Animaux dits "de compagnie" et perte de libertés

J'ai un animal de compagnie, une petite chienne toute noir, adorable. Je l'ai prise dans un refuge quand ce n'était encore qu'un chiot. Elle vivait à l'extérieur, dans une cage de 1m carré, seule, avec aucun moyen pour s'abriter. C'était le seule endroit où elle pouvait être bien nourrit et bien traité. La directrice du refuge l'avait trouvé dans un caniveau, allongée dans l'eau alors qu'il faisait 10 degrés, en train de mourir. Les bénévoles la soignait, mais pas asser pour qu'elle arrive à vivre encore à l'extérieur. Si je ne l'aurais pas prise, personne d'autre ne l'aurait fais. Car personne ne veut d'un chien malade à la limite de mourir. Les gens veulent des petits chiens tout mignon et tout doux. Ma chienne elle, ressemble à une grosse boule de poile noir avec des pattes, mais je l'aime plus que tout.

Chaque animal mérite de vivre.
 
J'ai quatre chats, tous trouvé dans de mauvais état sur le bord de la route. Je ne pense pas les avoir privés de liberté en faisant ça, non.
 
Jcette":1qqzh262 a dit:
Je n'ai pas d'animal dit "de compagnie" car pour moi c'est de l'exploitation animale soft (et c'est une composante du spécisme aussi) et je n'aime de toute façon pas particulièrement les animaux.
Et même si j'étais fan des animaux je n'en aurais pas car pour moi la chose la plus importante de la vie est la Liberté.

Or avoir un ou des animaux dits "de compagnie" entraîne forcément une perte de liberté des deux côtés (les chats pouvant aller dans la nature librement un peu moins que les autres animaux cependant), par exemple pour les chiens :
- perte de liberté pour les humains qui en ont : on ne peux pas aller partout avec, on doit être là pour le nourrir voir revenir chez soit rien que pour ça, on ne peux pas partir en vacances sans devoir le faire garder (mais dans ce cas c'est les humains à qui on le confie qui perdent de leur libertés donc ça ne résout rien).
- perte de liberté pour le chien lui même : il est complètement dépendant de l'homme : il n'est plus libre de vivre avec un ou ses parents ou/et ses frères et sœurs, enfermé dans un espace clos une grande partie de sa vie, les horaires et la composition de ses repas sont imposés (souvent il mange quasiment pareil à tous les repas), il est parfois tenu en laisse etc.

Les végéta*iens/vegan ont gagné une grande liberté en se libérant du meurtre, de la souffrance et de l'emprisonnement des animaux, il serait donc aussi logique qu'ils se libèrent de tous les animaux sans exception, à la fois pour leur liberté et la liberté des animaux.

Pourtant certains végés ont des animaux dits "de compagnie".
J'aimerais donc savoir pourquoi ils n'accordent pas cette liberté à leurs animaux et à eux-même.

Les animaux changent et évoluent en notre compagnie si nous les aimons, ils cessent d'être des animaux sauvages et prédateurs systématiques, ils deviennent plus aimants, profonds et intelligents... La bêtise humaine par contre, devient de plus en plus éternelle au fur et à mesure que le temps passe ! On dirait que les animaux évoluent et que les hommes régressent...
 
sympa d'avoir tout ramené ensemble, mais je trouve que c'est le bazar.
trois sujets différents, qui maintenant ne font plus qu'un, ça perd le sens de chacun d'eux..
 
Rapidement... (je vais surement répéter des lieux communs déjà explicités dans ce fil, j'me souviens plus trop de tout ce qui y a été posté xD)

Une notion (déjà débattue ailleurs il y a quelques temps) qui peut être considérée extrême mais que je comprends totalement (malgré mes 2 chats, qui me posent du coup des cas de conscience récurrents, cf un topic que j'avais ouvert), chez certains véganes, c'est celle du refus d'avoir le moindre animal de compagnie (appelez-les comme vous voulez), car il peut y avoir une certaine "exploitation" de l'animal dans son "utilité d'accompagnement de vie", cette nécessité d'avoir un compagnon, finalement "pour son propre confort/bien être".

Quand bien même l'animal semble y trouver exactement la pareille, quand bien même il y trouverait son compte et reviendrait toujours tout en étant libre de partir (je pense aux chats surtout)

En revanche, je crois qu'un végane qui décide de faire stériliser soin animal ne le "prive" de rien (c'est un mythe très répandu qu'une femelle "DOIVE" faire des petits au moins une fois), et par corollaire qu'un végane qui justement je veut pas faire stériliser un animal qui aurait la liberté d'aller copuler ailleurs est dans l'erreur à mon sens.

Cela a été dit plus haut : il y a bien assez d'animaux abandonnés de partout ou en semi liberté, nés dans la nature et autres, pour ne pas engendrer encore d'autres portées. ça rejoint le souhait de beaucoup de "décroissants" de ne pas faire d'enfants mais d'en adopter. (par exemple, c'est mon cas en tout cas, le jour où j'en voudrais un)

Quoi qu'il en soit, pour ceux qui "ne peuvent" se passer des animaux, par pitié, n'en achetez jamais (animalerie, etc), surtout dans un élevage. (à moins que ce soit pour sauver un animal, le débat est autre là)
L'achat c'est le meilleur moyen de perpétuer une exploitation qui entre parfaitement dans le cadre de la définition d'un génocide. (contrôle des naissances, eugénisme, marchandisation des individus, séparation parents/enfants, profit, etc...)
 
A la maison j'ai 2 chats ( que j'ai sorti d'un refuge )
C'est seulement depuis peu que je me fais cette réflexion que si on va au bout de la réflexion, ils devraient être libres certes ...
De plus, ils ne peuvent même pas sortir ... et çà j'avoue que çà me rend triste parfois quand j'y pense.
Chez mes parents les animaux étaient en liberté ... résultat : 2 chats empoisonnés par le voisinnage, 3 chats écrasés( la dernière en date il y a 2 semaines :( ), des lapins retrouvés dépecés et accrochés dans le jardin à un retour de vacances ( j'étais pas encore née mais on m'a raconté :confus: ), des pigeons enlevés, des poules victimes de la route ... Bref une succession d'évènements cruels pour des animaux qui vivaient chez nous, libres d'aller et venir. Tous ces animaux étaient censés avoir trouvé un sanctuaire et avoir échappé à la cruauté des hommes.
Mes chats, je les laisse pas sortir :confus: il y a une route très fréquentée devant chez moi, et puis ils pourraient rencontrer des gens mal intentionnés :/ ou être enlevés ou autre ... Celui qui exprime le besoin de se ballader je le fais sortir parfois sous surveillance ou en laisse. Je conçois pas les mettre face au danger en fait, ils en ont déjà assez vu par le passé ... Alors est ce que je fais mal ? je ne sais pas
 
Je suis dans la même situation que toi, mes chats ne sortent jamais, et ça me fait régulièrement souffrir en soi.

Certes ils risquent tout ce que tu viens de lister et bien plus (les chasseurs chez moi adorent les plomber, bcp d'empoisonneurs, d'écraseurs routiers volontaires, etc), mais je ferais le parallèle avec ceux qui mettent en balance le fait de vivre enfermé, ou mourir libre.
Nous ne décidons pas "qu'ils meurent" en les laissant vivre leur vie, nous les obligeons à "vivre coute que coute" en les tenant enfermé plutôt. (de mon point de vue)
Et nous les tenons prisonniers de nos angoisses à nous, qu'il leur arrive quelque-chose, mais aussi d'être, nous, séparés d'eux définitivement.

Je ne peux pas ne pas voir mes chats comme des prisonniers qui se font juste chier. (malgré les interactions, jeux, câlins que j'ai avec eux)

Mais je suis faible et seul (bien que solitaire)... J'ai honte de moi.
 
Arg, je suis tombé sur ce topic, aïe, ça fait mal.

Bon, je vais pas y aller par quatre chemins tellement ça me tient aux tripes cette histoire. Alors, disons-le carrément, quel est le crétin qui a dit que la nature était bien faite ? Franchement, y a qu'à ouvrir les yeux, la nature est pourrie, tout se bouffe, se dévore, se déchire, la nature est d'une cruauté qui lui est consubstantielle, la nature n'est pas bien faite, elle est faite tout court, elle est parfaite même si vous voulez, parfaite dans son système vicié et vicieux initié dès le départ.
Alors, parler de liberté, c'est joli, c'est idéaliste, c'est bien mignon, mais franchement, ouvrez les yeux, la condition animale à l'état naturel, c'est pas une sinécure, c'est la croix et la bannière. Alors de plus pour des animaux domestiques que l'homme a sélectionné, c'est l'enfer.
Quoi de plus extraordinaire que de recueillir un animal en difficulté pour l'aider ? Sinon, au nom de la liberté (mais quelle liberté putain ?), on peut laisser crever son prochain (et je considère l'animal comme mon prochain). C'est de mon devoir de l'aider et cela a été le cas avec tous les animaux que j'ai recueillis (en tout, une vingtaine ; en ce moment, 12) et ça m'empêche pas de vivre ma vie.
Et franchement, l'amour et la compassion à l'égard des animaux, c'est ma motivation pour être devenu responsable de mes actes de consommation alimentaire etc.
Et puis, je suis zoolâtre nah !

Voilà, c'était mon coup de gueule !
 
Il y a une différence faisant passer le grand canyon pour une zébrure sur un vase entre recueillir un animal en difficulté et qu'on sauve, et laisser libre de vaquer (ou tenir enfermé dans son appartement) un animal qui nous a adopté...

Une chose importante à retenir : Quand un animal est dans son habitat naturel (quelle que soit notre vision de cette "naturel"), il a son libre arbitre à lui (car le questionnement de perte de liberté de ce topic marche dans les 2 sens, même sans contrainte), et il a notamment la liberté de rapports avec ses congénères (et autres espèces), et notamment celui de fonder une famille si le cœur lui en dit.

Je parle d'habitat naturel car on voit de plus en plus des animaux, certes domesticables (rongeurs, chinchillas, marmottes, furets) ou pas (serpents, mygales, tritons, caméléons, iguanes, poissons) qui n'ont à mon avis encore plus rien à foutre dans une maison ou une cage...

Concernant les chiens effectivement la question se pose de cet "habitat naturel" puisqu'ils ont été rendus dépendant à l'homme. De fait toute adoption ou naissance devient à peu près aussi responsable que celle d'un humain. Autant en terme de démographie qu'en terme de rapports avec les autres chiens et humains.

Pour les chats, on est encore loin d'en être au niveau du chien (on est à 1/10ème de l'histoire de la domestication canine en comparaison chronologique -génétique un peu moins car ça reste récent la folie raciale actuelle-), mais ils sont suffisamment domestiqués pour savoir tirer au mieux parti de la proximité des humains pour devenir une espèce capable de pulluler rapidement dans un habitat réduit, et causer souffrances aux proies potentielles autant qu'aux chats eux-mêmes.
C'est pour eux à mon avis que la question de la stérilisation se pose de façon la plus sensible.

Ceci dit je ne trouve pas la nature bien faite non plus, c'est pourquoi quand je faisais sortir mes chats je les surveillais autant pour qu'il n'aillent pas se mettre en danger que pour sauver rongeurs et passereaux qui pouvaient être leurs casse-croûtes inutiles. (surtout que mon ex-jardin avait la chance de m'avoir comme gestionnaire : il vivait sa vie sans ma pression)
 
Ceci dit je ne trouve pas la nature bien faite non plus, c'est pourquoi quand je faisais sortir mes chats je les surveillais autant pour qu'il n'aillent pas se mettre en danger que pour sauver rongeurs et passereaux qui pouvaient être leurs casse-croûtes inutiles. (surtout que mon ex-jardin avait la chance de m'avoir comme gestionnaire : il vivait sa vie sans ma pression)

Exact, je sauve autant de souris, ras, musaraignes... enfin tout plein de bestioles que je peux même s'il y en a qui y passent évidemment, je suis pas toujours derrière. A chaque fois que j'en recueille une et qu'elle meurt, c'est un crève coeur. Je n'ai rien contre mes chats qui font ainsi parce-qu'ils sont comme ça mais ça me fait mal pour la petite bestiole. Idem pour les insectes qu'ils attrapent de temps en temps...

J'ai recueilli un bébé corneille l'année dernière tombé du nid en pleine banlieue pavillonnaire avec plein de chats, elle était a bout de force. Sans mon intervention, elle serait sans aucun doute morte. Je l'ai recueilli et le but, c'est de lui rendre sa liberté dès qu'elle aura bien grandi et que les conditions seront favorables, c'est-à-dire ce printemps. Habituellement, les corvidés restent attachés à leurs copains humains et prennent une semi-liberté (elles vont et viennent) puis après peuvent partir définitivement. Je suis très content de l'avoir recueillie, cette pauvre et adorable petite corneille.
 
Je suis de l'avis de Picatau, sur la "liberté" de nos animaux domestique.
L'homme à tellement sélectionné les races, que pour certaines il serait impossible de vivre sans l'homme.
exemple simple: les chiens qui se sauvent, si il ne sont pas retrouvé finissent souvent mort.
Ou encore les oiseaux, qui ne plus rien a voir avec ceux de l’espèce original: les perruches Anglaises par exemple.
Ou encore les diamants mandarins que je possède depuis 9ans et que je sélectionne pour les concours depuis 2ans. (j'en ai 80 environs) Quand l'on regarde les sauvages à ceux du commerce, ce sont 2 espèces différentes et certains sont même incapable de volés (eumo).
Et justement des espèces comme celle-ci remise en liberté pourrait être une catastrophes écologique.

Sinon un truc qui pour moi, malheureusement sont obligés de vivre en captivité, ce sont les espèces en voie de disparition et qui ne vivent que dans les zoos. Tant que la planète entière ne sera pas "vegan" il sera impossible des les faire vivres dans leur milieux naturels.
 
V3nom":vspsbp8c a dit:
Une notion (déjà débattue ailleurs il y a quelques temps) qui peut être considérée extrême mais que je comprends totalement (malgré mes 2 chats, qui me posent du coup des cas de conscience récurrents, cf un topic que j'avais ouvert), chez certains véganes, c'est celle du refus d'avoir le moindre animal de compagnie (appelez-les comme vous voulez), car il peut y avoir une certaine "exploitation" de l'animal dans son "utilité d'accompagnement de vie", cette nécessité d'avoir un compagnon, finalement "pour son propre confort/bien être".

Ces vegans pensent donc qu'il faudrait euthanasier tous les animaux des refuges ?

romuald'62":vspsbp8c a dit:
Ou encore les diamants mandarins que je possède depuis 9ans et que je sélectionne pour les concours depuis 2ans. (j'en ai 80 environs) Quand l'on regarde les sauvages à ceux du commerce, ce sont 2 espèces différentes et certains sont même incapable de volés (eumo).

Pourquoi tu fais ça romuald ? Pour le plaisir de regarder les oiseaux ? Tu trouves pas horrible que justement ces oiseaux ne peuvent plus voler à cause des sélections exercés par l'homme ?
Tu crois qu'ils sont heureux tes oiseaux ? (Je pose ces questions sans agressivité, par curiosité parce que ça m'étonne qu'un VG fasse cela).

romuald'62":vspsbp8c a dit:
Sinon un truc qui pour moi, malheureusement sont obligés de vivre en captivité, ce sont les espèces en voie de disparition et qui ne vivent que dans les zoos. Tant que la planète entière ne sera pas "vegan" il sera impossible des les faire vivres dans leur milieux naturels.

Moi je m'en fous que des espèces s'éteignent. C'est un problème esthétique ça et non éthique. Si c'est pour les garder dans des zoos où les animaux n'ont pas de place et ne sont pas dans leur environnement naturel, je suis contre.
 
En même temps, quand une espèce s'éteint, ce sont bien des individus qui meurent. Et puis, une espèce contribue à un certain équilibre relatif dans la nature. Une espèce qui disparait, ce sont des individus de plein d'espèces qui vont aussi mourir.
 
Picatau":248jbiz6 a dit:
En même temps, quand une espèce s'éteint, ce sont bien des individus qui meurent. Et puis, une espèce contribue à un certain équilibre relatif dans la nature. Une espèce qui disparait, ce sont des individus de plein d'espèces qui vont aussi mourir.

Tu parles dans le cas où l'espèce maintenue en zoo sert de puits pour repeupler certains endroits ?

Parce que dans le cas où quelques individus sont maintenus en zoo, seulement pour que l'espèce ne s'éteigne pas et non pour tenter un repeuplement, les individus du milieu naturel sont déjà morts ou y mourront bientôt (CF : les ours polaires).

Je trouve vraiment débile et hypocrite d'essayer de maintenir une espèce dans un zoo alors qu'on l'a indirectement tuée par nos actions humaines.

De toute manière la disparition d"une espèce est due à des déséquilibres de l'écosystème, ça ne sera pas la disparition de l'espèce qui déséquilibrera son écosystème.
 
Je ne parlais en effet pas des espèces maintenues au zoo mais des espèces risquant de disparaître comme les orang-outangs par exemple qui ne sont plus que quelques individus dans les forêts de Bornéo ou les pandas.
Quant à essayer de maintenir un reliquat d'espèce par l'intermédiaire d'un zoo... mouais... je suis partagé, je trouve tout de même la biodiversité nécessaire... tu dis que ce sont les actions humaines qui l'ont fait disparaître mais ce n'est pas nécessairement le fait de tous les humains, alors que quelques-uns s'attachent à préserver des espèces ne me choquent pas. Il faut voir comment est la vie au zoo et si c'est en vue d'une réintroduction à large échelle. Après tout est-ce un mal de réparer les erreurs de nos congénères ?
Dans les Pyrénées, une question analogue serait celle des ours par exemple. L'ours ayant disparu des Pyrénées, sa réintroduction est-elle souhaitable ? Personnellement, cela me fait chier que les ours risquent d'être abattus par des éleveurs-chasseurs, c'est pourquoi je suis partagé quant à leur réintroduction.
Quelle est votre position sur les réintroductions ?
L'idéal serait pour moi que l'homme est la sagesse de ménager des zones vraiment naturelles sans anthropisation aucune mais ça, dans nos pays, cela impliquerait de dégager le terrain et c'est pas près d'arriver. Il reste des zones sauvages en Espagne, en Italie, en Pologne, en Russie évidemment... mais pour combien de temps encore ?
 
Picatau":32yrm94z a dit:
En même temps, quand une espèce s'éteint, ce sont bien des individus qui meurent. Et puis, une espèce contribue à un certain équilibre relatif dans la nature. Une espèce qui disparait, ce sont des individus de plein d'espèces qui vont aussi mourir.

Il faut faire attention avec celle notion d'espèce "nécessaire", car non seulement les individus n'ont aucune espèce de conscience d'ensemble de leur congénères, donc l’extinction leur est juste ignorée, mais beaucoup d'espèces sont loin d'être indispensables dans leur écosystème, et même très peu font parties des espèces "clef de voute" (terme écologique) qui font qu'un écosystème reste stable.

Et il en va de même pour la biodiversité. Personnellement, je pense qu'il serait plus important de regarder le pool génétique des espèces avant leur nombre. Je crois qu'il est plus intéressant et pérenne d'avoir peut-être peu d'espèces, mais en bonne "santé génétique" plutôt qu'un grand nombre en effectifs réduits et donc en détresse génétique... (bon l'homme, très balaise, fait les deux lui, pool génétique de merde, et chute du nombre d'sp)

C'est vraiment plus compliqué que ça en a l'air.

Concernant la réintroduction, où que ce soit, je pense qu'avant de réintroduire, il faut éliminer les parasites qui ont fait disparaitre les précédents.

Éliminons tous les chasseurs AVANT de commencer à parler de gestion de faune sauvage. Ce sont tous des trous du cul dirigés par des menteurs et des porte monnaie.
 
V3nom":26kpblgv a dit:
Et il en va de même pour la biodiversité. Personnellement, je pense qu'il serait plus important de regarder le pool génétique des espèces avant leur nombre. Je crois qu'il est plus intéressant et pérenne d'avoir peut-être peu d'espèces, mais en bonne "santé génétique" plutôt qu'un grand nombre en effectifs réduits et donc en détresse génétique... (bon l'homme, très balaise, fait les deux lui, pool génétique de merde, et chute du nombre d'sp)

Tu entends quoi plus précisément par "santé genétique" ?
De bons gènes qui permettent à une population de bien se maintenir même si elle contient peu d'individus ?

V3nom":26kpblgv a dit:
Concernant la réintroduction, où que ce soit, je pense qu'avant de réintroduire, il faut éliminer les parasites qui ont fait disparaitre les précédents.

Éliminons tous les chasseurs AVANT de commencer à parler de gestion de faune sauvage. Ce sont tous des trous du cul dirigés par des menteurs et des porte monnaie.

Voilà, à quoi bon s'efforcer de sauver des espèces et de les ré-introduire si les "racines du mal" ne sont pas arrachées ?

Les ours qui ont été introduits dans les Pyrénées l'ont été parce que leur génome ressemblait le plus à ceux qui y étaient présents avant. Ces ours introduits étaient issus de Slovénie, mais leur mode de vie n'était pas adapté à la vie en haute montagne et c'est pour ça qu'ils vont vers les villages.
Je trouve prétentieux de croire que l'homme peut ré-équilibrer des écosystèmes qui ont été détruits par son action. L'homme continue de se prendre pour Dieu alors qu'il détruit tout.
 
Bon courage pour arracher les "racines du mal", je crains que la tâche soit insurmontable mais il faut essayer. On peut dire que l'homme est prométhéen depuis belle lurette (cf. mythe de Prométhée). Y a qu'à lire le Frankenstein ou le Prométhée moderne de Shelley.
L'histoire des ours de Slovénie inadaptés à la vie en haute montagne, par contre, je crois que c'est pas vrai, c'est quelque chose qui a été véhiculé par les chasseurs pour soutenir leur cause. A vérifier.
 
Retour
Haut