui me permet, entre autres, de faire réfléchir mes élèves à des textes comme celui-ci, que vous connaissez peut-être :
A un homme partant pour la chasse (Victor Hugo)
Oui, l'homme est responsable et rendra compte un jour.
Sur cette terre où l'ombre et l'aurore ont leur tour,
Sois l'intendant de Dieu, mais l'intendant honnête.
Tremble de tout abus de pouvoir sur la bête.
Te figures-tu donc être un tel but final
Que tu puisses sans peur devenir infernal,
Vorace, sensuel, voluptueux, féroce,
Échiner le baudet, exténuer la rosse,
En lui crevant les yeux engraisser l'ortolan,
Et massacrer les bois trois ou quatre fois l'an ?
Ce gai chasseur, armant son fusil ou son piège,
Confine à l'assassin et touche au sacrilège.
Penser, voilà ton but ; vivre, voilà ton droit.
Tuer pour jouir, non. Crois-tu donc que ce soit
Pour donner meilleur goût à la caille rôtie
Que le soleil ajoute une aigrette à l'ortie,
Peint la mûre, ou rougit la graine du sorbier ?
Dieu qui fait les oiseaux ne fait pas le gibier.
Voilà voilà, à bientôt !
Je me présente rapidement, c'est la moindre des politesses... J'ai, bigre que le temps passe, pas loin de 50 ans et habite en Haute Normandie, riante région pour qui aime beaucoup la flotte sur la tête, moins riante pour qui la préfère dans le pastis.
A part ça, je suis prof de français, ce qui me permet, entre autres, de faire réfléchir mes élèves à des textes comme celui-ci, que vous connaissez peut-être :
A un homme partant pour la chasse (Victor Hugo)
Oui, l'homme est responsable et rendra compte un jour.
Sur cette terre où l'ombre et l'aurore ont leur tour,
Sois l'intendant de Dieu, mais l'intendant honnête.
Tremble de tout abus de pouvoir sur la bête.
Te figures-tu donc être un tel but final
Que tu puisses sans peur devenir infernal,
Vorace, sensuel, voluptueux, féroce,
Échiner le baudet, exténuer la rosse,
En lui crevant les yeux engraisser l'ortolan,
Et massacrer les bois trois ou quatre fois l'an ?
Ce gai chasseur, armant son fusil ou son piège,
Confine à l'assassin et touche au sacrilège.
Penser, voilà ton but ; vivre, voilà ton droit.
Tuer pour jouir, non. Crois-tu donc que ce soit
Pour donner meilleur goût à la caille rôtie
Que le soleil ajoute une aigrette à l'ortie,
Peint la mûre, ou rougit la graine du sorbier ?
Dieu qui fait les oiseaux ne fait pas le gibier.
Voilà voilà, à bientôt !