MrSpock
Broute de l'herbe
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Voilà, j'ai une question qui va paraître étrange et sûrement stupide, mais que signifie, pour vous, profiter de sa jeunesse ou de la vie ?
Pourquoi je pose cette question ? Car de plus en plus de personnes dans mon entourage dépriment ou se plaignent de ne pas avoir profité de leur vie ou de leur jeunesse (même s'ils ont tous moins de trente ans, et souvent moins de vingt-cinq ans) et de ne plus pouvoir le faire pour telle ou telle raison.
Je trouve cela particulièrement pessimiste, mais aussi inquiétant dans la mesure où pour beaucoup, profiter de la vie semble être lié à l'assouvissement des pulsions, à la possibilité d'avoir un comportement impulsif et au fait de ne pas se poser de questions.
Souvent d'ailleurs, je lis des gens dire aux autres qu'ils vont gâcher la vie à trop réfléchir ou qu'ils ont gâché leur vie à trop réfléchir.
Je peux comprendre qu'on soit naturellement impulsif ou qu'on apprécie de passer sa vie à "ne pas se prendre la tête", c'est une manière de vivre comme une autre. Cependant, j'ai l'impression que l'apologie du court-termisme et le mythe du "carpe diem" ne sont pas du tout la clef du bonheur ni un moyen de profiter réellement de sa jeunesse / de la vie dans la mesure où il faut malheureusement penser un minimum aux conséquences (mais également dans la mesure où je ne connais personne d'heureux chez les gens vivant trop sur le court-terme, mais bon, peut-être que les gens heureux sont juste rares dans mon entourage).
L'une des clefs du bonheur, pour moi, c'est avant tout d'être soi-même, mais aussi de trouver un équilibre entre "sur le moment" et "sur le long terme". N'étant pas fêtarde de nature et plutôt du type asocial et rat de bibliothèque, j'avoue avoir du mal à concevoir que cela soit systématiquement synonyme de malheur en opposition au fait de sortir et ne jamais se poser de questions, mais je conçois qu'il s'agisse là de MA vision des choses et que ce ne soit pas le cas de tout le monde.
(Il serait assez mal venu de ma part d'imposer un mode de vie aux autres puisque j'en ai marre qu'on m'en impose un à moi, mais je cherche à comprendre.)
Pourquoi je pose cette question ? Car de plus en plus de personnes dans mon entourage dépriment ou se plaignent de ne pas avoir profité de leur vie ou de leur jeunesse (même s'ils ont tous moins de trente ans, et souvent moins de vingt-cinq ans) et de ne plus pouvoir le faire pour telle ou telle raison.
Je trouve cela particulièrement pessimiste, mais aussi inquiétant dans la mesure où pour beaucoup, profiter de la vie semble être lié à l'assouvissement des pulsions, à la possibilité d'avoir un comportement impulsif et au fait de ne pas se poser de questions.
Souvent d'ailleurs, je lis des gens dire aux autres qu'ils vont gâcher la vie à trop réfléchir ou qu'ils ont gâché leur vie à trop réfléchir.
Je peux comprendre qu'on soit naturellement impulsif ou qu'on apprécie de passer sa vie à "ne pas se prendre la tête", c'est une manière de vivre comme une autre. Cependant, j'ai l'impression que l'apologie du court-termisme et le mythe du "carpe diem" ne sont pas du tout la clef du bonheur ni un moyen de profiter réellement de sa jeunesse / de la vie dans la mesure où il faut malheureusement penser un minimum aux conséquences (mais également dans la mesure où je ne connais personne d'heureux chez les gens vivant trop sur le court-terme, mais bon, peut-être que les gens heureux sont juste rares dans mon entourage).
L'une des clefs du bonheur, pour moi, c'est avant tout d'être soi-même, mais aussi de trouver un équilibre entre "sur le moment" et "sur le long terme". N'étant pas fêtarde de nature et plutôt du type asocial et rat de bibliothèque, j'avoue avoir du mal à concevoir que cela soit systématiquement synonyme de malheur en opposition au fait de sortir et ne jamais se poser de questions, mais je conçois qu'il s'agisse là de MA vision des choses et que ce ne soit pas le cas de tout le monde.
(Il serait assez mal venu de ma part d'imposer un mode de vie aux autres puisque j'en ai marre qu'on m'en impose un à moi, mais je cherche à comprendre.)