Je lui souhaite que ça marche aussi bien que chez moi. Par contre je suis toujours asthmatique, hein, je pense de toute façon que chez moi c'est dû à un ensemble de facteurs (je fais l'historique pas pour raconter ma vie mais pour que tu vois si y a certains trucs qui correspondent au pb de ta copine) :
- psychologiques - un déclenchement il y a 15 ans suite à une dépression, une aggravation il y a 8 ans concordant avec plusieurs changements assez brutaux même si pas forcément négatifs.
- allergie aux chats. Je pense que ce n'est pas un hasard si l'aggravation d'il y a 8 ans concordait également avec le passage de 1 à 3 chats (c'était pas prévu mais on s'est fait adopter par 2 chats en moins d'1 mois). Et j'avais déjà mon premier chat lorsque je suis devenue asthmatique.
- gluten.
Donc concrètement, entre le déclenchement et l'aggravation, je me débrouillais avec de la ventoline, même si j'avais parfois des crises qui pouvaient durer toute la nuit (mais j'étais jeune, je résistais mieux).
Il y a 8 ans, j'ai atterri 2 fois à l'hosto en 3 mois, et suite à ça on m'a mis sous corticoïdes 2 fois par jour, a priori à vie. Moi qui déteste toute forme de dépendance, j'étais pas jouasse. :/
Il y a 3 ans environ, à force de volonté, en faisant du sport, en diminuant hyper progressivement les doses, j'avais réussi à réduire le traitement des 3/4 (mais je devais le reprendre comme avant, voire plus, dès que je chopais le moindre rhume, et c'était trèèèès souvent. Ça dégénérait de toute façon systématiquement en bronchite malgré tout, à ne pas pouvoir dormir couchée pendant 1 semaine et à cracher mes poumons ensuite pendant + d'1 mois).
Par contre, le dernier quart restant, c-à-d une bouffée tous les soirs, je n'arrivais pas à m'en passer, en tout cas chez moi. Si je passais la nuit dans un endroit sans animaux et que je n'avais pas été exposée à de la fumée de cigarette (par ex) dans la journée, je pouvais m'en passer la plupart du temps. Dès que je rentrais chez moi, en revanche, c'était impossible.
Avec le passage au végétarisme puis au végétalisme, les choses se sont vachement améliorées quand je tombais malade. Déjà c'est devenu hyper rare
et puis quand je chopais un rhume ben ça restait juste un rhume, je n'augmentais plus mon traitement, je ne sortais plus l'artillerie lourde comme avant, je dormais couchée sans pb et je toussais juste un peu, et pas longtemps. Mais j'avais toujours besoin de cette satanée bouffée du soir.
Et puis donc là, tout en ayant toujours mes 3 chats qui me collent comme du riz trop cuit, avec l'éviction du gluten, plus besoin de traitement (pour le moment en tout cas).
Quand je fais une crise d'allergie, j'ai toujours les poumons qui s'encrassent, je suis toujours asthmatique, mais ils se dégagent ensuite tout seuls et très très vite. Et je dors comme un bébé ensuite. D'ailleurs je viens de réaliser en écrivant ça que le matin, je ne suis plus enrouée ni crachotante pendant minimum 1h au réveil, le temps que mes poumons se vident.
Je me sens sacrément libre.
Pourvu que ça doure.