Sauvez la planète, mangez des plantes ?

Balika

Élève des carottes
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La semaine dernière plus de 11 000 scientifiques de différents domaines et issus de 153 pays ont lancé une (Nième) alerte sur les risques liés aux changements climatiques.

Source (en anglais) :
https://academic.oup.com/bioscience/adv ... 88/5610806

William Ripple, auteur principal de l’étude, a déclaré à Business Insider :

« Si un individu est préoccupé par le changement climatique, il faut prendre en compte trois facteurs :
- le premier est la réduction de l’utilisation de combustibles fossiles
- le second est une alimentation principalement à base de plantes
- le troisième est d’avoir moins d’enfants. »


Une fois de plus, c'est dit : la production de viande (globalement) bousille la planète. Si les carnistes indécrottables (y compris beaucoup d' "écolos" adeptes du bio-local-paysan) n'ont pas de scrupule envers les animaux, qu'ils s'inquiètent au moins des conséquences de l'élevage sur la nature et le climat. :facepalm:
 
C'est bien connu, en France, tout le monde mange de la viande provenant d'animaux ayant pâturés !
Nos animaux ne sont pas nourris par les énormes champs de maïs qu'on voit dans notre pays (ça sert seulement pour les boites de conserve Bonduelle). Nos animaux ne sont pas non plus nourris par du soja venant du Brésil (ça sert seulement à faire du tofu pour les vegans).
 
Balika, est-ce que tu aurais l'url complète stp ? Là une partie seulement a survécu au copié-collé (j'imagine), du coup le lien ne renvoie vers rien de valide :confus: ...
 
Voici ma traduction, il reste les hyperliens à ajouter et les graphiques à intégrer.
N'hésitez pas à signaler toute faute d'orthographe ou phrase mal tournée.

Et gardez le moral ...


L'alerte des scientifiques du monde sur l'urgence climatique


William J Ripple, Christopher Wolf, Thomas M Newsome, Phoebe Barnard, William R Moomaw

BioScience, biz088, https://doi.org/10.1093/biosci/biz088
Publication: 5 Novembre 2019

Les scientifiques ont l'obligation moral d'alerter clairement l'humanité de toute menace catastrophique et de la décrire « telle qu'elle est »  En nous basant sur ce travail et les graphiques présentés si dessous, nous déclarons clairement et sans équivoque, avec plus de 11 000 signataires scientifiques du monde entier, que la planète Terre fait face à une urgence climatique.

Il y a exactement 40 ans, des scientifiques de 50 pays se sont rencontré à la première conférence mondiale pour le climat (à Genève en 1979) et ont conclu que des tendances alarmantes concernant le changement climatique rendaient urgente la nécessité d'agir. Depuis, des alertes similaires ont été faites : le Sommet de Rio en 1992, le Protocole de Kyoto en 1997, et le Sommet de Parie en 2015, tous comme les résultats d'autres assemblés générales et les alertes explicites des scientifiques quant à l'insuffisance des progrès (Ripple et al. 2017). Les émissions de gaz à effet de serre (GES) croissent toujours rapidement, avec des effets délétères croissants sur le climat de la Terre. Une augmentation immense de l'échelle des efforts à fournir pour préserver notre biosphère est nécessaire pour éviter d'innombrables souffrances liées à la crise climatique (IPCC 2018).

Beaucoup de discussions publiques sur le changement climatique se basent uniquement sur les températures de surface, une mesure inadéquate pour cerner l'ampleur des activités humaines et les réels dangers résultant d'une planète en surchauffe (Briggs et al. 2015). Les décideurs politiques et les citoyens ont besoin d'accéder rapidement à un ensemble d'indicateurs qui traduisent les effets des activités humaines sur les émissions de GES et leurs impacts sur le climat, notre environnement et la société. En nous appuyant sur des travaux antérieurs (voir supplément N°2), nous présentons une suite de graphiques sur le changement climatique depuis les 40 dernières années et concernant les activités humains qui peuvent affecter les émissions de GES et changer le climat (figure 1), ainsi que les impacts actuels sur le climat (figure 2). Nous n’utilisons que des ensembles de données pertinentes qui sont clairs, compréhensibles, systématiquement collectés depuis au moins les 5 dernières années et mises à jour au moins annuellement.

Figure 1.

Changement dans les activités humaines globales de 1979 à aujourd'hui. Ces indicateurs sont liés en partie au changement climatique. Dans le graphique (f), la perte de couvert forestier annuelle peut être causée par plusieurs choses (par exemple, feu accidentel, récolte dans les plantations d'arbres, ou conversion de forêt en terres cultivables). Le gain de forêt n'est pas inclus dans le calcul de la perte de couvert forestier. Dans le graphique (h), l'hydroélectricité et l'énergie nucléaire sont montrées dans la figure S2. Les taux indiqués dans les graphiques sont les pourcentages de changement par décennie sur la période complète. Les données annuelles sont indiquées par des point gris. Les lignes noires sont des lignes de tendance lissées. Abréviation: « Gt oe  per year », gigatonnes d'équivalent pétrole par an. Les sources et les détails additionnels sur chaque variable sont fourni dans l'Annexe S2, incluant la table S2.

Figure 2.

Séries des réponses climatique de 1979 à nos jours. Les taux indiqués dans les graphiques sont les pourcentages de changement par décennie sur la période complète. Ces taux sont exprimés en pourcentage, à l'exception des intervalles (d, f, g, h, i, k) où des changements additionnels sont indiqués à la place. Pour l'acidité de l'océan (pH), le pourcentage est basé sur le changement dans l'activité des ions hydrogène, aH+ (où des valeurs plus faibles de pH représentent une plus grande acidité). Les données annuelles sont indiquées en points gris. Les lignes noires sont des lignes de tendance lissées. Les sources et les détails additionnels sur chaque variable sont fourni dans l'Annexe S2, incluant la table S3.

La crise climatique est fortement liée à la consommation du mode de vie occidental. Les pays les plus développés sont principalement responsables des émissions massives et ont généralement le plus haut d'émissions par personne (table S1). Dans le présent article, nous donnons des orientations générales, la plupart à une échelle globale, car de nombreux efforts pour le climat impliquent des régions et des pays individuels. Nos « signes vitaux » sont conçus pour être utiles aux citoyens, aux décideurs politiques, à la communauté des affaires et à ceux qui travaillent à mettre en oeuvre l'accord de Paris sur le climat, les objectifs pour le développement des Etats-Unis et les objectifs pour la Biodiversité d'Aichi.

Les signes profondément inquiétants des activités humaines sont l'augmentation soutenue à la fois des populations humaines et de celles de ruminants, la consommation de viande par habitant, le PIB mondial, la perte globale de couvert forestier, la consommation de combustibles fossiles, le nombre de passagers aériens, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) et les émissions de CO2 par habitant depuis 2000 (figure 1, Annexe S2). Les signes encourageants sont la baisse globale des taux de fécondité (naissances) (figure 1b), la baisse des pertes de forêt amazonienne au Brésil (figure 1g), l'augmentation de la consommation d'énergie éolienne et solaire (figure 1h), le désinvestissement institutionnel dans les combustibles fossiles (figure 1j) et la proportion d'émissions de CO2 couverte par le marché du carbone (figure 1m). Cependant, le déclin des taux de fécondité humaine a considérablement ralenti au cours des 20 dernières années (figure 1b) et le rythme de la déforestation amazonienne au Brésil a recommencé à augmenter (figure 1g). La consommation d'énergie solaire et éolienne a augmenté de 373% par décennie, mais en 2018 elle était encore 28 fois plus faible que celle de combustibles fossiles (gaz, charbon et pétrole ; figure 1h). Tout comme en 2018, approximativement 14 % des émissions globales de CO2 étaient couvertes par le marché du carbone (figure 1m) mais le prix moyen de compensation des émissions par tonne de dioxyde de carbone étaient seulement d'environ 15,25 dollars américains (figure 1n). Des taxes plus élevées sur le prix du carbone sont nécessaire (IPCC 2018, section 2.5.2.1). Les subventions annuelles aux compagnies productrices d'énergies fossiles ont fluctué et à cause d'un récent pic furent supérieures à 400 milliards de dollars américains en 2018 (figure 1o).

Sont particulièrement inquiétantes les tendances concomitantes concernant les signes vitaux des impacts climatiques (figure 2, Annexe S2). Les concentrations de trois GES abondants (CO2, méthane et protoxyde d'azote) continuent d'augmenter (voir figure S1 pour le pic de CO2 en 2019) tout comme les températures de surface (figure 2a–2d). Globalement, la glace a rapidement disparu, ce qui se manifeste par la baisse de la surface de l'Arctique en été, la fonte des banquises du Groenland et de l'Antarctique et le recul des glaciers au niveau mondial (figure 2e–2h). La teneur en chaleur et l'acidité des océans, le niveaux des mers, les zones incendiées aux Etats-Unis, les conditions météorologiques extrêmes et le coûts des dommages subis ont tous eu tendance à augmenter (figure 2i–2n). Le changement climatique devrait grandement affecter la vie marine, d'eau douce et terrestre : du plancton et des coraux aux poissons et aux forêts (IPCC 2018, 2019). Ces problèmes mettent en lumière le besoin urgent d'agir.

Malgré 40 ans de négociations globales sur le climat, à de rares exceptions, nous avons généralement continué le « business as usual » et avons largement échoué à appliquer ces recommandations (figure 1). La crise climatique est arrivée et a accéléré bien plus vite que la plupart des scientifiques ne le pensaient (figure 2, IPCC 2018). Elle est plus sévère que prévue, menaçant les écosystèmes naturels et l'avenir de l'humanité (IPCC 2019). Sont particulièrement inquiétants les potentiels points de rupture climatique et les boucles de rétroaction (au niveau atmosphérique, marin et terrestre) qui pourraient mener à une “maison terrestre brûlante” bien au-delà du contrôle des humains (Steffen et al. 2018). Ces chaînes de réactions climatiques pourraient causer d'importantes ruptures dans les écosystèmes, les sociétés et les systèmes économiques, rendant potentiellement de larges zones de la Terre inhabitables.

Pour assurer un futur soutenable, nous devons changer notre façon de vivre de manière à améliorer les signes vitaux résumés par nos graphiques. Les échanges économiques et la croissance démographique sont les plus importants moteurs des émissions de CO2 liées à la combustion d'énergies fossiles (Pachauri et al. 2014, Bongaarts et O’Neill 2018) ; cependant, nous avons besoin de fortes et drastiques transformations concernant l'économie et les politiques publiques. Nous soulevons 6 étapes critiques et interdépendantes (sans ordre particulier) que les gouvernements, les acteurs économiques et le reste de l'humanité peuvent suivre pour limiter les pires effets des changements climatiques. Ce sont des étapes importants mais mais ne sont pas les seuls actions nécessaires ou possible (Pachauri et al. 2014, IPCC 2018, 2019).

Energie

Le monde doit rapidement mettre en oeuvre une efficacité énergétique massive, des pratiques d'économie et doit remplacer les combustibles fossiles avec des renouvelables bas-carbone (figure 1h) et d'autres sources d'énergie plus propres et saines pour la population et l'environnement (figure S2). Nous devrions laisser les stocks de combustibles fossiles dans le sol (voir le graphique IPCC 2018) et devrions prudemment poursuivre les émissions négatives et effectives en utilisant des technologies comme la captation du carbone à la source, la capture dans l'air et en améliorant surtout les systèmes naturels (voir la section “Nature”). Les pays les plus développés doivent aider les pays moins développés à effectuer une transition pour se passer des énergies fossiles. Nous devons rapidement éliminer les subventions aux énergies fossiles (figure 1o) et mettre en place des politiques efficaces et justes pour augmenter fortement les prix du carbone afin de réduire son usage.

Polluants à courte durée de vie

Nous devons urgemment réduire les émissions de polluants pour le climat à courte durée de vie, notamment le méthane (figure 2b), le carbone noir (suie), et les hydrofluorocarbones (HFCs). Faire ça pourrait ralentir les boucles de rétroaction climatique et potentiellement réduire les menaces de réchauffement à court terme de plus de 50% dans les prochaines décennies tout en sauvant des millions de vies et augmenter le rendement des cultures grâce à la réduction de la pollution de l'air (Shindell et al. 2017). L'amendement de Kigali de 2016 pour éliminer progressivement les HFCs est le bienvenu.

Nature

Nous devons protéger et restaurer les écosystèmes de la Terre. Le phytoplancton, les récifs coralliens, les forêts, les savanes, les prairies, les marécages, les tourbières, les sols, les mangroves et les algues marines contribuent grandement à la séquestration du CO2 atmosphérique. Les plantes terrestres et marines, les animaux et les micro-organismes jouent des rôles significatifs dans le stockage et le recyclage du carbone et des nutriments. Nous devons rapidement contrer la perte d'habitat et de biodiversité (figure 1f–1g), en protégeant les forêts primaires et intactes restantes, en particulier celles avec un fort stockage de carbone et les autres forêts ayant la capacité de rapidement séquestrer le carbone (« pro-forestation »), tout en accroissant la reforestation où cela est approprié, à des échelles gigantesques. Bien que les terres disponibles puissent être limitées dans l'espace, jusqu'à un tiers de la réduction des émissions de l'Accord de Paris pour 2030 (moins de 2°C) peut être obtenu avec ces solutions naturelles pour le climat (Griscom et al. 2017).

Nourriture


Manger principalement de la nourriture végétale tout en réduisant la consommation globale de produits issus d'animaux (figure 1c–d), en particulier ceux de ruminants (Ripple et al. 2014), peut améliorer la santé humaine et baisser significativement les émissions de GES (incluant le méthane dans l'étape “Polluant à courte durée de vie”). De plus, cela libérera des terres arables pour cultiver la nourriture des humains dans le besoin plutôt que la nourriture du bétail, tout en libérant des praires pour supporter des solutions climatiques naturelles (voir la section “Nature”). Les techniques agricoles comme le labour minimal, qui accroît le carbone dans le sol, sont d'une importance vitale. Nous devons réduire drastiquement la quantité énorme de gaspillage alimentaire partout dans le monde.

Economie

L'extraction excessive de ressources et la surexploitation des écosystèmes, poussées par la croissance économique, doivent être rapidement réduites pour maintenir la soutenabilité à long-terme de la biosphère. Nous avons besoin d'une économie décarbonée qui tienne compte explicitement de la dépendance humaine à l’égard de la biosphère et des politiques qui guident les décisions économiques en conséquence. Nos objectifs doivent passer de l'augmentation des GES et de la poursuite de l'abondance à des écosystèmes durables et à l'amélioration du bien-être humain en priorisant les besoins vitaux et en réduisant les inégalités.

Population

Augmentant d'environ 80 million de personnes par an, soit plus de 200 000 par jour (figure 1a–b), la population mondiale doit être stabilisée - et, idéalement, réduite progressivement - dans un cadre qui assure l’intégrité sociale. Il existe des politiques prouvées et efficaces qui renforcent les droits humains tout en diminuant les taux de fécondité et en réduisant les impacts de la croissance de la population sur les émissions de GES et la perte de biodiversité. Ces politiques rendent les services de planification familiale accessibles à tout le monde, assurent l'équité entre les sexes, en incluant l'éducation primaire et secondaire en tant que norme pour tous, en particulier les filles et les jeunes femmes (Bongaarts and O’Neill 2018).

Conclusions

Atténuer et nous adapter au changement climatique, tout en respectant la diversité des humains, entraînera des transformations majeures dans la manière dont fonctionne, et interagit avec les écosystèmes, notre société globalisée. Nous sommes encouragés par une récente vague de préoccupations. Des gouvernements font des déclarations sur l'urgence climatique. Des étudiants se mobilisent. Des procédures contre les écocides ont lieu dans les tribunaux. Des mouvements populaires de citoyens exigent des changements et beaucoup de pays, d'états, de provinces, de communautés et d'entreprises y répondent.

En tant qu'Alliance des Scientifiques du Monde, nous restons prêts à soutenir les décideurs pour une transition juste vers un futur soutenable et équitable. Nous appelons à une diffusion et à un usage massif des signes vitaux qui permettra aux politiques, au secteur privé et aux citoyens de mieux comprendre l'ampleur de la crise, suivre les progrès et définir les priorités pour atténuer le changement climatique. La bonne nouvelle est qu'un tel changement, avec une justice économique et sociale pour tous, promet un bien plus grand bien-être pour les humains que ne le fait le « business as usual ». Nous croyons que les perspectives seront meilleures si les décideurs et toute l'humanité répond promptement à cette déclaration d'urgence climatique et agit pour maintenir la vie sur la planète Terre, notre seul foyer.

Contributeurs


Franz Baumann, Ferdinando Boero, Doug Boucher, Stephen Briggs, Peter Carter, Rick Cavicchioli, Milton Cole, Eileen Crist, Dominick A. DellaSala, Paul Ehrlich, Iñaki Garcia-De-Cortazar, Daniel Gilfillan, Alison Green, Tom Green, Jillian Gregg, Paul Grogan, John Guillebaud, John Harte, Nick Houtman, Charles Kennel, Christopher Martius, Frederico Mestre, Jennie Miller, David Pengelley, Chris Rapley, Klaus Rohde, Phil Sollins, Sabrina Speich, David Victor, Henrik Wahren, and Roger Worthington.

Financement
Le Worthy Garden Club a financé partiellement ce projet.

Site Web du projet
Pour voir le site web de l'Alliance des Scientifiques du Monde ou pour signer cet appel, rendez-vous à https://scientistswarning.forestry.oregonstate.edu.

Données supplémentaires
Une liste des signataires apparaît dans l'Annexe S1.

Biographie
William J. Ripple ([email protected]) and Christopher Wolf ([email protected]) are affiliated with the Department of Forest Ecosystems and Society at Oregon State University, in Corvallis and contributed equally to the work. Thomas M. Newsome is affiliated with the School of Life and Environmental Sciences at The University of Sydney, in Sydney, New South Wales, Australia. Phoebe Barnard is affiliated with the Conservation Biology Institute, in Corvallis, Oregon, and with the African Climate and Development Initiative, at the University of Cape Town, in Cape Town, South Africa. William R. Moomaw is affiliated with The Fletcher School and the Global Development and Environment Institute, at Tufts University, in Medford, Massachusetts
11,258 scientist signatories from 153 countries (list in supplemental file S1)
 
Felicitations Balik!
Je viens de lire l'article anglais et ta traduction est vraiment excellent :pouces:
Si j'aurai traduit un truc français aussi bien en anglais, je serais bien content.
C'est sur que le message est plutôt sombre, si on y réfléchit un peu. Je viens de lire un article du Guardian sur le recherche de ce scientifique australien qui a prédit les incendies actuelles en Australie plusieurs ans avant, et se désole de ne pas avoir pu convaincre le gouvernement de faire des précautions pour limiter les dégats; encore un prophéte dédaigné?
 
Beau boulot !
 
C’est l’approche que je favorise actuellement dans mon entourage étant donné que le droit des animaux « hein quand même on va pas faire voter les poules mouahaha »... :'(

Malheureusement, c’est pas tellement plus efficace. Ils n’en ont rien à carrer. La nouvelle loi pour un re pas une fois par semaine dans les cantines françaises, ça a fait un foin pas possible auprès de mes collègues ( je bosse en établissement scolaire) : oui c’est bien mais il pourrait proposer de la viande à côté pour qu’on ait le choix. :mmm:
Euh et si t’as le choix tu prends quoi ?
Ben, la viande.
T’as pas bien compris le concept je crois.
M’en fous, j’aime la viande.
Et le changement climatique ?
Ah mais nous, à notre niveau on peut rien faire.
Si, réduire notre consommation de viande.
Oui mais non, c’est bon la viande.
:mur:
 
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