barbux":3r0g3o5j a dit:
C'est un coup à déprimer à chaque fois qu'on vient sur le forum ça ! J'ai voté sans oignon opinion.
Idée à priori assez partagée
ça doit venir de mon tempérament, mais dans ce débat, je reste assez hermétique à mes états d'âmes, l'important restant pour moi l'information.
Ces chiffres n'ont rien d'exacts et reste des approximations, mais ils peuvent être un déclic. Les gens qui passent par ici le font soit pour s'informer, soit pour aller plus loin dans leur démarche.
Ce genre d'information est pour moi primordiale, elle est la représentation même de ce qu'on veut cacher, sans image choc ni femme au poil pour vendre une pseudo idée. Les faits à l'état brutal.
Je suis assez surpris en fait, je pensais que le débat se situerais plus sur "un ou plusieurs", ou trop axé "défense animale"... Là, les réponses me laisse... songeur. Déprimant...
Un fait peut être déprimant, il n'en reste pas moins un fait. Et il est là, chaque jour qui passe, et personnellement, si je suis végétarien, c'est à cause de cela. Mes parents sont chasseurs, ma grand mère tue poules et lapins pour se nourrir, et tout cela ne m'aurait jamais poussé à devenir végétarien, mon grand père était charcutier et passait dans les ferme tuer le cochon une fois l'an.
Chaque mort en soi est horrible, dégueulasse, poisseuse, mais quand tu as été élevé dedans... Personne n'a jusqu'à présent été élevé dans un abattoir. La mort de masse n'est pas une culture mais une abomination, une pure saloperie issue de l'intelligence, de la surfaim humaine.
Je ne sais pas complètement ce que penser de la déconstruction des cultures par le végétarisme, le manichéisme étant pour moi un sujet sensible. Mais je sais (je sens au plus profond de mes tripes, et la je vais peut être énerver certains adeptes de la démonstration scientifique) que le massacre de masse des animaux dans les abattoirs est un mal absolu qui mène l'humanité à sa perte.
Bien entendu, on pourrait aussi mettre un compteur des enfants qui meurent tous les jours, minutes, seconde, de sous nutrition, des femmes sous les coups de leur mari, etc.
Cela me rappelle une critique du livre "eternel treblinka", de charles patterson, dans une émission de france culture (intégralement retranscrite sur le site de L214 pour ceux que cela intéresse). Est-ce l'industrialisation de la mort qui est remis en cause, ou l'acte de tuer un autre animal lui même, et donc le végétarisme imposé ?...
C'est effectivement le problème que pose ce livre, utiliser l'horreur des abattoirs pour justifier le végétarisme. Ce n'est évidemment pas suffisant, mais c'est un fait, on tue 60 milliards d'animaux par an pour nourrir les humains, et en 2050, on prévoit d'en abattre 120 milliards par an. Certains se battent pour montrer qu'il n'est nul besoin de viande pour vivre... D'autres pour faire évoluer le statut des animaux non humains, et bon grès, mal grès, cela avance... Un jour, ces informations se croiserons, l'homme devra trouver une solution pour sortir de sa schizophrénie, peut être lui apparaitra t'elle comme une évidence...
Voilà pourquoi cette information ne me parait ni agressive, ni provocatrice, mais juste fondamentale...
Un plus petit dénominateur commun tellement énorme qu'il ne peut être remis en cause. Dès gamin, le concept de PPDC m'est toujours apparu comme très fédérateur. On peut difficilement remettre en cause le caractère déprimant de cette donnée. Et alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Il faut des moteurs pour agir.