Consommation de viande et développement du cerveau

Kahte":zcu1o9pq a dit:
Ne jamais oublié les Pandas qui sont fonctionnellement des carnivores et qui on choisit de manger des bambous (je dis choisis mais bon personne n'était là pour dire comment ça s'est passé ^^) En gros tu donnes à un panda un steack ou du bambou il va manger le bambou hein ^^

Oui, mais si on cite trop souvent l'exemple du Panda, on va aussi nous rappeler qu'il a un sérieux problème de libido "qui viendrait de son alimentation".

(Je préfère rien dire, je ne m'y connais pas en panda.)
 
Moi je dirais qu'il a probléme de territoire ^^ (les ours aussi on une libido mollassonne on en manque pas pourtant ^^) les pandas sont ultra territoriaux, du à leurs alimentations (mais quand tu bouffes que du bambou t'as pas envie qu'une panda même jolie te le bouffe ^^)
 
Kahte":2cebcnpm a dit:
Ne jamais oublié les Pandas qui sont fonctionnellement des carnivores et qui on choisit de manger des bambous (je dis choisis mais bon personne n'était là pour dire comment ça s'est passé ^^) En gros tu donnes à un panda un steack ou du bambou il va manger le bambou hein ^^

C'est tout à fait vrai, ils ont fait un choix, les pandas, et j'ai toujours pensé que c'était par amour, c'est mon romantisme à moi :D Les pandas sont sentimentaux et ouverts aux autres animaux, ce sont des petits "hommes" tendres et émotifs. Il n'y a pas d'animaux qui soient insensibles, mais ils le sont plus ou moins. Et chaque animal d'une espèce animale a en plus sa propre personnalité... Un joyeux drille, le panda, qui s'orne d'une symbolique universelle et profonde !
 
J'y crois pas à la version romantique.
Moi je dirais plutôt que des deux solutions y'en avait une vraiment moins fatigante que l'autre ! Les Pandas ont une réputation de flemmards à tenir ! :p
Le bambou étant en plus tenace et plutôt rapide à la repousse pas de soucis quand au ravitaillement.
 
Surtout que c'est un peu contradictoire de parler du caractère propre à chaque individu (je suis d'accord) et de parler "du panda" en général.
Puis la symbolique, c'est toujours anthropomorphe...
 
Xehl":xno191as a dit:
J'y crois pas à la version romantique.
Moi je dirais plutôt que des deux solutions y'en avait une vraiment moins fatigante que l'autre ! Les Pandas ont une réputation de flemmards à tenir ! :p
Le bambou étant en plus tenace et plutôt rapide à la repousse pas de soucis quand au ravitaillement.

Ce n'est pas seulement romantique, il faut aller au delà des idées collectives et "simplifiantes". Il y a des causes et des choses ignorées du grand nombre et que peu arrivent à comprendre ! je crois à un développement concret et réel de la sensibilité chez l'homme. J'emploie le mot sensibiité dans le sens de communication avec l'univers entier et donc y compris avec la nature qui nous environne et souffre énormément de nos abus et de nos incapacités.
J'ai "su" l'histoire du panda parce que le panda est un animal aimé de Dieu, la personne qui va dire : "j'y crois pas", c'est son problème, pas le mien, pas celui du panda et pas celui de Dieu... :D Quand on a réussi certains passages et certains contrats avec l'univers (le grand Tout, le grand Manitou :D ), on "sait" beaucoup de choses, pas tout mais beaucoup !
 
J'ai toujours du mal avec cette histoire d'amour divin... faut croire qu'il y a une quantité d'animaux qu'il n'aime pas beaucoup.

Et ça ce n'est pas "mon problème" (étant donné que je ne crois en aucun dieu), mais celui de tous les animaux en question.

Libre à chacun de croire en ce qu'il souhaite, cela va sans dire. Mais faire ce genre de transfert sur d'autres personnes (à fortiori non humaines) me parait toujours présomptueux et glissant.

Je crois également à une sensibilité perdue, un lien estompé / oublié, une relative osmose à réinventer, mais elle m’apparaît totalement dénuée de toute notion divine ou "spiritualité" (dans ce sens de croyance théiste) humaine.
 
Ce lien perdu ?
Ça rappelle un peu ce que le Totémisme de Descola tout ça et c'est dommage le naturalisme occidental se soit répandu.
Même dans les tribus primitives de chasseurs, il y avait un respect pour l'animal qui n'existe plus.
 
J'ai toujours du mal avec cette histoire d'amour divin... faut croire qu'il y a une quantité d'animaux qu'il n'aime pas beaucoup.
dans le domaine de la théologie, l'amour divin ne se manifeste pas par une dimension affective, mais par rapport à ce qui est vrai et juste et donc peut être "dur" à avaler psychologiquement.
 
Bin oui, c'est "juste" ce qui arrive aujourd'hui... Mais ce n'est "juste" que pour ce dieu xD
(cette justice/justesse étant aussi objective que la beauté ou le bien et le mal)

Janic is back ! FUYEZ !!!
 
V3nom":23n6xt8m a dit:
Bin oui, c'est "juste" ce qui arrive aujourd'hui... Mais ce n'est "juste" que pour ce dieu xD
(cette justice/justesse étant aussi objective que la beauté ou le bien et le mal)

Tu sais que ça va mal finir mais tu le dis quand même ^^
 
Qu'est-ce qui va mal finir ? Le topic ? Si c'est le cas c'est ni un souhait de ma part ni mon but.

J'asticote (gentiment) pour remuer un "débat", mais ça me fait toujours chier quand ça dégénère. (surtout quand c'est prit pour des provocations avec quantité de sous-entendus absents de mon écrit)
 
v3nom bonjour
Bin oui, c'est "juste" ce qui arrive aujourd'hui... Mais ce n'est "juste" que pour ce dieu xD
(cette justice/justesse étant aussi objective que la beauté ou le bien et le mal)

Janic is back ! FUYEZ !!!
Non pas juste pour dieu (quelle notion pourrions-nous avoir de ce qui est juste pour l'absolu?) Cette notion de ce qui est juste est en rapport avec le vivant en général et non seulement pour l'humain. Ainsi il est juste que le carnivore tue d'"innocents" animaux pour se nourrir sans en faire des questions de sentiments. La dimension objective c'est que s'il ne le fait pas il en meure sans considération de bien ou de mal. De même si l'humain était constitué pour se nourrir d'animaux, il serait tout aussi juste qu'il le fasse.
L'humanité a fait des choix de vie (et de mort)en consommant des produits qui tantôt sont à son avantage tantôt à son désavantage (ça évite les notions de bien ou de mal!)
Donc cette notion de bien comme de mal est effectivement subjective et si personnelle que peu d'individus s'accordent sur ce sujet.
 
C'est toi qui amène la notion de justesse. Et je n'en vois aucune (justesse) dans le modèle agro-alimentaire industriel actuel à part pour ceux que ça engraisse à mort (je considère même pas ça juste pour les fanatiques de la bidoche, car je les estime trompés, floués, et mis en danger)

Donc si Dieu il y a, il est partis en vacances depuis longtemps... (ou partis créer un monde meilleur après avoir foiré son brouillon ^^)

"Tout est la volonté de Dieu". Soit c'est un maître en réaction en chaîne et il n'a donné que la première impulsion, avec le bon lifting du pouce pour obtenir ce qu'il a aujourd'hui et ce qu'il aura demain. Soit sa volonté depuis longtemps est de laisser faire sans lever le ptit doigt. C'est possible aussi, il a le droit de désirer voir comment s'auto-détruit une espèce "intelligente".

Il peut aussi, par amour pour tous les êtres, désirer voir disparaître l'espèce qui cause le plus de mal à toutes les autres.

En tout cas on est bien loin là du rapport viande/cerveau ^^
Sauf à penser qu'une représentation théologique est un caractère propre à un cerveau développé. Ce qui est pour certaines personnes un argument suffisant pour considérer l'homme au dessus de l'animal.
 
V3nom
C'est toi qui amène la notion de justesse. Et je n'en vois aucune (justesse) dans le modèle agro-alimentaire industriel actuel à part pour ceux que ça engraisse à mort (je considère même pas ça juste pour les fanatiques de la bidoche, car je les estime trompés, floués, et mis en danger)
Moi non plus je ne vois rien de juste dans cette société que nous avons voulu, développé et accepté, même en renâclant.
Donc si Dieu il y a, il est partis en vacances depuis longtemps... (ou partis créer un monde meilleur après avoir foiré son brouillon ^^)
C’est dommage, encore une fois de reprendre ces images simplistes. Pour reprendre l’analogie précédente que dirais-tu (que dirions-nous) si le constructeur de nos automobiles (ou toute création humaine) nous collait aux basques avec un espion qui nous reprenne à chaque incartade non réglementaire (on se plaint déjà de la « sur-flication » de notre réseau routier). Combien de temps tiendrions-nous ? Pour éviter cela le constructeur a prévu un mode d’emploi et laisse la police sanctionner les fautes.
"Tout est la volonté de Dieu". Soit c'est un maître en réaction en chaîne et il n'a donné que la première impulsion, avec le bon lifting du pouce pour obtenir ce qu'il a aujourd'hui et ce qu'il aura demain. Soit sa volonté depuis longtemps est de laisser faire sans lever le ptit doigt. C'est possible aussi, il a le droit de désirer voir comment s'auto-détruit une espèce "intelligente".
Encore une image d’Epinal, mais assez réaliste malgré tout. Mais concrètement: soit il intervient directement et ça rouspète parce que les individus veulent garder leur liberté à tout prix, soit il laisse faire et ça rouspète parce qu’il n’est pas intervenu.(et l'interventionnisme de dieu, ça ne plait guère à qui que ce soit!)
Supposes que tu sois atteint d’une maladie mortelle et que le toubib te conseille un changement radical dans ton mode de vie (par exemple manger de la viande) : que fais-tu ? Ou tu te soumets, fortement contrarié, et bien décidé à abandonner dès que ça ira mieux ou bien ne rien faire en n'écoutant pas le toubib ou ne consultant personne et la famille rouspète parce que le toubib a respecté ton choix et tu en es mort ! De toute façon c'est le toubib qui sera le méchant!
Il peut aussi, par amour pour tous les êtres, désirer voir disparaître l'espèce qui cause le plus de mal à toutes les autres.
L’espèce est bien assez grande pour s’autodétruire, ça se voit non ? et l'amour pour les êtres c'est du sentimentalisme "humain"!
Sauf à penser qu'une représentation théologique est un caractère propre à un cerveau développé.
C’est possible ! C'est un point de vue largement partagé par les philosophes de tous temps même avec quelques nuances.
Ce qui est pour certaines personnes un argument suffisant pour considérer l'homme au dessus de l'animal.
Théologiquement, bibliquement en tout cas, l’humain n’est pas au dessus de l’animal, son rôle est juste différent. Une différence de fonction n’établit pas une hiérarchie par plus qu’un médecin est supérieur à un ingénieur (ou l’inverse) mais chacun est juste plus compétent dans sa spécialité.
 
J'en sais rien si c'est du sentimentalisme humain, mais nombreux sont les prêcheurs (de pacotille ou pas) louant son "amour"...

Sinon dans ton dernier paragraphe, les spécialisation en font malgré tout des autorités. (surtout dans notre modèle de société)

janic":3hykhpxl a dit:
Il peut aussi, par amour pour tous les êtres, désirer voir disparaître l'espèce qui cause le plus de mal à toutes les autres.
L’espèce est bien assez grande pour s’autodétruire, ça se voit non ? et l'amour pour les êtres c'est du sentimentalisme "humain"!

Et alors ? ça reste son choix et donc sa volonté de laisser faire s'il a le pouvoir de l'empêcher. (à grand pouvoir grande responsabilité)

Et c'est en ce sens que je parlais de ce qui précède, donc je trouve que par rapport à mon propos (peut-être mal écrit), tes exemples de bagnole et de médecin ne collent pas.
Surtout que ce dieu pourrait faire plus subtile que venir nous remonter les bretelles : simplement nous "changer" pour changer nos actes et attitudes...
 
V3nom bonjour
J'en sais rien si c'est du sentimentalisme humain, mais nombreux sont les prêcheurs (de pacotille ou pas) louant son "amour"...
Cequi compte ce n’est pas ce que des individus expriment à tort ou à raison, mais la façon dont ce dieu se révèle au travers de sa parole et du monde naturel et la façon dont les individus le vivent. L’amour non sentimental en fait partie.
Sinon dans ton dernier paragraphe, les spécialisation en font malgré tout des autorités. (surtout dans notre modèle de société)
Bien sûr ! Ces spécialisations augmentent les probabilités d’être plus dans la réalité qu’un individu sans connaissances.
C'est pourquoi l’autorité en matière de connaissance se vérifie sur le terrain, dans le vécu, que ce soit en mécanique en médecine ou en « religion ».
"C'est à leurs oeuvres que vous les reconnaitrez" dit le texte.
janic a écrit:
L’espèce est bien assez grande pour s’autodétruire, ça se voit non ? et l'amour pour les êtres c'est du sentimentalisme "humain"!
Et alors ? ça reste son choix et donc sa volonté de laisser faire s'il a le pouvoir de l'empêcher. (à grand pouvoir grande responsabilité)
En théorie oui ! En réalité non ! Toujours par comparaison, dieu est présenté comme le père de l’humanité avec des caractéristiques anthropomorphiques nécessaire pour faire le parallèle. Or étant d’abord fils, puis père et enfin grand père, je puis assurer (comme d’autres) qu’empêcher ses proches d’accomplir des actes que nous ne créditons pas, c’est une utopie sauf (et encore) dans la toute petite enfance. L’humanité est-elle encore à ce stade de la petite enfance ? Par contre elle prétend largement être adulte et responsable de ses actes...et de ses conséquences!
Et c'est en ce sens que je parlais de ce qui précède, donc je trouve que par rapport à mon propos (peut-être mal écrit), tes exemples de bagnole et de médecin ne collent pas.
C’est le propre de toute comparaison par analogies, ce sont des bases de réflexion, pas des descriptions parfaites du propos à exprimer. A toi de construire tes propres analogies et te servir d’autres proposées.
Surtout que ce dieu pourrait faire plus subtile que venir nous remonter les bretelles : simplement nous "changer" pour changer nos actes et attitudes...
Attention à l’image d’Epinal persistante.
Tout comme pour les parents, il ne suffit pas de vouloir changer un individu, encore faut-il que celui-ci l’accepte.
Les parents utilisent généralement deux moyens pour faire changer les actes des enfants: la parole –expliquer pour convaincre que le feu ça brule et que ça fait bobo, (c’est la carotte)-, remonter les bretelles en contraignant à ne pas ou ne plus faire (la bâton) et enfin laisser faire car le vécu, l’expérience, se chargent d’instruire quand il n’est pas trop tard.
La contrainte n’a jamais donné de bons résultats et cela s’est vérifié dans l’histoire humaine chez les hébreux comme modèle d’abord, chez les « chrétiens » ensuite, chez les musulmans enfin dans le monothéisme et d’une façon plus globale dans toutes les religions, toutes les sociétés humaines.
Reste la parole qui dans toutes les traditions est appelée le verbe et consignée dans les livres dit sacrés. Encore faut-il être sensible à ces paroles qui sont comme des cartes routières, des panneaux indicateurs, de GPS comme évoqué plus tôt…ou faire son expérience au hasard !
 
Merci de revenir au sujet conso de viande et développement du cerveau, au lieu de vous égarer dans des conversations sur dieu.
 
Si dieu est aussi démuni devant ses ouailles qu'un père devant ses enfants ado rebelles (c'est en substance ton propos Janic), c'est qu'il est végétalien et nous couvre une carence en B12.

Pour le rapport viande/cerveau je crois que tout a été un peu abordé, du moteur principal du cerveau qu'est le sucre à la bizarre bassesse intellectuelle des grands carnivores du monde, du T-rex au Loulou de Poméranie.
 
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