Spiritualité: j'aimerais croire en un dieu...

mais ce qui est souvent le cas aussi ce sont des personnes qui ont rejeter leur religion, et qui ensuite on un gros aspect spirituel mais la religion il la rejette en bloque. Et ça c'est quand même assez fréquent
 
Cepafo bonjour,tu as écris:
Confusion ou pas, le constat est que religion et spiritualité sont indissociables dans la plus grande majorité des cas
Ou plutôt, il est possible de les associer ce qui est fondamentalement différent. L’inquisition est l’exemple type de cette dissociation. Ou alors pourquoi pas évoquer la spiritualité du nazisme ou de l’islamisme terroriste.
Pourquoi doit-on absolument suivre un modèle qui nous vient du passé ? C'est dingue ce besoin de se raccrocher à quelque chose pour exister.
Nul n’est obligé de se référer à quelque chose venant du passé. NI religion, ni philosophie, ni poésie, ni science, etc… mais la réalité c’est que toute l’humanité (hormis peut-être quelques cas, toi peut-être) le fait. Donc on fait avec à défaut de faire sans.
Exemple qui ne m'a absolument pas satisfait car un constructeur de voiture est responsable de sa création (cf. Toyota qui rappelle des milliers de véhicules pour un problème de frein...). C'est trop facile de dire : c'est moi qui ai tout créé, c'est moi qui vous juge, mais c'est vous qui faites les conneries... Tatata !
Comparaison n’est pas raison ! Mais malgré l’insuffisance de l’exemple il peut être parlant. Prenons un autre exemple alors. Dieu est décrit comme le géniteur de la vie en général, nous sommes aussi des géniteurs. Notre rôle est d’assurer à ceux que nous avons créés les meilleures conditions possibles de croissance, de préparation à devenir un individu indépendant, etc…mais notre intervention est juste extérieure, nous ne pouvons manger, boire, grandir, etc… en ses lieux et place. De même le constructeur auto peut être partie prenante pour ce qui concerne l’auto, mais pas sa conduite. C’est ce que l’on appelle le libre choix.
Maintenant dieu juge-t-il ? Encore une réminiscence de religion ! Nous ne sommes pas jugés par un quelconque dieu, ce sont nos actes qui sont nos propres juges et c’est amplement suffisant. De même que le constructeur auto ne jugera pas la conduite de l’automobiliste, il distinguera simplement si la panne vient d’un défaut de conception ou d’un défaut d’utilisation. Dans le premier cas il prend en charge, dans le second cas…le conducteur doit assumer ses choix.
Peux-tu me donner un exemple de loi de la nature immuable ???? Ça m'intéresse parce que j'en ai jamais vu !
Bien sur : la vie, la mort !
janic a écrit:
La spiritualité est du ressort de la métaphysique c’est ce qui donne du sens à nos actes que l’on appellera bien ou mal (donc on peut être spirituel sans aucune religion établie).
Pour moi, la spiritualité va un peu plus loin que de dire "ça c'est bien, ça c'est mal". Là encore c'est une conception particulière de la spiritualité, fortement influencée par la morale religieuse, et que je ne partage pas du tout
J’ai pris cette notion de bien et de mal parce que c’est un lieu commun, pas comme une référence puisque le bien comme le mal n’ont pas d’existence propre. Ce sont des références culturelles, pas spécifiquement spirituelles, et par déviance une « morale religieuse » particulière
janic a écrit:
Parce qu’il est UNE référence comme l’est le système métrique pour les mesures, cela n’établit pas une supériorité ou une infériorité par rapport à n’importe quelle autre référence.
Le système métrique a un but uniquement utilitaire dont la plus simple expression est la vis et l’écrou. Sans référence commune (pour ceux qui se référent au système métrique) aucun écrou ne s’accouplerait à une vis et nous serions sérieusement dans la m…. dans notre société mécaniste.D'ailleurs si tu es bricoleur tu auras pu t'en rendre compte.
Pourquoi avoir besoin d'une référence pour réfléchir, surtout une référence dont la conception laisse à désirer !
Si l’on considère les ouvrages dit sacrés comme des bouquins de philo : alors oui, aucun besoin conscient de référence. Si ces ouvrages ont un rôle plus étendu : sociologique, sanitaire, législatif, psychologique, etc… on peut les percevoir autrement. Quant à la conception qui laisse à désirer : qu’est-ce qui laisse à désirer par exemple ?
 
désolée, je relance ce sujet, mais je reviens ici après plusieurs mois d'absence, et je tombe sur ce post qui est tellement en écho avec ce que je ressens en ce moment.

comme toi, je n'ai grandi dans aucune religion, ma mère ayant refusé catégoriquement que je sois "endoctrinée" par un mouvement religieux quel qu'il soit, ce qui est assez paradoxal étant donné que, toute mon enfance, elle m'a trimballée dans des réunions de groupes religieux et ésotériques divers et variés (de dangereuses sectes !!!) à la recherche de sa propre identité religieuse.

je me suis donc, petit à petit, créé mes propres convictions, et je me définis comme athée, au sens premier du terme, càd "pas de dieu".
car, en effet, je suis sans dieu, mais ça ne veut pas dire sans croyances ni spiritualité.
au contraire, j'ai des croyances et une spiritualité très fortes, auxquelles j'attache énormément d'importance.
cependant, ces croyances évoluent avec moi, et ce probablement beaucoup plus librement du fait que je n'appartiens à aucun groupe religieux.

malgré tout, cela a un pendant négatif : comme ma mère, je ressens régulièrement le besoin de trouver d'autres personnes qui partagent les mêmes croyances, les mêmes convictions que moi, et ce depuis l'adolescence pendant laquelle j'ai passé 3 ans à lire tous les livres que je trouvais sur la religion (pas sur une religion en particulier, plutôt des ouvrages qui décrivaient les religions en général) pour essayer de trouver la mienne.
Sans succès.
Je ne ressens pas le besoin d'être enfermée dans le carcan d'une religion, ce n'est pas le but de ma recherche, j'aimerai juste trouver d'autres personnes qui partagent mes croyances, pour ne pas me sentir seule dans celles-ci.
Mais en pratique, aucune des religions ne me correspond, car la plupart d'entre elles ont un/des dieu(x), ou des rites à respecter (alors que je ne souhaite pas qu'on me dicte ma conduite, mes croyances me font savoir ce que je dois ou ne dois pas faire par moi-même), ou des interdits incompatibles avec certaines de mes convictions (en particulier concernant la vision de la sexualité).

donc, au bout du compte, j'aurai envie de ne pas être seule dans mes croyances, mais je ne pense pas qu'elles puissent correspondre à une quelconque religion, car une religion, par définition, c'est des obligations et des interdits, et je n'ai aucune obligation ou interdit, je me contente de vivre en accord avec moi, d'agir en fonction de ce que ma conscience et mon instinct me dictent.

donc, oui, moi aussi, j'aimerai croire en un dieu. Pas pour me rassurer ou avoir de réponses, mais pour me sentir moins seule, savoir que d'autres croient comme moi.
 
jess bonjour,
Je pense que tu as dit l’essentiel. J’y rajouterais quelques maximes bibliques qui le confirmeront :
« La religion pure et sans tache (devant dieu) consiste à s’occuper des veuves et des orphelins dans leurs afflictions. » En clair faire preuve de compassion, surtout envers les plus démunis socialement. Le mot religion voulant dire pratique et non religion au sens culturo/religieux du terme.
« Celui qui dit qu’il aime dieu qu’il ne voit pas, et qui n’aime pas son prochain qu’il voit est un menteur » Or aimer son prochain n’est pas une exclusivité des religions mais celle des individus.
« Personne n’a jamais vu dieu, si nous nous aimons les uns les autres, l’amour de dieu est parfait en nous »
En d’autres termes, l’invisibilité ne devient visible QUE dans la relation à l’autre malgré nos différences inévitables.
Pour l’anecdote, j’avais un collègue anarchiste et incroyant qui me disait : « J’ai l’impression d’être plus chrétien que les chrétiens » en comparant son engagement vis-à-vis des autres à celui des « grenouilles de bénitier ». Auquel, je répondais : « Etre croyant c’est faire ce qui est bénéfique à autrui et non de faire partie d’une religion » On peut donc être croyant et spiritualiste sans jamais avoir fait partie d’une religion. Ainsi le bouddhisme qui se dit non religieux s’articule autour de cette compassion justement.
Tu n’es donc pas seule !
 
désolée, mais je ne vois absolument pas le rapport entre ce que tu me dis et ce que j'ai écrit.
 
A savoir que la spiritualité n'est pas spécialement rattachée à une quelconque religion. Donc tu as raison!
 
Moi aussi j'aimerais croire en Dieu...sauf que je ne crois que ce que je vois !! :) C'est pour ça que je me sens plus agnostique que croyante. On ne saura jamais le fin mot de l'histoire concernant la création du Monde.

J'ai été élevée dans la religion musulmane, je me suis longtemps cherchée mais en ayant pratiqué plus intensément cette religion durant deux ou trois mois, j'ai finalement laissé tomber, car cela ne me ressemblait pas du tout, cela ne correspondait pas à ce que j'étais donc j'ai arrêté. Je n'ai rien contre l'Islam spécialement, je ne pense pas qu'elle soit une religion pire que les autres, (au moins il y a un chapitre concernant les femmes ce qui marque un certain "progrès"), ce sont les religions monothéistes qui me dérangent, tout simplement parce que je trouve les pratiques et les discours obsolètes. Les religions ont été créées dans des périodes d'illétrisme, il fallait donc "guider" le peuple. Et puis ça leur permettait de survivre dans des moments difficiles. Mais aujourd'hui on a acquis tellement de connaissances qu'on peut se forger son propre avis. Il y a surtout beaucoup d'hypocrisie dans la religion: on fait comme on veut, on fait l'amour parce qu'on ne peut pas s'en empêcher par contre il faut absolument faire le Ramadan sinon c'est la honte...bref, ayant été témoin de pas mal d'incohérences et en tant que femme surtout, je ne me retrouve pas dans les propos religieux.

Je me sens plus proche du bouddhisme, qui répond beaucoup plus à mes questions et je m'en inspire dans ma vie de tous les jours.
 
Bonjour, je suis chrétienne réformée, je suis attachée à mon église car elle n'est ni sexiste ni homophobe et ne nous impose aucune croyance prémâchée.
J'aime bien l'église adventiste parce qu'ils sont végétaliens mais je ne me reconnais pas dans le reste de leur doctrine donc je reste dans mon église.

Depuis 2004 j'ai eu beaucoup de hauts et de bas dans le végétalisme et parfois je demande à Dieu de m'aider à tenir le coup et ne pas flancher, garder un mode de vie en accord avec mes convictions.

Mais sinon j'élève mes enfants sans religion car je ne veux pas les influencer.
 
Olive je respecte tout à fait ta croyance, c'est plus le manque de tolérance que je rejette. De toute façon, on a presque tous besoin de croire en quelque chose, pour certains c'est la religion, pour d'autres l'engagement politique ou social, les arts... Il faut juste trouver ce qui est en adéquation avec nous-mêmes. :)
 
ce sont les religions monothéistes qui me dérangent, tout simplement parce que je trouve les pratiques et les discours obsolètes. Les religions ont été créées dans des périodes illettrisme, il fallait donc "guider" le peuple. Et puis ça leur permettait de survivre dans des moments difficiles. Mais aujourd'hui on a acquis tellement de connaissances qu'on peut se forger son propre avis. Il y a surtout beaucoup d'hypocrisie dans la religion: on fait comme on veut, on fait l'amour parce qu'on ne peut pas s'en empêcher par contre il faut absolument faire le Ramadan sinon c'est la honte

Tout ça est très juste. Les pratiques et les discours sont obsolètes, trop rares sont ceux qui veulent et peuvent les réinventer. Au final, la religion s'occupe plus de la gestion du sacré qu'autre chose. L'hypocrisie n'est malheureusement pas l'apanage des religieux. Et toutes ces dérives sont simplement humaines. Je trouve moi aussi beaucoup d'inspiration dans les bouddhismes et les traditions orientales d'une manière générale. Mais fondamentalement, toute ces écoles de pensée, parle en des termes différents et connotés culturellement et historiquement, des mêmes choses. Plus ça va, plus j'en suis convaincu.

je suis chrétienne réformée, je suis attachée à mon église car elle n'est ni sexiste ni homophobe et ne nous impose aucune croyance prémâchée.

Pour ma part, je suis assez acclésial, libéral universaliste, je me sens plus d'affinités avec des courants comme l'unitarisme (de Darwin à Schweitzer).

Mais sinon j'élève mes enfants sans religion car je ne veux pas les influencer.

Est-ce que transmettre des valeurs et des symboles est un problème ? Peu importe l'option (spirituelle, politique, choix de consommation, végétarisme) qu'on prend, on influence.
 
Luisão":6lidldkb a dit:
Pour ma part, je suis assez acclésial, libéral universaliste, je me sens plus d'affinités avec des courants comme l'unitarisme (de Darwin à Schweitzer).

Mais sinon j'élève mes enfants sans religion car je ne veux pas les influencer.

Est-ce que transmettre des valeurs et des symboles est un problème ? Peu importe l'option (spirituelle, politique, choix de consommation, végétarisme) qu'on prend, on influence.

Je suis aussi unitarienne ;)

Je transmets certaines valeurs à mes enfants, je suis d'ailleurs très fière d'avoir un préado qui est contre le téléphone portable et qui s'est battu pour que son père ne lui en offre pas un pour son anniversaire.
Mais pour la religion, je trouve que c'est plus risqué. J'ai une certaine vision très libérale de ma religion, mais j'ai bien conscience que dans la majorité des cas la religion est synonyme d'intolérance, d'obscurantisme, de refus d'ouverture. Donc je préfère que mes enfants n'aient pas de religion, car j'ai peur qu'ils n'aient pas le recul nécessaire pour comprendre le danger que cela peut être.
 
Se dire agnostique ça peut résoudre le soucis, enfin en partie.
 
@ Luisao: ce que tu dis est juste. Quand je parle des religions monothéistes c'est parce que ce sont elles qui sont le plus exposées mais il y a des mauvais partout même chez les Bouddhistes!! C'est la nature humaine. C'est pour cette raison que je m'inspire de croyances mais je n'y adhère pas foncièrement pour des raisons personnelles.
 
Se dire agnostique ça peut résoudre le soucis, enfin en partie.

Ah mais je suis agnostique sur tout un tas de points. :)

Quand je parle des religions monothéistes c'est parce que ce sont elles qui sont le plus exposées mais il y a des mauvais partout même chez les Bouddhistes!! C'est la nature humaine. C'est pour cette raison que je m'inspire de croyances mais je n'y adhère pas foncièrement pour des raisons personnelles.

Il y a surtout un gros effet d'optique, le bouddhisme ayant était transplanté assez récemment. Après, à mon sens, il ne s'agit pas d'adhérer à des croyances, donc tu as sûrement raison, même si je ne sais pas trop ce que tu entends par là. :)
 
Disons que je n'aime pas les dogmes, le fait d'être obligé de pratiquer quelque chose pour recevoir de la gratitude de la part de Dieu en retour. La spiritualité est une paix intérieure, quelque chose de personnel et c'est à nous de trouver ce qui nous convient le mieux.
 
le fait d'être obligé de pratiquer quelque chose pour recevoir de la gratitude de la part de Dieu en retour

Hmm, ça c'est pas de la religion, c'est du commerce. Même dans les théologies les plus classiques, il n'est pas question de ça, en tout cas dans le christianisme. On n'accomplit pas des œuvres pour être sauvé, mais précisément parce qu'on est déjà sauvé. La "grâce" ou "gratuité" est un concept assez central et s'oppose à la conception boutiquière (que sûrement beaucoup peuvent avoir).

Sinon assez d'accord sur le reste. :)
 
Rhym":tgmn1988 a dit:
il y a des mauvais partout même chez les Bouddhistes!! C'est la nature humaine.

Je suis d'accord avec un peu tout ce qui se dit ici, sauf ça. Aucun être vivant n'est "mauvais par nature", faut en finir avec cette excuse commode qui donne la meilleure des couverture pour être mauvais. (c'est très chrétien comme vision en passant, pêcheur avant même de venir au monde)
 
faut en finir avec cette excuse commode qui donne la meilleure des couverture pour être mauvais. (c'est très chrétien comme vision en passant, pêcheur avant même de venir au monde)

Ce n'est pas une excuse, juste un constat. Et le bouddhisme dit foncièrement la même chose en parlant de l'égo et de ses racines. Le péché originel n'est pas un truc génétique. C'est ici et maintenant, l'origine de tout ce qui cloche. Que celui ou celle qui est capable d'un acte bon et purement désintéressé me jette la première pierre. :whistle:
Ceux qui disent s'être défaits de leur égo (ou orgueil fondamental / péché originel en termes chrétiens) s'y débattent en plein dedans comme n'importe qui.

Cela dit, ça ne doit pas servir d'excuse. L'enseignement et la pratique spirituelle visant justement à dépasser cette condition.
 
Non mais je ne dis pas que personne ne fait jamais preuve de méchanceté, mais ça n'a rien d'un trait essentiellement (par nature) humain. C'est totalement construit et culturellement transmis par l'intermédiaire de valeurs qui tendent à encourager ce trait : compétition, élitisme, échelle de valeur des gens, et en excellent position dans cette liste non exhaustive de coupables, le pouvoir.

Rien de tout ça n'est acquis, même si on tendrait à penser que, puisqu'on n'observerait la méchanceté que chez l'être humain, ça serait propre à sa "nature".

Je dirais plutôt que puisque probablement plus que tout autre animal, l'être humain repose sur les transmissions de ses valeurs sociales et culturelle, et qu'en plus il en a un peu fait sa spécialité, jusqu'à les complexifier au delà de l'absurde, il en est l'évident représentant, voire peut-être le seul réellement observable compte tenu des violences qu'il est capable d'infliger pour rien, tout en ayant conscience des souffrances causées, et l'actuelle impossibilité de déceler ce genre d'intention chez les autres animaux avec qui nous partageons si peux de moyens de communication.

Et même si pour beaucoup je me doute qu'au final ça ne change rien, personnellement je vois un fossé entre dire "Notre société spécifique nous a amené vers ce chemin unique de méchanceté volontaire" et "c'est dans nos gènes".

Le recours à la violence est un réflexe de frustration inné oui, notre évolution nous a amené à adopter des schémas de pensé particuliers devenus innés qui nous ont probablement servit à rester en vie et à transmettre nos gênes jusqu'à aujourd'hui, et même nous amené à notre supposée suprématie planétaire. Mais la méchanceté (causer une souffrance consciente sans nécessité, dont l'objet de cette souffrance causée est la souffrance elle-même et généralement le plaisir directement retiré) non.

Ou alors si par "nature humaine" on inclut la culture, et donc ce qui est inné, il va falloir se mettre d'accord sur les termes et réfléchir aux expressions toutes faites par toujours très heureuses ^^ (et le "c'est la nature humaine", je crois l'avoir vu décliné à toutes les sauces possible sur tous les sujets, mais avec le recul, je crois ne jamais l'avoir vu employé à bon escient)

Et je suis également convaincu que, malgré de probables militants fiers d'exhiber leurs "courageux" choix en sociétés, il y en a parmi nous qui font des actes ou des choix sans penser une seconde à eux-même et à ce que ça peut leur apporter à court, moyen ou long terme. (que ce soit ponctuel ou pas ne me semble pas entrer dans ce questionnement)

Tu peux apporter une aide spontanée à un parfait inconnu dans la rue, sans rien attendre en retour et repartir comme tu est arrivé... Ceci ne me semble pas inconcevable ni hors de porté. Même si j'entends systématiquement des gens pour dire que "tout le monde profite de tout le monde", étayant du coup ce mythe de l'humain mauvais par nature.
Ou alors on devrait repartir sur le débat "qu'est-ce qu'un acte désintéressé" pour savoir si on y place même ne serait-ce que la plus petite gratification totalement personnelle et intime et non partagée éventuelle, et là va falloir ouvrir un topic dédié qui va grimper en nombre de pages de façon folle ^^
 
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