Que pensez vous de l'alcool?

elysiona

Broute de l'herbe
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Je voulais savoir ce que vous pensez de l'alcool, et si vous en consommez...

Moi, je n'en consomme jamais car je n'aime pas du tout ça (ni la bière, ni le vin) et je me sens un peu seule. Il m'est arrivé de me forcer pour faire comme tout le monde, de participer à des beuveries et de finir inconsciente... et au final je trouve ça très désagréable, de ne plus être maître de soi, d'avoir besoin de boire un peu d'alcool pour se mettre dans une ambiance festive...

Donc voilà, est ce que vous concevez une soirée sans alcool, où vous arrivez à vous amuser? Est ce que vous aimez le goût de l'alcool ou vous vous forcez pour faire comme tout le monde?
 
Je n'aime pas non plus, et n'en consomme pas du tout. C'est vrai que les gens sont souvent étonnés quand on n'en consomme pas, quand j'étais adolescente je pensais que l'alcool était un rite social obligatoire pour s'intégrer dans un groupe. Depuis j'ai rencontré des gens qui aimaient vraiment le goût donc j'ai quelque peu revu mon jugement et ne mets plus tout le monde dans le même panier. :)
Je ne suis pas douée pour m'intégrer dans tous les cas donc je ne pense pas que si je buvais de l'alcool ça changerait quoi que ce soit.
Ceci étant dit, à l'âge de 12 ans je me suis amusée à finir les fonds de verres lors d'une fête familiale particulièrement ennuyeuse, je me suis sentie tellement mal après que ça a probablement contribué à mon dégoût 0:)
 
Le chimique ne m'attire plus depuis des années, le Kombucha ou autre boisson du même accabit grisent aussi hihihi !
 
En 20 ans (depuis que mon père a insisté pour me faire goûter un vin une première fois), la quantité d'alcool qui a franchi mes lèvres doit remplir un dé à coudre et demi... j'ai su très tôt que je ne devais pas en boire, même si j'ai mis longtemps à comprendre pourquoi, et j'ai toujours résisté aux gens qui me disaient qu'il "fallait savoir boire" ou autres "tu sais pas t'amuser". C'était un peu lourd à certaines périodes (en gros, changement d'établissement scolaire, le temps que mes camarades assimilent que non, pas du tout, vraiment). Mais comme de toute façon je ne fréquentais pas les soirées étudiantes, la pression n'était pas énormissime non plus. Aujourd'hui je suis peinarde avec ça.
 
j'aime bien le kéfir, une ou deux fois par an, et plus parce que c'est sucré qu'à cause du 1% d'alcool :p
Ca m'attire pas et j'ai pas besoin de ça, nous sommes sans doute peu, mais nous ne sommes pas seuls :YE:
 
Je n'aime pas l'alcool en général, j'en bois rarement pour les apéritifs (1-2 fois par an) et encore, il faut que ce soit une boisson qui me plaise. A une époque je croyais aussi que soirée réussi = soirée arrosée, j'ai essayé de me prêter au jeu mais franchement j'ai pas aimé. Depuis toutes les soirées et les fêtes pour moi c'est sans alcool, je m'amuse d'autant mieux en gardant mes moyens^^

Je passe pour une ascétique pas drôle et pas sympa dans mon entourage (pourtant j'ai un humour désopilant), ils disent que ne pas savoir apprécier un bon verre c'est grave et tout ça, mais comme dirait l'autre, je m'en tamponne les oreilles avec une babouche 0:)
 
On m'a dit aussi, que je finirais par apprécier avec l'âge... ben non....
 
J'ai eu une période lycée/études où j'aimais boire, pas régulièrement, parfois trop quand même, mais de temps en temps.

Aujourd'hui, même si ça m'arrive encore de faire la fête en condition alcoolisée (très rarement), ce qui me gène surtout, ce sont les comportements et les circonstances dans lesquelles les gens boivent. Je ne supporte pas beaucoup les gens qui boivent et qui ne sont plus capables de se tenir (et d'avoir une conversation sensée, mais du coup j'ai un pote alcoolique mais très responsable et très sympa).
Pourtant j'aime la folie.

J'ai pleins d'autres façons de m'amuser et je suis contentx que l'alcool ne fasse pas vraiment parti de ma vie.
 
On vit dans une société qui promeut l'alcool à tous les niveaux. Franchement, les gars et les filles, je tire mon chapeau à tous ceux et celles qui ont résisté à cette injonction ;)

Quand aux plus jeunes qui nous lisent, sachez que l'alcool n'est en aucun cas un passge obligé, et qu'il n'y a rien de valeureux à se défoncer. On devient adulte en se responsabilisant, pas l'inverse.



Tout commence dès le baptême, où il est courant dans ma famille de faire sucer au nourrisson le bouchon d'une bouteille de champagne spécialement ouverte pour cette occasion.

Ma grand mère, infirmière de profession, me soutenait que le meilleur remède était le champagne. J'ai même eu droit à un fond de flûte lors d'une méchante fièvre...

Petits, nous avions droit à un fond de flute de champagne pour les occasions. Une de mes premières constatations de sexisme date de cette époque : mon frère avait droit à un mm du doux breuvage en plus sous prétexte qu'il est l'ainé ! Or, seulement 11 mois nous séparent, et ma soeur cadette de 3 longues années avait droit à exactement la même quantité que moi. J'en déduisais à l'époque que la vrai excuse était d'ordre sexiste.

Ceci dit, je me rattrapais en faisant les fonds de verre lors de soirées de famille arrosées.

Ado, je me disputais avec mon frère pour savoir qui aurait l'honneur d'ouvrire la bouteille. :whistle:

Jeune adulte, et comme beaucoup je suppose, j'ai eu droit à quelques soirées de beuverie, où je me devais de tenir la bouteille, tout ça, pour prouver que oui, une femme sait boire autant qu'un homme ! C'est stupide, je sais... Mon record était de 11 verres d'alcool différent. Je me souviens que le lendemain, même l'eau ne passait pas :oops:

Adulte, je me suis drôlement calmée. Bon, j'apprécie réellement certains alcool, comme le champagne, le muscat, le martini, la leffe, la mort subite, la chimey... Vous noterez que j'ai des gouts de "luxe". Question d'éducation : on m'a toujours appris qu'il valait mieux savourer un verre d'un très bon alcool plutôt que vider un pack d'une mauvaise "bignouze". Parmi mes ascendants, figure une branche bourgeoise et une autre néo-bourgeoise (fils d'agriculteur deshérité ayant réussi dans les affaires).

Cette consommation devenue faible et irrégulière s'explique par une série d'expériences vécues indirectement, et qui ont peu à peu modifié ma vision de l'alcool.

Mon grand père paternel pour commencer. Je l'ai finalement peu connu, puisqu'il était déjà âgé et malade à ma naissance, maladies liées au tabac et à l'alcool. Il souffrait également d'Alzeimer. Il était connu entre autres pour avoir une très bonne descente. Tout le monde le craignait, et donc, je le craignais aussi en retour.

Mon ex-beau-père a développé une dépendance à l'alcool à partir d'une consommation qui paraissait banale et modérée : un demi après la journée de travail, le verre de vin à table. Et pourtant, il a fallu une restriction budgétaire pour découvrire qu'il souffrait du manque. C'est effrayant quand on se rend compte qu'il suffit de pas grand chose, juste une consommation régulière pour sombrer dans l'alcoolo-dépendance, et surtout, sans en douter une seule seconde pendant des années.

A l'enterrement de ma grand mère, pour lui rendre hommage, un de ses gendres a proposé de boire un verre à son honneur, et de préférence, un alcool qu'elle appréciait. Le choix s'était donc porté entre trois candidats : du champagne, de la leffe ou du baby (wisky avec glaçon). Je vous laisse deviner la boisson choisie... mais voilà, entre ma cousine, enceinte, qui se permet une coupe, et la desinhibation qui a entreiné les premières tractations concernant le partage des biens quelques heures à peine après l'office religieux, ces quelques coupes m'ont laissé un gout amère...

Depuis quelques mois déjà, une de mes amies souffre d'une addiction à l'alcool apparue dans un contexte de dépression nerveuse. L'alcool est un anti-dépresseur puissant. Ce qui est terrible, c'est qu'elle est devenue prisonnière d'un cycle infernal : sa dépression entretient son alcoolisme, qui lui entretient sa dépression.

Du coup, j'ai de moins en moins envie de boire, et vois de plus en plus cette boisson comme un poison.
 
Ben moi j'aime bien picoler et être pompette (l'alcool me rend vraiment joyeuse), par contre rapidement après c'est maux de tête, donc je reste sur des petites quantités. Parfois c'est relativement facile à contrôler (au restau, ou dans un bar, on sait combien de fois on se ressert, les portions sont, en tout cas censées être mais je fais relativement confiance, normalisées). Parfois c'est vrai qu'il faut vraiment faire gaffe (genre les mélanges jus d'orange - vodka dans les fêtes où tu bois 7/8 verres sans faire gaffe et sans sentir vraiment l'alcool).
Et sinon au niveau du goût j'adore l'alcool. Je mets du rhum dans tous mes gâteaux (enfin maintenant moins parce que je cuisine souvent pour des végéwebien.ne.s qui n'aiment pas le goût de l'alcool ^^). J'adore siroter les petits alcools super sucrés comme l'amaretto, le limoncello, le cointreau. J'apprécie beaucoup le goût du vin (mine de rien, avec une baguette et un bon fauxmage...).

Bref je n'ai pas envie de faire une apologie de l'alcool non plus donc je vais m'arrêter ^^

Cela dit, je le ressens un peu sur ce fil mais pas tant que ça, je parle en général : je ne pense pas que les discours radicalement anti-alcool (c'est dégueulasse et dégradant etc) soient détachés du fait que l'alcoolisation est beaucoup trop répandue et tolérée (constat avec lequel je suis d'accord). Pour moi ces deux types de discours sont les deux faces de la même pièce. Je pense que l'alcool est un produit avec lequel il faut faire attention mais qu'il a surtout un rôle de prétexte pour faire n'importe quoi (hiii on est bourrés c'est le moment de faire des conneries). Et que ce genre de choses est renforcé à la fois par la "culture de l'alcool", et la répression. Je ne sais pas si c'est très clair.
 
Rien bu comme alcool jusqu'à assez tard, vers 23-24 ans. Je n'ai jamais eu de mal à résister à la pression des copains et copines en soirée (jamais fumé non plus), d'ailleurs le truc radical quand j'étais chez un pote qui voulait me faire boire en me fourrant un verre (en verre, si c'est un gobelet en plastique l'effet est un peu loupé) dans les mains alors que j'avais dis non, c'était de le jeter violemment dans l'évier. Alcool perdu et verre cassé, j'ai remarqué que ça calmait.
(je suppose qu'avec un gobelet en plastique, le renverser exprès sur la moquette du pote qui insiste, ça doit calmer aussi.)
Après j'ai découvert un apéro lorrain à base de mirabelle, de jus d'orange et de citron que j'ai vraiment aimé, puis du vin de framboise, et j'ai commencé à boire un peu.
Un peu plus vers mes 27-28 ans, j'étais dans une boîte très chouette, on se faisait souvent des apéros, et en plus j'avais remarqué qu'après 1 ou 2 verre de ce fameux apéro lorrain (j'avais converti tout le monde), je bossais vachement vite et bien, quand je programmais je ne faisais aucune erreur, j'y allais franchement là où normalement j'aurais été très précautionneusement pour ne rien casser, et ça allait beaucoup plus vite.
Et puis un jour j'ai un peu trop picolé, première et unique cuite, me suis écroulée dans les toilettes du boulot, pas pu me relever pendant 3h (avec les femmes de ménage qui se demandaient pourquoi cette porte était bloquée, elles toquaient régulièrement pour savoir quand elles pourraient rentrer).
Ça m'a calmée, j'ai continué à aimer ces quelques alcools mais je m'en méfiais beaucoup plus. Je m'étais fait avoir une fois, ça m'a suffi (et je n'ai jamais compris ceux qui sont régulièrement ivres-morts, mais bon, il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas).
Quand j'étais enceinte je n'ai rien bu, et depuis la naissance de Fiston (6 ans) l'alcool ne me dit plus rien, la plupart du temps. Qq rares exceptions, un kir breton dans une crêperie, un verre du porto fait par le père d'un copain (c'est le seul porto que j'aime), mais dans l'ensemble en fait je ne bois plus que de l'eau et des smoothies maison, même les jus de fruits ou les laits végétaux ne m'intéressent plus tellement.

Sinon, un truc rigolo, je ne sais pas si ça le fait à d'autres, mais perso la musique fort ça me fait le même effet que l'alcool.
 
Brigande":anjjq5l0 a dit:
Du coup, j'ai de moins en moins envie de boire, et vois de plus en plus cette boisson comme un poison.
Comment voir ça autrement puisque les effets sont à eux seuls probants...Et tu n'as pas qu'un seul exemple parmi tes proches.
 
Le pire, c'est que ce ne sont pas les seuls cas que je connaisse. Parmi mes connaissances, je compte un ancien alcoolique, qui aujourd'hui sevré ne goutte plus à une seule goutte. Selon lui, l'alcool s'apparente à l'héroïne :il suffirait d'une trace pour y replonger.

Un ancien camarde de lycée, qui, à la récré de 10h, avait sa canette de bière quand nous autres carburions au café. Je me souviens d'une soirée ou il avait torché à lui seul les trois quart d'une bouteille de whisky sans manifester les symptomes d'une ivresse. Ca en dit long sur son niveau d'entreinement. Je ne sais pas ce qu'il est devenu, mais j'ai entendu dire qu'il aurait sombré, son corps n'ayant plus supporté la cadence.

Enfin, aux dires d'une cousine, un des mes oncles auraient connu une époque alcoolisée, couplée à un comportement agressif... Le père d'une tante aurait souffert également de cette dépendance.

Si je fais les comptes, ça fait beaucoup de cas autour de moi, connus et rapportés. Le pire, c'est que statistiquement, ce ne serait pas si impressionnant que cela, vu qu'un quart des admissions à l'hôpital serait lié à la consommation d'alcool.

C'est un problème extrèmement répandu et très sous-estimé.
 
En fait je pense qu'on est très inégaux vis-à-vis de l'addiction en général. Certains vont pouvoir consommer des choses même à fortes doses et de façon très fréquente pendant très longtemps sans pour autant en devenir dépendants, alors que ces mêmes choses consommées à des doses très faibles et de façon irrégulières pendant un temps très court vont en rendre d'autres accros.
Dans les choses en question, on va trouver bien sûr l'alcool, mais aussi la cigarette, le café, le chocolat, les écrans en général, et autres drogues plus ou moins dures.

Mon mari a très longtemps fumé, il a beaucoup picolé aussi pendant un bon nombre d'années, s'est pris beaucoup de cuites, allait boire au café du coin à peu près tous les jours et était incapable de dire non quand on lui proposait un verre. Mais il a arrêté la clope sans pb qq mois après la naissance de Fiston, et même dans ses années de beuverie, il pouvait passer parfois des jours et des semaines sans boire d'alcool sans être du tout en manque. Son café du matin, il en a besoin dans le sens où sinon il garde la tête dans le cul beaucoup plus longtemps, mais s'il n'y a pas de café, il n'a aucun symptôme de manque du style agressivité, tremblements ou autre.
Je pense ne pas avoir non plus de terrain spécialement favorable à l'addiction, et en plus il se trouve que je déteste ou n'aime pas spécialement beaucoup de choses addictives.
Mais il y a des gens, effectivement, qui vont très vite devenir dépendants sans forcément s'en apercevoir, sans consommer beaucoup.

Après, est-ce que ça suffit à classer ces choses comme nocives... Je ne pense pas, c'est pas parce qu'il y a des personnes accros au chocolat (j'en ai connu une qui soignait sans succès sa dépression en s'enfilant 4 tablettes de chocolat au lait M*lka par jour, et elle était vraiment incapable de s'en passer) que le chocolat est un poison. Par contre, la différence avec l'alcool, c'est qu'après 4 tablettes de chocolat, on est écoeuré, on peut être malade et se sentir aussi mal que lors d'une cuite, mais on ne devient pas un danger public.
 
Mélodie28":2wiw3erj a dit:
Après, est-ce que ça suffit à classer ces choses comme nocives... Je ne pense pas, c'est pas parce qu'il y a des personnes accros au chocolat (j'en ai connu une qui soignait sans succès sa dépression en s'enfilant 4 tablettes de chocolat au lait M*lka par jour, et elle était vraiment incapable de s'en passer) que le chocolat est un poison. Par contre, la différence avec l'alcool, c'est qu'après 4 tablettes de chocolat, on est écoeuré, on peut être malade et se sentir aussi mal que lors d'une cuite, mais on ne devient pas un danger public.

Je vais reprendre l'exemple de mon amie devenue alcoolique dans un contexte de dépression nerveuse. Dès que l'envie irrisistible se fait sentir, elle se met à consommer une certaine quantité d'alcool suffisante en un temps très court pour atteindre vite un état euphorique. Seulement, cette quantité-là la détruit physiquement et mentalement. Dans un tel cas, on ne peut pas comparer l'alcool à du chocolat ou du café, c'est véritablement une drogue dure.

Elle compte déjà à son actif deux cures de sevrage, sans succès.

Après, oui, on est tous inégaux face à l'addiction. Et malheureusement pour elle, il semblerait que son terrain y soit très favorable.
 
Dans ma jeunesse (lycée et études), je buvais pas mal. L’effet de groupe, la « liberté ». Pendant 2 ou 3 étés, je finissais bourré tous les samedis soirs, un sacrée de mélange de bières, d’alcools forts…
Je dormais dans ma voiture et rentrait le matin (mais je devais encore avoir des grammes). Ce ne sont pas des mauvais souvenirs, même si j’ai pu faire un peu le con, je me souviens de m’être bien marré et d’avoir passé de bons moments.

Puis le temps passe, je suis rentré dans le monde du travail. Ma mentalité a évolué un peu, j’ai diminué drastiquement le nombre de beuveries (un ou deux fois par an maxi). De plus, je me rendais compte quand j’encaissais bien moins, je mettais plus de temps à me remettre d’une gueule de bois.

Il y a quelques années, j’ai eu un épisode où j’ai perdu beaucoup de poids. Durant ces quelques mois, je ne buvais plus d’alcool. Une fois cet épisode terminé, le moindre verre d’alcool me montait direct à la tête et avait tendance à m’endormir. J’ai donc arrêté totalement de boire. Au même moment, j’ai remis en cause pas mal de valeurs de notre société, c’est à ce moment là que je suis devenu végé.
Bref, végé et ne buvant pas d’alcool, je passais pour un extra-terrestre.
Maintenant, je rebois de temps en temps un peu d’alcool. Un peu de bière, cidre et vin pétillant (pour les grandes occasions). Je ne bois aucun autre alcool.

Je pense qu’il y a une certaine similarité entre la consommation d’alcool et de viande. C’est ancré dans la société et quelqu’un ne buvant pas est directement « catalogué » (tout comme le végé). C’est une attitude qui gène l’entourage. Il y a une sorte de dénie (comme pour l’abattage des animaux), tout le monde sait que l’alcool est mauvais pour la santé et quelqu’un refusant de boire met les gens devant leur propre contradiction : boire est mauvais mais je le fais quand même.

Je pense aussi que beaucoup de monde n’aime pas vraiment l’alcool et son goût. On voit sortir tout un tas de mélange pour « casser » le gout de l’alcool. Historiquement, il existait les alcools forts (whisky, vodka, gin..) qu’on coupait avec du coca, jus de fruit. Puis des alcools moins forts à couper eux aussi sont sortis : malibu, soho…
Maintenant, on coupe tout les alcools, c’est la mode des rosés pamplemousse, bières rouges. Bref des méthodes pour boire de l’alcool sans en percevoir le goût.
 
Moi je déteste l'alcool, je ne supporte pas le gout, je trouve ça dégueulasse :confus: .
 
Il y a quelques années, j'ai enchaîné beuveries sur beuveries. C'est vrai que je me suis bien marrée à certaines soirées, mais cette période est quand même un très mauvais souvenir pour moi. Du coup, depuis que je suis en appart, j'ai un peu changé vis-à-vis de l'acool. Je bois de temps en temps parce que j'aime le goût. J'adore boire une bonne bière quand il faut chaud, ou boire un bon vin de temps en temps (je suis pas Bourguignonne pour rien :whistle: ). Et j'aime toujours autant les soirées où on boit un peu trop. C'est juste qu'à la différence d'avant, je sais m'arrêter quand il le faut.

Et puis, j'ai eu plusieurs cas dans ma famille où l'alcool a fait des ravages (des proches alcooliques, dont un qui frappait sa femme). Ma mère a eu un accident de voiture face à un mec complètement plein, donc du coup, ça calme et après ça c'est vrai qu'on ne voit plus l'alcool de la même façon.
 
Trop souffert de l'alcoolisme d'un proche, je préfère maintenant en rester le plus loin possible. J'appréhende ma future vie sociale, car même voir une personne pas encore complètement défoncée me replonge dans le passé.

Le pire c'est que j'avais essayé lors d'une soirée, mais je me suis sentie tellement mal après par rapport à ce proche et aux souvenirs, que je me suis dit plus jamais.
 
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