SuperBulle
Élève des carottes
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Je suis en train d'écrire un roman en ce moment, et il se trouve que je parle un petit peu de la prostitution. Comme je n'y connais rien, ce sujet ne sera pas abordé longuement dans le livre, il fait partie du monde dans lequel se déroule l'histoire car c'est un monde semblable au nôtre, avec les mêmes travers.
Mais voilà, je serais claire, je ne veux blesser personne, avec ce que j'ai lu sur ce que subissaient les victimes c'est ce que je veux vraiment éviter, et j'ai essayé de mon mieux d'écrire à ce sujet sans faire de gaffes, avec ce que l'on m'a appris. Mais j'ai peur de mal faire
Est-ce que j'ai un style trop larmoyant ? Est-ce que c'est pas subtil ? Est-ce que c'est méprisant ?
J'espère vraiment avoir bien abordé le sujet et réussi à dénoncer le monde de la prostitution, que peu de gens connaissent. J'étais moi-même très choquée en découvrant que les prostituées glamour du cinéma étaient un mythe, et je n'ai pas envie que l'ignorance perdure à ce sujet.
Donc voilà la partie qui parle de prostitution, il y en aura peut-être d'autres :
Voilà, soyez indulgents avec moi s'il vous plaît ^^
Mais voilà, je serais claire, je ne veux blesser personne, avec ce que j'ai lu sur ce que subissaient les victimes c'est ce que je veux vraiment éviter, et j'ai essayé de mon mieux d'écrire à ce sujet sans faire de gaffes, avec ce que l'on m'a appris. Mais j'ai peur de mal faire
Est-ce que j'ai un style trop larmoyant ? Est-ce que c'est pas subtil ? Est-ce que c'est méprisant ?
J'espère vraiment avoir bien abordé le sujet et réussi à dénoncer le monde de la prostitution, que peu de gens connaissent. J'étais moi-même très choquée en découvrant que les prostituées glamour du cinéma étaient un mythe, et je n'ai pas envie que l'ignorance perdure à ce sujet.
Donc voilà la partie qui parle de prostitution, il y en aura peut-être d'autres :
Enfin, ils parvinrent au dernier niveau et la porte s'ouvrit en un bruit sifflant. Alors le tumulte des rues se révéla, des rires, des engueulades, des éclats de conversation, des exclamations de surprise tapageuses. Les passants étaient à cet heure-ci essentiellement des jeunes habillés de vêtements criards allant ou sortant d'une boîte de nuit , d'un karaoké, d'un café branché, d'une salle de jeu, d'un film à grand budget ou d'un concert. D'autres étaient des hommes et femmes d'affaires rentrant du travail après des heures supplémentaires, la mine fatiguée mais les yeux brillants au milieu de l'enthousiasme ambiant et des lumières permanentes qui leur étaient familiers. D'autres encore étaient des salariés ou des patrons qui craquaient après une besogne pénible et se jetaient dans la boisson, virés des bars après quelques verres, avachis sur le trottoir, ou riant aux bras de jeunes vampires, hommes et femmes, ultra-maquillés et court vêtus, eux même éclatant d'un rire faux. Kaoru avait toujours eut pitié de ces vampires qui se voyaient obligés de sourire, de sourire tout le temps et d'être joyeux et aguicheurs, les yeux pleines d'une malice feinte, sous peine de se retrouver sur la paille. Les clients n'avaient pas envie de voir le désespoir de leurs objets sexuels.
En dehors des chambres d'hôtel.
Kaoru avait vu comment ils ressortaient de ces chambres, leur maquillage étalé sur la figure, les bleus et les estafilades rougies témoins des coups qu'on leur avait donnés. Certains clients se faisaient plus discrets, s'efforçant de rendre la marchandise en bon état, ou préférant la douceur à la domination. Seul un imperceptible chagrin restait alors au fond des yeux des escorts, avant qu'ils ne reprennent leur exubérance.
La prostitution était la seule forme d'esclavage de vampire tolérée, l'accouplement avec les humains étant formellement interdit, et les désirs sexuels de bien des vampires prenant une place si importante dans la société qu'elle empiétait sans problèmes sur la souffrance d'autrui.
Tout le monde s'en fichait. Après tout ils le méritaient bien, ces sales petits pervers, ces déchets, ces déviants : les prostitués étaient, tous sans exception, des vampires ayant été surpris à avoir une relation avec un humain. Après l'exécution de leurs esclaves, ils étaient flanqués d'un tatouage phosphorescent vert anis dans le cou ou de l'arcade sourcilière aux pommettes, et l'inscription "délinquant sexuel de niveau 2" sur leurs papiers d'identités leur empêchait d'avoir accès à un job. Les travaux d'esclave leur étaient également interdits. Pour survivre, ils étaient contraints de rejoindre des réseaux de contrebande ou de prostitution. Certains mendiaient, cachant leur tatouage par une écharpe ou un cache-oeil. Mais personne ne prêtait attention aux mendiants, à moins que ce fût pour les railler ou les tabasser. Et ceux qui s'affublaient d'un cache-oeil ou d'une écharpe même en plein été ne trompaient personne. Ceux-là étaient en général vite lynchés.
En dehors des chambres d'hôtel.
Kaoru avait vu comment ils ressortaient de ces chambres, leur maquillage étalé sur la figure, les bleus et les estafilades rougies témoins des coups qu'on leur avait donnés. Certains clients se faisaient plus discrets, s'efforçant de rendre la marchandise en bon état, ou préférant la douceur à la domination. Seul un imperceptible chagrin restait alors au fond des yeux des escorts, avant qu'ils ne reprennent leur exubérance.
La prostitution était la seule forme d'esclavage de vampire tolérée, l'accouplement avec les humains étant formellement interdit, et les désirs sexuels de bien des vampires prenant une place si importante dans la société qu'elle empiétait sans problèmes sur la souffrance d'autrui.
Tout le monde s'en fichait. Après tout ils le méritaient bien, ces sales petits pervers, ces déchets, ces déviants : les prostitués étaient, tous sans exception, des vampires ayant été surpris à avoir une relation avec un humain. Après l'exécution de leurs esclaves, ils étaient flanqués d'un tatouage phosphorescent vert anis dans le cou ou de l'arcade sourcilière aux pommettes, et l'inscription "délinquant sexuel de niveau 2" sur leurs papiers d'identités leur empêchait d'avoir accès à un job. Les travaux d'esclave leur étaient également interdits. Pour survivre, ils étaient contraints de rejoindre des réseaux de contrebande ou de prostitution. Certains mendiaient, cachant leur tatouage par une écharpe ou un cache-oeil. Mais personne ne prêtait attention aux mendiants, à moins que ce fût pour les railler ou les tabasser. Et ceux qui s'affublaient d'un cache-oeil ou d'une écharpe même en plein été ne trompaient personne. Ceux-là étaient en général vite lynchés.
Voilà, soyez indulgents avec moi s'il vous plaît ^^