Et la nacre ?

Si on arrête du tuer les huîtres (ce qui peut s'entendre), est-ce que ne serait pas logique d'interdire l'avortement ?
Non parce que ça n'est pas que une question de valeur d'une vie dans l'absolue mais d'équilibre entre l'intérêt des uns et des autres. On ne perd rien à ne pas manger d'huîtres même si leur sentience est discutable. Par contre je n'aurais pas de pitié pour des poux ou un ver solitaire. Mon intérêt compte aussi.
 
un système moral qui part définition ne recherche pas le compromis
Bin tout dépend du système en question... Le principe de la morale c'est pas d'être la pureté incarnée, mais de bénéficier au plus grand nombre.
Exemple extrême : tu peux considérer que tu prive un violeur pédophile d'un immense plaisir de sa vie... C'est pas pour autant qu'on va le laisser libre d'agir...

Et pour relier avec un autre point : le juridique a tendance à s'accorder sur une morale donnée à un instant (long certes) donné pour cadrer l'application de cette morale. (par les décrets d'application, sinon la loi ne sert à rien)

Après l'argument moral "c'est vivant, c'est sentient", je trouve ça faible
Ça tombe bien, personne n'y fait appel, pas même les grands défenseurs du cri de la carotte ou de la grande "sensibilité" des arbres, puisque c'est quasi toujours pour légitimer le fait de continuer à buter des animaux. (et c'est surtout l'argument de la pureté qui ne dit pas son nom)

Si on arrête du tuer les huîtres (ce qui peut s'entendre), est-ce que ne serait pas logique d'interdire l'avortement ?
Mener un enfant à terme, c'est parfois risquer (des fois pas que "risquer") la vie d'une femme.
C'est plutôt (je suis prudent) rare pour les huitres...
 
Retour
Haut