Dans la société actuelle, l’élevage se fait sur le modèle de la domination humaine et de l’exploitation animale. L’optimisation de la rentabilité est (presque ?) toujours au centre du concept.
En réaction, une ligne politique s’est formée pour abolir toutes les formes d’exploitations animales. L’idée étant que l’Homme tourne toute relation avec un animal à son profit et que les animaux non-humains ne peuvent pas donner leur consentement. Donc les militants demandent la fermeture immédiate des abattoirs, L’arrêt de toute exploitation, la fermeture plus ou moins progressive des zoos et des élevages, la stérilisation des espèces domestiques jusqu'à l’extinction de ces espèces et la fin des animaux de compagnie.
Je ne me retrouve dans aucune des deux pratiques, mais, d’ici quelques années, je vais me retrouver en charge des petits élevages de mon père :hein: . J’ai bien réfléchi à la question et j’envisage une transition vers un modèle d’élevage plus « coopératif ». L’idée étant que toutes les parties y trouvent leur compte (les animaux, moi…et mon budget).
Pour être plus concret, voilà comment fonctionne mon père et comment je pense faire évoluer tout ça.
Le poulailler:
Le rucher:
Voilà. Qu’en pensez-vous ?
J’ai demandé leur avis à des amis végans et ils n’ont pas d’objection à mon projet. Si je m’abstiens de tuer les poules, ils seraient même prêts à consommer les œufs produits.
Si vous avez des idées et des suggestions pour améliorer le concept, je suis preneur (dans la limite de mon budget, je n’ai pas les moyens d’être philanthrope ).
Pensez-vous d’une nouvelle forme d’agriculture, basée sur un élevage respectueux et la permaculture soit possible ? Viable ? Ethique ?
Merci pour vos réponses.
En réaction, une ligne politique s’est formée pour abolir toutes les formes d’exploitations animales. L’idée étant que l’Homme tourne toute relation avec un animal à son profit et que les animaux non-humains ne peuvent pas donner leur consentement. Donc les militants demandent la fermeture immédiate des abattoirs, L’arrêt de toute exploitation, la fermeture plus ou moins progressive des zoos et des élevages, la stérilisation des espèces domestiques jusqu'à l’extinction de ces espèces et la fin des animaux de compagnie.
Je ne me retrouve dans aucune des deux pratiques, mais, d’ici quelques années, je vais me retrouver en charge des petits élevages de mon père :hein: . J’ai bien réfléchi à la question et j’envisage une transition vers un modèle d’élevage plus « coopératif ». L’idée étant que toutes les parties y trouvent leur compte (les animaux, moi…et mon budget).
Pour être plus concret, voilà comment fonctionne mon père et comment je pense faire évoluer tout ça.
Le poulailler:
Mon père a une petite vingtaine de volailles. Les poules et les coqs vivent ensemble. Chaque « famille » dispose de son propre (grand) poulailler avec nids en paille et de nombreux perchoirs. Les animaux disposent de fontaines d’eau et de distributeurs de grains (avec mélange de graines diverses). En journée, les poules ont accès à un grand verger pour courir, gratter, picorer de la verdure et manger les vers des fruits. Elles ont accès aux ruchers (les deux espèces s’entendent bien), qu’elles peuvent nettoyer. Elles ont également accès au tas de fumier/ compost.
Mon père ramasse régulièrement les œufs mais il laisse ses poules couver de temps en temps (parfois jusqu’au terme). Les œufs récoltés sont mis à part. Une petite partie sert à la consommation familiale mais les coquilles sont restituées. Les autres œufs sont cuits, broyés, mélangés à du grain et rendu aux poules.
Quand une poule ne pond plus, mon père la tue et elle passe à la casserole. C’est ce dernier point que je compte changer en laissant les poules « retraitées » mourir de leur belle mort.
Mon père ramasse régulièrement les œufs mais il laisse ses poules couver de temps en temps (parfois jusqu’au terme). Les œufs récoltés sont mis à part. Une petite partie sert à la consommation familiale mais les coquilles sont restituées. Les autres œufs sont cuits, broyés, mélangés à du grain et rendu aux poules.
Quand une poule ne pond plus, mon père la tue et elle passe à la casserole. C’est ce dernier point que je compte changer en laissant les poules « retraitées » mourir de leur belle mort.
Mon père a une demi-douzaine de ruches. Elles sont bien orientées, positionnées en lisière d’un bosquet d’acacia, dans un coin calme et isolé. Aux abords immédiats des ruches se trouvent le verger (et les poules), le jardin, un petit bassin (pour l’accès à l’eau en été) et de grandes pâtures. Les haies présentent des buissons mellifères.
Mon père intervient le moins possible pour ne pas les déranger. Il les soigne contre les parasites et s’assure qu’elles ne manquent de rien (besoin de cadres supplémentaires, d’eau, d’une nouvelle ruche, de sirop si les temps sont durs, etc.). Il ne fait pas de transhumance.
Quand l’année est bonne, mon père prélève une partie des réserves secondaires des ruches. Il utilise des plateaux chasse-abeilles et de la fumée « froide » pour ne pas blesser ou incommoder les abeilles. Après la récolte (pas plus d’une par an), il restitue leurs cadres aux ruches.
Ce modèle me parait bon et les abeilles semblent y trouver leur compte puisqu’elles ne partent pas. Je pense donc continuer dans cette voie.
Mon père intervient le moins possible pour ne pas les déranger. Il les soigne contre les parasites et s’assure qu’elles ne manquent de rien (besoin de cadres supplémentaires, d’eau, d’une nouvelle ruche, de sirop si les temps sont durs, etc.). Il ne fait pas de transhumance.
Quand l’année est bonne, mon père prélève une partie des réserves secondaires des ruches. Il utilise des plateaux chasse-abeilles et de la fumée « froide » pour ne pas blesser ou incommoder les abeilles. Après la récolte (pas plus d’une par an), il restitue leurs cadres aux ruches.
Ce modèle me parait bon et les abeilles semblent y trouver leur compte puisqu’elles ne partent pas. Je pense donc continuer dans cette voie.
Voilà. Qu’en pensez-vous ?
J’ai demandé leur avis à des amis végans et ils n’ont pas d’objection à mon projet. Si je m’abstiens de tuer les poules, ils seraient même prêts à consommer les œufs produits.
Si vous avez des idées et des suggestions pour améliorer le concept, je suis preneur (dans la limite de mon budget, je n’ai pas les moyens d’être philanthrope ).
Pensez-vous d’une nouvelle forme d’agriculture, basée sur un élevage respectueux et la permaculture soit possible ? Viable ? Ethique ?
Merci pour vos réponses.