yapuka":2k8ape9h a dit:
erulelya":2k8ape9h a dit:
Car oui, c'est bien connu tous les mulsulmans sont des arabes et vice versa, toutes les femmes voilées sont des escalves soumises, c'est tous des voleurs, ils complotent pour monter à la tête du pays
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/12/17/soumission-la-fiction-de-houellebecq-qui-met-lislam-au-pouvoir/
C'est pour ça que j'avais posé la question sur l'islamophobie au départ... Mais visiblement mon lien est passé inaperçu...
Moi, pour la notion de races (pas de racisme) purement sur des critères physiques ou biologiques, voilà comment je vois les choses (Et à un autre degré, la réflexion peut également se généraliser à la notion d'espèces) :
On prend par exemple deux critères physiques bien précis, disons des critères esthétiques. Ces critères vont chacun pouvoir s'étendre du "pas beaucoup" au "très beaucoup" (pour simplifier disons "très petit nez" jusqu'à "très grand nez", par exemple). Je viens de prendre deux critères, donc ça me fait un plan défini par deux axes x et y. Sur ce plan, chaque individu va être représenté par un point avec deux coordonnées x et y...
(Après représenter ça sur un plan, ça reste une simplification, puisqu'en réalité, il y a plus que deux critères physiques. C'est plutôt un espace à n dimensions.)
Mais des points, on en aura un peu partout, sauf que dans certaines zones la densité de points sera un peu plus forte que dans d'autres. Pour simplifier notre modélisation, on va donc rassembler grossièrement ces points par zones denses, en appelant ça "une race" (ou en généralisant la réflexion "une espèce"... même si les différences de densités selon les critères seront plus importantes pour "espèce" que pour "race")...
Sauf que notre façon de regrouper ces points et de définir ces zones est très grossière, puisqu'il ne s'agit pas de barrières nettes et infranchissables, et puisqu'on peut aussi trouver tout un tas de points dans les zones moins denses, et que les variations de densité sont progressives.
D'autant plus qu'on pourrait tout à fait transformer le monde pour que la densité soit à peu près homogène sur toute la surface, et pour qu'il soit alors impossible de définir des groupes en différenciant des zones plus denses que d'autres. Ce qui veut dire que dans l'absolu, les races n'existent pas. C'est simplement une modélisation très grossière de la façon dont on classifie les individus par leurs critères esthétiques, pour simplifier notre vision du monde.