Encore un cas de végéphobie

Jezebel

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Un peu partout dans le monde
On a pas toutes les infos, mais il semblerait qu'un couple se soit vu retirer la garde de leur enfant de 6 mois (qui a quelques problèmes de croissance, mais je crois que c'est courant chez pas mal d'enfants) au motif que la mère serait végétarienne.
Apparemment les services de la protection de l'enfance ont indiqué que c'était le motif.

Je vous mets le communiqué des parents en spoiler. Quelqu'un a plus d'info là dessus? Qu'est-ce qu'on peut faire pour s'organiser contre ça, par exemple? Est-ce que l'APSARES ne pourrait pas se mobiliser (snoopyne?), également?

Nous, heureux parents de Joachim, né le 3 décembre 2012, avons eu à nous inquiéter lors de ses cinq mois passés de sa courbe de poids, qui ne décollait pas, et avançait en dents de scie.

Nous avons consulté le 13 mai un médecin généraliste homéopathe avec qui nous avons partagé nos inquiétudes. Ce médecin a jugé bon de ne prescrire que de l’homéopathie, et un suivi régulier à son cabinet, chose tout à fait normale en soi.

De façon moins normale, ce médecin a jugé utile de nous signaler au Procureur de la République quelques jours après, prétextant des carences et une dénutrition sévère (sans analyse à l’appui). Pourtant, suite à son appel trois jours après la consultation, nous avions suivi de notre propre chef son conseil d’aller à l’hôpital, pour avoir un bilan complet, et réagir si cela s’avérait nécessaire.

A l’hôpital, où nous sommes tombés sur les « amis » de ce médecin, le personnel a parlé d’un cas gravissime, et pourtant, n’a jamais effectué de soins sur l’enfant. Nous sommes restés à la Timone trois semaines, et jamais notre fils n’a eu une perfusion, ou quoique ce soit d’autre. Parallèlement à cela, les analyses de sang et d’urine réalisés sont revenues « parfaites », sans une seule carence. Malgré cela, et malgré notre politesse et notre questionnement toujours sain et sincèrement intéressé auprès du personnel hospitalier, ce dernier a préféré rédiger un rapport nous décrivant comme des personnes instables, inconscientes, dans le déni et l’opposition constante vis-à-vis de leur discours. Pire encore, ils ont jugé nécessaire de déclarer que nous avions refusé un scanner, ce qui est bien entendu faux, et diffamé le pédiatre qui s’était engagé à prendre en charge Joachim à sa sortie de l’hôpital. Rien ne nous a été épargné, et pourtant, nous ne demandions que de l’aide, des conseils, une explication.

La seule explication retenue de la part de tous les professionnels rencontrés est la suivante : nous avons volontairement privé notre enfant de soins et de nourriture, et avons porté atteinte à son intégrité physique ce faisant.

Malgré les analyses infalsifiables et inattaquables, le rouleau-compresseur de la « justice » (on ne peut que mettre ce terme entre guillemets à présent) a continué à avancer, et ignorant jusqu’au droit le plus basique de la défense, la juge pour enfants a décidé du placement pour 6 mois minimum de notre enfant en DASS. Pourtant, ni l’hôpital, ni les services sociaux n’avaient préconisé le placement d’un bébé de six mois, ils ont tout de même eu la décence de préciser que cela serait gravement préjudiciable.

Qu’est-il passé à travers l’esprit de cette juge pour détruire ainsi tous les repères affectifs et psychologiques d’un enfant ? Nous ne le saurons sans doute jamais, mais il n’y a aucun doute sur le fait que ce faisant, c’est un crime qu’elle a commis.

Auditions, perquisition à notre domicile, fouille, garde à vue, placement sous contrôle judiciaire, mise en examen, RIEN ne nous a été épargné.

Et au fur et à mesure que les zones d’ombre s’éclaircissaient, un seul argument a servi de pilier à cette mascarade judiciaire (confirmé par les forces de l’ordre) : la maman est végétarienne ! Quel crime que voilà ! Lors de la garde à vue, les forces de l’ordre sont allés jusqu’à m’interroger sur les aliments que je mangeais, car peut-être ne me nourrissais-je que de perfusions de tofu ? Peut-être avais-je prévu d’embrigader mon fils dans la plus dangereuse des sectes connues à ce jour ?

Aujourd’hui en France, nous n’avons plus la liberté de vivre de la façon dont nous le voulons, et c’est ce que notre histoire, parmi d’autres, révèle. Nous ne pouvons pas choisir un mode d’alimentation différent (et pourtant, notre fils était au lait maternisé), nous ne pouvons pas demander l’application pure et simple des lois de la République pour avoir des réponses et des informations de la part de médecins dont c’est le rôle.

Aujourd’hui, dans notre « pays des droits de l’Homme », nous n’avons pas le droit de nous exprimer, pas le droit d’émettre une opinion ou un avis contraires aux « normes » imposées. Que ce soit pour la nourriture, les vaccins, la façon d’éduquer nos enfants, nous ne faisons face qu’à des entraves, à des personnes inhumaines, lobotomisées.

Aujourd’hui, notre fils de six mois et demi est enfermé dans un centre de la DASS, et nous ne pouvons lui rendre visite que 8 heures par semaine. Imaginez un instant le choc pour un enfant qui a toujours vécu auprès de ses parents et de sa famille, entouré d’amour. Imaginez à quel point il doit se sentir perdu, abandonné, privé de tout repère affectif.

Aujourd’hui, à cause de cette chasse aux sorcières, la « justice » est prête à ignorer tout le bon sens et tous les arguments médicaux et psychologiques dans sa quête aveugle, celle de noyer ceux qui oseraient sortir du rang bien établi.

Aujourd’hui, à cause de ces monstres, notre enfant autrefois si éveillé, si souriant, si communicatif, si entouré ne sourit plus. Il ne rit plus. Il ne « parle » plus. Les progrès qu’il faisait se sont arrêtés. Son regard a changé.

La violence, ce n’est pas nous qui en avons fait usage. C’est un bébé sans défense, sans carapace, qui subit aujourd’hui les affres d’un système corrompu jusqu’à la moelle, qui ne reconnaîtra jamais ses erreurs. Une violence institutionnelle. Une violence sans pitié, sans empathie, sans humanité face à un enfant de 6 mois.

Joachim en est à son 40e jour de détention.

Personne à part nous, ses parents, et nos proches, ne se préoccupe de son bien-être, de son équilibre.

Nous vivons un réel délire de persécution, de la part de gens censés se porter garants de la protection de l’enfance.
 
C'est hallucinant , il faut vraiment agir au plus vite et ensemble . Cela peut arriver à tout le monde ici :/
 
Tigresse":332bw5nm a dit:
Mais un bébé, ça ne boit que du lait, non ?
Quelle importance que la mère soit végétarienne ? Surtout qu'il boit du lait maternisé !
Ils n'ont pas eu droit à un avocat ?

Je crois qu'à 6 mois la plupart des gens commencent à diversifier. Mais si sa mère est végé et qu'elle l'allaite, ben forcément, comme elle forcément est carrencée, son môme le sera aussi (tu vois la logique). Et puis arrive la diversification et le gamin n'a toujours pas croisé un bout de viande de près ou de loin, rends toi compte, quelle maltraitance!

En tout cas ici, on ne sait même pas comment était nourri le gamin, si ça se trouve il est même pas végé du tout.
 
On va bientôt arriver à la suture du vagin des végétariennes.
Car impossible d'imaginer un foetus grandir dans le ventre d'une végé !
 
Mais, même quand on diversifie un enfant à 6 mois, ce n'est pas encore conseillé de lui donner des trucs comme viande, poisson ou oeufs!!!

Moi ça me semble bizarre cette histoire... pour aller jusqu'à fouiller la maison, etc. ils ne doivent pas se limiter à l'idée "la maman est végétarienne", il doit y avoir un autre truc. (enfin, je ne suis pas en France mais quand même, s'ils peuvent faire des choses dans ce genre on va très loin!!!).

Je n'aime jamais ce genre de témoignages parce qu'on a pas toute l'histoire (et on n'a pas à l'avoir bien sûr), donc on nous demande un peu de défendre des gens dont on ne sait finalement que quelques bribes de vie.

Attention, je suis pas du tout en train de dire qu'ils sont en tort et que c'est pas honteux de séparer un bébé de ses parents hein... je dis juste que je ne me fais pas d'avis strict sur la question (même si j'espère que les gens qui sont au courant de toute l'histoire font tout pour que les gens sachent qu'être végétarien, ce n'est pas de la maltraitance... j'ai déjà eu droit à "ouiiiiiii être végétarien c'est tout-à-fait faisable, c'est bon pour la santé et tout je saiiiis.... mais, ta petite, tu lui donnes de la viande hein? Parce que j'ai des amies végé, elles font quand mêmes de bons petits plats à leurs enfants... saucisse-compote-purée et tout :rolleyes: )
 
Je suis d'accord avec toi Khaleesi, et j'aimerais aussi avoir un autre point de vue mais rien pour l'instant...
Après je ne sais pas si fouiller une maison c'est une procédure normale en cas de maltraitance enfantine ou pas.
 
Jezebel":1ol902k7 a dit:
Après je ne sais pas si fouiller une maison c'est une procédure normale en cas de maltraitance enfantine ou pas.
Ça me semble logique que les enquêteurs fassent le tour de la maison pour comprendre dans quel environnement vit l'enfant et repérer les éléments à charge comme à décharge. Il n'en reste pas moins que c'est super violent pour la famille.
 
Faudrait surtout avoir une source sûre, parce que un Hoax ça peut faire beaucoup de dégâts niveau crédibilité.
 
Un hoax je ne pense pas ce n'est pas une rumeur mais un appel à l'aide de la mère . par contre on à en effet aucun avis côté opposé et uniquement ce qu'elle reporte .

Elle n'à pas l'air de faire d'action sur son groupe non plus donc je ne comprend pas sa démarche , on à ni le lieux , ni nom de famille , à part lire son récit et aucune source .
 
Tigresse":1ypvdhof a dit:
Il ne faut pas de mandat de perquisition, en France, pour fouiller comme ça chez les gens ?
Apparemment, l'accord de la personne suffit.
Et franchement, les flics se pointent chez moi et me disent qu'ils souhaitent fouiller mon domicile parce que je suis soupçonnée de maltraiter mon fils, je ne pense pas que j'ose leur dire non.
 
J'ai besoin d'autre chose comme preuve pour y croire... mais si c'est avéré c'est proprement hallucinant.
 
Je trouve aussi qu'on manque d'infos pour se faire une vraie idée.

A côté de ça, facebook me semble toujours la pire voie quand on veut communiquer sérieusement... ça a du bon pour certaines choses, mais quand je vois la multiplication de groupes volontairement provocateurs ("les chevaux sont des enc..." ou pire "j'adore enfoncer mes pouces dans le crâne encore mou d'un bébé" et ce genre de choses) qui ont pour seul objectif d'attirer des gens qui vont plonger dans la défense ("pauvres bêtes" "mais vous êtes des monstres") pour en rajouter une couche et se lancer dans une guerre sadique, je me dis qu'il vaut mieux éviter.
 
Bonsoir à vous,

Tout d'abord je tenais à dire que votre prudence vous honore, car je sais à quel point certains sont prêts à tout pour décrédibiliser les vg quels qu'ils soient, et que nous marchons constamment sur des oeufs (sans vilain jeu de mots).

Il est vrai que si moi-même j'avais lu cette histoire ainsi, je me serais moi aussi posé beaucoup de questions, tant ça paraît invraisemblable. Et pourtant, pour nager dedans depuis mi-mai, je suis bien obligée de dire que c'est la vérité.

Nous avons consulté un médecin parce que Joachim avait arrêté de prendre du poids, alors qu'il grimpait en dents de scie. Ce médecin nous a conseillé d'aller à l'hôpital car nous tombions sur un week-end férié, et la prise de sang qu'elle avait postée (dans la boîte aux lettres de la voisine) aurait vu ses résultats arriver trop tard.
Le temps qu'on arrive à l'hôpital elle nous avait signalés au procureur directement, sans passer par la case ASE ou autre.

Nous avions consulté parce que nous nous inquiétions, depuis quelques jours Joachim mangeait moins, donc quand on a vu que ça durait, et bien nous nous sommes tournés simplement vers un médecin.

L'hôpital a fait des analyses dès son arrivée, et pendant les trois semaines où il y est resté, et ces dernières n'ont révélé absolument aucune carence. J'ai fait "expertiser" ces analyses par un médecin parisien que je ne connaissais absolument pas, qui m'a certifié, comme d'autres professionnels par la suite, qu'on ne pouvait pas avoir un bébé en dénutrition et en danger vital (si on écoutait l'hôpital) avec de tels taux.

Cependant, au lieu de chercher des causes neurologiques ou métaboliques, l'hôpital en est resté à la conclusion que si il avait perdu du poids, c'est que forcément on ne lui donnait pas à manger.

C'est ce qui nous est reproché, alors que nous avons toujours suivi les indications qu'il y avait sur les boîtes de lait. Je n'ai allaité qu'un mois et demi car je devais tirer mon lait, et ça devenait douloureux. Nous avons tenté de lui donner du lait en poudre basique (de vache, j'entends), il détestait ça, alors nous avons tenté le Modilac Riz qu'il adorait. De plus, nous avons plein d'intolérants aux PLV dans la famille, et une PDS a montré qu'effectivement Joachim avait lui aussi une intolérance.

Le souci, c'est que le signalement a été fait en 2 jours chrono, ainsi que l'ordonnance de placement, et l'enquête n'a commencé que bien plus tard, sans doute parce que le dossier était totalement vide. Notre avocat a attendu lui aussi jusqu'au dernier moment, car vu l'ampleur que ça prenait il se disait qu'on cachait quelque chose... et force est de constater que non.

La gendarmerie a perquisitionné à notre domicile pour prouver qu'on ne lui donnait pas à manger, et sont repartis désespérés avec 3 boîtes de Modilac vides qui allaient au container, une bouteille de Vittel vide, des farines sans gluten qu'on commençait à lui donner, et ils ont voulu voir si il avait un lit, des peluches, une table à langer etc. On n'était pas prévenus, à la base mon fiancé y allait juste pour récupérer un papier, mais ils lui ont fait le chantage "perquisition, ou garde à vue".

Malgré les auditions etc, ils m'ont quand même mise en garde à vue et c'est là que j'ai appris que "c'est votre mode de vie qui les gêne Madame". Ok.

Je suis vgl, mon fiancé omni, notre fils ben... au lait maternisé, il n'avait que 5 mois et demi à l'époque.

Du coup, pour ne pas admettre qu'ils ont commis bourde sur bourde, ils ont continué sur leur lancée, en nous mettant en examen etc, mais même mon avocat qui est pourtant une pointure dans le domaine nous a dit que c'était de la persécution, et qu'on nageait en plein délire.

Vous ne trouverez pas pour le moment d'autres informations sur le net, étant donné que nous n'avons lancé le groupe facebook qu'il y a 2 jours, et que pour une question de stratégie judiciaire, nous devons attendre le milieu de semaine prochaine pour taper plus fort niveau médiatique.

J'ai remis mon vrai nom sur facebook, j'avais changé à la base parce que je ne savais pas jusqu'où ils pouvaient fouiller, même si je n'ai rien de criminel sur ma page... mais bon, au point où on en est maintenant, ça n'a plus son utilité.

Je suis disponible pour répondre à toute question, même d'ordre privé, sur le net ou par téléphone, je n'ai strictement rien à cacher. D'ailleurs, je n'aurais jamais osé lancé un tel mouvement si j'avais un seul doute là-dessus, ou si les analyses ne prouvaient pas par A+B que Joachim ne souffrait d'aucun manque.

Végétalement vôtre,
Céline.
 
Menelwe":1on2a2eh a dit:
La gendarmerie a perquisitionné à notre domicile pour prouver qu'on ne lui donnait pas à manger, et sont repartis désespérés avec 3 boîtes de Modilac vides qui allaient au container, une bouteille de Vittel vide, des farines sans gluten
Un vrai arsenal de guerre !!

En espérant que cette situation se règle au plus vite.
 
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