Chocogrenouille":115o5s4b a dit:
kindy":115o5s4b a dit:
J'ai été agréablement surprise qu'il n'y ait pas de questions à la c** du genre [...] "avez-vous eu des relations homosexuelles ?"...
Selon eux la population à risque sont les HSH, pour "hommes ayant eu des relations sexuelles avec des hommes"
.
C'est effectivement une population à risque d'IST, sans aucun jugement de valeur par ailleurs. L'incidence de contamination annuelle pour le VIH est de 1000 pour 100 000, l'épidémie n'est pas contrôlée. La syphilis, la gonococcie, la lymphogranulomatose vénérienne, sont en constante augmentation depuis plusieurs années. Donc ce sont pas les meilleurs candidats au don du sang, statistiquement parlant.
De la même manière que les femmes de 15 à 45 ans sont une population à risque de grossesse, que les enfants de moins d'un an sont une population à risque de méningite, que les bretons sont une population à risque de luxation congénitale de hanche et d'hémochromatose, que les personnes originaires du bassin méditerranéen sont une population à risque de thalassémie, que les Indiennes du Pondicherry sont une population à risque de diabète... bref c'est juste de l'épidémio.
"Les données d’épidémiologie descriptive en 2011
7 000 à 8 000 nouvelles contaminations par an (ANRS AC23)
L’incidence est le nombre de nouvelles personnes infectées par le VIH par unité de temps dans une entité géographique donnée, alors que la prévalence est le pourcentage de PVVIH à un moment donné. Les nouveaux diagnostics, dont la déclaration est obliga-toire en France depuis 2003, ne renseignent qu’indirectement sur l’incidence puisqu’ils dépendent à la fois de l’incidence et de la pratique de dépistage et de diagnostic. Il n’est donc pas licite d’interpréter les évolutions du nombre de nouveaux diagnostics comme des évolutions d’incidence de l’infection, alors que cette interprétation est très fréquente tant dans la presse que dans le milieu médical. En 2009, dans le cadre de l’Action coor-donnée 23 de l’ANRS, deux méthodes de calcul de l’incidence [1, 2] à partir de la décla-ration obligatoire de séropositivité ont fourni des estimations de l’incidence de l’infection par le VIH en France. Pour les deux méthodes, ces estimations d’incidence représentent des contaminations se produisant une année donnée permettant d’expliquer le nombre de nouveaux diagnostiqués en France. Elles incluent donc des personnes contaminées à l’étranger mais diagnostiquées en France. Elles dépendent de la qualité des données de déclaration obligatoire, des méthodes utilisées pour imputer les données manquantes pour certaines des caractéristiques, de la correction de la sous-notification et pour les deux dernières années de la correction du délai de déclaration. Sur la période 2004-2007, les deux méthodes produisent des estimations proches, de l’ordre de 7 000 à 8 000 nouvelles contaminations par an (avec des intervalles de confiance à 95 % [IC 95 %] entre 5 500 et 9 300 cas), soit un taux d’incidence de 17 à 19 pour 100 000 personnes-années (Pa) pour la France entière, Métropole plus départements d’outre-mer (DOM). Environ 40 à 50 % des nouvelles contaminations se produisent chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Le taux d’incidence est particulièrement élevé dans ce groupe (de l’ordre de 1 000 pour 100 000 par an), montrant que l’épidémie n’est pas du tout contrôlée dans la population des HSH, suivi par celui de l’incidence chez les personnes originaires d’Afrique subsaharienne (240 pour 100 000 par an) et les usagers de drogue par voie intra-veineuse (UDI) (de l’ordre de 90 pour 100 000 par an)"
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Rappor ... _ligne.pdf