Besoin d'aide 120 kg à 21 ans dû à la malbouffe, fastfood, j'ai envie de changer mais je n'y arrive pas.

Gegelevege

Broute de l'herbe
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Bonjour, je me présente, je m'appelle Gégé le végé, j'ai 21 ans, je suis végétarien depuis l'âge de mes 14 ans, cependant il y a un problème :

je pèse 120 kg pour 1m87, et j'ai besoin de votre aide. En effet, mon poids est problématique, je mange mal, fastfood, etc... Car parfois mon père n'achète pas ce qui est nécessaire, on mange toujours la même chose pour raison financière(en réalité, c'est plus pour qu'il fasse des économies), (même si je donne 400€ par mois pour vivre chez lui et qu'il ne paie que 120€ de loyer), je mange des pâtes.

Du coup, en ayant marre et manquant de nourriture et ayant un gros appétit de part mon traitement, régulièrement je mange je commande sur ubereat, des trucs dans des magasins, des plats tout faits, fastfoods tels que BurgerKing, et autres cochonneries, je sais que ce n'est pas bien, en plus je suis contre ce genre de chose du moins je l'étais à l'époque.

J'ai perdu ma maman à mes 16 ans, elle avait 47 ans (cancer du sein métastasé) dû à son mode de vie certainement (tabac + obésité et malbouffe, même si vers la fin, elle mangeait mieux et avait pas mal maigri), mais même c'était ma mère elle me manque terriblement, ça a était comme un déchirement, surtout depuis qu'elle est plus là, un oncle mort pour les fêtes le 1er janvier avec des gens de sa famille, il était en bonne santé apparente, mais obèse + tabac + drogue + alcool ça pardonne pas, il avait une maladie comme moi Schizophrénie et Bipolarité.

Je ne sais pas si je poste au bon endroit, mais je dois trouver un moyen de faire des courses et de me passer de ce genre de cochonneries. D'autant plus que j'ai dépensé plus de 4000€ que ma mère m'avait mis de côté pour mon avenir dans ça, et je touche chaque mois l'AAH pour Schizophrénie et bipolarité, je suis reconnue inapte au travail, mais ma situation va mieux, même si là, c'est pas terrible.

J'ai peur parfois de mourir, mais je me dis que c'est mérité de toute façon. ( au vu du mode de vie, je pense aussi à quel point je dois polluer, et je suis victime des lobbys agroalimentaires).

J'ai envie de changer, mais je n'y arrive pas, puis mon environnement n'est pas propice au changement.
 
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Je ne pense pas que tu ais mérité de mourir. Je doute que tu pollues plus que la plupart des gens et, comme tu le dis, ton environnement ne t'aide pas. Pareil pour ta mère. Ça n'est pas évident que son mode de vie ai provoqué son cancer (à moins que ça soit des médecins qui vous l'aient dit). Les cancers du sein ça peuti être la faute à pas de chance ou ça peut aussi être lié à une prédisposition génétique. Enfin bref, je ne pense pas que ça aide beaucoup de penser en terme d'avoir "mérité de mourir" parce qu'on mange mal.

Pourquoi tu vis chez ton père ? C'est parce que tu n'as pas les moyens d'être autonome financièrement ou c'est à cause de tes maladies ? Est-ce que ça serait envisageable que tu vives seul ?

Est-ce que tu peux cuisiner chez toi ? Si tu peux t'acheter du Burger King je suppose que tu pourrais utiliser cet argent pour acheter des ingrédients de base et les cuisiner pour toi. Est-ce qu'il y a des choses que tu aimes qui ne soient pas du fast food ?
 
Je pense que je n'ai plus d'utilité sur terre sauf celle de prendre des ressources, je n'ai aucune place dans la société, même si avant je partais du principe que tout le monde mérite la vie. C'est sûr, mais l'hygiène de vie joue énormément (mais ma mère n'a pas eu la vie facile non plus étant plus jeune d'où cela) ...

J'ai les moyens enfin, je suis à l'AAH (Allocation Adulte Handicapé). Je touche 919€ environs je peux partir, mais mon père essaye de me rendre dépendant de lui ...

C'est bizarre, mais j'ai un peu peur de faire les courses (ex phobique sociale), maintenant je sors je vais mieux mais c'est pas toujours ça, et je suis nul en cuisine mais vraiment nul je ne sais si cela se trouve même pas couper un légume, et oui je pourrais cuisiner en vrai.

Sinon, je ne sais plus ce que j'aime exactement, mais je me suis habitué à des choses pas trop saines à base de fromage, et ça me travaille un peu avec l'industrie laitière, mais tant pis (pour le moment). Des salades de pâtes, j'aime les légumes oui c'est bizarre, mon infirmière libérale était étonnée que je fusse végétarien, sa fille l'est et elle ne pensait pas qu'on pouvait être végétarien et gros, car dans la tête des gens végétarien = maigre. C'est vrai qu'actuellement, je ne mange pas beaucoup de légumes.

Ma situation est compliquée, comment je peux en sortir je ne sais pas, il faudrait que je prenne un logement, car mon père dit que je ne partirais jamais, etc... Et je veux partir, mon père n'a jamais était présent pour nous.

Depuis, que je suis devenu schizophrène à la mort de ma mère, j'ai l'impression d'avoir beaucoup perdu en intelligence, et en empathie, j'ai perdu en vocabulaire, je fais des fautes d'orthographe plus fréquemment. Je ne sais plus trop m'exprimer et les médicaments que j'ai eu n'ont pas aidés.
 
Dernière édition:
Est-ce que tu as toujours eu une prédisposition à l’embonpoint, ou c'est uniquement depuis que ta mère n'est plus là que tu manges mal et que tu as grossi ?
As-tu la possibilité de faire un peu d'exercice physique ? La marche est excellente pour débuter. Si ton traitement augmente ton appétit, vois ce que tu peux/veux mettre en place pour dépenser + d'énergie. (Aider quelqu'un à faire son potager est un bon moyen de combiner activité physique et légumes gratuits). Vas-y progressivement ! (pour ne pas être dégoutté du sport après 3 jours intenses)
Vu ta hauteur, 120kg, ce n'est pas si énorme que ça, et à 21 ans, ce n'est pas encore trop difficile de maigrir, le corps réagit facilement aux changements positifs ;)
J'avoue que je ne comprends pas la logique de faire des économies en mangeant toujours la même chose. La nourriture pour te remplir l'estomac, que ça soit toujours pareil ou que ça soit diversifié, faut bien l'acheter !
Bien au contraire, à manger toujours pareil (des pâtes), forcément, tu as envie de diversifier. Et, à mon avis, c'est là que tu te rabats sur le changement le + accessible : la junk food ! Ce qui te reviens cher ! (et même + cher que si tu avais des recettes diversifiées à la base)
Mais où je suis choquée, c'est : tu donnes 400€ par mois à ton père et il ne t'achète que des pâtes, c'est franchement abusé !
Si tu es suivi par 1 psy, tu peux peut-être voir avec pour t'accompagner dans tes démarches vers l'autonomie.
Si faire les courses t'effraye, tu peux peut-être les faire avec quelqu'un ? Ou aussi, y a des supermarchés qui livrent à domicile (et là, tu peux commander des ingrédients + sains pour toi cuisiner). Ou même, si tu peux aller jusqu'au supermarché, ils peuvent te préparer ta commande, t'es même pas obligé d'entrer, y a une porte spéciale pour les courses prêtes à emporter.
Essaye de petits changements à la fois ;) Par exemple, cuisiner un plat sain 1 fois par semaine, puis 2 fois...
Je ne sais pas si toutes mes suggestions sont applicables à ton handicap, peut - être que je me goure complètement. A toi de voir ce que tu peux faire.
 
C'est depuis, que ma mère est décédée auparavant, je mangeais plutôt sainement, ma mère me cuisinait des plats etc... Je faisais 75 kg pour 1m87 à 16 ans par exemple au moment où ma mère est morte.

Depuis que j'ai eu ma schizophrénie et bipolarité, que j'ai étais 1 an et demi en hopital psy, je m'ennuyais on me ramenais à manger et je mangeais.

J'adore la marche, je marche avec mon père.

Je fais quand même 120 kg, je suis pas très très grand je ne fais qu'1m87 pour un jeune de 21 ans, c'est pas si grand, (moyenne haute).

Il achète des pâtes, puis d'autres choses parfois, mais que des trucs pas cher et mauvais pour la santé. Je pense que mon père me garde surtout pour l'argent, je lui coûte pas cher en vrai, malgré mon poids à 3 chiffres.

Je vais voir pour me faire livrer via Picard.

Je ne sais pas trop cuisiner je crois.
 
Dernière édition:
Ta situation semble assez complexe...
Mon premier conseil ça serait peut être comme dit plus haut de trouver un bon psy bienveillant qui puisse t'accompagner dans cette situation pas évidente. (je dis pas ça de manière condescendante hein je suis moi-même suivie par un psy). Apres á voir si tu peux te faire rembourser les scéances.

Et bien sûr que non tu ne mérite pas de mourir. On a tous un impact sur notre planète (en fait á partir du moment oú on vit c'est inévitable de causer des dégats et des morts) et vu ton budget t'es certainement pas parmi ceux qui polluent le plus (Il y a pas que l'alimentation hein, le high tech, les vêtements, les trajets en avions, tous les gadgets dont on pourrait archi facilement se passer... je pense que si tu es raisonnable sur tout ça tu pollue moins que 95% des gens).
Et soyons clair dans ta situation je pense pas que je m'en sortirai mieux, je pense que peu de gens s'en sortiraient bien et rapidement. Tu es dans une mauvaise période dont tu n'es pas responsable et toute action que tu entreprends pour t'en sortir est tout á ton honneur!


Sinon pour les conseils plus "pratiques" :

- tu as essayé de dialoguer avec ton père á propos des dangers pour ta santé d'une telle alimentation? Peut être qu'il pourrait t'écouter et t'aider dans ta démarche? Tu pourrais par exemple lui dire ça:
J'avoue que je ne comprends pas la logique de faire des économies en mangeant toujours la même chose. La nourriture pour te remplir l'estomac, que ça soit toujours pareil ou que ça soit diversifié, faut bien l'acheter !
Bien au contraire, à manger toujours pareil (des pâtes), forcément, tu as envie de diversifier. Et, à mon avis, c'est là que tu te rabats sur le changement le + accessible : la junk food ! Ce qui te reviens cher ! (et même + cher que si tu avais des recettes diversifiées à la base)
Je ne crois pas que le riz, les patates, les conserves de légumineuses (haricots rouge, pois chiches, lentilles...) soient beaucoup plus chers que les pâtes. Essaie d'agrémenter avec des épices, coulis de tomates, légumes, même en petites quantités... (en prenant 1er prix par exemple). Ça fera déja bien plus varié niveau goûts)

-essaye de regarder sur internet des idées de repas pas cher et rapide (il y a par exemple la chaine youtube "mure et noisette"qui montre des recettes pas chères, et de manière générale des conseils pour économiser.)

-Ne te décourage pas si tes premiers essais culinaires sont mauvais! Moi aussi, j'en ais fait des repas insipides en apprenant xD. Tu apprendras au fur et á mesure á cuisiner, et je trouve que les vidéos youtube sont un bon outil. Personne ne naît en sachant cuisiner.

- Je ne sais pas si les autres seront d'accord avec moi, mais un objectif á la fois! Je pense qu íl vaut mieux que tu sortes de cette situation malsaine pour toi en priorité, quitte á manger de temps á autres des oeufs, du yaourt... ect si ça te rend la tâche plus simple. Puis une fois dans un État bien stable tu pourra par exemple te passer de l'industrie laitiere si tu le souhaite. Mais á vouloir tout faire en même temps peut être que tu ne mets pas les chances de ton côté, psychologiquement ça fait quand même beaucoup de contraintes ajoutées d'un coup. Ça te fera un éventail plus large de recettes et pour quelqu’un qui débute en cuisine c'est pas mal, et ça sera toujours mieux que le cheeseburger de chez BK!

- Tu as mentionné Picard, je trouve aussi que picard c'est génial pour économiser le temps et l'énergie du découpage de légumes!!! Je prends énormément de légumes chez eux, je te conseille! Le surgelé pour les légumes c'est top, facile et se conserve longtemps.

- surtout ne te mets pas á faire une diète draconienne! hésite pas á assaisonner, vinaigrette, sauces (sauce tomate, moutarde, sauce yaourt, sauce curry...), compose des repas équilibrés contenant chacun du gras (huiles, noix&graines, beurre de cacahuette, margarine...), des protéines (lentilles, haricots rouges, tofu, oeufs, fromage blanc...), des féculents (pates, riz, pain, patate...) et des fruis&légumes. Le fait d'associer ces éléments peut te permettre de faire des repas plus rassasiant que juste des féculents. genre au lieu de manger que des pates, fais-toi par exemple une des pates avec des lentilles, de la sauce tomate et un filet d'huile d'olive! Ou par exemple une salade de pâtes avec vinaigrette, crudités et haricots rouges ou oeuf.

-comme le dit Tigresse, pense aux livraisons et au drive pour les courses! Ou si tu te sens prêt un jour, essaie le matin á l'ouverture quand il y a peu de monde.

- si de temps á autre tu reprends du fast food c'est pas grave, culpabilise pas. C'était dit plus haut je crois mais déja 1 repas cuisiné par semaine c'est une amélioration. Puis 2. Puis 3.... Sois pas trop dur avec toi même et félicite-toi de tout petit progrès accompli! Fout la culpabilité á la poubelle. La culpabilité ça aggrave souvent les choses et ça peut accentuer les cercles vicieux. Vraiment á part se faire du mal ça sert pas á grand chose.

- intéresse-toi aux mélanges de saveurs et d’épices de différentes cultures, ça pourrait rendre tes plats meilleurs et diminuer tes envies de fast food.

- Pratique des activités qui t'épanouissent, même si elles ne sont pas sportives. Et si la marche fait partie de ces activités c'est super!



J'ai peut être dit un peu trop de choses, je te laisse piocher ce qui te correspond au mieux!
Beaucoup de courage á toi en tout cas :)
 
Oui, tu as raison, mais rien ne vas même sur les autres plans parfois...

Après, en vrai c'est triste à dire, mais la junkfood genre pizza pas cher, ça revient moins cher en réalité, que quand on cuisine enfin ça dépend ce qu'on cuisine. Perso, quand je commande fastfood c'est moi qui paie, mon père profite un peu, avoir un dialogue avec mon père s'est compliqué, de base on s'entend pas très bien enfin ça dépend.

D'ailleurs il y a une période je mangeais davantage de haricots rouges, lentilles, avec du riz et un peu de sauce et j'avais perdu 15 kg, tout en prenant un dessert etc ..

Mure et noisette je connais sa chaine elle date, mais je n'ai plus été voir depuis un bail !

La cuisine il faudrait que je tente, mais mon père laisse peux d'opportunités pour s'améliorer à chaque erreur il traite d'handicapé hors l'erreur est inhérent à l'apprentissage.

J'ai eu pléthore de soucis dans ma vie mais bref ...

Après je ne mange pas de viande chez BK, mais végé

Picard, je vais tenter je pense c'est pas si cher et il livre que demander de plus !

Merci pour ta réponse honnêtement !
 
Dernière édition:
Vu les troubles psychologiques et alimentaires que tu endures, le suivi par un psychologue/psychiatre est plus que recommandé, je pense: comme disent justement les commentaires précédents, ton environnement semblent beaucoup impacter ta qualité de vie, et je pense que la première démarche réaliste pour changer cela serait d'en parler à un professionnel. Es-tu suivi actuellement?

La culpabilité est un gros problème en soi : comme l'ont dit les intervenant·es ci-dessus, elle est infondée, tu n'es "coupable" de rien de ce que tu as décrit plus haut, en tout cas. Notre culture est malheureusement grossophobe, on va inconsciemment blâmer les gens obèses en attributant des causes internes à ce surpoids (paresse, manque de volonté, hédonisme). Or, les recherches en diététique montrent depuis longtemps que les causes externes (environnement social) sont déterminantes, alors que la "volonté" est en réalité une restriction cognitive qui peut faire beaucoup de mal. Je te conseille les 3 vidéos que Psykocouac a fait sur le sujet:
Et aussi le site de l'association G.R.O.S (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids)

En tout cas je crois qu'il y a un consensus sur le fait qu'il faut absolument éviter de porter des jugements de valeur négatifs (=diaboliser) sur soi-même et sur ce qu'on mange. De ce que j'ai pu retenir de leur message:
-Éviter autant que possible de se juger: le plus souvent, on prend une mauvaise habitude pour compenser une situation difficile. C'est un mécanisme inconscient de défense.
-Éviter de diaboliser son soi passé, car on n'est plus dans le même environnement de toute façon.
-Éviter de diaboliser la nourriture (ne pas parler de "cochonneries", contrairement à la "nourriture saine": ne surtout pas attribuer de valeur morale aux aliments, ce qui arrive inconsciemment avec la restriction calorique).
-Faire la paix avec tous les aliments, il n'y a pas de mauvaises nourritures mais de mauvais contextes et habitudes

Et c'est très dur : la culpabilité n'est pas sur commande, c'est une souffrance. C'est pour cela qu'il est très important de parler à un professionnel (psychologue, psychiatre) pour traiter le problème à la racine, quitte à s'occuper de ton surpoids plus tard pour te permettre de te focaliser sur le plus important, amha.
 
Dernière édition:
Cher Gege,
Je vous souhaite beaucoup de force. Vous avez traversé beaucoup d'épreuves. Avez-vous quelqu'un à qui parler lorsque vous traversez une période difficile ? A propos de votre taille. Vous êtes grand. Vous n'avez donc pas besoin de perdre beaucoup de poids pour retrouver votre poids normal.
Je vous souhaite beaucoup de courage.
 

crabe

je suis suivi par un psychiatre, mais je ne lui parle pas trop c'est un nouveau, et l'ancien était pas terrible.

Tu as raison il faudrait que je culpabilise moins, et on est dans une société grossophobe, jamais je n'aurais penser atteindre un tel poids moi qui faisait 75 kg auparavant, et qui m'alimentais sainement, comme quoi, tout peut arriver...

Merci pour la vidéo, et oui peut-être que le fait de voir un-e psychologue m'aiderait je ne sais pas.

Vegan_Amel


Pourquoi me vouvoyez-vous ? Non, je n'ai malheureusement à l'heure actuelle pas d'amis, j'ai mon frère et ma sœur à qui je tiens.

Je me trouve pas si grand, quelle taille faites-vous pour trouver cela grand ?

Merci de me transmettre de la force ! :)
 
Dernière édition par un modérateur:
C'est long et difficile de trouver un psy qui convienne, mais de mon expérience et de celles de mes proches, c'est vraiment une grande aide.

Tu peux voir ça avec une image qui est souvent utilisée : changer d'environnement à un moment de sa vie, c'est comme soulever une haltère très lourde, c'est difficile et pas agréable.
(je vais regretter cette image, mais allons-y! ^ ^ )

Chaque problème de la vie, chaque complication de ton environnement (attache émotionnelle, réseau social familial, etc) est un poids supplémentaire sur l'haltère. Ne pas avoir de réseau social ni de support qui t'encourage à ce changement, ce sont des poids très lourds ajoutés sur un truc déjà pas facile à soulever à la base.

On peut culpabiliser et se décourager en voyant d'autres gens soulever l'haltère sans problème et à intervalle régulier...en oubliant souvent qu'ils soulèvent beaucoup moins lourd et qu'ils sont entrainés (et surtout encouragés) à le faire. Iels ont le support social et émotionnel, le réseau, la confiance en elleux, et leur fardeau est plus léger. Et tant mieux pour elleux, mais on n'a pas à se comparer et culpabiliser: si on inverse les contextes, on pourrait très bien être à leur place et elleux à la nôtre!

Un psy, c'est un professionnel qui est supposé t'aider à définir tes buts (haltère à soulever), identifier les problèmes et risques pour ce faire, t'accompagner et t'encourager à atteindre ces buts. Tout en les redéfinissant avec toi au fur et à mesure : là où on peut ressentir des rechutes et des echecs ponctuels qui nous dévastent ("j'ai raté, et c'est ma faute!"), Iel doit analyser la progression globale plus froidement et déterminer la meilleure stratégie à adopter, avec un œil extérieur et une expértise que très peu d'ami·es auraient.

Alors oui, c'est dur à trouver: mon premier psy me laissait parler et relançait avec des questions banales. Au bout de quelques sessions, j'ai fini par lui demander son diagnostic et/ou s'il avait un plan de thérapie: il a répondu évasivement qu'«il faut continuer à consolider la base thérapeutique». J'ai estimé que c'était du bullshit flou et je lui ai dit (poliment mais directement). Réponse toujours évasive : j'ai fini la session et j'ai envoyé un mail pour mettre fin aux entretiens. Et j'ai laissé pisser...ce que je regrette maintenant: j'aurais dû chercher un autre psy immédiatement, ça m'aurait éviter une longue traversée du désert.

Tu es encore très jeune et c'est un solide atout, je pense. De mon point de vue, demander de l'aide à un professionnel est le truc le plus efficace pour changer une situation difficile, si on peut se le permettre (ça coûte cher)
Et personnellement, discuter avec elle/lui du but à atteindre et du plan pour y parvenir, avec des mots simples et de manière concrète, est un bon début: si iel ne veut pas en parler, ou que ça reste flou, ou que tu n'es pas convaincu à répétition, là faut changer de psy.
À répétition si besoin, et c'est normal, je pense.
 
Dernière édition:
Je pense que trouver un bon psy ça doit aider, mais ça ne doit pas être évident, puis il faut l'argent et ça je ne l'ai pas. Du coup, j'aurais accès aux psy des cmp.

Oui, quand on n'a personne pour nous soutenir ce n'est pas évident, c'est mon cas et j'en prends de plus en plus conscience. Après, je pense que les gens qui ont des amis, un cercle social, sont plus heureux et tant mieux pour eux, je ne souhaite pas le malheur aux autres, bien au contraire, même si je pouvais contribuer à aider quelqu'un malgré mes problèmes je le ferais (dû à mon empathie je pense).

Oui, mais un psy c'est bien, mais un(e) ami(e) ça aide beaucoup aussi voir plus, car il/elle nous connait, même si comme tu dis ils ont un point de vue extérieur, ce qui est un avantage indéniable des psy.

Je pense qu'il faudrait que je change de psy, enfin non mon psychiatre est bien en vrai, mais prendre une psychologue pourquoi pas, mais je serais obligé de prendre dans un cmp.

Je pense que c'est mon environnement qui me flingue, et ce que j'ai vécu dans ma vie, ce qu'il faut changer c'est l'environnement, j'aurais beau voir un psy tant que je serais dans cet environnement qui me détruit à petit feu, ça n'aidera pas.

Malheureusement changer d'environnement, cela ne se fait pas si rapidement tu le conçois hélas ...
 
Oui, c'est très difficile de changer d'environnement, et ça peut être long, tu as raison. Mais ce que je voulais dire, c'est qu'un psy va t'aider à changer d'environnement.

Le but est de changer d'environnement -> le psy est une aide pour arriver à changer d'environnement plus facilement.

Après, ce n'est pas si facile que cela, je suis d'accord, mais je veux juste qu'il n'y ai pas de malentendu à ce sujet.
Tu peux penser qu'un·e ami·e te connaît mieux que le psy. De mon avis personnel, c'est l'inverse: l'ami·e a une connexion empathique avec toi, iel aura tendance à dire ce que tu veux entendre, pas ce que tu as besoin d'entendre, comme dit la maxime bien connue. C'est là qu'un·e professionnel·le aura un regard plus acéré sur ton problème, avec précision et expertise, afin d'identifier un problème et d'émettre un diagnostic.

À titre personnel (qui est juste une anecdote, on est d'accord), une amie m'a constamment supporté vis à vis de mes problèmes: elle validait chacune de mes actions et voulait m'encourager par ce biais.
Type :
«Mais c'est normal de réagir comme tu le fait» ;
«Tu fais beaucoup de progrès!» ;
«C'est eux qui ont tort, tu t'améliores tu sais!».


Je lui en suis infiniment reconnaissant et c'était un sacré baume à l'ego...mais, avec toute mon amitié pour elle, ce n'était pas ce dont j'avais besoin: à posteriori je me suis rendu compte qu'elle ne savait pas ce dont je souffrais et pensait juste que je n'avais pas confiance en moi (hypothèse par défaut des néophytes pour un vaste panel de symptômes)
Encore une fois, mon cas n'est pas représentatif et tu penses ce que tu veux, mais amha penser qu'un·e ami·e nous connaît bien car iel connaît notre facette sociale est discutable: ce n'est pas parce que l'on passe du temps avec quelqu'un qu'eil va forcément deviner tous les traumas et pulsions dont on n'a parfois même pas conscience. (mais qu'un bon professionnel pourra analyser prudemment)

(EDIT: il y a un problème avec les psy des CMP? Je ne connais pas du tout)
 
Dernière édition:
Le problème c'est que mon environnement, je ne peux pas m'en sortir. Il faudrait que je trouve un logement tout ça ...

Mais c'est vrai qu'un psy ça pourrait être un soutien.

Oui, on va dire que cela flatte l'égo, oui les ami(e)s ne sont pas psy.

Je pense que mon ancienne psy était bien d'un côté je pouvais me confier, mais on n'a jamais travaillé sur mes problèmes réels, c'était un peu comme une amie, même si je ne connaissais rien d'elle, et qu'elle s'en foutait de moi, enfin pas totalement mais c'était un peu faux. Peut-être qu'elle n'était pas super compétente ou adaptée à moi.

C'était une psy de CMP, je ne pense pas qu'il y ait nécessaire un problème avec ceux ci, mais on peut mal tomber, on choisit pas quoi ou alors parmi un petit panel.
 
Mais, si je peux poser la question naïvement (excuse-moi si c'est maladroit) : si tu demandes à ton psy actuel (j'ai cru comprendre que tu en avais un·e en ce moment qui te suis) de faire le point, type :

-Je veux atteindre [but 1] en priorité, puis [but 2], si possible [but 3]. Est-ce possible? Comment on fait?
-Quel est votre diagnostic jusqu'à présent? De quoi je souffre exactement, et comment ça se soigne/vit mieux?
-Quel est le plan? Que prévoyez-vous de faire les prochaines sessions? Combien de temps ça pourrait prendre?

Si tu lui poses des questions concrètes comme ça, comment penses-tu qu'iel va répondre? Est-ce possible d'avoir un dialogue franc comme ça avec ton/ta psy actuel·le?
 
Mon nouveau psy ne me connait pas, je vais mieux depuis que je vais le voir, c'est là depuis récemment dû à mon père etc... D'ailleurs il a baissé mon traitement, j'essaye d'être hyper positif quand je suis dans son cabinet, en gros mes problèmes je n'en ai jamais trop parlé, mais ma psychologue était au courant à l'époque d'autres problèmes, et m'a jamais donné son avis, je n'ai jamais osé lui demander.

Je suis schizophrène et bipolaire, j'ai eu des hallus des trucs comme ça, eux sont surtout là pour les problèmes d'hallucinations, ils prescrivent des médicaments, mais il n'y a pas de véritable travail psychologique avec mon psychiatre et mes ancien(nnes) psychiatres sauf peut-être une (une interne), elle était à mon écoute.

Puis j'ose pas trop en parler pour mon père j'ai peur des répercussions donc voilà.

J'ai plus l'impression que généralement les psychiatres sont plus là pour les traitements, c'est plus les psychologues qui bossent l'aspect souffrance etc... Et je n'en ai plus.
 
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Si je comprends, ton psychiatre actuel est juste psychiatre, pas psychologue ou psychothérapeute. Mais si tu ne veux pas les CMP, tu peux chercher du côté des psychiatres qui sont aussi psychologues, du coup ils seront remboursés et tu pourras faire une psychothérapie en choisisssant quelqu'un avec qui tu es à l'aise.
 
Mon psychiatre est psy dans un CMP je suis suivi dans un hôpital de jour mais le psy travaille aussi dans un cmp. Oui il faudrait que je fasse ça, je n'ai pas assez de ressource pour me permettre de payer un/e psychologue en libérale.
 
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Ton psy ne peut pas convaincre ton père de te laisser plus d’autonomie ?
Je trouve ça quand même dingue de devoir passer par mon psychiatre qui est un psy pour adulte à 21 ans pour demander à mon père si il veut me laisser de l'autonomie, en réalité, mon père m'en laisse un peu, j'en ai en réalité, puisque je fais à manger etc... La vaisselle, etc... J'ai beaucoup gagné en autonomie ces derniers temps.


Puis mon père s'en fou un peu du psy, je ne veux pas qu'il soit mêlée à ça, il ferait pire que mieux
 
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