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  • Auteur de la discussion Anonymous
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https://www.lemonde.fr/blog/realitesbio ... /pangolin/
Où l'on apprend que le Covid-19 a très probablement pour origine une zoonose (transmission d'un virus animal à l'homme) liée au mode d'exploitation, de vente et d'abattage des animaux (notamment des animaux hôtes dont le pangolin) sur le marché de Wuhan.
 
Merci de confirmer mes doutes Xav, ça tend aussi à confirmer la pensée de ceux qui disaient que l'humanité du 21 ième siècle sera végétarienne ou ne sera pas.
 
La dernière vidéo d'Athlète Ethique aborde le sujet de la zoonose. Après visionnage, j'éprouve un grand sentiment de tristesse et d'impuissance. De colère aussi.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=ZjRNIqcWExk[/youtube]
 
Merci pour la video.
Comme d'habitude, même si c'est compréhensible pour le moment, nous avons le regard rivé sur les conséquences, et non sur les causes. L'information pertinente quant aux causes est noyée dans un tas de considérations vaseuses... L'humanité ne deviendra pas végéta*ienne une fois cette crise passée.
 
En effet c'est terriblement révélateur tout ce que dit Athlète Ethique dans sa vidéo que je n'ai pas fini de transmettre.

Merci pour ce précieux partage.
 
A lire et à faire partager !
https://www.liberation.fr/debats/2020/0 ... re_1783572

Eviter les prochaines crises en changeant de modèle alimentaire
Liberation, 30/03/2020
Historiquement, les grandes tragédies telles que la pandémie actuelle ont souvent apporté des changements importants. Alors des scientifiques cherchent à comprendre, la consommation d’animaux semble bien être en cause.
Le coronavirus à l’origine de l’actuelle pandémie provient indiscutablement de la consommation d’animaux. C’est ce qui a conduit la Chine, le 26 février, à interdire tout transport ou commerce d’animaux sauvages destinés à l’alimentation. D’ailleurs, selon une équipe de chercheurs menée par la biologiste Laura Kurpiers, 75 % des maladies infectieuses émergentes auraient une origine animale. C’est, par exemple, le cas des Sras, du VIH (via des singes tués pour leur viande), de la rougeole, et de plusieurs grippes. La grippe espagnole de 1918-19, qui fit 30 à 100 millions de morts, est liée au virus H1N1 probablement d’origine aviaire. Le sous-type H5N1 qui se répand par les élevages de poulets est lui clairement responsable des grippes de 1957 et 1968 (dites «grippe asiatique» et «grippe de Hong Kong ») ayant causé trois millions de morts. Malheureusement le rythme des nouvelles épidémies ne fait que s’accélérer.
Pour couronner le tout, l’OMS nous avertit que l’antibiorésistance pourrait tuer 10 millions d’humains tous les ans si rien n’est fait d’ici 2050 (aujourd’hui l’antibiorésistance cause déjà 12 500 morts par an en France). L’élevage industriel joue ici un rôle central : le confinement des animaux favorise le développement de bactéries multirésistantes : 38 % des antibiotiques consommés en France et 73 % des produits antimicrobiens dans le monde sont destinés aux animaux d’élevage. Combien de morts notre mode d’alimentation va-t-il encore causer ? Sans parler des animaux eux-mêmes, si nombreux qu’ils sont indénombrables…
Selon certains chercheurs, comme Serge Morand, auteur de la Prochaine peste (Fayard, 2016), la déforestation et la réduction du territoire des espèces sauvages augmentent drastiquement les risques de propagation des maladies en poussant les animaux sauvages à s’approcher des habitations humaines. De même, la perte de biodiversité bouleverse les systèmes de régulation des pathogènes et facilite leur propagation. Comme le montre la plateforme de l’ONU dédiée à la biodiversité, nous aurions tort de ne pas faire le lien avec le problème précédent. L’élevage, utilisant 83 % des terres agricoles pour ne fournir que 18 % des calories que nous consommons, est le principal responsable de la déforestation. D’après le rapport de la Banque mondiale sur la déforestation en Amazonie, «comparé à 1970, 91 % de l’incrément de la surface déforestée a été converti en pâturages pour le bétail». C’est encore sans compter sur les plantations de soja, qui tirent les 2/3 de leur valeur marchande des tourteaux destinés au bétail.
S’en laver les mains ?
La crise sanitaire présente et celles à venir voient les intérêts vitaux des humains et des animaux converger. Lorsque nous prenons le temps de réfléchir à nos choix collectifs (ce que nous faisons rarement), nous avons tendance à justifier nos actions passées en gardant coûte que coûte la même trajectoire. Changer de direction reviendrait à admettre que nous nous sommes trompés. Dans le contexte actuel, où l’importance du lavage de mains occupe le devant de la scène, il peut être instructif de revenir sur une anecdote illustrant très bien ce phénomène.
Avant Pasteur, la contamination microbienne était inconnue et les médecins pouvaient passer de la dissection des cadavres à la salle d’accouchement, sans se laver les mains, entraînant un fort taux de mortalité accepté comme une simple fatalité. Pourtant, en 1847, le médecin autrichien Ignace Semmelweis affirme que se laver les mains pourrait grandement réduire le taux de mortalité. Critiqué et moqué par ses pairs, il fut mis à la porte de son service d’obstétrique. Le rejet de ses recommandations, pourtant évidentes aujourd’hui, s’explique par la difficulté de ses confrères de l’époque à reconnaître leur culpabilité pour tous les patients morts de ne pas avoir pris cette simple précaution.
Or, parce que notre consommation de produits animaux a été depuis des dizaines d’années une cause majeure du réchauffement climatique, de l’effondrement de la biodiversité terrestre et marine, de nouvelles épidémies et surtout du massacre de centaines de milliards d’animaux chaque année, nous avons du mal à nous avouer que cette pratique n’était nullement nécessaire, ni à notre santé ni à notre culture. Devant les innovations alimentaires, laits végétaux et autres steaks végétaux, qui nous permettraient de conserver nos habitudes culinaires et gustatives, nous faisons la fine bouche et imaginons toutes sortes de raisons de poursuivre sur notre lancée sans rien changer.
Cette crise nous offre aussi l’opportunité d’un changement d’attitude envers les animaux des autres espèces. Il y a plus de 20 ans déjà, au moment de l’épidémie de vache folle, Claude Lévi-Strauss appelait à remettre en cause la consommation de viande : «Un jour viendra où l’idée que, pour se nourrir, les hommes du passé élevaient et massacraient des êtres vivants, et exposaient complaisamment leur chair en lambeaux dans des vitrines, inspirera sans doute la même répulsion qu’aux voyageurs du XVIe ou du XVIIe siècle les repas cannibales.»
Nous avons vu comment, en quelques jours, une volonté publique forte est capable de changer du tout au tout notre mode de vie. Malgré les «impératifs» économiques à court terme, malgré nos habitudes et au prix de notre confort. Faire le choix collectif d’une alimentation ne contenant plus de produits d’origine animale serait un changement bien moins contraignant que celui que nous subissons actuellement. La meilleure précaution, pour éviter la répétition de crises sanitaires et économiques comme celle que nous traversons, serait donc d’initier à l’échelle de la société une transition vers une alimentation végétale et de rediriger nos ressources agricoles vers l’alimentation des humains plutôt que du bétail. Serons-nous à la hauteur des enjeux ?

Signataires
Fabien Badariotti, docteur en biochimie, biologie moléculaire et cellulaire.
Aurélien Barrau, astrophysicien.
Sébastien Demange, docteur en médecine.
Catherine Devillers, docteure en médecine.
Isabelle Dudouet-Bercegeay, cofondatrice et coprésidente du Parti animaliste.
Laurence Froidevaux, docteure en médecine.
Charline Giroux, docteure en biologie, spécialiste de virologie.
Laure Gisie, coprésidente du Parti animaliste.
Thomas Lepeltier, essayiste et historien des sciences.
Frédéric Mesguich, docteur en chimie analytique, administrateur de la blogotheque-animaliste.fr
Annelies Moons, docteure en médecine.
Léa Morvan, docteur en médecine vétérinaire spécialisée en virologie.
Corine Pelluchon, philosophe, maître de conférences à l’université Gustave Eiffel.
Lamprini Risos, docteure en médecine.
Jérôme Segal, historien, maître de conférences à l’université Paris-Sorbonne.
Cédric Stolz, philosophe et cofondateur de l’association 269 Life France.
Hélène Thouy, avocate, cofondatrice du Parti animaliste.
Didier Verstringe, docteur en médecine, anesthésiste réanimateur.
Élodie Vieille Blanchard, docteure en sciences sociales et présidente de l’Association végétarienne de France.
 
C'est une très jolie phrase de Levi-Strauss. Je l'avais déjà lue dans des ouvrages.
Je suis hélas persuadé que cette tribune n'aura aucun effet.

Et pourtant les crises sanitaires de succèdent. Il y a encore 10-15 ans, alors que l'Internet était moins développé, que le nombre de vegans était très très faible, que la cause vegan était fortement moquée (ne l'est-elle pas encore ?), qu'L214 n'existait pas... on pouvait encore avoir l'excuse en France de garder les yeux fermés, par méconnaissance, par ignorance ou par un mode de vie encore assumé. Je n'ai jamais connu de végétarien puis végétalien avant de le devenir moi-même. C'est un chemin énorme qu'il m'a fallu parcourir. Mais il y a en a de plus en plus. Ils doivent nous inspirer et faire franchir les caps plus aisément car il est démontré que c'est viable.

Il faudrait commencer à se poser la question de sa responsabilité. L'information se répand plus facilement. Le nombre de personnes qui sensibilisent augmente. Plus le temps passe, moins il y a d'excuses. On sait la cruauté surtout grâce à L214. On est aujourd'hui très concrètement mis au pied du mur sur la responsabilité environnementale et sanitaire de nos pratiques.

C'est encore aux végétaliens, aux vegans de justifier leur alimentation/mode de vie. Il serait peut-être temps d'inverser la tendance et que ce soit aux carnistes de justifier leur choix de consommer encore de la chair ou des sécrétions animales, à l'heure où cela devrait apparaître comme un caprice obscurantiste dont l'aveuglement fait le jeu de puissants intérêts économiques et esclavagistes.
 
C'est assez rare pour le signaler. Le Monde signe un édito (non un article d'actualité) sur le véganisme. Et il est assez lucide sur le militantisme végane et sa réception.

Les choix des végans mettent en lumière la dissonance cognitive du reste de la population
Les militants végans sont souvent la cible de quolibets et d’injures, mais il est pourtant bien difficile de défendre le sort fait à des milliards d’animaux qui éprouvent eux aussi de la douleur et de la crainte, explique dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».

Chronique. Rarement communauté aussi numériquement minuscule aura autant fait parler d’elle. Les végans ne forment qu’une fraction de pour cent de la population française, mais leur activisme parvient à peser sur l’opinion et, d’une certaine manière, à la faire évoluer sur la question animale. Depuis moins d’une décennie, celle-ci s’est inscrite dans la conversation publique, même si une large part du monde politique y demeure aimablement sourd. Jeudi 8 octobre, la proposition de loi « relative à des premières mesures d’interdiction de certaines pratiques génératrices de souffrance chez les animaux et d’amélioration des conditions de vie de ces derniers », présentée par Cédric Villani, Delphine Batho et une vingtaine de députés, n’a eu droit qu’à deux heures d’examen à l’Assemblée nationale. Le texte n’a finalement pu être voté.
Le militantisme végan – qui repose principalement sur la médiatisation d’images insoutenables, dérobées dans les abattoirs ou les élevages intensifs – fait bouger et sensibilise l’opinion mais, de manière paradoxale, les végans eux-mêmes demeurent une catégorie méprisée, voire vilipendée, par la majorité. Le fait de refuser, outre la consommation de toute chair animale, toute forme d’exploitation des bêtes et des produits issus de cette exploitation (laine et cuir, laitages, œufs, etc.), n’est pas interprété comme la pointe avancée et nécessairement radicale d’un combat juste, mais comme une mode grotesque, une extravagance contre laquelle il faudrait lutter. Les végans sont considérés, au mieux comme des doux dingues, au pire comme des fous furieux. Et dans l’espace public comme en société, ils sont au mieux l’objet d’une curiosité légèrement malveillante, au pire la cible de quolibets et d’injures.
Ces gens sont-ils à ce point fous ? Un ouvrage collectif paru ces jours-ci sous la direction de Renan Larue (Université de Californie à Santa Barbara), La Pensée végane, 50 regards sur la condition animale (PUF, 656 p., 29,50 euros) entreprend d’explorer la question végane sous une grande diversité de perspectives et de disciplines avec, en filigrane, une tentative de répondre aux questions critiques qui se posent et ont historiquement été posées – depuis le VIe siècle avant notre ère au moins ! – à ceux qui prônent le végétarisme ou la fin de l’exploitation des animaux.

Des taux de mortalité inférieurs
« On a toujours mangé de la viande », dira-t-on. Certes. L’exploitation et la consommation des animaux sont en effet des institutions très anciennes – de même que la guerre, l’esclavage ou le patriarcat –, mais est-ce une raison justifiant à elle seule leur perpétuation ? Bien sûr, « il est naturel de manger de la viande » : les lions mangent bien les antilopes. Certes, mais quelle étrange idée de légitimer notre comportement en se comparant à des animaux ! « On risque des carences en se privant de produits animaux », ajoutent certains. En effet, mais pourquoi l’écrasante majorité des études épidémiologiques indiquent des taux de mortalité inférieurs pour les végétariens et les végans, par rapport aux mangeurs de viande ?

Ce que montrent collectivement les cinquante entrées de ce volumineux abécédaire c’est que, à la vérité, il est bien difficile d’argumenter contre un végan. Le sort fait à des milliards d’animaux qui, comme Homo sapiens, éprouvent de la douleur, de la crainte, et cherchent avec autant d’âpreté que nous à échapper à la souffrance et à la mort, est difficilement défendable. Pourquoi donner à un chat des droits que l’on refuse à un cochon ? Et surtout, quelle raison pourrait-il bien y avoir à attribuer des droits en fonction de la capacité à raisonner plutôt qu’à celle de ressentir, demande Renan Larue. Qui pour répondre ?

Erosion de la biodiversité
La colère que déclenchent les végans est sans doute le fait de la dissonance cognitive que leurs choix mettent impitoyablement en lumière chez le reste de la population. Nous autres, « carnistes », n’avons sans doute pas le courage moral de croire ce que nous savons. L’écrasante majorité des lecteurs de cette chronique – ainsi que son auteur – consomment ou ont consommé de la viande à peu près chaque jour sans trop y penser, parce que c’est savoureux et qu’on a toujours fait ainsi. Mais les mêmes ne peuvent soutenir plus de quelques secondes des images qui sortent de nos abattoirs et qui mettent crûment en évidence ce que l’industrialisation de la mort peut produire. Sur les animaux mais aussi sur les hommes affectés à la tâche de les tuer à la chaîne.
Nous pleurons la destruction de l’Amazonie, tout en remplissant nos assiettes de la chair d’animaux nourris avec le soja qui remplace là-bas la forêt pluviale. Nous nous alarmons de l’érosion de la biodiversité et du réchauffement, mais nous perpétuons une pratique qui remplace les espaces naturels et les puits de carbone par des millions d’hectares de grandes cultures dévolues à nourrir des animaux qui seront abattus sans avoir jamais vu le jour. Et sans qu’il n’y ait d’autres motifs à cela que le plaisir et l’habitude.

Se mettre à la place d’un végan, c’est probablement se sentir très seul dans un monde de fous. Olga Tokarczuk, Prix Nobel de littérature en 2018, le donne à comprendre dans l’un de ses derniers romans (Sur les ossements des morts, trad. Margot Carlier, Libretto, 2014). « Confectionner des chaussures, des canapés, des sacs avec un ventre, s’envelopper d’un pelage pour se réchauffer, manger un corps, le découper en morceaux puis le faire frire dans l’huile…, explose la narratrice au cœur du récit. Est-ce possible que ces monstruosités aient vraiment lieu ? Cette tuerie gigantesque organisée, cruelle et impassible, mécanique, sans aucun remords, sans la moindre réflexion (…) Quel est ce monde où la tuerie et la souffrance sont érigées en norme ? Avons-nous perdu la tête ? »

Stéphane Foucart

Message automatiquement fusionné :

Bravo à cette cheffe, mais à ce rythme, pour atteindre la parité entre restaus véganes et omnis dans le Guide Michelin, il faudrait attendre 300 ans (sérieusement). Heureusement, il y a des guides véganes...

 
Dernière édition:
https://veganmagazine.fr/actualites/31-07-2021-lidl-lance-france-gamme-vegan-4-aout/
Lidl dévoile sa gamme végétale en France et d'autres pays.

Quelques exemples parmi d'autres :
Tofu nature 400g bio, 2euros.
Nuggets vegan 300g, 2.69euros.
Mondarella 100g, 1.29euros.
Dessert vegan au lait de coco (2x125g) : 1.09euros
Gateau marbré 400g : 1.69euros
Glace vegan, 3*90ml : 1€49

Cependant :
La gamme Vemondo en France, contrairement aux autres pays européens, semble faire son apparition en édition limitée et ponctuellement. Lidl est donc à la traîne sur le marché français. Reste à savoir si les articles de cette offre spéciale reviendront plus fréquemment.
 
Dernière édition:
Chercher la petite croix en haut de l'écran pour accéder à l'article ;)

Je confirme : vous êtes à la traîne, ça fait un moment qu'il y a des produits vegan au Lidl en Belgique :cool:
(... par contre, leurs spaghettis de lentilles corail, y en a rarement :caillou: ... J'ai l'impression que chez Lidl, c'est à peu près tout le magasin qu'est en édition limitée)

Quelqu'un a profité de cette promo ? Qu'avez - vous goûté ?
 
C'est si rare que ça de trouver du tofu frais en supermarché en France ? (Enfin, je veux dire, pas tout frais caillé du jour, mais en barquette au rayon produits végés, quoi). Chez moi, on avait trouvé que la texture du tofu de Lidl est moins sympa que celle des autres supermarchés (Delhaize, Colruyt). J'en ai plus repris depuis. Par contre, cette fois-ci, j'ai pris leur tofu basilic pour goûter. On verra.
Et Okara semble reprocher aux nuggets d'être trop fermes. C'est leur seul défaut ? Comment est le goût ? Parce que, perso, je préfère un produit plutôt ferme à un produit trop mou.
Au fait, si vous avez pris de la mozza vegane, j'ai lu dans les commentaires qu'elle fait l'objet d'un rappel en magasin.
 
Je crois qu'en supermarché, en dehors du tofu Bjorg paraît-il très mauvais, il n'y a rien d'autre niveau tofu. C'est vraiment que c'est étonnant parce que maintenant on trouve de la viande végétale, des yaourts végétaux, des desserts et glaces véganes, et même j'ai vu l'autre des sachets tout prêts type ravilis au tofu, mais le tofu n'a pas été investi. Parfois, on en trouve d'une autre marque au rayon produits asiatiques mais j'ai l'impression que ça reste rare.
J'ai dévalisé Lidl :)
 
La marque Céréales en fait un de tofu nature au rayon frais, pas trop mal, similaire à du bas de gamme de magasin bio, mais à part ces 2 là effectivement en supermarché c'est le désert :/
(Et moi je suis tristesse absolue parce que le lidl est trop loin T_T )
 
Ah, bah, je compatis.
Du tofu nature, j'en achète souvent au supermarché (marque bio de distributeur) parce que c'est nettement moins cher et + sain que tous les similis (c'est le même rayon).
Petit retour sur le tofu basilic de Lidl : on ne sent pas beaucoup le goût du basilic !!! Dans un plat en sauce, style pâtes à la crème et légumes, ça fait le job (surtout quand t'as faim), même si, niveau texture, je trouve toujours que c'est améliorable (et toujours pas amélioré), un rien trop friable. La personne qui cuisinait a goûté un morceau non cuisiné et m'a dit qu'elle ne le trouvait pas génial.

Et je ne sais pas vous, mais moi, contrairement à ce que dit Okara, les produits de base style légumineuses sèches (style un petit choix de lentilles), ce sont les grandes absentes des magasins discounts. Y en a vraiment pas "tout le temps" Et j'ai l'impression qu'il s'agit d'un choix délibéré de ce type d'enseigne pour maintenir le consommateur pauvre dans une alimentation très transformée et pas très bonne pour sa santé (... il ne s'agirait pas que les pauvres commencent à cuisiner des produits de base peu coûteux non transformés et se détournent des trucs pleins d'additifs !)
 
Dernière édition:
Un peu hors sujet, mais juste pour partager ma surprise : Je viens de découvrir les kitkat véganes en supermarché ☺ (j'habite en Irlande, mais c'est peut être aussi le cas en France?)
Dans les lidl et aldi ici on a plutôt un bon choix constant de légumineuses. La lentille corail est beaucoup plus populaire qu'en france, je pense, ainsi que le "haricot de Lima"? (butter bean) Mais le marché est très sensible aux effets de mode, malheureusement, et pas très orienté "qualité" (chérissez les boulangeries locales!) : on est surchargé de 'junkfood' pas très saine, effectivement, et les alternatives sont beaucoup plus chères, "élitistes" qu'en france, je trouve (mais c'est peut être une impression)

...À l'autre extrème, pour rebondir sur la mention des "additifs", il y a un mouvement 'zerowaste/vegan/raw whole food' ici qui prend de l'ampleur et que je trouve inquiétant. (j'aimerais en parler plus en détail dans un fil dédié, à l'occasion)
 
Dernière édition:
C'est nouveau ces kit kat vegan? 6 ans d'Irlande et je les ai loupés (suis pas en manque de kit kat mais c'est pour le principe :D )!

Dans mon patelin allemand, le lidl est pas terrible niveau produits végé, par contre Aldi est top (bon c'est super processed évidemment), ils font même plein de pub pour leur gamme vegan. Il y a aussi 2 choix de tofu, nature et fumé mais c'est pas les meilleurs, donc j'évite mais ça dépanne bien, au cas où. L'approvisionnement est pas consistent par contre donc ça c'est vraiment casse-pied de pas savoir ce qu'on va trouver avant d'y rentrer.
En supermarché non discount on trouve du tofu Taifun (enfin Tukkan ici) partout par contre, voire de la marque distributeur.

Pour les légumineuses, sèches par contre, je suis d'accord avec Tigresse, ici on trouve juste des lentilles corail, rien pour le reste à Lidl ou Aldi (et pas grand chose ailleurs non plus).
 
Aaahh, Jézebel, tu détruits le mythe que l'Allemagne est le paradis gastronomique des végés :eek:

(A propos de Taifun, je regrette qu'ils ne ressortent plus le tofu graffiti cet été. Il allait super bien dans les salades)
 
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