Contraceptif : ne sais pas quoi faire et cherche des solutions

Lorelei

Avale du tofu
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J'ai un soucis de contraception (enfin un soucis mental surtout).

En attendant que la contraception soit une affaire de mec, j'ai un choix à faire.

Après 3ans de cohabitation, mon stérilet cuivre vient de partir (tout seul). J'étais chez une grosse *BIP* de gynéco contre qui m'a plus fait la morale sur le DIU sur nullipare (dangereux blablabla) qu'examinée en mai dernier, et pour elle les fils étaient là, donc le stérilet était en place. Pourtant j'avais de grosses contractions depuis plusieurs cycles, pour finir avec des règles à rallonge entre autre (on ne saura jamais si elle avait raison). bref.

Je suis complètement paumée. Je n'ai pas contacté de gynéco(j'ai depuis des adresses de gynéco ok pour DIU sur nullipares) pour en parler et voir que faire tellement je me sens mal.
Je veux un bébé depuis très longtemps, mon conjoint pas. Avec le stérilet en place je me disais que tant qu'il était encore valable, c'était moins "grave". Enfin mentalement ça passait : le DIU était en place, pour l'enlever il fallait faire la démarque d'aller voir un gynéco, ça formalisait le tout.
(même si ça me gonfle de dépendre d'un médecin pour ce genre de choses, mais l'histoire familiale joue beaucoup la dessus...).

Mais là, m'en faire reposer un est au dessus de mes forces (ça fait pas mal mais c'est pas une partie de plaisir non plus, mais c'est surtout de la tête que je bloque). Mentalement ça veut dire que c'est reparti pour plusieurs d'années d'attente bébé le temps que mon conjoint se sente plus près (puisqu'il pouponne avec les chats et les enfants des autres...).

Le stérilet matérialise tout ça: je suis certaine que mon corps le rejettera du coup. (je suis la pro du psychosomatique, et je pense que c'est l'accouchement de plusieurs personnes autour de moi qui ont fait que j'ai rejeté mon contraceptif tellement ça me faisait mal au coeur -mélange de grande joie et de jalousie/dépression c'est terrible d'ailleurs).

Donc il me reste les hormones...mais j'ai pris la pilule (micro dosée puisque, ma mère ayant fait une thrombo phlébite avant 25ans les médecins se méfient). Je ne la supportait pas bien (migraines entre autres soucis sympathiques), le lactose n'a pas dû aider. Et déverser des hormones de synthèse dans mes toilettes tout en m'empoisonnait, j'ai pas vraiment envie.


En attendant on est aux préservatifs (si quelqu'un sait où en trouver des pas beurk, avec lubrifiant non testé et bio-dégradable...), mais l'odeur, la texture, après 7ans sans c'est étrange.

C'est insoluble.
 
Il en a déjà marre après deux utilisations (à vrai dire moi aussi).

Ca m'a tellement étonné cette situation que j'en pleure. J'ai rien fait de ma semaine (heureusement je suis en vacances), j'ai un moral vraiment bas, je ne dors quasiment pas, je ne mange quasi plus ou alors ce qui traine... Le contre-coup d'une année moralement très difficile surement, mais ça m'a achevée.
 
C'est peut-être le moment de relancer le sujet avec ton homme, en lui expliquant tout ce que tu viens d'écrire ici ?

En tout cas, tu ne peux pas rester comme ça, et pas seulement pour la contraception, car ce que tu décris, c'est clairement un début de dépression, voire une dépression tout court. Donc déjà aller voir un médecin pour t'aider à aller mieux, ça serait pas mal.
Après, le fait que votre couple n'en soit pas au même stade de la relation, aucun médecin ne pourra rien y faire, mais au moins tu peux te prendre en charge toi.

Bon courage à toi en tout cas.
 
Je te déconseille quand même les hormones, surtout si ton moral est aussi bas.
Tu peux aussi dire à ton copain de se renseigner pour voir ce qui existe comme contraception pour hommes. Y a pas de raison que ça soit encore toi qui subisse.
(il me semble avoir lu un article à propos d'une méthode réversible en Inde)
 
On va un peu dans ma famille la semaine prochaine (j'habite à 600km de ma famille, et à 150de celle de mon conjoint et nos amis, on est isolé). J'en ai parlé avec ma mère qui me dit de ne surtout pas reprendre la pilule (avec ce qu'elle a vécu je comprend qu'elle ne veuille pas que je vive la même chose).

Je n'ai pas assez confiance en un médecin pour en parler. Je vais tenter d'aller voir mon ancien médecin de famille, mais j'ai un problème avec les médecins.

Les quelques fois où j'ai fait la démarche d'aller voir un médecin car ça n'allait pas du tout, j'ai eu la sensation qu'ils minimisaient.

La première fois, je pesais 39kilos. J'étais mal (en ano ssurément même si y'a jamais eu de diagnostique médical puisqu'aucun médecin n'a jamais vu de problème). Elle m'a pesée, calculé imc (15). Fait une prise de sang. M'a dit que tout allait bien. J'ai pas cherché plus loin : quand on te dit que tu vas bien, comment crier "NON" ?

Quelques années après, j'étais au bord de la crise de nerf, je pleurais tout le temps. Je vais consulter mon médecin traitant. J'étais en larmes dans son cabinet. Elle m'a juste dit de faire encore plus de sport (j'étais très sportive déjà à l'époque), et proposé un arrêt de travail... Pas de questions sur ce qui n'allait pas, pas de possibilité de parler. En 5 minutes j'étais sorti du cabinet.

Récemment encore chez la gynéco. J'étais très angoissée (grosses douleurs, saignements longs). Elle m'a tellement jugée et était si froide qu'il était impossible de parler. La nana a préféré l'éventualité que j'ai fait une fausse couche ou perdu un enfant pour expliquer que j'ai un stérilet plutôt que le fait que je sois sans enfants.
(entre autres moments collectors, jusqu'à me prescrire un test de grossesse sans me prévenir dans la prise de sang : je vous dit pas la tronche de mon conjoint au labo quand on m'a demandé si j'avais fait un test urinaire positif avant la prise de sang.).

Bref, les médecins...


Concernant le dialogue avec mon conjoint, il le sait. Cette semaine il est même beaucoup resté travailler à la maison voyant que j'étais pas bien. Je lui ai dit que je ne pensais pas remettre un stérilet, lui préfèrerait (il a même proposé de venir avec moi). Il n'est pas pour les hormones, il a peur aussi de ce que ça peut donner.

On se marie dans moins d'un an, je pense qu'il veut attendre ce "cap" même si il ne le dit pas (son environnement familial est très tradi/religion, même si lui pas du tout).
 
Ton conjoint, il ne veut pas d'enfant tout court ou il en veut plus tard ? C'est pas clair.
Le généraliste ne peut malheureusement qu'être démuni face à tes symptômes : la plupart que connaissent que les réponses médicamenteuses, c'est leur formation. Ne peux-tu pas directement aller voir un psy qui pourra mieux répondre à ta demande et t'aider à passer ce cap, à moins somatiser, à compenser tes crises d'angoisse, etc. ?
Si tu n'en connais pas, demande au généraliste de t'en recommander un (par téléphone, même pas besoin de et déplacer), ça il saura faire normalement ;)

Pour la contraception, peut-être qu'inclure ton compagnon dans le processus de recherche/décision de façon active te soulagera un peu, non ? Là, tu te retrouves en fait à imposer un truc à ton corps dont tu ne veux pas, donc à te faire violence. Explorer les possibilités (malheureusement limitées) de la contraception masculine pourrait peut-être te libérer un peu... T'aider à patienter encore pendant que ton compagnon prend physiquement la responsabilité de ses choix.
 
Lorelei":3hy15550 a dit:
Mais là, m'en faire reposer un est au dessus de mes forces (ça fait pas mal mais c'est pas une partie de plaisir non plus, mais c'est surtout de la tête que je bloque). Mentalement ça veut dire que c'est reparti pour plusieurs d'années d'attente bébé
Il n'y a pas de durée minimale d'utilisation avant retrait du stérilet... quand j'ai fait poser le mien, je comptais l'enlever à peine un an après !
Après c'est sûr que la présence du stérilet permet à ton conjoint de ne pas trop réfléchir à où il en est par rapport à l'éventualité d'un enfant, alors que les solutions alternatives, plus visibles, l'incitent plus à ce demander s'il est prêt ou non.

+1 globalement avec le message de Fabicha.
 
Mon conjoint veut des enfants, mais il a du mal à se sentir prêt. C'est pas loin car il fait souvent des remarques du type "quand on aura un enfant on fera ça" ou "j'aime bien ce prénom". Ce qui me déstabilise d'autant plus !
(mais bon cette année y'a eu au moins 5 bébés de nez et autant à naitre dans notre entourage donc ça serait difficile de ne pas en parler). C'est pas loin, mais quand ?

Je vais te toute manière m'imposer un truc donc je ne veux pas en reprenant une contraception.

Je dois attendre un peu pour aussi faire un test de grossesse, car on ne sait pas depuis quand le stérilet s'est déplacé et quand il a commencé à descendre. Quand je m'en suis rendue compte il était quasi dehors.
(enfin là il n'aurait pas le choix)
 
Si ce n'est pas déjà fait, essaie de changer de gynéco, éventuellement en demandant conseil autour de toi, voire à des orgas contre la maltraitance médicale, ou, si tu n'en trouves pas, à Martin Winckler. Parce que bon, tu sembles traverser une période difficile, et les réactions de gynéco que tu as décrites, déjà problématiques en temps normal, risquent d'être assez douloureuses du coup...

Pour le contraceptif indien évoqué plus haut (pour hommes), il s'agit du Risug, mais il n'est malheureusement pas encore commercialisé en France. Voir ici pour plus d'infos. Sinon, s'il demande une vasectomie, il peut faire congeler son sperme, mais c'est pas très glamour comme moyen de procréation et, de toute façon, il y a 4 mois de réflexion obligatoire, entre autres délais...
Jamais trouvé de préservatifs confortables pour ma part, j'ai rapidement opté pour les pratiques sexuelles non fécondantes, mais il faut être prête à renoncer à la pénétration génitalo-génitale du coup, ce qui n'est pas forcément évident selon vos goûts. Bon courage à toi en tout cas, pour vos discussions, contraceptions itou.
 
Vasectomie à 26 ans... non puis bon, la stérilisation et la contraception y'a un fossé.

Dejà, quand la gynéco (avec qui ça c'est mal passé), m'a directement demandé mes vaccinations, fait faire des tests sanguins, annoncé qu'il faudrait 4mois de prise de folates et compléments avant de penser arrêter la contraception, je me suis sentie dépossédée de ma future maternité AVANT MEME de l'envisager dans les mois à venir. Alors si on devait dépendre de la médecin pour procréer sans qu'on ait de problèmes... Ca va pas du tout dans le sens que je recherche.

J'ai demandé de l'aide sur un site, et on m'a donné des adresses de gynéco pas loin qui sont pro DIU et sympathiques. L'autre patate je n'irais pas la revoir( si ça se trouve elle a eu une journée difficile et étant la dernière de la soirée c'est tombé sur moi également).

Je pense que je vais me laisser le temps d'encaisser. Avancer sur le mariage, et voir quand ça ira mieux ce que je fais. En parler à ma mère aussi.
 
Lorelei":11yarqfo a dit:
Je vais te toute manière m'imposer un truc donc je ne veux pas en reprenant une contraception.
C'est vraiment problématique, ça ! Tu devrais pouvoir en parler avec ton copain, parce que là, j'ai un peu l'impression qu'il te met la pression pour ce truc dont ton corps ne veut pas.
Sinon, pour ton moral au sous-sol, puisque tu ne prends pas d'hormones, peut-être qu'un complément alimentaire à base de Millepertuis pourrais t'aider ;)
 
Il me met indirectement la pression (comme en quelque sorte je lui mets aussi dans l'autre sens).

Je vais me donner le temps de voir.
 
bonjour,

je te conseillerai d'une part de faire le point avec ton conjoint, qui est aussi concerné que toi dans l'histoire... car c'est aussi une affaire d'hommes! D'autre part de prendre rdv avec lui au planning familial le plus près de chez toi.

bon courage!
 
(j'avais déjà rédigé une réponse hier mais vegeweb m'a déco sauvagement sans l'enregistrer, le vil)
@Loreilei :
J'espère en premier lieu ne pas avoir été condescendante en évoquant la vasectomie : c'était vraiment au cas où, vu que ça ne rend pas la reproduction impossible, du fait de la possible conservation du sperme, mais c'est clairement une méthode "violente" et peu glamour dans bien des cas, je l'admets.
Simplement, j'avoue que je ne vois pas de méthode de "contraception miracle" dans ta/votre situation. Les hormones et le stérilet exclus, il resterait le diaphragme ou la cape cervicale, mais ce ne sont pas des moyens super efficaces... Le diaphragme est relativement fiable utilisé de concert avec des spermicides (2eme icone sur le site en lien), mais ces derniers sont assez contraignants, et tu peux évidemment avoir également une objection à utiliser cette méthode, même s'ils ne provoquent pas des bouleversements comparables à ceux générés par les contraceptifs hormonaux.
Je ne sais pas si le diaphragme et la cape sont "confortables", je n'ai jamais testé.

Je te conseille comme olympe d'aller au planning familial, ou dans un autre organisme qui pourrait t'entendre ou te conseiller (mais je n'ai pas d'autre idée géniale)... Avec ton compagnon si tu le veux, sans si tu préfères : vous êtes certes tous deux concernés, mais ça peut aussi être important pour chacun(e) de vous de pouvoir parler et réfléchir sans craindre de blesser l'autre ou d'entrer en conflit avec lui/elle ; vu que, dans votre cas, ce n'est pas "juste" une question de contraception, mais aussi "de fond", de projets. Rien n'empêchant évidemment de faire une entrevue individuelle + une entrevue commune (ou plus).

J'espère que ça va et que ton nouveau/ta nouvelle gynéco est bien et te respecte. Et que tout ira pour le mieux, au final (synchronisation magique des timings de projets de vie, et tout ça...).

Comme je suis toujours en panne de solutions miracles, je n'ajoute rien ^^
 
Bonjour Loreilei ,

Je sais que ton message date un peu , mais je me sentais concernée par le titre . Puis ensuite j'ai vue le contenu qui m'a touchée même si là , je n'était pas dans ta situation .

Tout d'abord j'espere que tu as réussis avec l'aide et le soutien de ton conjoint , a trouver une solution contraceptive qui te convient . Franchement , je serais tenter pour ma part d'avoir le même avis que certain(e)s ici : la capote. Ok c'est vrai que c'est pas toujours très agréable comme situation , et que c'est très étrange au bout d'un certain temps de relation , mais en même temps , ça oblige ton conjoint a se responsabilisé face a la réalité du soucis "contraception" et peut être cela lui permettra t'il aussi de mieux avoir l'occasion de se projeter dans l'idée d'un enfant .(il gere la contraception il y pense donc a chaque fois).

Pour ce qui est de mon témoignage quant au sujet du titre , je suis en couple depuis 8 ans , j'ai longtemps pris la pillule , puis plus pour avoir un enfant , puis de nouveau , puis depuis plusieurs mois maintenant (quasiment un an) je ne supporte plus l'idée de me bourrer d'hormone et de les pisser , poluant ainsi l'environnement.
J'ai donc cesser de prendre la pillule . Seulement je n'ai pas la possibilité d'avoir un stérilet , du coup mon conjoint et moi avons dû passer par cette case "responsabilité partagé, voir même masculine dans la contraception". Au final nous utilisons la capote , même si il est vrai que ce n'est pas vraiment une passion pour monsieur . Mais nous n'avons pas vraiment trouver mieux. :red:
Il y a eventuellement les spermicides , mais je n'ai jamais trop osé car je ne sais pas si c'est très efficace , ni si c'est très "sain" .
Il existe aussi le préservatif feminin , mais c'est assez spécial , je pense que c'est a tester mais après c'est une affaire de "goût" .
De plus , le préservatif féminin où le spermicide sont encore une affaires de femmes , hors parfois il serais juste que les hommes soit concernés et même acteur de la contraception . C'est bien trop peu le cas de nos jours je trouve . :cartonR:

En esperant que pour toi Loreilei , les choses se soit apaisée. :kiss:

Amicalement

Madison
 
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