Paul Ariès est un imbécile

  • Auteur de la discussion Xav
  • Date de début
Il y a des liens plus haut dans le sujet. Sinon, tu trouves des analyses critiques de ses bouquins qui-font-peur facilement sur le web. J'avais trouvé "Décroissance ou barbarie" assez intéressant il y a 10 ans mais depuis je trouve le personnage complétement démago (et homophobe et spéciste) et ses textes (sur des sujets trop variés, à mon goût) juste bons à "faire vendre".
 
Balika":3ce2j80k a dit:
Une terre cultivée s'appauvrit lentement. Même un compost (des épluchures et des déjections humaines) bien géré ne suffit pas à compenser les pertes. Donc soit on utilise des engrais à base de pétrole (ou autre source non-renouvelable), soit on utilise du fumier. Et pour ça, il faut des animaux ...
A priori, le fumier ne produit pas par magie les éléments nécessaires au développement des plantes.

H.
 
Non, il n'y a pas de magie, mais la digestion de plantes par les animaux herbivores ne produit pas la même chose que le compostage (par des humains). Une vache ou un mouton mange de l'herbe, on ne peut pas composter de l'herbe de la même manière et obtenir le même fumier. Les végétaux sont broyés par mastication et digérés, c'est différent.

Il existe un label d'agriculture "biocyclique" (végétalienne, sans engrais issus d'animaux), je me demande vraiment ce que ça donne.
 
Bien sûr que ce n’est pas le même « fumier ». Mais, quand on paille ou composte, c’est aussi mastiqué et digéré (par la microfaune). On peut même aussi utiliser les digestats de biométhanisation de déchats (drèches, pulpe de betterave, tourteaux, paile…) L’important, c’est que les éléments soient recyclés.

Ce qui coince – peu importe le système, végétalien ou non, bio ou non – c’est que le cycle est ouvert : il y a des pertes, principalement parce que nos déjections et nos corps ne retournent pas dans le cycle. Pour y remédier, on doit donc synthétiser (facile pour les composés azotés), extraire (mines de potasse, etc.), appauvrir un autre terrain (aka déshabiller Pierre pour rhabiller Paule : bois raméal fragmenté, cultures à l’étranger pour nourrir les animaux [et utiliser leurs déjections, os, sang, plumes…], etc.)

H.
 
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