Crabe dit :
Screugneugneu dit :
Il a dit :
En effet il y a un système de domination qui reste mais il n'est pas différent de celui des animaux de compagnie.
Concernant le profit substanciel, la aussi pas très différent car au lieu de recevoir un service, on reçeoit un oeuf.
Je veux donc bien concidérer qu'il y ait des différences (par exemple le fait qu'il y ait des intermédiaires ou non), mais dans les grandes lignes cela reste la même chose (en tout cas à mes yeux) et pour le coup je trouve la réponse de Crabe plus cohérente par rapport aux animaux de compagnie et le véganisme (même si je n'adhère pas forcement).
Les intentions sont à l'origine des actions (et donc quelque part, cela a quand même un peu son importance, si tu ne manges pas de viande pour reprendre ton exemple, malgré le fait que parfois tu en veux c'est surtout que dans le fond ton intention de ne pas en manger est plus importante que ton souhait d'en manger).. Mais ta derniere ligne est claire, dans un monde vegan, les animaux de compagnies n'existeraient pas. Et donc si un vegan à l'heure actuelle "adopte"/récupère un animal, en suivant ta logique, il doit de ce fait, stériliser l'animal en question (pour ne pas que l'espece se perpétue).Le vouloir n'a pas d'importance : j'ai encore envie de manger un steak de temps en temps. Peu importe : l'important est ce que je fais.
Vouloir maintenir coûte que coûte la dépendance d'une espèce envers l'humain (pas "l'homme": l'humain) n'est pas végane. Soyons clair:
Personellement je trouve que cela se discutte. Tu dis que cela n'a pas de valeur ajouté, et pourtant on pourrait concidérer cela comme une voie différente empruntée. Les animaux sauvages évoluent à cause de la règle prédateur/proie + compétition sexuelle tandis que les animaux dépendants des humains évoluent autrement de par notre contact/échanges (cognitivement, biologiquement). Je ne pense pas qu'il y ait forcement un seul chemin possible (celui du monde sauvage), la "vie" aime la diversité. C'est pour cela qu'à mes yeux, la question centrale est plus de savoir si la vie que l'on donne (que cela soit pour un humain ou autre animal) mérite d'être vécu selon les conditions données. (ducoup je ne suis pas forcement d'accord avec cette phrase : "-mettre au monde une vie n'est pas un acte éthiquement positif " elle me parais trop catégorique).Sécurisons la vie des animaux d'élevages déjà existant, mais n'encourageons pas leur perpétuation : elle n'a pas de valeur ajoutée par rapport à celle des animaux sauvages, hormis une valeur esthétique ou émotionnelle qui va encore servir l'humain.
Je ne mets peut-être pas la même chose que toi sur "rôle écologique" mais si tu inclues l'hômme dans la nature/écologie ces animaux ont quelque part un rôle à jouer.-préserver un phénotype animal particulier mais qui n'a pas de rôle écologique clé n'est pas un acte éthiquement positif non plus"
Screugneugneu dit :
Mettons que tu adoptes des poules, le "travail" sera le même effectué dans le cadre famillial que l"'usine"(ou lieu paisible selon les points de vue) (vu que dans tous les cas, les oeufs sortiront). Je dirais même que dans le cadre familiale, il va devoir donner la compagnie en plus (en raisonnant comme un vegan). Mais sinon je te rejoints sur les effets bénéfiques émotionels mutuels potentiels pour les animaux de compagnies/humains.il n'y a pas une différence entre les proposer à l'adoption dans des familles et les mettre au travail dans une usine avec juste une cour, et peut-être une salle de gym si le patron est sympa en échange de repas, d'un toit et de chauffage ?
Il a plus affirmé que détaillé le pourquoi de la différence.Mais enfin, je suis désolée, c'est à sens unique et chocogrenouille en a très bien décrit le détail.
Il a dit :
On ne peut pas dire en étant de bonne foi que ce n'est que du green washing quand on passe d'un système où l'on tue/torture à un autre système où l'on ne tue pas/ torture pas ou alors on s'en fout de la tuerie/torture...ne fait que du green-washing, on ne change rien au système de domination en place, juste on en change l'apparence, et au passage on engrange un profit substantiel ; donc on est très loin du véganisme, même dans l'esprit"
En effet il y a un système de domination qui reste mais il n'est pas différent de celui des animaux de compagnie.
Concernant le profit substanciel, la aussi pas très différent car au lieu de recevoir un service, on reçeoit un oeuf.
Je veux donc bien concidérer qu'il y ait des différences (par exemple le fait qu'il y ait des intermédiaires ou non), mais dans les grandes lignes cela reste la même chose (en tout cas à mes yeux) et pour le coup je trouve la réponse de Crabe plus cohérente par rapport aux animaux de compagnie et le véganisme (même si je n'adhère pas forcement).
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