Correctement aborder la prostitution dans un roman

SuperBulle

Élève des carottes
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28/5/14
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Je suis en train d'écrire un roman en ce moment, et il se trouve que je parle un petit peu de la prostitution. Comme je n'y connais rien, ce sujet ne sera pas abordé longuement dans le livre, il fait partie du monde dans lequel se déroule l'histoire car c'est un monde semblable au nôtre, avec les mêmes travers.
Mais voilà, je serais claire, je ne veux blesser personne, avec ce que j'ai lu sur ce que subissaient les victimes c'est ce que je veux vraiment éviter, et j'ai essayé de mon mieux d'écrire à ce sujet sans faire de gaffes, avec ce que l'on m'a appris. Mais j'ai peur de mal faire :gné:
Est-ce que j'ai un style trop larmoyant ? Est-ce que c'est pas subtil ? Est-ce que c'est méprisant ?
J'espère vraiment avoir bien abordé le sujet et réussi à dénoncer le monde de la prostitution, que peu de gens connaissent. J'étais moi-même très choquée en découvrant que les prostituées glamour du cinéma étaient un mythe, et je n'ai pas envie que l'ignorance perdure à ce sujet.
Donc voilà la partie qui parle de prostitution, il y en aura peut-être d'autres :

Enfin, ils parvinrent au dernier niveau et la porte s'ouvrit en un bruit sifflant. Alors le tumulte des rues se révéla, des rires, des engueulades, des éclats de conversation, des exclamations de surprise tapageuses. Les passants étaient à cet heure-ci essentiellement des jeunes habillés de vêtements criards allant ou sortant d'une boîte de nuit , d'un karaoké, d'un café branché, d'une salle de jeu, d'un film à grand budget ou d'un concert. D'autres étaient des hommes et femmes d'affaires rentrant du travail après des heures supplémentaires, la mine fatiguée mais les yeux brillants au milieu de l'enthousiasme ambiant et des lumières permanentes qui leur étaient familiers. D'autres encore étaient des salariés ou des patrons qui craquaient après une besogne pénible et se jetaient dans la boisson, virés des bars après quelques verres, avachis sur le trottoir, ou riant aux bras de jeunes vampires, hommes et femmes, ultra-maquillés et court vêtus, eux même éclatant d'un rire faux. Kaoru avait toujours eut pitié de ces vampires qui se voyaient obligés de sourire, de sourire tout le temps et d'être joyeux et aguicheurs, les yeux pleines d'une malice feinte, sous peine de se retrouver sur la paille. Les clients n'avaient pas envie de voir le désespoir de leurs objets sexuels.

En dehors des chambres d'hôtel.

Kaoru avait vu comment ils ressortaient de ces chambres, leur maquillage étalé sur la figure, les bleus et les estafilades rougies témoins des coups qu'on leur avait donnés. Certains clients se faisaient plus discrets, s'efforçant de rendre la marchandise en bon état, ou préférant la douceur à la domination. Seul un imperceptible chagrin restait alors au fond des yeux des escorts, avant qu'ils ne reprennent leur exubérance.

La prostitution était la seule forme d'esclavage de vampire tolérée, l'accouplement avec les humains étant formellement interdit, et les désirs sexuels de bien des vampires prenant une place si importante dans la société qu'elle empiétait sans problèmes sur la souffrance d'autrui.

Tout le monde s'en fichait. Après tout ils le méritaient bien, ces sales petits pervers, ces déchets, ces déviants : les prostitués étaient, tous sans exception, des vampires ayant été surpris à avoir une relation avec un humain. Après l'exécution de leurs esclaves, ils étaient flanqués d'un tatouage phosphorescent vert anis dans le cou ou de l'arcade sourcilière aux pommettes, et l'inscription "délinquant sexuel de niveau 2" sur leurs papiers d'identités leur empêchait d'avoir accès à un job. Les travaux d'esclave leur étaient également interdits. Pour survivre, ils étaient contraints de rejoindre des réseaux de contrebande ou de prostitution. Certains mendiaient, cachant leur tatouage par une écharpe ou un cache-oeil. Mais personne ne prêtait attention aux mendiants, à moins que ce fût pour les railler ou les tabasser. Et ceux qui s'affublaient d'un cache-oeil ou d'une écharpe même en plein été ne trompaient personne. Ceux-là étaient en général vite lynchés.

Voilà, soyez indulgents avec moi s'il vous plaît ^^
 
Un roman en soit n'est pas la vérité, elle est la vision de celui qui l'a écrit. Donc c'est à toi de voir comment tu veux montrer la prostitution. Tu peux en faire un état clinique, la dénoncer, ça ne sera qu'une vue de l'esprit. A part en faire l'apologie qui même dans un roman à tendance à me dégouter (ça reste un avis personnel), tu as tout les choix.
Les gens ont tendances à oublier que même écrit à la première personne, un "roman" ne dit pas la vérité, sinon c'est une autobiographie ou un biographie, voir une étude sociologique.
Donc pour répondre à ta question, comment tu vois toi la prostitution et qu'est ce que tu veux en dire dans ton écrit. Si c'est un contexte tu peux le rendre le plus réelle possible, ou flou, suivant comment tu veux aborder l'histoire.
A toi de voir, c'est ton choix littéraire. Il ne sera ni bien ni mal.
 
Je ne suis pas d'accord. Tout est politique. Le cinéma l'est, toute oeuvre l'est, l'écriture également. Et s'interroger sur l'implication de ses actions surtout dans ces domaines cela me semble plutôt souhaitable. Surtout lorsqu'on décide de prendre la parole en tant que privilégié-e pour s'exprimer sur une oppression, de parler du point de vue de personnes dominées, de leurs conditions sans en avoir fait l'expérience personnellement. Même si c'est de la fiction. L'humour est de la fiction on est pourtant obligé d'admettre qu'il peut dénoncer ou renforcer des discriminations. Pourquoi les romans seraient hors champs politique? Il ne s'agit pas de dire qu'on ne peut pas dépeindre des réalités complètement fictives. Mais d'une façon ou d'une autre la démarche qu'évoque SuperBulle produit les effets qui permettent d'interpréter politiquement une pensée.

Bref je ne sais pas si je suis très claire mais peut être qu'il est un peu tard. Je t'encourage dans cette réflexion SuperBulle. Pour le texte que tu soumets je veux bien le lire demain.
 
C'est assez difficile comme questionnement car en plus la façon dont un sujet va être abordé va peut-être blessé une personne A mais laisser indifférente une personne B alors que les deux sont dans la même situation parce qu'il y a aussi une question de personnalité, de vécu, de gouts, de choix... En plus la prostitution (comme la drogue, trafic d'arme... tout en fait) c'est très vaste et ça ne se résume pas à "faire le trottoir" il y a autant de façons d'en parler que de façons de se prostituer (et que de réactions face à tout ça) bref mon message t'aidera sans doute pas beaucoup et j'en suis désolé !
 
Coucou superbulle. Difficile d'emettre un avis sur un texte aussi court mais pour le coup je vais me permettre de mettre ma casquette de narratologue d'une part et de fan de bit lit d'autre part, en espérant pouvoir eclairer un petit peu te lanterne.

Mais voilà, je serais claire, je ne veux blesser personne, avec ce que j'ai lu sur ce que subissaient les victimes c'est ce que je veux vraiment éviter, et j'ai essayé de mon mieux d'écrire à ce sujet sans faire de gaffes, avec ce que l'on m'a appris. Mais j'ai peur de mal faire :gné:
Est-ce que j'ai un style trop larmoyant ? Est-ce que c'est pas subtil ? Est-ce que c'est méprisant ?

Je pense que tu te poses plein de questions et que tu aurais besoin de te recentrer sur l'essentiel. Quand on écrit de la fiction et que l'on cherche à transmettre un message, cela peut être intéréssant de savoir déja pourquoi on cherche à transmettre ce message et aussi comment (par quel biais) on cherche à le transmettre. Encore mieux on pourrait même se poser la question de en quoi la fiction est un support intéréssant au message mais bon on risque de rentrer dans des considérations un peu technique. ^^

La question, je pense, n'est pas de savoir si le style est trop larmoyant, ou pas assez subtil ou méprisant ou quoi que ce soit d'autre la question c'est vraiment de savoir quel est ton message ? Si par exemple (je prend un exemple totalement au hasard) tu cherche à humaniser la prostitution/les personnes prostitué(e)s, à montrer leurs souffrances, souffrance de par un statut social particulier, de par une obligation de devoir "vendre" leurs corps car il n'y a pas d'autres choix possible pour eux/elles eh bien à mon avis y'a des trucs biens et y'a des aspects à cogiter. Tu décris effectivement leurs souffrances, la situation délicates dans laquelle elles/ils sont mais j'ai repéré deux trois trucs qui suscite chez moi quelques interrogations:


Tu parles du chagrin "des escort". Tu parles donc pas d'une souffrance humanisé dans le sens où ce ne sont pas des personnes qui souffrent mais une masse flou de personnes ramené à l'exercice de leurs "métiers". C'est peut être une volonté de ta part mais su tu cherches à provoquer l'empathie chez ton lecteur tu devrais peut être un peu plus humaniser tes figures.

Tu cherches à avoir un message autour de la prostitution en utilisant la métaphore des vampires si je te comprend bien mais les vampires sont-ils genré(e)s ? Il me semble que tu utilises le masculin le plus souvent. Cela veut-il dire que tu utilise le masculin inclusif pour tous les vampires ? Ou qu'ils ont tous des caractéristiques masculine ? Qu'on ne peut pas leur assigner un genre en particulier ?

Je pense que déja tu n'a pas une visée documentaire dans ton texte et de par ton utilisation d'un contexte associé à la bit lit, tu va potentielement changer pas mal d'élément par rapport au monde "réel". Je pourrais te citer par exemple les esclaves de sang d'anita blake où il y a beaucoup de garçons et où la définition même de sexualité est assez bouleversé. Et je me demande si réfléchir déja à ton message et à ton univers (c'est à dire les rapport hommes femmes sont-il les mêmes ? La sexualité c'est quoi ? entre autre chose) pourrais déja pas mal t'aider à réfléchir aux erreurs potentielles que tu pourrais faire.

Voila, en définitive je te pose plus de questions que je ne t'offre de réponses mais j'espére juste pouvoirmieux t'aider ainsi. ^^
 
Je ne suis pas experte dans le fait de faire des récits mais je pense que ton extrait ne peut choquer personne, de plus, c'est de la fiction donc tu es assez libre d'écrire comme tu le veux tout en montrant ta position concernant la prostitution, à toi d'inscrire de nouveaux éléments soit révoltants, compatissants voire neutre suivant si tu veux marquer les esprits ou ne faire qu'un message soft (ne faire que la surface de l'iceberg).

Bon courage et j'aime beaucoup ton extrait :)
(vive la bit-lit ! :D )
 
@Kahte, j'essaye de rendre ça le plus réaliste possible ^^ Et puis je suis d'accord avec Moogli, c'est avec les fictions qu'on a une image erronée ou non des choses qu'on ne connaît pas.

@Arjuna, du coup j'ai modifié un peu le passage que tu me cites, pour essayer de le rendre plus humain :
Kaoru avait vu comment ils ressortaient de ces chambres, leur maquillage étalé sur la figure, les bleus et les estafilades rougies témoins des coups qu'on leur avait donnés. Certains clients se faisaient plus discrets, s'efforçant de rendre la marchandise en bon état, ou préférant la douceur à la domination. Alors les escorts sortaient en exprimant encore le même air souriant. Les plus fragiles d'entre eux cependant gardaient un éclat de chagrin dans les yeux, et une fatigue tirait leur trait. Personne n'y prêtait attention. Kaoru avait vu une fois une jeune femme tituber en sortant d'un love hotel, puis s'effondrer sur le sol et éclater en sanglot. Elle fut portée ailleurs par ses collègues sous les regards étonnés ou agacés des piétons. En dehors de cela, il n'avait vu aucun autre craquage.

Je pense que déja tu n'a pas une visée documentaire dans ton texte et de par ton utilisation d'un contexte associé à la bit lit, tu va potentielement changer pas mal d'élément par rapport au monde "réel". Je pourrais te citer par exemple les esclaves de sang d'anita blake où il y a beaucoup de garçons et où la définition même de sexualité est assez bouleversé. Et je me demande si réfléchir déja à ton message et à ton univers (c'est à dire les rapport hommes femmes sont-il les mêmes ? La sexualité c'est quoi ? entre autre chose) pourrais déja pas mal t'aider à réfléchir aux erreurs potentielles que tu pourrais faire.

Ah, j'aurais dû poser plus de contexte ^^
En gros l'histoire se déroule dans une Terre colonisée par les vampires, très avancés scientifiquement. Ils ont réduit en esclavage tous les humains.
Les rapports homme-femme sont quasiment égalitaires. La plupart des hommes vampires peuvent très bien porter des tailleurs, ainsi que du maquillage et marcher dans la rue et aller au travail sans que ça choque personne. La parité est quasiment à 50% 50% dans tous les métiers (exceptés quelques rares métiers très physiques où les femmes sont plus rares à être acceptées). Il n'y a aucune homophobie, et les couples de même sexe ne choquent personne. Les vampires se sont servis du patriarcat, de l'homophobie et du racisme des humains pour les traiter de barbares.
Les délinquants sexuels sont les suivants : les violeurs avérés (de niveau 1, certains travaux leur sont encore autorisés) ceux qui ont eu des relations avec un humain (de niveau 2) et les pédosexuels qui sont mis en prison à vie. Du coup ceux qui ont couché avec un humain sont un peu considérés comme les "pédés" de ce monde, même si c'est assez différent de l'homosexualité.

Sinon pour les pronoms, j'utilise l'écriture "traditionnelle", c'est pour ça ^^ Je n'ai rien contre l'écriture inclusive, mais j'ai du mal à l'utiliser.

Et je viens de découvrir un nouveau mot ! Je viens de lire la définition et je dirais que mon histoire est plus dans la romance paranormale que le bit lit, mais bon ^^
 
SuperBulle":29b7oah3 a dit:
Les rapports homme-femme sont quasiment égalitaires. La plupart des hommes vampires peuvent très bien porter des tailleurs, ainsi que du maquillage et marcher dans la rue et aller au travail sans que ça choque personne. La parité est quasiment à 50% 50% dans tous les métiers (exceptés quelques rares métiers très physiques où les femmes sont plus rares à être acceptées). Il n'y a aucune homophobie, et les couples de même sexe ne choquent personne. Les vampires se sont servis du patriarcat, de l'homophobie et du racisme des humains pour les traiter de barbares.
S'ils sont si avancés moralement, comment se fait-il qu'ils acceptent la prostitution?

SuperBulle":29b7oah3 a dit:
Les délinquants sexuels sont les suivants : les violeurs avérés (de niveau 1, certains travaux leur sont encore autorisés) ceux qui ont eu des relations avec un humain (de niveau 2) et les pédosexuels qui sont mis en prison à vie.
J'avoue être choquée qu'il soit vu comme pire d'avoir eu de la sexualité (potentiellement désirée par les deux parties) avec un humain que d'avoir violé.
Pour moi, viol et prostitution sont des conséquences du patriarcat.
 
S'ils sont si avancés moralement, comment se fait-il qu'ils acceptent la prostitution?
Ils l'acceptent justement parce que les prostitués sont des "délinquants sexuels", donc considérés comme des moins que rien. Et parce qu'ils ne sont pas forcément toujours aussi moralement avancés, ils ont quand même réduit les humains en esclavage et en tuent régulièrement, ils sont très intolérants envers les handicapés, et d'autres choses pas très jolies encore. La prostitution est là (dans le monde de mon histoire) parce que beaucoup préfèrent leur plaisir à la vie des autres (et ça ne s'illustre pas que dans la prostitution).

J'avoue être choquée qu'il soit vu comme pire d'avoir eu de la sexualité (potentiellement désirée par les deux parties) avec un humain que d'avoir violé.
C'est voulu :) l'histoire raconte l'amour entre un humain et un vampire (non non, ce n'est pas cliché :whistle: )

(on verra d'ailleurs aussi qu'un viol est très dur à prouver)
 
c'est un peu hors sujet mais j'ai parlé du viol avec mon copain mais pas dans le sens où on le pense, je lui ais parlé d'un témoignage d'un mec qui se serait fait violer par sa copine et au début, il ne comprenait pas que ça puisse être un viol (c'est quand même dingue !) et c'est finalement en lui expliquant les raisons qu'il a admis que c'était possible bref on peut dire des femmes mais je crois que pour les mecs c'est encore pire (personne ne le croyait)
 
Quand tu es une fille on parle de ta tenue, de l'heure à laquelle tu es sortie, de ton "attitude provocante", et pour les mecs on pense que tu as secrètement aimé ça ou que tu t'es pas défendu :rolleyes: (d'ailleurs ça peut être par choc ou par peur qu'une personne ne réagit pas, ça n'est même pas un argument)
 
mais c'est pareil pour les mecs, comme justement on les voit comme des machines qui aiment que faire tagada soinsoin ben du coup ils ne peuvent pas être violés, c'est limite illogique, j'ai parlé du viol des hommes parce personne n'en discute, je voulais pas dire que les femmes c'était moins important ou moins grave.
 
J'ai pas dit ça, comme tu abordais le sujet je montrais les stéréotypes que subissaient les deux côtés à propos du viol :)
 
ok, je suis rassurée alors :)

en tout cas, ton roman me tente de plus en plus !
 
@SuperBulle, j'ai pris du plaisir à te lire, t'as une belle plume!
J'espère que ce projet d'écriture se développera dans le plein potentiel de tes souhaits et de tes capacités :) Qui me paraissent indéniables!
Bravo pour ton écrit, bravo pour ta démarche et tes questionnements! Je suis impressionnée par la considération que tu portes aux effets de ta production, à cette responsabilité assumée, tu as tout mon soutien.

Donc je donne mes impressions après la lecture de ton extrait. Je ne crois pas être apte à lire d'autres extraits, cela est un sujet trop sensible pour moi.
Le passage que tu cites évoque pour moi une prostitution en tant que système d'exploitation. La description témoigne d'un système au bénéfice d'un groupe privilégié en position d'agresseur vis à vis d'un autre groupe qui en sont les victimes. La notion de violence est exprimée clairement, une violence intrinsèque à l'exploitation. Voilà ce que je perçois. Du point de vue de la réalité, cela correspond à ma perception de la prostitution. Après c'est la mienne et je suis abolitionniste. Je me suis prostituée et je suis une femme. ça ne donne en aucun cas une vérité quelconque, c'est ma vérité, ma perception et c'est toujours utile de savoir d'ou l'on parle pour aider à comprendre ce que l'on veut dire.. Je pourrai tout aussi bien être une personne ayant connu la prostitution et être non abolitionniste, et je percevrai peut être autre chose de ton écrit…Bref tout ça pour dire que je ne me situe pas dans un système de valeur quand je dis d'ou je parle, ce n'est pas mon objectif.

Dans le détail, c'est peut-être moins évident pour moi de comprendre qui défend le jugement porté sur les personnes en situation de prostitution après "Tout le monde s'en fichait." Mais bon au regard du positionnement que je perçois de l'autrice il me semble que cette opinion concerne la "norme sociale", "tout le monde".

Bref super, bravo, fonce!
 
Merciii ^^
Si je peux me permettre, même si tu n'écris pas de textes (en tout cas je ne les ai jamais lu), je trouve que tu as une belle plume aussi, tu pourrais écrire un très bon livre. :)

Dans le détail, c'est peut-être moins évident pour moi de comprendre qui défend le jugement porté sur les personnes en situation de prostitution après "Tout le monde s'en fichait." Mais bon au regard du positionnement que je perçois de l'autrice il me semble que cette opinion concerne la "norme sociale", "tout le monde".
Oui, tout le monde est la norme sociale, quelques personnes s'en soucient malgré tout.

@Thinkandsay

en tout cas, ton roman me tente de plus en plus !
Ben si tu veux voilà le lien, je poste la suite régulièrement ^^
http://www.revedefantasy.org/t5715-kitai-sf
 
Je suivrais tout ça avec interet. Bon courage à toi superbulle ! Je te souhaite de trés bone moment à toi et à ton stylo. :p
 
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