kob27g
Moulin à graines
- Inscrit
- 12/7/12
- Messages
- 11 114
- Score de réaction
- 10
1er 2h24’43
709 kob27g 4h06’55
2178 classés
Seulement 6 semaines après le marathon de Lyon, je m’aligne sur celui du Beaujolais sans aucune prétention chronométrique. Ma seule ambition, me faire plaisir en profitant de l’ambiance.
C’est un marathon international, 70 nationalités représentées. Je m’en rends compte dès le bus nous amenant au départ, je suis assis à côté d’un allemand avec 70 marathons au compteur.
A peine descendu du bus, on nous propose du Beaujolais… à 7h du matin ! :bourre:
Des concurrents déguisés en serveur tiennent leur rôle jusqu’au bout en se baladant pour proposer à des verres aux participants.
L’attente se fait dans un gymnase, il y a toute sorte de déguisement : Jésus, Astérix, des martiens, un radar, une bouteille de Ricard, des superhéros, des bretons… Il y a des plus classiques avec perruques, masques, je me classe dans cette catégorie avec une perruque de Jackson Five.
Une bonne ambiance sur la ligne de départ, ça bouge, danse mais il faut bien ça car il fait 6°c sous une légère bruine.
Le départ est lancé. Je suis étonné, première dégustation au bout de 2km. Premier château et ravitaillement complet au 4eme. Je n’ai pas d’eau sur moi, mais vu le nombre de ravitos, je n’en ai pas besoin. Malgré ma volonté de profiter de l’ambiance, je ne bois pas de vin, n’en buvant quasiment jamais, je crains les dégâts dans mon estomac.
Le parcours est sympa, au milieu des vignes, parfois dans des forêts, sur des petites routes traversant des villages. On voit bien que c’est un événement dans le coin car pas mal de spectateurs dans les villages.
Je pars tranquille, m’arrêtant au ravito, je me permets même quelques photos lors de 2 ravitos dans à l’intérieur des châteaux.
Je passe le semi en 2h06. Je cours aux sensations, sans presque regarder ma montre.
Comme pour Lyon, j’ai un petit coup au moral autour du 25eme km. Je trouve le temps long, je me dis que j’ai fait plus de la moitié, mais il en reste encore beaucoup.
L’euphorie du départ ne fait plus effet, je ne m’arrête presque plus aux ravitos.
Kilomètre 30 en 3h. Le passage critique du parcours, environ 5km assez montant. Je double pas mal de monde malgré que je commence à avoir le bide un peu en vrac. J’arrête donc les gels.
35eme km, on entame la longue redescente sur Villefranche, enfin. J’ai envie de finir donc je ne traine pas et continue ma remontée au classement. Je finis en mode dromadaire sans boire ni manger car j’ai peur que ça accentue mes lourdeurs d’estomac.
39eme km, dernier ravito. Des bénévoles me tendent à boire, je m’excuse en leur disant : « merci mais si je m’arrête je ne pourrais pas repartir. »
Le dernier kilomètre est dans le centre de la ville, bonne ambiance, je profite. Une « mobylette » me frôle, le 1er du semi-marathon vient de me déposer.
Passage de ligne en 4h07, soit le 2eme semi (le plus dur) en 2h01 ! J’ai gagné 380 places sur le 2nd semi !
On me remet un taste-vin à la place de la traditionnelle médaille. Puis des bénévoles donnent une couverture de survie à chaque arrivant, super utile pour se réchauffer rapidement. Je me permets un petit vin chaud bien mérité lors du ravito de fin. 0
Pour conclure, je suis content d’avoir participé à cette épreuve. Le chrono final m’a surpris car seulement 6 semaines après le marathon de Lyon, le fait que je me sois aligné en mode « touriste » (prises de photos, perruque) et que le parcours soit assez difficile, je ne pensais pas être si proche des 4h.
Points positifs de ce marathon :
- Le côté festif/décalé : déguisement, spectateurs. C’est la fête dans le beaujolais.
- Le parcours : dans la campagne, dans les vignobles, passage dans des chateaux, ça change des marathons urbains.
- L’organisation/bénévoles : les ravitos sont bien fournis, les bénévoles sont super gentils. J’ai pris le temps d’échanger quelques mots avec eux le long du parcours, au top ! Le ravito de fin est sympa et il y a même possibilité de prendre une douche.
Point négatif :
- Le parcours : c’est vallonné, passage dans quelques chemins boueux. Le faux plat montant entre le 30eme et le 35eme km fait mal.
709 kob27g 4h06’55
2178 classés
Seulement 6 semaines après le marathon de Lyon, je m’aligne sur celui du Beaujolais sans aucune prétention chronométrique. Ma seule ambition, me faire plaisir en profitant de l’ambiance.
C’est un marathon international, 70 nationalités représentées. Je m’en rends compte dès le bus nous amenant au départ, je suis assis à côté d’un allemand avec 70 marathons au compteur.
A peine descendu du bus, on nous propose du Beaujolais… à 7h du matin ! :bourre:
Des concurrents déguisés en serveur tiennent leur rôle jusqu’au bout en se baladant pour proposer à des verres aux participants.
L’attente se fait dans un gymnase, il y a toute sorte de déguisement : Jésus, Astérix, des martiens, un radar, une bouteille de Ricard, des superhéros, des bretons… Il y a des plus classiques avec perruques, masques, je me classe dans cette catégorie avec une perruque de Jackson Five.
Une bonne ambiance sur la ligne de départ, ça bouge, danse mais il faut bien ça car il fait 6°c sous une légère bruine.
Le départ est lancé. Je suis étonné, première dégustation au bout de 2km. Premier château et ravitaillement complet au 4eme. Je n’ai pas d’eau sur moi, mais vu le nombre de ravitos, je n’en ai pas besoin. Malgré ma volonté de profiter de l’ambiance, je ne bois pas de vin, n’en buvant quasiment jamais, je crains les dégâts dans mon estomac.
Le parcours est sympa, au milieu des vignes, parfois dans des forêts, sur des petites routes traversant des villages. On voit bien que c’est un événement dans le coin car pas mal de spectateurs dans les villages.
Je pars tranquille, m’arrêtant au ravito, je me permets même quelques photos lors de 2 ravitos dans à l’intérieur des châteaux.
Je passe le semi en 2h06. Je cours aux sensations, sans presque regarder ma montre.
Comme pour Lyon, j’ai un petit coup au moral autour du 25eme km. Je trouve le temps long, je me dis que j’ai fait plus de la moitié, mais il en reste encore beaucoup.
L’euphorie du départ ne fait plus effet, je ne m’arrête presque plus aux ravitos.
Kilomètre 30 en 3h. Le passage critique du parcours, environ 5km assez montant. Je double pas mal de monde malgré que je commence à avoir le bide un peu en vrac. J’arrête donc les gels.
35eme km, on entame la longue redescente sur Villefranche, enfin. J’ai envie de finir donc je ne traine pas et continue ma remontée au classement. Je finis en mode dromadaire sans boire ni manger car j’ai peur que ça accentue mes lourdeurs d’estomac.
39eme km, dernier ravito. Des bénévoles me tendent à boire, je m’excuse en leur disant : « merci mais si je m’arrête je ne pourrais pas repartir. »
Le dernier kilomètre est dans le centre de la ville, bonne ambiance, je profite. Une « mobylette » me frôle, le 1er du semi-marathon vient de me déposer.
Passage de ligne en 4h07, soit le 2eme semi (le plus dur) en 2h01 ! J’ai gagné 380 places sur le 2nd semi !
On me remet un taste-vin à la place de la traditionnelle médaille. Puis des bénévoles donnent une couverture de survie à chaque arrivant, super utile pour se réchauffer rapidement. Je me permets un petit vin chaud bien mérité lors du ravito de fin. 0
Pour conclure, je suis content d’avoir participé à cette épreuve. Le chrono final m’a surpris car seulement 6 semaines après le marathon de Lyon, le fait que je me sois aligné en mode « touriste » (prises de photos, perruque) et que le parcours soit assez difficile, je ne pensais pas être si proche des 4h.
Points positifs de ce marathon :
- Le côté festif/décalé : déguisement, spectateurs. C’est la fête dans le beaujolais.
- Le parcours : dans la campagne, dans les vignobles, passage dans des chateaux, ça change des marathons urbains.
- L’organisation/bénévoles : les ravitos sont bien fournis, les bénévoles sont super gentils. J’ai pris le temps d’échanger quelques mots avec eux le long du parcours, au top ! Le ravito de fin est sympa et il y a même possibilité de prendre une douche.
Point négatif :
- Le parcours : c’est vallonné, passage dans quelques chemins boueux. Le faux plat montant entre le 30eme et le 35eme km fait mal.
