Question nourrir les animaux = ne pas nourrir les hommes.

Shokapik41

Jeune bulbe
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Bonjour,

J'aurai besoin d'un éclairsissement, sur de nombreux site on peut voir, entre les X raisons qui peuvent pousser à devenir végétarien, le problème de nourrir les vaches et animaux qui deviendront de la viande. Or j'ai fais quelque recherche et par exemple on nourrit les vaches avec en grande quantité du fourrage, cependant on ne va pas le donner aux humains ce fourrage "si" jamais les élevages n'existait pas. Enfin bref ce point reste assez flou pour moi et j'aurai besoin de précisions à ce propos.
- Origine de la nourriture des animaux qui deviennent ensuite de la viande
-Pour produire cette nourriture, utilise-t-on de l'espace supplémentaire, ou le récupère-t-on de plantation destinés à nourrir l'homme (par exemple tiges de maïs dans les champs de maïs?)
-Pourquoi dit-on que nourrir les animaux d'élevage c'est ne pas nourrir les hommes?

Merci d'avance pour vos réponses :)
 
Non, on ne donnerait pas le fourrage aux humains, mais au lieu de faire du maïs sur 100 ha, on peut faire plein de cultures différentes (céréales, légumes...) qui nourriront plein d'humains au lieu de 3 vaches.
Pense qu'une vache pèse au bas mot 300kg, tu imagines la quantité de végétaux qu'il faut pour la nourrir (j'ai la flemme de trouver les données précises mais certains sites te donnent la surface qu'il faut pour nourrir une vache et le nombre d'humains que tu peux nourrir sur le même espace).
 
D'aaaaaccord ! Merci bien ! Je vais me renseigner d'avantage dans ce sens, merci de m'avoir donné une piste de recherche ! :)
 
En très shématisé, il faudrait 10 unités de végétaux pour produire 1 unité de viande qui peut nourrir un homme pendant une semaine, alors qu'on peut nourrir 10 hommes avec 10 unités de végétaux pendant 1 semaine.

Il faut 15500 L d'eau pour faire 1 kg de viande de boeuf (arrosage du fourrage, abreuvage...), compte combien d'hommes pourraient vivre une semaine avec toute cette eau. Pour te donner une idée ça fait 6 mois de douches.

On utilise 30% de la planète pour produire du soja OGM destiné au fourrage, si on arrêtat on pourrait récupérer ces terres pour cultiver des légumes et des céréales et ainsi être capable de nourrir à sa faim 9 milliards de personnes, soit la population prévue pour 2050. Avec la répartiton actuelle on ne peut déjà pas nourrir tout le monde et nous ne sommes que 7 milliards.

Les 30% utilisés appartiennent en grande majorité à des pays en pleine famine qu'on exploite pour cultiver des céréales qu'ils ne peuvent pas consommer car obligés de le vendre aux industries de la viande, pour nourrir les vaches, qui nourrirront les riches occidentaux.

Il y a urgence à devenir vegan. 2050 sera là très vite.
 
Comme souvent c'est plus compliqué qu'il n'y parait,

Déjà les animaux ne volent pas les céréales/oléagineux de la bouche des pauvres, car ces denrées ont été produites à la base pour ces animaux par des agriculteurs qui savaient que le marché de la viande est elastique et qu'il absorbera tout ce qui sera produit (pareil pour les agrcarburants). C'est d'ailleurs une des utilisations traditionnelles de l'élevage, qui permet de planter légèrement plus de céréales que pour la conso humaine, sachant que les animaux absorberont le surplus en cas d'année faste, et permettront de récupérer la mise en cas d'année maigre. C'est pour ça que nos tirelire sont des cochons. Le problème est bien sûr que les céréales ne sont pas réorientées suivant le contexte, mais selon le prix d'achat, et il est souvent plus rentable pour l'agriculteur de vendre à la filière élevage ou agrocarburant, car les riches peuvent se payer de la viande ou de l'essence.

Il faudrait plus parler d'accaparement de terres, mais là encore ce n'est pas si simple. Les céréales et oléagineux destinées au bétail sont produites par de grands pays (USA, brésil, Australie, Russie), et même si l'aide alimentaire est une nécessité à court terme, ce n'est certainement pas une solution à moyen terme, car le dumpling de marchandises agricoles pas chères venues des pays industrialisés dont les agriculteurs sont subventionnés aggrave la situation en mettant les agricultures locales sur la touche. Les pauvres de pays "pauvres" ont surtout intéret à ce que leurs agricultures traditionnelles à base de millet, manioc, etc soient étendues et que la bonne santé de leurs terres soit restaurée.
Sur l'accaparemment des terres par l'élevage local, c'est encore moins flagrant. Un des problèmes est le surpaturage, et quand l'élevage est laissé enfermé pendant que les paysages se restaurent, il y a un gain net. Mais à part ça l'élevage dans les pays pauvres concerne en majorité les pauvres, qui valorisent les déchets de culture, les déchets ménagers, les paturages et les zones intermédiaires (bords de route, haies...).
 
Ce que j'aime dans tes analyse Nicollas, c'est la dépolitisation totale du problème et l'invisibilisation des véritables exploitants dont tu parle pourtant : les propriétaires.
En effet, pour les pauvres des pays pauvres (donc propriétaires de rien ou presque, par définition), on entend partout qu'il leur faut des cheptels pour relever la tête. Mais as-tu réfléchis pourquoi ce choix ? (et surtout, pour qui)
Le même schéma se répète depuis des lustres concernant les exploitants cultivateurs, qui doivent faire pousser des trucs qu'ils n'ont même pas le moyens de se payer, pour leurs patrons/proprios, qui eux font jouer les subventions d'import/export afin de vendre 10 fois plus cher alors qu'ils ne paient pas un centime de transport (en fait il ont souvent des subventions plus fortes que leurs couts réels) dans nos pays. Et vice versa, on exporte le peut qu'on produit chez nous, dans les pays qu'on vient juste d'extorquer.
Comme ça on fait d'une pierre 2 coups : on gagne plus que de raison en exploitant des cultivateurs pris à la gorge et propriétaires de rien, pas même leur force de travail et encore moins l'orientation de culture de leur terres (quand elles sont à eux), et on détruit toute souveraineté alimentaire. Tout est dirigé et ne peut plus passer que par les grands groupes internationaux de semences, de nécrotechnologie, d'engrais et d'outillages. La boucle est bouclée.

Alors aujourd'hui que dans les pays riches le marché de la viande a atteint une forme de limite commerciale qui pousse les gens, bien malgré les firmes, labels et artisants, à moins en consommer, je vois pas pourquoi les éleveurs (plus dépendants encore de ces marchés crapuleux et sans scrupules) seraient à l'abrit de ce que vivent les cultivateurs. (qu'ils soient polonais, namibiens ou français d'ailleurs)
 
J'ai l'impression que tu mélanges tout, du coup tu as une critique qui part dans tous les sens et que j'ai du mal à comprendre.
 
L'intersectionnalité ça te parle comme concept ou ça t'es tout à fait étranger ?

A te lire les pauvres sont pauvres juste parce qu'ils manquent de bétail, de terres et d'argent. Ces manquent tombant du ciel ?

Sinon pour revenir au sujet principal et apporter quelques éléments de comparaison à Shokapik41

Un demi hectar de terrain (en milieu tempéré, mais en terre aride, les ratios sont les mêmes)

1/2 hectar de terre = 6200 kg carottes
1/2 hectar de terre = 8200 kg pommes de terre
1/2 hectar de terre = 10300 kg tomates
1/2 hectar de terre = 52 kg de viande.

Et ici il n'est pas fait mention de l'orientation de culture par type de terres car ce n'est tout simplement pas pertinent. Tu peux (dans la mesure du raisonnablement réfléchit en terme d'environnement écologique et de climat géographique) faire pousser de quoi vivre (et non pas survivre) à peu près partout tant que ce n'est pas de la roche mère ni du sable pur.

Donc pour aider des peuples pauvres, faut pas leur faire miroiter l'indépendance en leur filant des têtes de bétail subventionnées (et donc à gage) à faire brouter sur des terres ne leur appartenant pas, tout en leur faisant bien comprendre que rien ne pousserait sans payer le prix fort en engrais et pesticides, moyen qu'ils n'ont pas.
anecdote : c'est ce qui se fait en france d'ailleurs, et les manipulation de variétés de maïs rendues hyper gourmandes en flotte vont dans ce sens par exemple, et là tu as Sagenta, Cargill et Monsanto qui arrivent comme des sauveurs avec du maïs ogm soit disant xérophiles et une batterie de produits pour les aider à pousser sans crever, la boucle est bouclée.
Je colle aussi le compte rendu de la FAO concernant l'état des terres dans le monde et relayé par Claude Bourguignon lors dela conférence "où va le monde"

-Lorsque l'humain a commencé l'agriculture, les déserts recouvraient 11% de la surface de la planète, ils en recouvrent actuellement 32% (ça représente 2 milliards d'hectare de terres rendues stériles par l'activité humaine)

-2 milliards d'hectares donc créés (enfin détruits, désertifiés) par l'humain, dont 1 hectare (la moitié) créé au 20ème siècle, donc en 100 ans nous en avons détruit autant que les 6000 ans d'agriculture précédentes.

-Nous sommes presque 7 milliards d'humains, ce qui fait moins de 2200m² par habitant (pour le loger, le nourrir, etc...)

-Nous détruisons 15 millions d'hectares (10 millions rendues stériles, et 5 millions bétonnées pour loger la diarrhée humaine), et nous déforestons 15 millions d'hectares pour les récupérer, par ans.

-Dans le même temps la population humaine augmente de 70 millions d'individus par ans.
Associons le fait que depuis 1984, la production céréalière mondiale stagne : environ 2 milliards de tonnes de céréales produites par an dans le monde.

Il a travaillé en association avec la banque mondiale pour établir un modèle très "encourageant" : pour restaurer les hectares stérilisés du bassin amazonien, selon l'état de dégradation, il en couterait entre 1000 et 5000 € par hectare.
En prenant le chiffre le plus bas et en imaginant régénérer les 2 milliards d'hectares incultivables, ça fait une somme rondelette dans un monde "en crise".

Ce à quoi on peut ajouter que la france a perdu environ 2 millions d'exploitants agricoles depuis le plan Marshall, et qu'on a actuellement presque 3,2 millions de chômeurs, chiffres étrangement proches...

Ces aridification des sols sont en grande majorité dues à la culture intensive, elle-même majoritairement poussée en avant par les grands groupes d'élevages conventionnels incroyablement gaspilleurs en ressources alimentaires, territoriales et aquifères.

le site viande.info est très clair sur ce sujet. (toujours les chiffres de la FAO, qui n'est pas spécialement neutre, ni anti-élevage)

http://www.viande.info/elevage-viande-r ... -pollution

L'agriculture conventionnelle est une impase en plus d'être une catastrophe, et l'élevage, même extensif, lui est plus ou moins dépendant. (même dans les Alpes, les vaches ne brouttent pas l'herbe des alpages 365 jours par ans)
Dans le meilleur des cas, une réduction massive et planétaire de la consommation de viande pourrait être tenable dans une orientation de culture (enfin) pensée par et pour les exploitants et leur souveraineté alimentaire (le fait de ne dépendre de personne pour manger, ce dont même la france n'est pas capable actuellement), mais dans ce cas la consommation carnée se verrait encore moins sous le prisme de la nécessité biologique de consommation pour vivre, et (là je joue les pieux) alors le caractère "moral" (en tout cas défendable) de cette consommation me semblerait encore plus difficile à tenir. (et encore plus injustifiée)

Mais j'imagine que Nicollas, chantre du bon retour aux vieille pratique de l'élevage "heureux" telles que prônées par Jocelyne Porcher, et accessoirement tout deux anti-végétarisme (même si je sais que vous n'avez aucun liens -enfin à ce que je sais), va m'expliquer en quoi je me met les bras dans l'oeil jusqu'aux épaules. (j'ai l'orbite souple ouai)

PS : un mini résumé de l'injustice qui profite aux éleveurs http://www.viande.info/elevage-viande-s ... uropeennes
A savoir que les maraichers bio qui veulent s'installer en france en sont intégralement de leur poche et quil ne l'est pas accordé grand-chose. Généralement les exploitant n'ont même pas de quoi embaucher une aide qui leur serait pourant pas du luxe. (j'en sais quelque-chose, je serais pas au chomage sinon)
 
V3nom":1h26iwby a dit:
L'intersectionnalité ça te parle comme concept ou ça t'es tout à fait étranger ?


Si si ça me parle, je suis même pro "féminisme antisectionnel" alors j'ai tous les badges et les papiers tamponnés requis.


A te lire les pauvres sont pauvres juste parce qu'ils manquent de bétail, de terres et d'argent. Ces manquent tombant du ciel ?



Et ici il n'est pas fait mention de l'orientation de culture par type de terres car ce n'est tout simplement pas pertinent. Tu peux (dans la mesure du raisonnablement réfléchit en terme d'environnement écologique et de climat géographique) faire pousser de quoi vivre (et non pas survivre) à peu près partout tant que ce n'est pas de la roche mère ni du sable pur.

Et elle passe où ton intersectionnalité quand tu sors juste des chiffres de rendement sans rien prendre d'autre en compte ? Tu crois que les peuples d'éleveurs choississent l'élevage parce qu'ils n'aiment pas les carottes et les patates ?


Donc pour aider des peuples pauvres, faut pas leur faire miroiter l'indépendance en leur filant des têtes de bétail subventionnées (et donc à gage) à faire brouter sur des terres ne leur appartenant pas, tout en leur faisant bien comprendre que rien ne pousserait sans payer le prix fort en engrais et pesticides, moyen qu'ils n'ont pas.

Tu n'as pas du me lire car je n'ai dit aucune de ces choses. Je dis juste que certain⋅e⋅s ont une vision occidentalo-centrée, et que dans les pays pauvres c'est pas les mêmes schémas, et que par exemple l'élevage la-bas à une productivité nette car ils nourrissent les bêtes avec des produits non comestibles, et que ce sont les pauvres qui possèdent le bétail.

Si t'as solution à la faim dans le monde c'est d'aller déverser le maïs et le soja américains dans les écnomies des pays pauvres, ils ont pas fini d'avoir faim. Y a qu'à voir ce qu'ont données nos exportations de poulets dans les économies locales africaines.


Sur ton copier-coller. Perso je pense que c'est l'agriculture du labour qui érode les sols et créé les déserts. L'élevage qui se base sur des denrées annuelles (céréales et olégineux) démultiplie l'effet destructeur d'au moins un ordre de grandeur sinon plus. Et on peut faire de l'élevage, et faire pousser des végétaux sans labour. Et on peut faire un élevage sur des denrées non comestibles. Comme je n'ai pas de problème à ce qu'on tue des animaux pour les manger, je peux envisager tous les avantages de ce type d'élevage.
 
Et comme ici on lutte contre l'exploitation des animaux et qu'on a donc des avis et choix totalement opposés au tiens concernant le droit des animaux à vivre, ton discours est juste hors sujet sur ce forum. Car *suspense* on peut faire pousser des végétaux sans élevage et sans animaux exploités ! *TADAAAAAAAAAA*

La vision occidentalo-centrée des pays pauvres, elle vient d'où d'après toi ? (quand je parle d'absence de point de vue politique dans ton discours)

Les intersectionnalité sont dans mon discours : les aides, les subventions, le néo-colonialisme, les depossessions territoriales, les orientations de cultures zonées, tout ce que tu sais déjà mais que tu évacue de tes discours.

De toute façon je ne sais toujours pas pourquoi tu tiens à venir ici démontrer en quoi les végés ont tort de l'être du point de vue de l'agri-élevage, car ça fait 4 ans qu'on te réponds qu'il n'y a pas que ça qui entre en compte.

Associé au fait que pour toi, la culture de conservation des sols n'existe pas, ou au mieux ne permet pas de vivre... ça fait 4 ans que tu fais un non-discours ici, puisque tu refuse d'entendre qu'on puisse être végétarien/lien/végane pour autre chose que l'écologie, et tu n'en a rien à foutre de l'éthique animale. (tu viens de le réaffirmer à l'instant)

so... à part le fait que ta vision personnelle c'est que le végétarisme est un fléau qui ne doit surtout pas s'étendre que la planète, quel est ton but sur végéweb ?

Tiens, un exemple de label (yen a bien d'autres) comme celui-ci, ça t'évoque quoi à part ton habituel mépris / déni ? http://www.vegeculture.net/spip.php?article3
Et les écovillages véganes autonomes (qui commencent à pousser un peu partout)

------------------

Tiens sinon, cadeau, un double hommage personnalisé ^^ : http://oi59.tinypic.com/2d8rfq0.jpg

http://oi59.tinypic.com/2iux2fs.jpg
 
V3nom":2vu1rija a dit:
Et comme ici on lutte contre l'exploitation des animaux et qu'on a donc des avis et choix totalement opposés au tiens concernant le droit des animaux à vivre, ton discours est juste hors sujet sur ce forum. Car *suspense* on peut faire pousser des végétaux sans élevage et sans animaux exploités ! *TADAAAAAAAAAA*

Euh ? On n'est pas sur un forum végétaRien ici ? C'est si incroyable qu'on puisse parler d'élevage ? (mais c'est vrai que ça semble déplacé de parler de produire de la nourriture sur ce forum j'ai l'impression ....)

La vision occidentalo-centrée des pays pauvres, elle vient d'où d'après toi ? (quand je parle d'absence de point de vue politique dans ton discours)

A ton avis je fais pas de politique quand je te dis que "être vegan pour arrêter la faim dans le monde" ça revient à faire du dumping de maïs et de soja de l'Amérique sur les marchés Africains ou Asiatiques en détruisant l'économie locale ? Tu lis vraiment ce que j'écris ?

Les intersectionnalité sont dans mon discours : les aides, les subventions, le néo-colonialisme, les depossessions territoriales, les orientations de cultures zonées, tout ce que tu sais déjà mais que tu évacue de tes discours.

J'évacue ce qui me semble non pertinent. Oui il y a des disparité entre secteurs de l'agriculture, et entre pays de l'UE. En quoi c'est pertinent pour le veganisme, je chercher encore.

De toute façon je ne sais toujours pas pourquoi tu tiens à venir ici démontrer en quoi les végés ont tort de l'être du point de vue de l'agri-élevage, car ça fait 4 ans qu'on te réponds qu'il n'y a pas que ça qui entre en compte.

En général on en vient là quand on est à bout de choses à dire

Associé au fait que pour toi, la culture de conservation des sols n'existe pas, ou au mieux ne permet pas de vivre... ça fait 4 ans que tu fais un non-discours ici, puisque tu refuse d'entendre qu'on puisse être végétarien/lien/végane pour autre chose que l'écologie, et tu n'en a rien à foutre de l'éthique animale. (tu viens de le réaffirmer à l'instant)

J'ai abordé la culture de végétaux dans labour dans mon message précédent, si jamais tu veux le lire. J'ai pas dit que j'en avais rien à foutre, seulement que je n'ai pas la même éthique que toi.

Pour le label ... j'ai déjà épluché le site végéculture est c'est affilgeant de pauvreté d'information ...
 
Nicollas":z8sszws1 a dit:
V3nom":z8sszws1 a dit:
Et comme ici on lutte contre l'exploitation des animaux et qu'on a donc des avis et choix totalement opposés au tiens concernant le droit des animaux à vivre, ton discours est juste hors sujet sur ce forum. Car *suspense* on peut faire pousser des végétaux sans élevage et sans animaux exploités ! *TADAAAAAAAAAA*

Euh ? On n'est pas sur un forum végétaRien ici ? C'est si incroyable qu'on puisse parler d'élevage ? (mais c'est vrai que ça semble déplacé de parler de produire de la nourriture sur ce forum j'ai l'impression ....)

Elevage = abattage. Ce n'est pas déplacé de parler de produire de la nourriture sur végéweb, ce qu'il l'est c'est de passer 4 ans à démontrer que manger un peu de viande c'est pas si mal et que tuer tes propres animaux, ça te fait ni chaud ni froid.

Ce que je veux dire c'est... t'as fait un bilan sur l'absence d'évolution de ton discours depuis ton tout premier message ici ou pas ?

Nicollas":z8sszws1 a dit:
A ton avis je fais pas de politique quand je te dis que "être vegan pour arrêter la faim dans le monde" ça revient à faire du dumping de maïs et de soja de l'Amérique sur les marchés Africains ou Asiatiques en détruisant l'économie locale ? Tu lis vraiment ce que j'écris ?

Et quand moi et d'autres te répondons qu'on lutte aussi contre ça, qu'il n'y pa pas que le soja et le mais dans la vie (bonjour la méconnaissance du régime alimentaire d'un végétalien, et de la nutrition et la diététique en général), et que beaucoup parmis nous luttons pour une production et une souveraineté alimentaire locale, tu lis ce qu'on te répond au bout d'un moment ? (depuis 4 ans, encore une fois)

Nicollas":z8sszws1 a dit:
J'évacue ce qui me semble non pertinent. Oui il y a des disparité entre secteurs de l'agriculture, et entre pays de l'UE. En quoi c'est pertinent pour le veganisme, je chercher encore.

T'as gagné ton point Janic là xD
Tu lis et comprends ce qui t'arrange (depuis 4 ans ?), ce n'est pas pour promoivoir le véganisme que je t'expose l'interdépendance des mains mise sur le marché de la faim, c'est pour montrer en quoi ta proposition de régler la faim dans le monde c'est de la poudre aux yeux et d'une naïveté confondante.

Nicollas":z8sszws1 a dit:
En général on en vient là quand on est à bout de choses à dire

Ha ? Bin désolé d'en venir à te demander pourquoi ton discours n'as pas bougé d'un iota depuis ton premier message ici, mais que tu persiste et signe à nous convaincre qu'on fait de la merde. Désolé de te demander le but de cette démarche quand même vachement têtue.
Personnellement mon discours, bien qu'assez construit déjà avant d'arrivé ici, continue d'évoluer avec le temps, de s'affiner, j'ai fait entrer l'économie, la politique, le social et tout un tas d'autres problématiques dans l'équation du véganisme.
Toi ? Bin tu en reste cantonné à "l'élevage pour soi c'est quand même écologiquement mieux que vos champs avec engrais et pesticides pour faire pousser maïs et soja américain ogm (wtf??), et de toute façon le végétarisme c'est pas viable, parce-que voyez vous, moi, j'ai aucun problème à tuer un animal pour le manger".

Nicollas":z8sszws1 a dit:
J'ai abordé la culture de végétaux dans labour dans mon message précédent, si jamais tu veux le lire. J'ai pas dit que j'en avais rien à foutre, seulement que je n'ai pas la même éthique que toi.

Dans d'autres "échanges" qu'on a eu avant ici, si tu te souviens, tu as sommairement craché sur tout ce qui se revendiquait de la culture autonome intégralement végétale (notamment le semi direct sous couvert, et le brf pour relancer la structure argilo-humique d'un sol). donc ne vient pas me répondre que t'en a parlé "en bien" alors que tu n'as que ton "projet de vie" en tête : vivre de façon autonome en propduisant ta bouffe... avec animaux. (donc dépendant de ton élevage quand même, en plus de tes cultures)

Tu en est où d'ailleurs dans la réalisation de ce projet, tu dois avoir finit tes études depuis, j'imagine, tu as entamé la réalisation ? Tu as des premiers retours personnels quant à tout ce que tu prône plus ou moins théoriquement depuis que tu viens ici ?

Je ne dis pas que ça ne fonctionne pas, mais outre le fait que ça n'intéresse personne ici de faire une élevage, on ne sait pas si tu t'en sors. Parce-que si tu es encore sur les bancs de l'école où que tout simplement tu n'es toujours pas entré ne serait-ce qu'un peu dans un cercle d'agriculteurs ou d'exploitants de terres (je pense aussi à des gestionnaires d'espaces naturels, ce qui est ma formation par exemple), tu as je dirais (et pourtant je suis contre les stéréotypes) un peu le discours type et non évolutif d'un étudiant qui a apprit certes plein de trucs intéressants en cours, mais qui du coup ne conçoit rien d'autre qui puisse être au moins aussi légitime.

Franchement, c'est ça la légitimation de ton acharnement de discours ici (et de ta mauvaise foi du coup) ? végétaRien = élevage et abattage sois-même pour manger de la viande 1 fois par semaine ? Tu nous confond avec les "flexitariens revendiqués" je crois.

ps : concernant le site végéculture, merci d'avoir confirmé ce que je disais. ^^ (je rappellerais ton mépris profond pour des initiatives comme Incredible Edible...)
Tu connais Jean-Pierre Berlan ? Tu penses quoi de son discours (son évocation plutôt, pour être honnête, c'est encore un peu tôt) sur la gratuité alimentaire ?

edit : tiens j'ai réuploadé exprès pour toi un extrait de Alerte à Babylone (que j'ai entier si jamais ça t'intéresse)
http://rutube.ru/video/4175578b8b642a77 ... bf3ff1014/
Et j'ai retrouvé 2 petites lettres ouvertes :
http://www.levillagedesfacteursdimages. ... ubrique620
http://www.legrandsoir.info/En-finir-av ... erlan.html

Donc toi qui t'esbaudis dédaigneusement face à l'initiative Incredible Edible, que répondrais-tu à ce directeur de recherches, placardisé car pro-agrologie ? (concept avec lequel pourtant tu es d'accord)
 
J'ajouterais une analyse (un résumé synthétique) de ce que je pense être ta pensée Nicollas, tu me corrigeras.

1 - être végétarien = vouloir diminuer son impact écologique en évitant de manger des animaux. (unique raison évoquée à priori, en tout cas considérée par toi)

2 - Vos arguments écologiques sont faux car certains types d'élevages ne causent pas la déforestation et ne polluent pas, alors que vous allez prôner la culture transgénique américaine de maïs et de soja.

Ce à quoi on te répond depuis 4 ans :

1 - On peut devenir végétarien pour l'écologie, l'économie, l'éthique animale, contre l'exploitation du tiers monde, pour la spiritualité, une philosophie de vie, et j'en oublie, et parfois tout ou plusieurs raisons à la fois. (pour toutes ces raisons sauf spirituelles et bien d'autres encore pour ma part)

2 - La plupart (la grande majorité ?) des végétariens (disons au moins français) sont plus ou moins en faveur de l'écologie, et une frange non négligeable est en faveur de la décroissance, contre l'industrialisation à tout va, le marché de la faim, l'exploitation de tous par tous, les ogm, et j'en passe, et que nous avons aussi d'autres type d'agriculture en tête autre que le désastre conventionnelle que tu tiens à nous coller à la tronche.

Au final j'ai envie de te demander : sur quoi te base-tu pour dresser le profil type du végétarien qui semble être le tiens ? (c'est à dire hyper réducteur et clairmement mal informé, alors que tu dis avoir des connaissances de tous bords, notamment végés, et qui sont tout à fait respectables et respectueux)

Enfin, conçois-tu qu'il existe "des végétarismes" (et autant de raisons de l'être)

A tes débuts ici, tu as notamment souligné et affirmé :

Nicollas":qlt9rb5z a dit:
je voulais vous faire comprendre qu'au final, pour un omnivore un poil au courant des choses, seul l'argument moral peut être considéré comme valide (les autres étant dépendants du type de production ou de consommation)

Je me demande 2 choses à ce sujet :

1 - Peux-tu nous lister ce que tu considère être comme des arguments (en faveur du végétarismle si j'ai bien comprit), donc non valides, et qui ne relèvent que du type de production et de consommation ? (en particulier s'il s'agit de types de productions agricoles)

2 - Puisque seul la morale peut-être selon toi considéré comme valide, je ne comprends toujours pas pourquoi tu t'escrime à parler d'écologie ici alors que, si tu as un peu regardé de façon globale le contenu du forum, c'est clairement l'éthique (et donc la morale) qui l'emporte et fait cause commune sur végéweb. D'autant plus que tu affirme à plusieurs reprise que tuer des animaux tu t'en fiche, et que con en substance, l'éthique animale, tu n'en a rien à faire. (que donc, la morale pèse pas lourd pour toi, ou qu'alors tu considère la morale comme une vue subjective)

PS : Je ne me souviens plus, avais-tu suivit le débat sur cette démonstration de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer ? (car plus ça va et plus je me dis que c'est le même fond de discours chez toi, sous couvert de "moralité")
http://www.jbjv.com/Qui-tue-le-plus.html

et une critique de la démarche présentée : http://david.olivier.name/fr/en-reponse ... ue-le-plus
 
Déjà je préfère parler de véganisme ou de végétalisme, parce que franchement j'ai rien à dire contre le végétarisme car dans le végétarisme il y a de l'élevage (poules pondeuses et vaches alaitantes), donc tout ce que je dis de l'élevage s'applique aussi à un scénario "végétarisme".

Oui il peut y avoir plein de véganismes, et en général un⋅e végan⋅e est intersectionnel⋅le (souvent éthique animale, écologie, justice sociale, des fois anarchie ...). Ça me pose aucun souci, vous pensez ce que vous voulez et mangez ce que vous voulez. Mais quelque soit l'angle du véganisme, un des buts est le même, l'arrêt de l'élevage et là ça me pose problème.

Ensuite souvent des arguments écolos, de justice sociale etc sont avancés pour devenir végan⋅e alors que ces arguments s'appliquent à l'immense majorité de ce qui est produit mais pas à tous les élevages. Et de la part des végan⋅e⋅s, ce n'est pas juste jeter le bébé avec l'eau du bain, ça répond à un objectif bien précis.

Ensuite y a plein de fait qui ne s'appliquent qu'à l'élevage industriel, ou qui sont biaisés/faux. Et ça m'énnerve aussi.

J'essaie de convertir personne à l'omnivorisme et au carnisme, mais je défend la vision d'un élevage qui peut améliorer la santé écologique des système vivants, qui peuvent économiser des énergie fossiles, augmenter la résilience des communautés, etc etc. Et oui cet élevage n'existe pratiquement pas (mais l'agriculture végane ne l'est pas plus, ça vous empêche pas de vous battre pour -enfin en théorie ....), mais votre objectif c'est d'empêcher que ce type d'élevage puisse émerger, donc oui ça me concerne aussi.

J'ai pas lu Jean-Baptiste Jeangène Vilmer mais je vois qu'il cite Simon Fairlie que je trouve très pertinent, je lirai plus tard.
 
Nicollas":2zso23y5 a dit:
Déjà je préfère parler de véganisme ou de végétalisme, parce que franchement j'ai rien à dire contre le végétarisme car dans le végétarisme il y a de l'élevage (poules pondeuses et vaches alaitantes), donc tout ce que je dis de l'élevage s'applique aussi à un scénario "végétarisme".

Sauf concernant ta consommation de viande. tout le monde le voit sauf toi.
Et d'ailleurs ton discours aurait changé alors, au début tu disait que le végétarisme te poserait lui-aussi problème si ça venait à se répandre de trop. (toujours lié aux cultures mortifères et ogm américaine j'imagine, argument qui commence à franchement ressembler à ton épouvantail préfabriqué)

Nicollas":2zso23y5 a dit:
Mais quelque soit l'angle du véganisme, un des buts est le même, l'arrêt de l'élevage et là ça me pose problème.

Alors ceci est nouveau dans ton discours, car je ne crois pas t'avoir entendu l'affirmer d'une façon aussi univoque. Tu peux développer ce qui te pose problème vis à vis de l'arrêt de l'élevage du coup ? (on va peut-être enfin avoir des échanges plus constructifs)

Nicollas":2zso23y5 a dit:
Ensuite souvent des arguments écolos, de justice sociale etc sont avancés pour devenir végan⋅e alors que ces arguments s'appliquent à l'immense majorité de ce qui est produit mais pas à tous les élevages. Et de la part des végan⋅e⋅s, ce n'est pas juste jeter le bébé avec l'eau du bain, ça répond à un objectif bien précis.

C'est toi qui veut absolument y voir une manoeuvre manipulatrice bien précise (tu peux développer ce point aussi d'ailleurs, sans te cacher derrière ce qu'on vous avance souvent sans fondement : "le lobby du végétarisme")
Tu refuse de voir que chez la plupârt des véganes, les "raison" de l'être ne sont pas forcément des raisons de l'être devenu.
Mon exemple concret : J'le suis devenu à 100% par et pour la libération animale. Par la suite, en fouillant et réfléchissant au sujet et tout ce qu'y s'y rattache, sont venus s'y greffer l'écologie, l'agriculture, l'économie, la politique, le social, l'exploitation du tiers monde, etc... Tout ceci, même si ça n'a pas été des raison première de franchir le pas, elles sont venues renforcer mon choix par la suite, elles le complètent, même si elles ne sont pas 100% parfaites et la panacée pour certains problème dans notre monde actuel (c'est peut-être ça qui te pose problème au fond ? la non-perfection ?)
En fin de compte je crois que c'est un des points clefs que tu refuse de voir et même concevoir dans le choix et les raisons de devenir végétalien ou végane.

Nicollas":2zso23y5 a dit:
Ensuite y a plein de fait qui ne s'appliquent qu'à l'élevage industriel, ou qui sont biaisés/faux. Et ça m'énnerve aussi.

Moi ce qui me lasse, c'est que tu réponds aux critique liées aux élevages industriels en citant tes exemples non indus, qui peuvent parfois être pertinents en terme d'autosuffisance territoriale et énergétique, mais tu occulte 2 points importants (je vais appeler tes choix d'élevages "bio" juste pour éclaircir mon propos :

1 - Tu les présentes comme si le ratio élevage conventionnel / élevage "bio" était équivalent. Or c'est juste dérisoir la proportion d'élevage qui te concerne. Bon tu l'avoue, enfin, juste après, ouf. Mais avoue quand même qu'en gros tu nous reproche de ne plus participer à cet élevage industriel qu'on a l'air de combattre aussi bien nous que toi. C'est pas étrange comme discours ?

2 - Tu refuse de prendre en compte l'éthique dans ton raisonnement, car tu ne cesse d'affirmer que tu t'en cogne. C'est bien le problème, tu es sur un forum où c'est justement le point le plus communément admis : ça n'est égal à quasiment personne l'éthique animale ici. (*)

Nicollas":2zso23y5 a dit:
J'essaie de convertir personne à l'omnivorisme et au carnisme

Mais tu viens démonter tout argument un tant soit peut écologiste, comme si le véganisme c'était pas mieux que l'agriculture conventionnelle associé au fait de rester omni lambda sans aucun choix écologiquement moral ni vision sociale. (implicitement, c'est ce qu'on comprend quand on te lit, je ne sais pas encore si c'est volontaire)
J'espère au moins qu'entre deux messages ici, tu poste aussi dans tes cercles omnivores moyennement écolos, car finalement, ton message s'adresse largement plus à eux qu'à nous.

Nicollas":2zso23y5 a dit:
je défend la vision d'un élevage qui peut améliorer la santé écologique des système vivants, qui peuvent économiser des énergie fossiles, augmenter la résilience des communautés, etc etc.

Nous défendons majoritairement une culture qui a les mêmes propriétés que celles que tu prends pour ton compte ici. Alors on peut toujours parler d'efficacité, mais affirmer qu'une seule de tes qualité d'élevage que tu cites ici est étrangère à une vision végane et agroécologiste c'est tout simplement malhonnête. Je ne me souviens même pas t'avoir vu poster le moindre lien étayant cet état de fait que tu matraque ici depuis 4 ans.

Nicollas":2zso23y5 a dit:
Et oui cet élevage n'existe pratiquement pas (mais l'agriculture végane ne l'est pas plus, ça vous empêche pas de vous battre pour -enfin en théorie ....), mais votre objectif c'est d'empêcher que ce type d'élevage puisse émerger, donc oui ça me concerne aussi.

Notre objectif c'est que cesse toute souffrance et pour la plupart d'entre nous toute mort non nécessaire ((*)tu sais, le fameux point que tu refuse de prendre en compte dans chacun des échanges que tu as avec les autres ici, sous prétexte que toi, seul, personnellement, tu t'en fous). Pas de bol, parmis tout le panel de souffrances et de morts qui peuvent être évitées, les élevages "bio" tels que tu les prônes en font partie.
Ce n'est pas et n'a jamais été spécialement dirigé envers les types d'élevage que tu chéris.

Je voulais finir par une transposition de notre désaccord sur un autre sujet, mais j'ai aps trouvé, puis c'est toujours casse-gueule. xD
 
PS : Je ne me souviens plus, avais-tu suivit le débat sur cette démonstration de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer ? (car plus ça va et plus je me dis que c'est le même fond de discours chez toi, sous couvert de "moralité")
http://www.jbjv.com/Qui-tue-le-plus.html

J'aime pas trop comment son article est construit, c'est tendre un baton pour se faire battre. Mais oui il soulève implicitement un des points cruciaux que j'ai fini par comprendre, qui est que le véganisme est un mouvement éthique de consommation, ou un mouvement de consommation éthique.

Et c'est en partie là que ça coince, car je m'intéresse beaucoup à la production, et je mets les conséquences de la production dans la balance avec les conséquences de la consommation, alors que les vegan⋅e⋅s non. Et les vegan⋅e⋅s ont tout à fait le droit de refuser certaines options de production (et autre, car ça peut impliquer le type ou la gestion de paysages, la nutrition etc), car contrairement à ce que tu dis je ne m'en cogne pas, je respecte*, mais quand illes disent qu'on peut forcément faire moins de mort en choisissant l'option végane car il y a un cadavre de moins dans l'assiette, et que donc la réduction des mort passe forcément par cette option végane, alors il y a un biais de consommation. Tout comme on peut se déclarer végan⋅e juste en faisant de choix de consommation (bouffe, vêtements, loisirs). Et quand je dis que de toute façon c'est pas végan car la production ne l'est pas, alors on me répond qu'il faut bien manger et que sinon ça serait trop compliqué. Ce qui est peut être le cas mais alors il y a une séparation nette mise entre conso et production : en conso c'est très facile d'être végan⋅e (dans le sens où on peut mettre tous les produits dans des cases OUI et NON), alors que dans la production (de produits de la case OUI on n'y jette pas un seul oeil pour contrebalancer).

Et ça n'empêche pas que les végan⋅e⋅s s'intéressent plus au bio que les autres, ou au local etc, et que ça rentre peut être dans leur globalité du véganisme. Il n'empêche qu'il y aune distinction claire entre conso et production concernant le côté éthique végane.

* Ce que je dis sur l'éthique, c'est qu'on peut argumenter sur le côté écolo, social, etc de l'élevage ou de l'agriculture végane, mais que si tu trouves que c'est mal de tuer des animaux, je peux te dire pourquoi je trouve pas ça mal, contextualiser la morale de l'alimentation végé dans l'Histoire ou la socio, mais que je ne vais pas te dire que tu as faux de penser ça, puisque c'est un point de morale.
 
Pour contrebamancer quoi ? Pour te donner des arguments pour dire que rien n'est jamais végane ?

Ce qui coince, c'est que tu as ta propre définition du véganisme qui n'est rien d'autre que le mythe de la pureté et finalement le Jaïnisme. Et ce n'est et n'a jamais été ça, et ça ne concerne pas que l'assiette, justement !

Jamais aucun végane n'a prétendu être capable de stopper toute mort ou souffrance dans sa vie. (même mourir en cause, alors vivre...)
C'est certain que végane ou pas, le fait de marcher sur un trottoire ou prendre la voiture va tuer. Mais ce n'est pas de ça qu'il s'agit.

Il s'agit d'une démarche politique (et éthique certes) de choix de non consommation et de non usage de produits et d'industries faisant des animaux des marchandises, des ressources (alimentaires, vestimentaire, cosmétique, domestique, d'amusement, etc), du "minerai", des sujets de tests et des bouffons (de cirque, de zoo, de parcs, d'aquariums, etc). Ce n'est pas qu'au sujet de la consommation, ça touche à nos rapports avec les animaux tous les jours, chez soi, et en dehors.

Un végane aura tendance (pour ne pas parler à la place des autres) à stériliser ses animaux domestiques afin de ne pas avoir de bouches supplémentaires à nourrir non désirées, s'il a récupéré des animaux en refuges ou sauvés de mauvais traitements. Un végane n'achètera (en principe) aucun animal, fusse-t-il celui de tata, qui fait reproduire son chienchien, qu'il soit LOF ou pas, car ce ne sont pas des marchandises de notre point de vue. (prix = commerce = encouragement)

Le véganisme se définit d'une façon plus juste sur le refus de payer pour encourager des pratiques qui causent souffrances et morts inutiles que selon ton point de vue purement culinaire. Certains véganes ne verraient pas de problème à ce qu'on mange le cadavre d'un animal mort par accident par exemple. (puisqu'il n'y a ni commece, ni encouragement à la mort ni aux souffrances volontaires)

Un végane applique à la lettre (dans la mesure de ses moyens et de ses connaissances) le fait de payer pour un produit ou un service va encourager les pratiques qui lui sont liées. C'est pour cela que tu as, même sur végéweb, des sujets concernant la production des faux cuir, concernant les colorants ou colles de vêtements, pourtant à la base 100% végétaux, et même des sujet sur les encres de tatouage, sur les granules homéopathiques, sur la production des compléments de B12 ou même les pratiques hospitalières et les produits pharmaceutiques.

Il y a même eu des débats sur la sanctuarisation des dépouilles d'animaux morts de façon fortuite (non tués volontairement) et sur l'usage de tout ou partie de ces corps, dans un axe personnel, ou commercial.

Donc non, nous ne sommes pas aveuglés et centrés juste sur notre "assiette", définitivement non. (sinon nous seront "juste" végétaliens, et non véganes)

Et que tu le veuilles ou pas (apparemment pas), un végane qui est dans une démarche de production alimentaire aura également un regard critique quant aux modes de productions, les technologies à employer, et leurs impacts directs concernant la faune impliquée par cette production et ses mises en oeuvre, et indirects sur le moyen et long terme, aussi bien en tant qu'autonomie alimentaire qu'en terme de maintient des habitats (sens écologique) environnants et de leurs populations.

Donc c'est certain que si tu as ta propre définition du véganisme, on ne risque pas de se comprendre... Et le fait que dans ta balance, est absente le droit des animaux à vivre et que fait que toi seul décide qui vit ou qui meurt dans ton "projet de vie".
 
la morale de l'alimentation végé dans l'Histoire ou la socio, mais que je ne vais pas te dire que tu as faux de penser ça, puisque c'est un point de morale

Vous dites que la morale est toujours juste ? Ou si changeante qu'on ne peut s'y fier et que donc on s'en fiche, on ne peut pas baser de raisonnement dessus ?
Je trouve très confus et complexe vos propos.
J"ai juste l'impression que vous êtes en train de dire que personne ne peut prétendre à avoir un impact écologique nul, ce serait assez trivial si c'est le cas et ce serait absurde d'évoquer ce fait pour justifier l'exploitation des animaux.
 
J'ai également l'impression qu'il y a comme un sens moral sélectif (morale écolo ok, morale animaliste, bof), ou bien un sens moral subjectif (tant que ça prône mon objectif de vie, tout va bien)
 
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