abattage au CO

henryco

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Je ne comprends pas pourquoi l'industrie agro n'utilise pas partout l'abattage au monoxyde de carbone : incolore, inodore, pas de suffocation, pas de stress : juste perte de conscience comme lorsque on a une anesthésie générale à l'hôpital, et mort certaine, utilisable aussi avec les poissons (CO dans l'eau). A haute concentration il suffit de deux inspirations de CO. Le CO est à juste raison privilégié par tous les suicidaires et mis en avant par les medecins qui défendent l'euthanasie.

Je suis vegan depuis longtemps même si depuis peu il m'arrive de faire des ecarts (ma glycémie s'élève dangereusement (seuil du prédiabétisme dépassé) et il y a presque partout du sucre dans les végétaux), mais il est intelligent en même temps que de défendre le véganisme de proposer des solutions concrètes de mise à mort qui garantiraient de bannir à tout jamais toutes ces horreurs que L214 publie régulièrement,, ... car la grande majorité ne renoncera pas aux produits animaux avant longtemps...

Pourquoi ne pas se battre pour rendre l'abattage au CO obligatoire. Le CO est dangereux et doit nécessiter un investissement et des innovations pour garantir la sécurité des personnels .... ceci dit il y a de nombreuses industries qui manipulent des produits dangereux.
Le CO n'est dangereux que lorsqu'il est concentré, ce n'est pas un polluant pour l'environnement. <br /:><:br /> — Le 03 Mai 2016, 13:56, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br /> j'ai également une question: il y a t'il élimination de la moitié des poussins dans la filière poulet de chair label rouge . je sais que c'est le cas pour les oeufs label rouge car ils ne veulent garder que les futures poules pondeuses
 
henryco":29ki2iwg a dit:
Le CO n'est dangereux que lorsqu'il est concentré, ce n'est pas un polluant pour l'environnement.

Le CO se fixe à l'hémoglobine à la place de l'O2, mais ne remplit pas sa fonction de base de distribution de l'oxygène dans les tissus (y compris ceux des organes vitaux), donc tu meurs par manque d'oxygène. La combustion incomplète en produit beaucoup (il en sort de tous les pots d'échappements en gros, on en respire tous), donc oui, ça pourrait être une option et je pense que c'est industriellement réaliste et maitrisable.

En revanche c'est un gaz à effet de serre, en ce sens c'est quand même un polluant. Mais on ne parle pas de rejets en quantités si importantes que ça.

En revanche la démarche est à double tranchant :

Si en effet ça réduirait la souffrance dans les abattoirs, ça rendrait paradoxalement l'abatage plus "acceptable", c'est à dire que ça confortera les gens dans leur déculpabilisation. Donc moins de souffrance, plus de morts, que vaut la souffrance d'un animal face à la vie de plusieurs autres, même s'ils ne souffrent pas lorsqu'on les tue ? Difficile à dire.
 
je vois ca comme une étape dans un processus de progres continu qui est toujours plus facile à concevoir qu'un changement abrupt de comportement de tous. Les étapes suivantes seraient le rallongement de la durée d'élevage (ca peut augmenter sans limite : il peut exister de nouveaux labels et prix plus élevés pour les consommateurs les plus exigeants : tout cela doit contribuer à réduire aussi la rentabilité des filières les plus dures pour les animaux , en les privant progressivement de leurs consommateurs), éviter les transports du lieu d'élevage vers le lieu de l'abattage (certainement traumatisants pour les animaux) si les techniques par le CO peuvent etre maitrisées par les éleveurs eux mêmes.

Entre nous , les conditions de vie d'un poulet élevé en liberté sont déjà extremement enviables comparées à celles de n'importe quel volatile sauvage, pratiquement à tous les niveaux ... : prédation, hivers rudes, épidémies ne font pas de quartier!

Au final la vie d'un poulet élevé plusieurs années dans des conditions label rouge renforcées et euthanasié pendant son sommeil me semble meme nettement plus douce que celle qui nous attend à nous autres qui sommes conscients de notre mort prochaine et qui pour une fraction non negligeable allons mourir à petit feu dans des hopitaux, oubliés de tous et dans de grandes souffrances, rongés par le cancer et autres maladies incurables!

bref il est plus facile de remporter des victoires en imposant de nouvelles reglementations progressivement de plus en plus dures qu'en demandant tout de suite la fermeture des abattoirs : condamné à l'echec!
 
J'entends l'argument du "moins pire", notament dans le cadre de l'évolution réglementaire, mais pas celui des conditions de vie meilleure en captivité qu'en liberté.

Mon opinion ne fait peut être pas l'unanimité mais je pense qu'aucun animal ne devrait vivre captif, la seule bonne raison d'avoir un animal chez soi, c'est de l'extraire de l'oppression d'autres humains (maltraitances à domicile, dans les abattoirs et élevages etc) ou de conditions dégradées provoquées par l'humain (destruction de l'habitat, domestication de l'espèce ne pouvant plus survivre seule...). Dans tous les autres cas, c'est à dire l'élevage d'animaux pour le profit ou pour la "passion de telle race" (trouvez vous en une autre, y'en a plein les refuges de petites "passions" qui n'attendent que ça), c'est évitable car inutile. Et ce même si tu assure une vie parfaite à l'animal, soit tu le tue (dans le cas de l'élevage), soit tu prive un autre animal d'un foyer en choisissant d'en "faire naitre un" (dans le cas des animaux dits "domestiques").

Et comme je te l'ai dit le problème avec le cas idéal que tu décris, c'est que si demain les animaux vivaient mieux dans les élevages que dans la nature et ne souffraient jamais même lors de leur abatage, pour quelle raison irait on plus loin ? Qu'est ce que motiverai la prise de conscience des gens ? ça légitimerai presque le fait de manger des animaux et bloquerai toute remise en question individuelle. Et ça ça ne serait pas vraiment une victoire.

Au risque de sacrifier l'évolution de la réglementation, je pense que compter sur la réflexion et la remise en question perso des individus est un pari plus efficace à long terme. Mais ce n'est que mon avis.
 
Je n'ai pas tout lu mais ici c'est un forum végétarien, végétalien et végane. Donc 0 viande.

Je m'en fiche de la manière dont sont abattus les animaux. Pour moi, ils ne sont pas là pour atterrir dans nos assiettes ou être exploités. Surtout que c'est mauvais pour notre santé et pour la planète.

Pour bannir ces horreurs que L214 publie, la solution la plus simple c'est de ne plus manger de viande. Il semble que c'est déjà ce que tu fais donc je ne comprends pas ta réflexion...
 
Salut, un peu bizarre comme sujet.

le monoxyde de carbone est un poison mortel et comme tous les gaz, difficile d'effectuer des protocoles qui garantissent la sécurité des "opérateurs". Ça demande donc plus d'investissement, là où un pistolet à air comprimé coûte pas cher et ne fait pas craindre grand chose à celui qui l'actionne. Du coup j'imagine que c'est pas à l'avantage des éleveurs pour les coûts d'abattage.

Mouais, faut-il se contenter de crier à l'injustice, se battre pour essayer d'améliorer la condition en même temps ou utiliser l'horreur comme théâtre. Ça me parait malsain de se poser la question, dans un monde où le seul fait d'agir en faveur des animaux est déjà une révolution... puis finalement je vois pas pourquoi faire accepter des conditions moins pires (réforme) à la majorité désensibiliserais forcément l'opinion publique et la détournerais de la question essentielle (l'abolition).
Le sujet a déjà été bien abordé, le site des cahiers anti-spécistes en parle pas mal si vous voulez de la lecture, ils ont plein de choses intéressantes à en dire.

Quant au fait que les animaux d'élevage vivraient mieux que dans la nature c'est un argument que j'entends souvent de la part des éleveurs pour légitimer leurs actes,
Je pense qu'on peut tous en tant que végé* en dire pas mal de choses :
Déjà il faut faire la différence animal domestique/sauvage
Ensuite on peut réfléchir à la place qu'à l'élevage dans l'environnement, à savoir :
la pollution (je rappelle qu'il nous reste plus qu'un degré avant la fin de l'humanité, sur les 2 qu'on annonçait ya 10 - 15 ans... mais perso j'ai plus trop la foi)
la surface agricole mondiale accaparée à cette activité

de manière éthique :
la faim dans le monde qu'on pourrait abolir en très peu de temps, tout en nourrissant davantage d'individus qu'aujourd'hui
le fait de décider à la place de la majorité silencieuse,
de les voir comme des biens/ des propriétés
le fait de perpétuer des races qui à la base n'ont rien demandé
...
Bref tous les arguments qui défendent l'abolition de l'exploitation animale, en fait :><: Je trouve un peu facile de tous les balayer sous le prétexte que ces animaux "objetifiés" pourraient avoir une belle vie avant qu'on les égorge à l'adolescence, qu'on les viole quotidiennement, qu'on les castre, matraque, dépèce vivant, etc, tout cela pour le plaisir de déguster un bout d'animal.

En tout cas je pense que ça mérite une réflexion plus poussée et de se renseigner sur ce qui a déjà été dit/écrit.

Pour répondre à l'argument en lui-même, si les animaux vivraient épanouis et heureux, n'auraient pas de soucis pour offrir leur chaire après être morts sans souffrance, je ne vois même pas pourquoi j'en mangerais quand même, et que c'est se plier à l'ambigu et au complexe lorsqu'on peut simplement et purement s'en passer.

Pourquoi vouloir à tout prix manger du fugu tous les jours quand on peut se faire des orgies d'aliments bons pour la santé à volonté.
 
Tout ce qui est gaz et injection est refusé car le produit irait dans le sang, les muscles etc. Et les consommateurs veulent bien d'un cadavre, mais pas de p'tits trucs de gaz dedans. Donc bon.
 
Ayo":1zo0h51b a dit:
J'entends l'argument du "moins pire", notament dans le cadre de l'évolution réglementaire, mais pas celui des conditions de vie meilleure en captivité qu'en liberté.

un poulet élevé en liberté (pas en plein air) rentre et sort de lui même du poulailler matin et soir, ce n'est pas de la captivité puisque ce n'est pas un animal sauvage!

Ayo":1zo0h51b a dit:
Et comme je te l'ai dit le problème avec le cas idéal que tu décris, c'est que si demain les animaux vivaient mieux dans les élevages que dans la nature et ne souffraient jamais même lors de leur abatage, pour quelle raison irait on plus loin ?

Donc il est bon que des animaux soient torturés : ca permet de faire des videos pour horrifier les gens et les amener à changer leur comportement! attention par ce que c'est bien la la pente dangereuse de votre raisonnement!

Ayo":1zo0h51b a dit:
Qu'est ce que motiverai la prise de conscience des gens ?
ça légitimerai presque le fait de manger des animaux et bloquerai toute remise en question individuelle. Et ça ça ne serait pas vraiment une victoire.

Il y aurait toujours la santé, l'environnement, le tiers monde, le fait de ne vouloir prendre la vie sous aucun pretexte... ca doit suffire! la vous avez quasiment peur que les conditions de vie dans les élevages et les conditions d'abattage s'améliorent parce que ca nous priverait de pouvoir faire des videos horribles : c'est presque effrayant!
Ayo":1zo0h51b a dit:
Au risque de sacrifier l'évolution de la réglementation, je pense que compter sur la réflexion et la remise en question perso des individus est un pari plus efficace à long terme. Mais ce n'est que mon avis.
Ce sont deux voies à poursuivre en parallèle ! Celle que vous soutenez exclusivement je la connais bien puisque j'ai été Vegan strict pendant 15ans (maintenant je m'autorise moules et coquillages de temps en temps). Comme vous devez le savoir cela n'a pas de sens d'etre simplement vegetarien, seule le vegetalisme est cohérent mais il demeure inconcevable pour 99% des gens, et je n'ai pas vu les choses beaucoup évoluer sur toutes ces années. Je suis sur qu'il suffirait même que les conditions économiques se dégradent pour que le veganisme perde du terrain (quand les frustrations augmentent au quotidien on devient moins altruiste en général).
Bref la condition animale pourrait ne pas s'améliorer voire même regresser parce qu'on ne soutiendrait que la voie la plus radicale à l'exclusion de toutes les autres : toutes les voies qui vont dans le bon sens doivent etre soutenues en parallele notamment celles qui ont reellement des chances de s'imposer concretement à court terme! elles ne sont pas exclusives les unes des autres. <br /:><:br /> — Le 04 Mai 2016, 08:51, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br />
Adrien":1zo0h51b a dit:
Salut, un peu bizarre comme sujet.

le monoxyde de carbone est un poison mortel et comme tous les gaz, difficile d'effectuer des protocoles qui garantissent la sécurité des "opérateurs". Ça demande donc plus d'investissement, là où un pistolet à air comprimé coûte pas cher et ne fait pas craindre grand chose à celui qui l'actionne. Du coup j'imagine que c'est pas à l'avantage des éleveurs pour les coûts d'abattage.

ca demande surtout un investissement initial en Recherche & Developpement... et une fois que les techniques sont au point et optimisées, un investissement dérisoire car le CO est gratuit et on en aurait besoin qu'en tres petites quantités et tres concentrées, ce qui fait qu'une fois libérées dans l'environnement ce serait complètement négligeable comme source de pollution par rapport aux autres sources comme l'automobile et est de toute façon complètement inoffensif également pour le consommateur (le CO n'est un poison que dans la mesure ou il prend la place de l'oxygène respiré, si vous en respirez à faible concentration, vous pouvez l'éliminer au fur et à mesure , c'est pourquoi on ne meurt pas du CO meme dans les pires embouteillages sur le periph).

Adrien":1zo0h51b a dit:
Mouais, faut-il se contenter de crier à l'injustice, se battre pour essayer d'améliorer la condition en même temps ou utiliser l'horreur comme théâtre. Ça me parait malsain de se poser la question, dans un monde où le seul fait d'agir en faveur des animaux est déjà une révolution...

ce qui me semble malsain c'est votre OU exclusif alors que je supporte un ET
c'est comme si je disais qu'il ne faut pas introduire des lois plus sociales parce que cela ferait oublier aux gens que le vrai combat c'est l'abolition de toutes formes de privilèges pour une égalité parfaite entre tous : une cause qui même si elle est vraie n'avancera qu'à pas de fourmi et sera peut etre concretement réalisée dans quelques milliards d'années tandis que le fait de faire évoluer progressivement les lois pourrait conduire au même résultat en quelques décennies.

Adrien":1zo0h51b a dit:
puis finalement je vois pas pourquoi faire accepter des conditions moins pires (réforme) à la majorité désensibiliserais forcément l'opinion publique et la détournerais de la question essentielle (l'abolition).
Le sujet a déjà été bien abordé, le site des cahiers anti-spécistes en parle pas mal si vous voulez de la lecture, ils ont plein de choses intéressantes à en dire.

je connais par coeur: l'extremisme doctrinaire n'est pas dangereux quand on n'applique ces règles qu'à soit même, mais quand on veut l'imposer aux autres et que la fin (l'abolition) justifie les moyens (la torture des animaux qui permet de "sensibiliser " les autres), on est dans une dérive funeste hélas bien connue sous bien d'autres formes. Toutes les tentatives de changer l'homme et la société de façon brutale se sont toujours soldées par les pires désastres, ca devrait pousser à réfléchir.
Ici la tentative est desastreuse par son inefficacité !

Adrien":1zo0h51b a dit:
Bref tous les arguments qui défendent l'abolition de l'exploitation animale, en fait :><: Je trouve un peu facile de tous les balayer sous le prétexte que ces animaux "objetifiés" pourraient avoir une belle vie avant qu'on les égorge à l'adolescence, qu'on les viole quotidiennement, qu'on les castre, matraque, dépèce vivant, etc, tout cela pour le plaisir de déguster un bout d'animal.
Je n'ai pas balayé les arguments contre l'exploitation animale, ils sont toujours là dans tous les cas pour guider le choix des individus de ne pas acheter les produits animaux.
mais pour les 99% restants qui n'en ont rien à foutre je préfère imaginer des animaux qui ont une vie idéale , qui sont euthanasiés lorsqu'ils ont déjà bien vécu (ce qui leur évite la vieillesse et ses maladies), qui ne sont évidemment ni castrés, ni matraqués, ni dépecés vivants...
et je peux beaucoup plus facilement imaginer les 99% payer nettement plus cher pour avoir ces garanties qui soulagent leur conscience, que les 99% devenir Vegan à court terme!
Adrien":1zo0h51b a dit:
Pour répondre à l'argument en lui-même, si les animaux vivraient épanouis et heureux, n'auraient pas de soucis pour offrir leur chaire après être morts sans souffrance, je ne vois même pas pourquoi j'en mangerais quand même, et que c'est se plier à l'ambigu et au complexe lorsqu'on peut simplement et purement s'en passer.

Pourquoi vouloir à tout prix manger du fugu tous les jours quand on peut se faire des orgies d'aliments bons pour la santé à volonté.

Ah mais oui ce qui prouve que tous ceux qui auront progressé jusqu'à atteindre votre niveau de compréhension et d'empathie adopteront les mêmes choix que vous quand bien même il y aurait à dispo de la viande d'animaux élevés dans des conditions idéales.
En attendant les 99% autres continueront à pratiquer l'industrie de la torture à grande échelle parce que vous ne voulez pas vous priver des videos qui pourraient les "sensibiliser". La fin justifie les moyens: le precepte qui perpétue la souffrance depuis la nuit des temps. continuez comme ca , vous ne l'emporterez pas au paradis.
 
Je répond en spoiler car je pense que tout le monde ne voudra pas lire ça :

L'abattage des animaux se fait toujours par la saignée car il faut que le coeur batte toujours pour que le sang s'écoule (pour des questions d'hygiène), un abattage au CO n'est donc pas possible. Mais peut être parlais-tu d'anesthésie avant abattage?

Pour avoir travaillé dans un abattoir, je peux te dire qu'il est impossible d'avoir un abattage éthique (j'ai vu énormément d'horreurs, des choses que la plupart des gens n'imaginent pas, même les végés et vegans). On se focalise souvent sur l'abattage car c'est impressionnant, on essait donc de le rendre le plus éthique possible mais il ne faut pas oublié tout ce qu'il y a avant l'abattage (transport, attente dans les crèches) qui est aussi horrible que l'abattage en lui même.

Je pense que les gens qui espèrent toujours pouvoir consommer de la viande grâce à des nouvelles normes, des nouvelles techniques soit-disant plus respectueuses se mentent à eux-mêmes : la mort éthique ça n'existe pas.
 
Juste une question, dans la vidéo des abattoirs d'Alès, le passage où les cochons sont gazés, c'est ça "l'abattage au CO" ?
 
Non c'est au CO2 pour l'abattoir d'Alès, donc juste par manque d'oxygène et pas par intoxication comme au CO.
 
Avec le CO, tu t'endors et tu meurt. Avec le CO2, tu t'asphyxie et tu le sens bien passer (cf la panique des cochons dans la vidéo citée plus haut).

Le commentaire de Djali est intéressant, quand j'ai dit que ça me semblait réaliste (en terme de faisabilité industrielle et de sécurisation des opérateurs, ce que je maintiens, indépendamment du fait que ça couterai des thunes à l'employeur, qui n'aime pas en lâcher en général), je n'ai pas pris en compte ce facteur. Même si les animaux sont déjà chargé en toutes sortes de m*rdes, on ne veut pas de trace de produit "euthanasiant" dans le produit, ne serais-ce qu'en terme de communication envers le public en général (surtout le public qui s'en fout des animaux, qui représente beaucoup de thune pour l'exploitant d'animaux, qui aime en gagner en général). Et ça me semble suffisant pour rendre le "projet" difficile à faire passer.

Personnellement j'entend ton argument du "ET" plutôt que le "OU". Et je ne voulais pas dire "il faut qu'ils souffrent pour mieux sensibiliser le public, ce serait même mieux s'ils souffraient encore plus". C'était juste un constat que les images choc provoquent des réactions plus importantes que si on rassure les gens en leur donnant des arguments de déni. Je disais ça en termes purement factuels.


henryco":2x203tpe a dit:
Il y aurait toujours la santé, l'environnement, le tiers monde, le fait de ne vouloir prendre la vie sous aucun pretexte... ca doit suffire!

C'est pas faux. Quelle est la raison première pour laquelle le mouvement vegan existe, ce forum existe, les assos les plus actives pour la cause animale existe, la majorité des vegan ont franchi le pas et ne reviennent pas en arrière ?

Allez, je vais pas m'engager pour les autres, mais si c'était pas pour des raisons éthiques, je serais encore un bouffeur de viande, et je ne serais pas le seul. Et les quelques centaines d'animaux qui ne (naissent et ne) crèvent pas parce que le vegan ne les mange plus se valent par rapport aux animaux qui peut être souffriront moins (et encore, sans vouloir te décourager, vu la vitesse d'évolution de la législation et l'impossibilité pour les autorités de faire respecter d'éventuelles règles (il y aura toujours des abus de partout par absence de contrôles), c'est pas demain la veille. on verra la fin du monde largement avant !!! *instant survivaliste :pouces: *

Plus sérieusement (même si je déconne pas pour la fin du monde, soyez prêt pauvres fous !), tu dis que le mouvement vegan ne progresse pas, tu te trompe lourdement, en quelques années je l'ai vu croître exponentiellement, bien sur il y a encore du travail vu la masse à convaincre, mais ne crois pas que ça progresse. Et les vegan convaincus pour des raisons principalement éthiques ne feront pas machine arrière même en cas de période difficile psychologiquement (sauf certains comme toi mais bon, j'ose espérer que ça reste très exceptionnel tes petits écarts, que je comprends mal car personnellement je ne le conçois pas, j'ai pas appris à vivre comme ça sans problèmes pour ensuite faire machine arrière, mais disons que je pars en HS là, désolé). Bref, les individus par leur boycott ont plus œuvrés ces dernières années que l'évolution des textes réglementaires (fortement influencés par les intérêts des lobbies, et comme ça a été dit, un abattage au CO n'a pas de réel intérêt financier pour l'industriel, en plus de polluer le "produit").

Maintenant comme tu dis, si ça passe c'est toujours ça de pris et ça peut se gérer indépendamment (on est pas obligé de ne soutenir que l'une des deux approches, si on considère en simplifiant qu'il n'y en a que deux), mais ça ne règle pas le problème de fond, ni tous les impacts adjacents qu'on connait bien.

(Vous avez remarqué, j'aime bien les parenthèses et les phrase de 10 lignes moi :pouces: ... pardon pardon...)
 
Je ne crois pas que le mouvement vegan progresse vraiment.
Ce qui augmente, c'est le nombre de personnes végéta*iennes de ton entourage quand tu l'es toi-même. Pourquoi ? Parce que tu es + attentif à savoir si telle ou telle personne publique l'est aussi, parce que tu te rapproches d'autres végé,...
Mais les statistiques sur le nombre de végé* ne progressent pas vraiment.
A partir du moment où la majorité des européens mange de la viande, je ne trouve pas contre-productif d'améliorer les conditions de vie (et de mort) des animaux d'élevage.
Exemple : il n'y a quasiment plus d'oeufs de batterie en grande surface (au rayon oeufs). Est-ce que tu as l'impression qu'il y a moins de vegans pour autant ?
 
Tigresse":30xgn75c a dit:
Ce qui augmente, c'est le nombre de personnes végéta*iennes de ton entourage quand tu l'es toi-même.

Ben justement ! :hein: Regarde, après que je sois devenu vegan, un certain nombre de personnes de mon entourage le sont devenu aussi, elles l'ont fait grâce à leur propre prise de conscience mais que j'ai initiée, sans mon véganisme, le leur ne serait pas apparu (ou plus tard par un autre biais, mais pas là tel que c'est arrivé). Chacune de ces personnes, ou au moins une partie d'entre elles connaissent naturellement le même phénomène, et si c'est valable pour moi, ça l'est pour toi et pour beaucoup de gens sur ce forum. Donc mathématiquement ça ne peut que croître, si c'était un système commercial ce serait une mine d'or, d'ailleurs il en existe qui profitent de cette méthode de croissance, et beaucoup sont illégaux . Par ailleurs on trouve de plus en plus de produits vegan dans les supermarchés (même non-bio et non-hors de prix) et des restos végé/vegan ouvrent de plus en plus (y compris ailleurs qu'à Paris, si, si...), c'est de plus en plus facile chaque année quoi !

Alors je sais pas comment ils font leurs statistiques, mais c'est mathématiquement impossible que le nombre de vegan n'augmente pas exponentiellement (même si on est encore sur le début de la pente de l'exponentielle, la partie "douce", donc l'explosion du mouvement est à prévoir, p'tetre avant la fin du monde, mais ça c'est pas sûr sûr)
 
Petit article sur le sujet de l'augmentation exponentielle du nombre de vegan, et pourquoi ça ne marche pas vraiment :

http://veganstrategist.org/2016/05/02/i ... ive-years/

Il faut notamment prendre en compte que la plupart des personnes devenant vegan ne le restent souvent pas, qu'on convainc généralement les personnes les plus faciles à convaincre en premier, etc...
 
Ce que je voulais dire, c'est qu'en étant végé, on a + tendance à en cotoyer d'autres, à en rencontrer d'autres, donc l'impression qu'il y en a de + en +
J'ai pas tout compris au lien en anglais, mais effectivement, dans la réalité, les vegans ne se multiplient pas comme les grains de riz sur l'échiquier.
 
Ravelle":ntobqeh2 a dit:
Il faut notamment prendre en compte que la plupart des personnes devenant vegan ne le restent souvent pas, qu'on convainc généralement les personnes les plus faciles à convaincre en premier, etc...

ça, je suppose que si tu le dis tu le base sur quelque chose de concret. Mais alors ça ne représente absolument pas mon expérience de ces dernières années. Bien sûr que ça a été plus facile de convaincre rapidement ma famille et amis proche que de vagues connaissances, mais ça c'est normal, et si 2 personnes deviennent vegan initiées par chaque nouveau vegan c'est déjà une croissance efficace (en réalité, c'est plus que ça pour beaucoup quand même !).

Je suis pas d'accord sur "la plupart" des personnes qui ne restent pas vegan, vous en connaissez beaucoup qui se remettent aux lardons ? Moi aucun, donc sans en faire une règle absolu j'estime le phénomène comme relativement rare. Si oui j'aimerai bien connaitre leurs arguments, parce qu'on ne peut pas les excuser en disant qu'ils ne savent pas ce que ça implique.

Tigresse, ça c'est vrai aussi c'est clair (et c'est cool d'ailleurs de rencontrer des végés, surtout par hasard :) ), surtout quand tu commence à militer forcément la concentration en herbivores au mètre carré est forte :lol: mais je parlais vraiment des gens que tu rencontres omnivores et chez qui tu inities ou propulses une réflexion et une action sur le sujet.

M'voyez ? :caillou:
 
Oui, j'ai connu des végétariens et vegan qui redevenaient omnivores.
Ce n'est pas un cas isolé.
Entre l'ex-végétarien qui me dit que : "Mais, tu comprends, ma copine cuisine trop bien !", l'ex-vegan qui m'explique qu'il est retourné vivre chez ses parents donc "c'est + simple", celui qui me dit qu'il maigrissait,....
Bref, oui, y en a beaucoup
 
Tigresse":2bcyi4bj a dit:
Bref, oui, y en a beaucoup

Que dire de ça... :mur: moi je trouve ça pitoyable, surtout sous des prétextes aussi futiles, certains deviennent vegan pour de mauvaises raisons c'est pas possible !

Je sais pas, pour faire plaisir à quelqu'un ou pour perdre du bide je peux comprendre que les gens n'aient pas de scrupules à abandonner, mais si tu le fais pour des raisons éthiques, que tu arrives à vivre avec et que tu reviens en arrière, c'est pas cohérent. Non ?
 
C'est facile de faire des jugements hâtifs sur les raisons, beaucoup moins de les comprendre. Tout le monde ne se tourne pas vers le vegeta*isme pour les mêmes raisons, chacun a son propre cheminement et son propre passif si certains arrêtent personne n'a a les juger.

Bref toute cette conversion est hors sujet
 
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