Japanaddict71
Jeune bulbe
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A mon tour de vous raconter mes histoires ... En effet, je commence à en avoir plus que ras-le-bol. Ras-le-bol de tous ces végéphobes. Cela fait trois semaines que je suis bel et bien végétarienne, par compassion pour les animaux mais aussi pour des question écologiques. Je l'ai annoncé il y a deux semaines à mes parents. Etant de gros viandards, ils ne comprennent pas mon choix. Je n'ai pas exposé mes arguments tout de suite car je savais d'avance les réflexions qu'ils allaient me faire. Lorsque j'ai annoncé mon végétarisme, ma mère a eu une réaction un peu violente: "j'espère que ce n'est qu'un passage, tu auras des carences, tu vas tomber malade. Les médecins m'ont toujours dit qu'il fallait manger de la viande". De plus, mes parents me répètent sans cesse que je vais me lasser, que je vais revenir à une alimentation omnivore ce que je ne veux vraiment pas bien évidemment. La dernière fois que j'ai vu ma mère, elle m'a dit "la viande, ça forme les muscles". Pour moi c'est comme si on disait à un petit enfant: "mange de la cervelle, ça rend intelligent", ce qui est évidemment faux. Elle a dit aussi sur un ton agressif: "mais quand même ! tu vas manger de la viande au baptème, (baptème de ma nièce où j'ai été désignée marraine), tu vas faire honte à notre famille !". Ces paroles ont été très blessantes pour moi. En quoi je ferai honte à ma famille ? En quoi l'altruisme est une honte ? Pourquoi devrais-je céder à une "tradition" qui est contraire à ce que je pense ?
Je suis rentrée tout à l'heure de ma semaine de cours (scolarité en CFA une semaine par mois, ma formation est désormais terminée) et mon père m'a annoncé dans la voiture: "on t'a quand même mis un bifteck, ta mère a dit qu'il fallait que tu manges de la viande, même de temps en temps" et là j'ai dit "je n'en veux pas de ce bifteck, ce n'est pas la peine de me le donner, je ne le mangerai pas. Je suis végétarienne, donc je ne mange pas de viande". Et là il me demande: "tu manges quand même du poisson ?". Je réponds évidemment que non. A un moment donné, il me demande "pourquoi es-tu végétarienne ?". Je lui explique déjà les conséquences de la viande sur la planète, ensuite je lui explique que je ne supporte pas la souffrance animale. Et qu'on peut très bien vivre en étant végétarien. Il répond: "les animaux, ce sont des animaux". Mon père a été éleveur de bovins auparavant. Ca ne l'a pas vraiment convaincu. Je n'ose pas argumenter, j'ai peur de perdre mon temps face à des personnes qui malheureusement sont fermées d'esprit. Je me sens parfois coupable d'être végétarienne, parce que je ne suis pas comme ma famille, parce que je suis en contradiction avec leur façon de vivre et que ceux-ci (en tout cas mes parents) ne l'acceptent pas.
Heureusement, mon compagnon comprend mon végétarisme, il a lui-même été végétarien (si je peux appeler ça végétarien, il mangeait quand même du poisson) parce qu'il adhérait au bouddhisme tantrique. Mais il n'est parfois pas très sympa, sûrement sans le vouloir. Un midi, je l'ai invité chez moi et j'avais préparé une tarte aux légumes avec un peu de chèvre chaud. Il s'est ramené avec deux boîtes de sardines et me dit "j'en ai amené au cas où tu craques". Je n'ai pas apprécié, je lui ai dit "je t'avais dit que je préparais un repas végétarien, et toi tu te ramènes avec des sardines !". Bref, scène de ménage. Et il me rapporte cette semaine au téléphone les paroles d'un ami (il était alcoolisé en plus quand il a dit ça mais je crois qu'il le pense réellement) au courant de mon végétarisme "c'est quoi cette histoire ? Elle (en parlant de moi) est végétarienne maintenant ? Déjà qu'elle est pas grosse !". Mon compagnon lui a expliqué que ça n'avait rien à voir et qu'on pouvait être en bonne santé tout en étant végétarien. Sur le coup, ça m'a rassuré qu'il lui ai dit ça. Et il rajoute: "ce serait bien que tu manges du poisson, ne serait-ce que de temps en temps". Je réponds: "non, les poissons sont également des animaux sensibles". On est parti en débat là-dessus. Lui pense que les poissons ne ressentent rien ... Pas moi. Je ne pense pas que ça fasse du bien à un poisson de lui planter un couteau afin qu'il se vide de son sang, ni de l'éviscérer à vif.
Je n'écris pas beaucoup sur ce forum mais je vous lis beaucoup, je trouve ça stupide tout ce qu'on nous dit simplement parce que nous, nous ne voulons pas de souffrance. Les gens sont égoïstes et nous reprochent de ne pas l'être. Je trouve que c'est un comble, mais je pense qu'il ne faut pas chercher la logique de la société dans laquelle nous vivons (avis personnel). Je vous remercie de m'avoir lue, j'espère trouver un peu de réconfort face à ce rejet. Je sais que ce n'est pas prêt de se terminer, mais je résiste.
Je suis rentrée tout à l'heure de ma semaine de cours (scolarité en CFA une semaine par mois, ma formation est désormais terminée) et mon père m'a annoncé dans la voiture: "on t'a quand même mis un bifteck, ta mère a dit qu'il fallait que tu manges de la viande, même de temps en temps" et là j'ai dit "je n'en veux pas de ce bifteck, ce n'est pas la peine de me le donner, je ne le mangerai pas. Je suis végétarienne, donc je ne mange pas de viande". Et là il me demande: "tu manges quand même du poisson ?". Je réponds évidemment que non. A un moment donné, il me demande "pourquoi es-tu végétarienne ?". Je lui explique déjà les conséquences de la viande sur la planète, ensuite je lui explique que je ne supporte pas la souffrance animale. Et qu'on peut très bien vivre en étant végétarien. Il répond: "les animaux, ce sont des animaux". Mon père a été éleveur de bovins auparavant. Ca ne l'a pas vraiment convaincu. Je n'ose pas argumenter, j'ai peur de perdre mon temps face à des personnes qui malheureusement sont fermées d'esprit. Je me sens parfois coupable d'être végétarienne, parce que je ne suis pas comme ma famille, parce que je suis en contradiction avec leur façon de vivre et que ceux-ci (en tout cas mes parents) ne l'acceptent pas.
Heureusement, mon compagnon comprend mon végétarisme, il a lui-même été végétarien (si je peux appeler ça végétarien, il mangeait quand même du poisson) parce qu'il adhérait au bouddhisme tantrique. Mais il n'est parfois pas très sympa, sûrement sans le vouloir. Un midi, je l'ai invité chez moi et j'avais préparé une tarte aux légumes avec un peu de chèvre chaud. Il s'est ramené avec deux boîtes de sardines et me dit "j'en ai amené au cas où tu craques". Je n'ai pas apprécié, je lui ai dit "je t'avais dit que je préparais un repas végétarien, et toi tu te ramènes avec des sardines !". Bref, scène de ménage. Et il me rapporte cette semaine au téléphone les paroles d'un ami (il était alcoolisé en plus quand il a dit ça mais je crois qu'il le pense réellement) au courant de mon végétarisme "c'est quoi cette histoire ? Elle (en parlant de moi) est végétarienne maintenant ? Déjà qu'elle est pas grosse !". Mon compagnon lui a expliqué que ça n'avait rien à voir et qu'on pouvait être en bonne santé tout en étant végétarien. Sur le coup, ça m'a rassuré qu'il lui ai dit ça. Et il rajoute: "ce serait bien que tu manges du poisson, ne serait-ce que de temps en temps". Je réponds: "non, les poissons sont également des animaux sensibles". On est parti en débat là-dessus. Lui pense que les poissons ne ressentent rien ... Pas moi. Je ne pense pas que ça fasse du bien à un poisson de lui planter un couteau afin qu'il se vide de son sang, ni de l'éviscérer à vif.
Je n'écris pas beaucoup sur ce forum mais je vous lis beaucoup, je trouve ça stupide tout ce qu'on nous dit simplement parce que nous, nous ne voulons pas de souffrance. Les gens sont égoïstes et nous reprochent de ne pas l'être. Je trouve que c'est un comble, mais je pense qu'il ne faut pas chercher la logique de la société dans laquelle nous vivons (avis personnel). Je vous remercie de m'avoir lue, j'espère trouver un peu de réconfort face à ce rejet. Je sais que ce n'est pas prêt de se terminer, mais je résiste.