voici un texte et des liens qui complètent un peu je trouve tout ce qui a été dit plus haut.
http://perso.wanadoo.es/tarrieri/sui_col/
UNE SOCIÉTE SE SUICIDE
Vivre moins nombreux pour que tout le monde puisse tout simplement vivre.
Une société court au suicide.
https://www.youtube.com/watch?v=Cie_CyAyFbo
https://www.youtube.com/watch?v=inA-36YR ... re=related
Des livres probabilistes (plutôt scientifiques que prophétiques) annoncent des dates fatidiques : 2050 (Sauve qui peut la Terre !), 2030 (Le krach écologique, de Geneviève Férone, et maintenant… C’est maintenant ! : 3 ans pour sauver le monde, selon le dernier livre de Jean-Marc Jancovici
La Terre est une île dans un océan sidéral, une île aux ressources finies, définies, devenue trop étroite, où nous construisons un septième continent avec nos immondices, où nous allons sombrer sous nos excréments.
Les autres espèces ont-elles, oui ou non, le droit de survivre ?
Un seul livre aborde sans ménagement le thème de notre surpopulation. Pour l’écrire, je n’ai pas hésité à « ouvrir ma gueule », quitte à égratigner les bien-pensants endormis sur un dogme convenu, c’est un véritable pamphlet contre les familles nombreuses et irresponsables.
http://www.amazon.fr/Faire-enfants-tue- ... 2842744403
Malthusiens, vraiment ?
Éco-malthusiens, sûrement !
Je suppose que tout le monde connait Thomas Malthus et la doctrine qui lui conféra une notoriété peu reluisante. Les théorisations malthusiennes de réduction de la population n’étaient pas animées d’un esprit fraternel de respect, de partage et de souci futurible, mais l’objectif n’était que de lutter contre la prolifération humaine pour que tout au contraire une élite puisse conserver suffisamment de confort.
L’objection de croissance démographique tout comme économique qui renait présentement n’est pas égoïste, c’est un vœu légitime, universaliste et écologique.
Il faut aussi rappeler, en préliminaire, qu’il est des pays de libertés comme le nôtre, où toute vérité n’est jamais bonne à dire, où l’omerta est de rigueur et présentement repeinte à la froide couleur du politiquement correct. « Il faut bien que quelque chose bouge pour que tout reste comme avant » est une formule qui nous va comme un gant.
Cette langue de bois institutionnelle et sociétale s’applique notamment à la démographie, ou plus exactement à la sacro-sainte procréation de notre espèce. On vient de le voir ces derniers temps lorsque la patrie annonce glorieusement qu’elle est en tête de la natalité européenne. On se fiche totalement et parallèlement du constater que nous sommes entrés dans la sixième phase d’extinction massive d’espèces, la première par notre faute. Ah, cela n’a rien à voir ? D’accord ! On ne va pas faire ici l’exégèse du blocage des esprits, encore tétanisés par l’obscurantisme des religions révélées, avec le créationnisme et l’institution d’un homme « civilisé » roi de l’univers, cet anthropocentrisme qui est cause de ruine planétaire et dont la société occidentale est l’instigatrice depuis Christophe Colomb et ses curés-colons, génocidaires et écocidaires. Les effets négatifs ont évidemment été démultipliés par le capitalisme, comme ils l’auraient été par le communisme, deux doctrines productivistes et foudroyantes pour l’écosphère.
Dieu aurait dit à Adam et à Ève : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-là ; ayez autorité sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, sur tout ce qui est vivant et qui remue sur la terre ». Une catastrophe ! Nous en sommes là, avec la phobie qu’une dénatalité intérieure puisse hypothéquer nos caisses de retraites, étant entendu que mieux vaut l’effondrement des ressources planétaires et l’extinction du vivant que de porter atteinte au spectre des retraites et au pouvoir d’achat.
Lorsqu’un courant de pensée prônant l’antinatalisme pointe le nez, on lui réplique que la population humaine sera bientôt en décroissance démographique. C’est un argument d’autant plus fallacieux que nous sommes déjà écologiquement trop nombreux. Notre monde est passé de 250 millions à quasiment 7 milliards d’habitants depuis l’an 1 de l’ère chrétienne. Songez que nous n’étions que 3 milliards dans les années 1960 !! Nonobstant des délires comme celui des agrocarburants, les visions les plus hardies nous assurent qu’on pourrait tenir jusqu’à 12 milliards. Et après ? Il n’y a plus d’après ? Après nous le déluge ? Il y a pourtant déjà presque 1 milliard de personnes qui crèvent de faim et se pose-t-on la question de savoir si la vie de leurs enfants est vivable ?
Les bons apôtres montent au créneau en argumentant aussi que nous pourrions vivre plus nombreux si nous vivions tous comme Gandhi ou Théodore Monod. Pour l’instant, ceux que nous choisissons pour nous gouverner ne vivent pas comme Gandhi, mais ont des Madoff comme amis, et s’engraissent copieusement. Homo sapiens ne changera jamais, il souffre d’une très nette tendance au « parachute doré ». Cela fait 2000 ans que des morales religieuses, des étiques philosophiques et autres livres des recettes pharisiennes tentent d’enseigner altruisme, fraternité, partage… Vœux pieux, tout n’est qu’iniquité et disparité, nous passons notre temps à faire la guerre à l’homme, à faire la guerre à la nature. « Notre mode de vie n’est pas négociable ! » clamait Georges Bush père. « Nous n’allons pas nous excuser pour notre mode de vie », vient de reprendre Obama dans son discours d’investiture.
L’émancipation des femmes pourrait être source de dénatalité, c’est certain. Mais combien de temps faudra-il pour que certaines sociétés y parviennent : « Vos épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ comme vous le voulez », pensent nos amis musulmans, soit 1,3 milliard de terriens.
Tous ces arguments du faux-espoir quant à une inversion de la courbe démographique ou à la possibilité d’un homme meilleur sont évidemment défendus par des chanoines démographes officiels et complices du système auquel ils sont aux ordres. Ce sont les mêmes qui nient le mondialisme, la terre-patrie et l’abolition des frontières pour une régulation globale.
Venons-en donc à cette propagande qui tente de jeter le discrédit et l’anathème sur ceux qui considèrent que la surpopulation est un crime contre l’humanité. Pour les diaboliser, on les traite donc de malthusiens. Le mot fait peur, personne n’argumente… Il est pourtant clair que si malthusiens nous devons être, éco-malthusiens nous sommes. Et la nuance est énorme.
Des organisations écologistes comme le WWF alertent l’humanité sur une emprise démesurée de notre anthropie. Le WWF s’applique légitimement à une incitation de notre empreinte écologique et prévient qu’au rythme de sa consommation actuelle et pour répondre à ses besoins, l'humanité aura besoin de deux planètes au début de la décennie 2030. C’est le 19 décembre 1987 que, pour la première fois de son histoire, l’humanité vivait au-dessus de ce que la terre pouvait lui offrir en un an. 21 ans plus tard, le « jour du dépassement » s’est avancé au 24 septembre… Il est plaisant de faire le pronostic pour l’an 2050 où toutes les ressources seront DERRIÈRE NOUS ! Le WWF est une ONG éco-malthusienne parce que lucide et bienveillante.
Quand Yves Paccalet écrit « L’humanité disparaitra, bon débarras », il pense en éco-malthusien. Quand je publie un pamphlet – certes un peu décoiffant – sous le titre de « Faire des enfants tue », mon éloge de la dénatalité se veut éco-malthusien, et nullement éco-fasciste. En appeler à l’avènement d’une génération dénataliste afin de vivre moins nombreux pour vivre mieux n’est-il pas un dessein plus altruiste, plutôt que de vivre plus nombreux dans un monde invivable ?
C’est en éco-malthusien et en ami de la terre que Jean-Yves Cousteau déclarait : « Notre société devient une société de consommation effrénée. C’est un cercle vicieux que je compare au cancer... Devrions-nous éliminer la souffrance, les maladies ? L’idée est belle, mais peut-être pas profitable à long terme. Notre peur des maladies ne doit pas mettre en danger le futur de notre espèce. C’est une chose terrible à dire. Mais pour stabiliser la population mondiale, nous devons éliminer 350 000 personnes par jour. C’est une chose horrible à dire, mais ne rien dire l’est encore plus. » (Interview publiée par le Courrier de l’Unesco, novembre 1991).
L’irréprochable Claude Lévi-Strauss n’est pas un ennemi de l’humanité lorsqu’il énonce en 1968 qu’« Un humanisme bien ordonné ne commence pas par soi-même, mais place le monde avant la vie, la vie avant l’homme, le respect des autres êtres avant l’amour-propre. »
Réfléchissons enfin à la finitude de notre planète et de ses ressources :
« Les plus grandes épreuves auxquelles le monde aura à faire face dans les années à venir seront la surpopulation, le manque de ressources (eau, matières premières, pétrole...), des pandémies de toutes sortes de maladies connues et nouvelles, des pollutions de toutes sortes (chimiques, air, eau, alimentation...) » Albert Einstein.
« Nous n’habitons plus la même planète que nos aïeux : la leur était immense, la nôtre est petite. » Bertrand de Jouvenel.
« Vous êtes prisonniers d'un système de civilisation qui vous pousse plus ou moins à détruire le monde pour survivre. » Daniel Quinn.
Et pour sourire jaune :
« Il y a, paraît-il, une femme sur terre qui donne naissance à un enfant toutes les deux secondes. Il faut absolument la retrouver pour l'empêcher de continuer. » Sam Levenson.
Toute remise en cause des idées reçues est évidemment l'occasion d'une interminable polémique.
Réduction de la population mondiale : faire face à l’inévitable :
http://www.delaplanete.org:80/Reduction ... ation.html
Urgent, cherche Terre de secours pour 2030 :
http://www.liberation.fr/terre/01011658 ... EPR-450206
L'empreinte écologique à revoir et à corriger ?
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1849.php
Éloge de la dénatalité :
http://www.larevuedesressources.org/spi ... le1045&var
Une déclaration crépusculaire du magnifique Claude Lévi-Strauss :
https://www.youtube.com/watch?v=ky0QTKRD ... re=related
« Sur Terre nous sommes libres de nos choix, mais jamais nous ne serons libres des conséquences de nos choix. » Claude Traks