Tu ne prends pas le temps de t'informer mais tu prends le temps d'écrire plus de 1300 mots sur le sujet. Tu devrais lire plus et écrire moins. (C'est une règle générale, mais c'est sans doute particulièrement important pour un sujet que tu considères comme clivant.)Il est possible en effet que je sois très mal informé sur ce sujet, je ne passe effectivement pas mon temps à me documenter sur cette thématique par exemple et c'est un sujet clivant...
D'une part, il n'y a pas que des femmes qui trouvent des propos indécents. D'autre part être en profond désaccord avec tes propos ne signifie pas être fermé d'esprit. Ça peut juste signifier être mieux informé et en avoir marre de voire répéter toujours les même pseudo-arguments.Je sais que les femmes vont trouver mes propos indécents, mais j'espère que vous ferez preuve d'ouverture d'esprit.
Je sais pas si ça t'es arrivé en discutant avec des omnis/carnistes de constater que les mêmes trucs reviennent en boucle avec au plus de légères variations, bah pour te le dire franchement, ce que tu écris sur ce post c'est exactement ça. Avec la même asymétrie que les personnes (principalement des femmes) qui te répondent ont déjà entendu ça des dizaines de fois. Avec toujours le même problème que ça prend toujours plus de temps de réfuter une bêtise que de l'écrire, a fortiori quand l'interlocuteur ne lit pas les sources, et quand on les lui met sous le nez il dit que oui mais ça compte pas, comme tu le fais.
Avec cette différence par contre que les femmes qui prennent de leur temps (alors qu'elles ont déjà moins de temps libre que les hommes, cf ci-dessous) pour te lire et te répondre de façon posée, argumentée et sourcée (contrairement à tes accusations gratuites de « virulence » ou manque de sources) sont directement les victimes des inégalités que tu t'attaches à nier (ça ne sert à rien de répéter que tu ne les nies pas alors que c'est ce que tu fais à longueur de message) voire à justifier/réclamer (limitation du droit à l'IVG). C'est donc particulièrement gonflé de ta part, et en même temps extrêmement peu surprenant, d'essayer de cadrer les choses comme relevant de l'ouverture d'esprit, d'enjoindre de façon à peine dissimulée tes interlocutrices à rester calmes et à prouver qu'elles ne sont pas trop radicales. (Je dis peu très peu surprenant, parce que ça relève de stratégies classiques et bien documentées, voire par exemple le concept de tone policing.)
Pour rependre la comparaison avec le carnisme, ton accusation de « vou[loir] réduire l'homme à l'état d'être inférieur » est exactement du même niveau que de dire que certains véganes veulent donner plus de droits aux animaux qu'aux humains : c'est un sophisme de l'épouvantail et c'est tellement éloigné de la réalité de ce que les humains font subir aux animaux et les hommes aux femmes que c'en est insultant.
Si peu. On en fait deux fois moins que les femmes, et ça n'évolue que très lentement, voire par exemple ce rapport de l'INSEE - si toutefois tu t'intéresse réellement aux sources et que ce n'est pas juste un pseudo-argument pour faire perdre du temps à interlocutrices. Il ne faut pas sous-estimer l'importance de la question du travail domestique : les femmes sont massivement expropriées de leur temps libre, une des choses les plus précieuses qu'on puisse avoir dans la vie.Les hommes participent aux tâches ménagères
Non. C'est le corps de la femme, donc c'est son choix, c'est pas plus compliqué que ça. Si les choses se passent mal et qu'elle meurt en couches, c'est sa vie à elle pas à lui. Sans aller jusque-là, si elle a des complications pendant la grossesse ou l'accouchement, dont certaines peuvent avoir des conséquences à long terme, c'est sa santé à elle pas à lui. Même si tout se passe bien, c'est son corps et sa vie à elle pas à lui. Dans quel autre circonstance une personne se sent des droits comme ça sur le corps, la santé, potentiellement la vie, d'une autre personne ?Par contre, pour moi les femmes peuvent avorter, c'est même quelque chose de fondamental, cependant, l'homme devrait avoir à donner son avis, car c'est lui qui a donné le sperme qui a permis de la féconder par exemple. C'est donc en toute logique son enfant également, même si celui-ci reste dans le corps de la femme. C'est une décision qui doit être prise à deux, sauf en cas de viol, ou de grossesse trop précoce, ou de maladie très grave pour le bébé.
Allez et on continue dans le bingo de la manipulation ! Non je te rassure tu ne vas pas tant que ça contre l'opinion générale, et tu en profites pour (re)mettre tes interlocutrices en position de te prouver que non elles ne vont pas trop loin (ce qui fait irrésistiblement penser à cette citation). Mais elles n'ont rien à te prouver.Sinon, j'ai répondu à vos propos sur le topic, peut-être que volontairement, j'essaye d'aller contre l'opinion générale, pour avoir plus d'information et voir jusqu'où les féministes sont prêt à aller.
Je pense qu'à ce stade c'est plutôt toi qui devrait avoir quelque chose à prouver : par exemple, si tu veux essayer de convaincre que tu n'es pas juste un troll qui écrit des pavés sur un sujet que tu juges clivant et sur lequel tu n'es pas informé (sérieusement, dans quel cas c'est une bonne idée ?) tu peux faire l'effort de lire et d'écouter, ce qui t'a été dit ici, les sources qui t'ont été données, quelques-unes des sources qu'elles citent, etc.