J'ai eu l'occasion de regarder l'émission envoyé spécial jeudi dernier. Cela faisait bien longtemps que je n'y avais pas vu un si bon reportage...Le sujet princial concernait entre autres les techniques de remballe pratiquées dans la grande distribution sur les produits d'origine animale ("viande")et les procédés quelques peu douteux employés dans la restauration traditionnelle et rapide...pas très ragoutant cet étalage de cadavres pour ceux et celles qui ont fait le choix de ne plus consommer de "viande" mais en tout les cas parfaitement dissuasif pour ceux d'entre nous qui n'ayant pas totalement franchi le pas pourraient encore en apprécier la saveur...
Bref encore une preuve que nous ne pouvons d'une manière générale nous fier à rien ou à pas grand chose quant à la qualité de nos assiette...
Deuxième reportage, celui ci beaucoup plus intéressant concernait l'exploitation du caoutchouc au Libéria, pour le compte du géant du pneu Firestone et en l'occurence les conditions de vie des tappeurs( chargés d'entailler les arbres pour en extraire le caoutchouc), conditions de vie au combien douloureuses que l'on pourraient qualifier d'esclavagistes.Le précieux liquide vendu à prix d'or ne leur rapporte meme pas suffisemment pour subsister à leurs besoins les plus modestes.Le jeune homme interviewé, parfaitement conscient de sa condition nous dénonçait les profondes inégalités entre les "tappeurs" et les exploitants de l'usine en question.Seules les ONG alertées de tout cela ont permis de révéler au monde les exactions de Firestone, qui possède meme sa propre police!
Il n'empèche que derrière le drame humanitaire, se tisse également un véritable drame écologique: pollution du fleuve indispensable à la vie de des Libériens,pollution de l'air qu'ils respirent, ce qui signifie également pollution infiltrée dans leurs aliments, dans l'eau qu'ils consomme, dans les poissons du fleuve, avec toutes les conséquences que l'on peut imaginer. Les tappeurs néanmois conscients des conséquences sur leur environnement, n'ont d'autres alternative que de continuer à alimenter ce commerce et se résigner à leur conditions. Avec un taux de chomage de 80% c'est pour eux une chance inespérée d'avoir un emploi.
Il est vrai que lorsqu'on prend notre voiture tous les matins pour aller travailler on est bien loin de tenir présent la misère et la profonde détresse de ceux qui nous permettent ce luxe.Et je suis certaine qu'il en est de meme pour bon nombre de nos produits de consommation courante. Comment peut t'on etre sur que le tee shirt made in Taiwain que l'on porte n'a pas été fabriqué par un enfant soumis à l'esclavage. Que faire face à cela, comment ne pas quelque part se sentir responsable de cette tragédie, que nous ne faisons en temps que consommateur,qu'entretenir et encourager.
Bref encore une preuve que nous ne pouvons d'une manière générale nous fier à rien ou à pas grand chose quant à la qualité de nos assiette...
Deuxième reportage, celui ci beaucoup plus intéressant concernait l'exploitation du caoutchouc au Libéria, pour le compte du géant du pneu Firestone et en l'occurence les conditions de vie des tappeurs( chargés d'entailler les arbres pour en extraire le caoutchouc), conditions de vie au combien douloureuses que l'on pourraient qualifier d'esclavagistes.Le précieux liquide vendu à prix d'or ne leur rapporte meme pas suffisemment pour subsister à leurs besoins les plus modestes.Le jeune homme interviewé, parfaitement conscient de sa condition nous dénonçait les profondes inégalités entre les "tappeurs" et les exploitants de l'usine en question.Seules les ONG alertées de tout cela ont permis de révéler au monde les exactions de Firestone, qui possède meme sa propre police!
Il n'empèche que derrière le drame humanitaire, se tisse également un véritable drame écologique: pollution du fleuve indispensable à la vie de des Libériens,pollution de l'air qu'ils respirent, ce qui signifie également pollution infiltrée dans leurs aliments, dans l'eau qu'ils consomme, dans les poissons du fleuve, avec toutes les conséquences que l'on peut imaginer. Les tappeurs néanmois conscients des conséquences sur leur environnement, n'ont d'autres alternative que de continuer à alimenter ce commerce et se résigner à leur conditions. Avec un taux de chomage de 80% c'est pour eux une chance inespérée d'avoir un emploi.
Il est vrai que lorsqu'on prend notre voiture tous les matins pour aller travailler on est bien loin de tenir présent la misère et la profonde détresse de ceux qui nous permettent ce luxe.Et je suis certaine qu'il en est de meme pour bon nombre de nos produits de consommation courante. Comment peut t'on etre sur que le tee shirt made in Taiwain que l'on porte n'a pas été fabriqué par un enfant soumis à l'esclavage. Que faire face à cela, comment ne pas quelque part se sentir responsable de cette tragédie, que nous ne faisons en temps que consommateur,qu'entretenir et encourager.
:beurk: "